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HISTOIRE DE NANTES

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Armoiries de Nantes.

C'est sur le sceau de l'ancienne prévôté de Nantes qu'on trouve les plus vieilles armoiries de notre cité. Ce sceau, qui date du XIVème siècle, représente une légère nacelle dans laquelle le duc de Bretagne, armé de toutes pièces, brandit une épée, sans doute pour protéger la ville clé de sa duché.
La barque change de forme suivant les époques. Lors des funérailles de la reine Anne (1514), c'est une nef d'or flotante sur mer, mastée, cordée et hunée de même, à une voille d'argent enrichie d'hermynes. Souvent alors les armes de Nantes portent la vieille devise : Oculi omnium in te sperant Domine (Les yeux de tous se tournent vers vous, Seigneur, dans l'attente) enroulée autour de l'écu. Celui-ci est timbré d'une couronne comtale (ancien comté de Nantes) et entouré d'une cordelière (souvenir de la duchesse Anne). Vers 1754, la couronne comtale est remplacée par une couronne murale et crénelée, rappelant les fortifications qu'on démolissait alors. Sons la Révolution, le navire fait place à une statue de la Liberté.
Napoléon rétablit les armoiries, et le navire reparaît avec la couronne murale sommée d'une aigle naissante.
Sous la Restauration, on revient à l'ancien blason ; mais, sur l'initiative du Préfet, la devise actuelle : Favet Neptunus eunti (Neptune favorise son voyage)
remplace l'ancienne. Depuis, les armes nantaises n'ont subi que de légères modifications. (D'après DE LA NICOLLIÈRE et PERTHUIS).

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Description sommaire de la Ville de Nantes.

Situation. — La ville de Nantes est située sur la Loire. Ce grand fleuve la traverse dans la partie inférieurs de son cours, à environ 60 kilomètres de son embouchure.

Les bras de la Loire. — La Loire s'étale largement à Nantes et s'y divise en six bras, dont trois sont importants : le bras de Saint-Félix ou de l'Hôpital, le bras de la Madeleine et le bras de Pirmil, les trois autres : bras de la Bourse, bras de Toussaint et bras des Récollets, sont beaucoup plus étroite.

Iles de la Loire. — Ces bras forment plusieurs îles : l'île Feydeau (ancienne Saulzaie), agrandie par des atterrissements successifs ; l'île de Grande-Biesse dont la partie ouest porte le nom de Prairie-au-Duc et à laquelle a été réunie récemment L'île Sainte-Anne ; l’île de Petite-Bisses, l'île de Vertais, divisée en Prairie d'amont et Prairie d'aval.

Affluents de la Loire. — Sur le territoire de Nantes, la Loire reçoit, sur la rive droite, l'Erdre, grossie du Cens, qui vient se jeter dans le bras de la Bourse, et la Chézine qui coule sous une voûte de pierre de la rue de Gigant à la Loire, où elle se lette, à peu près à la hauteur de l'église Saint-Louis ; signalons aussi l'Etier ou Seil de Mauves qui vient aboutir près de la gare d'Orléans.

Sur la rive gauche, la Loire reçoit la Sèvre Nantaise qui mêle ses eaux aux siennes près de Pont-Rousseau, entre le pont de Pirmil et le pont du chemin de fer de Pornic.

Relief du sol. — Le sol, plat et bas au centre de la ville, marqué par le confluent de la Loire et de l'Erdre, et sur toutes les îles du fleuve, se relève assez brusquement vers l'Ouest et le Nord. Ce sont les dernières ramifications du Sillon de Bretagne qui forment les coteaux de la Fosse, de Saint-Nicolas, de Saint-Similien, de la route de Vannes. Plus à l'Ouest, la Chézine coule au centre d'une dépression très marquée, mais les coteaux de Sainte-Aune, de Gigant et surtout de la Contrie (point culminant de la ville : 50 mètres d'altitude) dominent la cité entière.

A l'Est, les pentes, légères sur la rive droite, se relèvent peu à peu jusqu'au coteau de Saint-Donatien, laissant le long du fleuve la grande prairie de Mauves. La rive gauche, formée de terrain bas, est bordée par les hauteurs des Couëts, de Saint-Paul, du Lion-d'Or.

Le quartier des Iles. — Le bras septentrional de la Loire divise la ville de Nantes en deux parties bien distinctes.

Au Sud, c'est le quartier des îles, le quartier des Ponts qui s'est développé surtout à l'Ouest sur la Prairie-au-Duc. C'est là que se trouvent la gare de l'Etat, celle de Legé, l'Hôtel-Dieu, la Poissonnerie, le Champ-de-Mars ; c'est là que sont établies de nombreuses usines, et que sont concentrés nos chantiers de constructions navales. Des quais, surtout dans la partie ouest, bordent ces îles.

Une des curiosités de Nantes, c'est sa vieille ligne des ponts qui, commençant au pont de la Poissonnerie, se continue par les ponts de la Belle-Croix, de la Madeleine, de Toussaint, des Récollets pour aboutir au Pont de Pirmil. Une nouvelle ligne des ponts, formée par les ponts de la Bourse, Maudit, Haudaudine, de Toussaint et des Récollets, va aussi rejoindre le pont de Pirmil. Le quartier des îles est encore mis en communication avec la rive droite par le pont de la Rotonde et par le pont à transbordeur.

Quartier de la rive gauche. — Nantes se continue sur la rive gauche de la Loire par le quartier de Pirmil et de Saint-Jacques, un des plus anciens de la ville, où se trouvent l'Hospice général, l'école des sourds-muets de la Persagotière, et qui est relié à la commune de Rezé par le pont Rousseau sur la Sèvre.

Au Sud et à l'Ouest du confluent de cette rivière, s'étendent les importantes agglomérations de Pont-Rousseau et de Trentemoult, qui font partie de la commune de Rezé, mais ne sont en réalité que des faubourgs de Nantes.

Quartiers de la rive droite. La vieille ville. — Sur la rive droite de La Loire s'élève la deuxième partie de la ville dont l'importance dépasse de beaucoup celle de la première.

De ce côté, la ville s'étend au bord du fleuve, de Roche-Maurice à Doulon, sur une longueur de six kilomètres. Elle est entourée par un magnifique boulevard de ceinture qui, partant de Chantenay, traverse la Chézine au Repos de Jules César, l'Erdre à la Tortière, et vient retrouver la Loire à la hauteur de Doulon.

L'intérieur de ce vaste demi cercle de deux kilomètres et demi de rayon est divisé en parties inégales par l'Erdre.

A l'Est, c'est la vieille ville, celle où l'on retrouve le plus de Souvenirs du passé : château, cathédrale, place du Bouffay. On y rencontre l'Hôtel de Ville, la Préfecture, les cours Saint-Pierre et Saint-André.

Les constructions nouvelles, débordant peu à peu les limites de la cité antique, ont réuni à la ville les anciens faubourgs de Barbin, de Saint-André, de Saint-Donatien, de Richebourg, de Doulon, et l'ancienne route de Paris est maintenant une belle rue. C'est le quartier du Musée des Beaux-Arts, du Lycée, du Jardin des Plantes, de la gare d'Orléans, des casernes, du cimetière de la Bouteillerie.

La ville moderne. — Par huit ponts jetée sur l'Erdre (pont de l'Erdre, d'Orléans, de l'Ecluse, de l'Hôtel-de-Ville, Morand, de Saint-Mihiel, la Motte-Rouge, de la Tortière), la vieille ville et ses faubourgs de l'Est communiquent avec la partie occidentale. Celle-ci qui a conservé, transformés, les antiques faubourgs de Sainte-Catherine, de Saint-Nicolas, de Saint-Similien et du Marchix, constitue aujourd'hui la partie la plus importante de Nantes. C'est là que se trouvent le centre des affaires et le cœur de la ville moderne : places du Commerce, Royale, Graslin ; rues Crébillon, Boileau, du Calvaire, d'Orléans, passage Pommeraye. Presque tous les monuments publics que nous devons au XIXème siècle y ont été édifiés : Bourse, théâtre Graslin, Muséum d'Histoire naturelle, Musée Dobrée, Hôtel des Postes, gare de la Bourse, Palais de Justice, Prison...).

Le quai de la Fosse, qui était jadis la plus belle promenade de Nantes, défiguré par les voies du chemin de fer et par des hangars, a perdu son ancienne splendeur ; mais son activité commerciale s'est accrue à mesure qu'il se prolongeait jusqu'au pied de l'Ermitage. Sur les pentes du coteau qui le domine au Nord, des rues populeuses ont remplacé les vignobles et les jardins d'autrefois. Au delà do la Chézine s'est développé le quartier Launay avec ses belles voies (place Mellinet, avenue Launay).

Les constructions nouvelles escaladant et coteau par le boulevard Saint-Aignan ont atteint Sainte-Anne où se trouve le plus bel observatoire de la ville (avenue de Luzançay), puis sont descendues vers Chantenay et ses usines, et même vers Roche-Maurice. Elles se sont aussi installées sur les flancs du coteau de Gigant (place Canclaux, tenue Bouchaud), et de proche en proche, elles atteignent aujourd'hui la Contrie où ont été établie les réservoirs du service des Eaux.

Le quartier de Saint-Similien et du Marchix, qui possède l'usine à gaz, débordant de toutes parts ses anciennes fortifications, s'est développé au delà de la place Viarmes. La vieille rue des Hauts-Pavés, qui mène à la route de Vannes, a été reliée à la route de Rennes et à l'Erdre par des percées nouvelles qui vont à Saint-Félix, à la Morhonnière (garage des tramways), et au Petit-Port.

A l'Ouest du cimetière Miséricorde, un nouveau quartier, le quartier Monselet se couvre d'hôtels particuliers qui continuent les beaux immeubles du boulevard Delorme.

Chemins de fer et tramways. — La ville de Nantes est sillonnée en tous sens par de nombreuses lignes de tramways à traction électrique qui desservent aussi la banlieue (gare de Saint-Joseph, Pont-du-Cens, Sèvres).

Nantes est le point de concentration de la plupart des lignes de chemin de fer du département. Neuf lignes y aboutissent : à l'Etat appartiennent les lignes Clisson Bordeaux, Pornic-Paimbœuf, Segré, Le Mans, Blain-Rennes ; à la Compagnie d'Orléans, les lignes de Châteaubriant, Saint-Nazaire-Guérande-Bretagne, Angers-Paris ; à des compagnies secondaires, les lignes de Legé-Rocheservière, d'Anjou. Nantes possède deux grandes gares : Orléans et Etat ; et plusieurs autres moins importantes : Anjou, Legé, Bourse, Chantenay, Doulon, Saint-Joseph.

L'établissement des voies a nécessité d'importants travaux d'art, dont les plus remarquables sont les ponts de la Vendée, de la ligne de Segré, de la ligne de Pornic, de la Jonnelière.

Transformation de la Ville de Nantes. — Nantes a aujourd'hui presque complètement dépouillé son vêtement moyenâgeux. De ses antiques fortifications, il ne reste que la Porte Saint-Pierre et le Château qui attestent encore la puissance d'un passé qui ne fut point sans grandeur. La Cathédrale, malgré son délabrement extérieur, fait encore noble figure, et elle domine toujours de sa masse imposante la cité agrandie.

On peut regretter que bien des preuves vivantes de ce passé, que trop de Nantais ignorent, aient disparu sous la pioche des démolisseurs ; mais les vieilles maisons ont fait place à des façades plus grandioses, beaucoup de rues étroites alignées, élargies, sont devenues des artères dignes de la cité moderne. A la place des antiques chapelles de nos grands-pères on a élevé des temples somptueux ; mais leurs hautes flèches dressées vers le ciel, ne montent pas plus haut que certaines des gigantesques cheminées d'usines qui jalonnent la Loire et son peuple de vaisseaux.

La beauté de Nantes-la-Grise. — Nantes n'a point la magnificence de certaines villes. Ses rues du centre, même modernes, n'ont pas été conçues avec une hardiesse suffisante : aux jours de grande affluence les crébillonneurs se sentent à l'étroit dans notre fameuse rue Crébillon.

Malgré les soins apportés au service de nettoiement des rues, Nantes n'offre pas toujours au promeneur un aspect riant. L'intensité du roulage, un pavage que des travaux continuels entretiennent dans un état défectueux, la fumée des usines, et surtout le climat humide du pays, rendent peu agréable pendant la mauvaise saison la circulation dans les rues de Nantes-la-Grise.

La vie et la richesse de notre cité sont dans ses nombreuses usines, dans son large fleuve, dans son port florissant, et c'est là qu'il faut chercher sa beauté.

A voir : Panorama de Nantes, de l'extrémité de l'avenue de Luzançay, du haut du pont à transbordeur, des tours de la cathédrale, des réservoirs de la Contrie ; de la cour Leroux, rue Saint-Similien.

Voir   Ville de Nantes (Bretagne) " Les origines de Nantes, le village gaulois et la cité gallo-romaine ".

Voir   Ville de Nantes (Bretagne) " Nantes au temps des Francs ".

Voir   Ville de Nantes (Bretagne) " Nantes sous les Capétiens ".

Voir   Ville de Nantes (Bretagne) " Nantes aux XIVème et XVème siècles - Les derniers siècles de la cité bretonne ".

Voir   Ville de Nantes (Bretagne) " Etat de la Ville de Nantes au début du XVIème siècle. L'Avènement de la Bourgeoisie ".

Voir   Ville de Nantes (Bretagne) " Nantes de 1532 à 1650 - La Cité Française - Le Règne de la Bourgeoisie ".

Voir   Ville de Nantes (Bretagne) " Nantes de 1650 à 1789 - L'Apogée de la prospérité nantaise ".

Voir   Ville de Nantes (Bretagne) " Nantes pendant la Révolution - Fureur révolutionnaire et décadence économique ".

Voir   Ville de Nantes (Bretagne) " Nantes de 1800 à 1830 - Renaissance commerciale et industrielle ".

Voir   Ville de Nantes (Bretagne) " Nantes de 1830 à 1870 - Nouvelle prospérité économique ".

Voir   Ville de Nantes (Bretagne) " Nantes de 1870 à 1922 - Nouvelle décadence et retour de la fortune ".

(F. Guilloux).

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