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A la date du 14 Mars 1665, Messire François du Chastel, prêtre, sieur de Pratanlédan, exprimait dans son testament le désir que les cinq confréries de Saint-Paul fussent appelées pour assister à son enterrement, avec les torches, à la manière accoutumée, et pour ce, à chacune d’icelles, devait être payée 40 sols ; et à chacun des 36 pauvres porteurs des dites torches devait être distribuée une aune de cerise [Note : Testament et disposition de vénérable Messire François du Chastel, prêtre, sieur de Pratanlédan, chapelain de la chapellenie de Saint-Mathieu, Apôtre, demeurant en la maison de ladite chapellenie, au bas de la rue Roux, paroisse de Saint-Jean, lequel, détenu d’infirmité et langueur corporelle, sain toutefois d’entendement, voulant mettre ordre à ses affaires, afin de se préparer à la mort, après avoir recommandé son âme à Dieu, par les mérites de la Passion et mort de N. S., par l’intercession de la Sainte Vierge, de son bon Ange, de saint Français son saint Patron, et de tous les Saints et Saintes du Paradis. A dit et déclaré souhaiter que son corps soit enterré en l’église des Carmes dans la tombe dans laquelle est enterrée damoiselle Jeanne du Chastel, sa soeur, joignant le pilier et arcade où est placé le banc du sieur de Kérestat. Supplie MM. du Chapitre de faire ledit enterrement avec les solennités de cloches accoutumées, et leur sera, pour ce, payé 100 livres ; Et aux Carmes, pour le service solennel, le jour de l’enterrement, et pour une octave solennelle ensuite, 50 livres ; ... Et 30 sols tournois à chacun des deux prêtres qui enseveliront son corps, et à chacun des six pauvres qui le porteront ; Pour une octave simple à la Cathédrale. 18 livres ; Pour 500 messes à basse voix, à 6 sols chacune, 150 livres, tant pendant son agonie pour requérir la grâce de bien mourir, que pour la délivrance de son âme après son trépas ; Pour une messe à basse voix, tous les jours, pendant un an, messe qui sera, sauf empêchement, la votive des cinq plaies de N. S., 120 livres aux Pères Carmes ; 120 livres également aux Minimes, pour un pareil annuel ; 100 livres aux pauvres de l’île de Baz-Paul ; 100 livres aux pauvres de l’hôpital de Saint-Nicolas, à Roscoff ; 100 livres aux pauvres de l’hôpital de cette ville ; 100 livres aux pauvres de cette ville et Pempoul ; 30 livres aux Mères Ursulines, et aussi une foire paire, pour être participant de leurs prières et saintes communions. Le dit sieur du Chastel déclare aussi avoir fait grandes avances de deniers pour l’acquit des fondations et services de la confrérie des Trépassés, tandis qu’il en a eu la régie (il en avait été nommé Abbé, le 17 Avril 1662, voir registres de la ville), tant pour achats d’ornements que pour paiement des suppôts, dont il réserve la répétition à ses héritiers, excepté les ornements qu’il laisse à la dite confrérie, etc... (Archives Départementales, H. 231)].

Ces cinq confréries étaient les confréries de Saint-Eloy, du Rosaire, des Trépassés, de Notre-Dame du Mont-Carmel et du Saint-Sacrement.

Ce n’est qu’ultérieurement que nous rencontrons les confréries de l'Enfant-Jésus et des saints Crépin et Crépinien, et la congrégation d’hommes encore existante au début du XXème siècle. Bien que chronologiquement hors du cadre de cette première moitié du XVIIème siècle où nous limitons principalement notre travail, les pièces suivantes concernant ces dernières confréries, nous semblent pouvoir être données, comme relativement courtes.

Voir La Confrérie de l'Enfant-Jésus.

Voir La Confrérie des saints Crépin et Crépinien.

Voir La Confrérie de Saint-Eloy.

Voir La Confrérie du Rosaire.

Voir La Confrérie du Saint-Sacrement.

Voir La Confrérie des Trépassés.

Voir La Confrérie de Notre-Dame du Mont-Carmel.

(Archives de l'Evêché).