Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

Saint-Pol-de-Léon : Confrérie de Saint-Eloy.

  Retour page d'accueil      Retour page "Confréries de Saint-Pol-de-Léon"    

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

25 Juin 1611. — Au lieu capitulaire de la confrairie (confrérie) de Saint-Eloy, desservie au couvent des Carmes, a comparu Bernard Hanabasq, abbé de ladite confrairie, qui remontre que son temps d’abbé est achevé, et qu’il a, pour ce, convoqué Jean Le Minihy, François Guillaume, Yvon Colin, Henry Soubigou, Henry Ceveur, Guillaume Guesou, Nicolas Richart, Laurent Le Cherquis, Yvon Guesou et Jean Guesou, Jean Cozic, Yvon Tudal, Olivier Ceveur, Hervé Le Minihy, lesquels, tous confrères de ladite confrérie, ont, en présent du R. P. Maillard, prieur, unanimement élu Jean Le Guella et Jean Vran, présents, de la dite confrairie, pour abbés, et leur donnent tout pouvoir de faire desservir la dite confrairie au dit couvent et non ailleurs.

En outre, consentent les dits susnommés que les élections d’abbés se fassent chacun an, au dit couvent, et au dit lieu capitulaire, et non ailleurs, sous peine de nullité, et du consentement dudit prieur, et ne pourront employer les deniers de la confrairie que du consentement dudit prieur et des religieux.

Et les confrères qui manqueront d’assister aux premières vêpres, à la grand'messe, et aux secondes vêpres de Saint-Eloy, célébrées aux deux fêtes de l’année [Note : En Juin, pour le grand Pardon, et en Décembre, pour la Translation des Reliques], seront condamnés à deux livres de cire, et ceux qui manqueront d’assister à la procession du Saint-Sacrement paieront une livre de cire [Note : Si les amendes de cette nature sont si fréquentes dans les Confréries, c’est que la consommation de cire était la grosse dépense, tant à cause de la prodigalité de luminaire qu’affectionnaient nos pères dans leurs solennités religieuses, qu’en raison du nombre et de la longueur des processions où tous les associés défilaient, un cierge à la main. Ajoutez les dimensions parfois extraordinaires données aux cierges. « Quand la municipalité de Nantes alla, en 1501, implorer saint Sébastien pour écarter la peste, elle emporta une chandelle qui mesurait 200 brasses ». (Maître, Les Confréries bretonnes au Moyen-Age, pp. 15, 16, 18.) De même, à la fin du XVIème siècle, les habitants de Morlaix, pressés du même danger, viennent en grande multitude au Folgoat, faire présent à la Vierge d’un portrait de leur ville, en cire. (Kerdanet, Vie des Saints, p. 112)].

19 Juillet 1632. — Frère Pierre de Sainte-Marie (dit au siècle Buissondeau), prieur, promet de faire desservir par les religieux, à la mode antique, les services de Monsieur Saint Eloy fondés en l’église du couvent par les forgerons de fer et acier de Saint-Paul, savoir :

Une messe, à basse voix, chaque dimanche, à heure de 7 heures à 8 heures du matin, et aux fêtes de Monsieur Saint Eloy, se chantera le service à notes avec les orgues, comme aussi les vêpres, en la chapelle de Saint-Eloy.

Et en faveur de ce, Henry et Olivier Le Ceveur, frères, et Hervé Le Ceveur, fils dudit Henry et Guillaume Le Minihy, demeurant à Saint-Paul, et présents, ont promis payer au Père Prieur et à ses successeurs, par chacun an, la somme de 21 livres et 6 pots de vin.

6 Février 1636. — Les Carmes sont en procès avec les sus dits et leur réclament 24 livres pour messes dites à leur intention pendant un an (Archives Départementales, H. 227).

(Archives de l'Evêché).

 © Copyright - Tous droits réservés.