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Saint-Pol-de-Léon : Confrérie des saints Crépin et Crépinien.

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En 1734, entre Frère Benin de Saint-Joseph, prieur des Carmes, et N..., cordonniers et Abbés de la confrérie des saints Crépin et Crépinien, ci-devant desservie en l’église de Saint-Pierre, sont convenues les conditions ci-après : La dite confrérie étant depuis longtemps négligée et sans service, et son autel avec ce qui en dépend ayant été dégradé et enlevé, afin de rétablir la dite confrérie, faire prier Dieu pour les fondateurs, les confrères et ceux qui ont fait des legs pieux, attendu que les confrères ne pourraient fournir les grandes sommes nécessaires pour réparer l’autel, les Carmes, accédant à la requête qui leur en est faite, déclarent céder à la dite confrérie, la chapelle de Notre-Dame de Pitié, sise à l’entrée du choeur, en montant à côté droit, en attendant que MM. de Cheffontaines, seigneurs de la chapelle de Sainte-Anne consentent à céder la dite chapelle de Sainte-Anne.

Les confrères paieront aux Carmes par chacun an, à la Saint-Martin, année payée d’avance, 30 livres monnaie de France, et non en billets, pour une messe par semaine, tous les lundis, à 7 heures du matin, et pour les vêpres chantées la veille de saint Crépin, grand'messe le jour même avec orgues, et le dimanche suivant, grand'messe pour les confrères défunts, aussi bien que le dimanche après la Saint-Martin ; et les cloches seront sonnées pour ces offices ; et les confrères entretiendront de luminaire tout ce qui se fera, ainsi que d’ornements enfermés dans une armoire qu’on leur permet de placer dans ladite chapelle de Notre-Dame de Pitié ; et les offrandes, aux jours des saints Crépin et Crépinien, appartiendront aux dits confrères, mais non ce qui tombera dans le tronc ; et les dits confrères ne pourront rien enlever, à supposer qu’ils veuillent être desservis ailleurs, des augmentations et embellissements qu’ils auraient pu faire en la dite chapelle (Archives Départementales, H. 227).

Quant à la congrégation d’hommes, fondée en 1739, et toujours des plus florissantes, voir la note résumant sur ce sujet un travail de M. l’abbé Baron, lu au Congrès Marial du Folgoat en 1913 (Compte rendu du quatrième Congrès Marial Breton, pp. 369 et 370).

(Archives de l'Evêché).

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