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Saint-Pol-de-Léon : Confrérie du Rosaire.

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29 Juin 1628 [Note : Vers Octobre 1898, l’abbé Favé a raconté, dans la Semaine religieuse de Quimper, l’érection à Carhaix, en 1627, d’une confrérie du Rosaire qui serait ainsi la première établie dans le diocèse, à moins qu’il n’y en eût déjà une aux Jacobins de Morlaix où, dès 1550, se trouvait une chapelle dite de Notre-Dame du Chapelet (Compte rendu du Congrès Marial du Folgoat, p. 301). En tous cas, le dévotion au Rosaire prend une grande extension dans notre pays, peu après les temps de la Ligue]. Frère Noël Deslandes, docteur en sainte théologie, prédicateur ordinaire du Roy, et vicaire général des Frères Prêcheurs en la Congrégation de France, autrement dite Gallicane [Note : Nommé évêque de Tréguier en 1635. C’est aussi en ce même jour du 29 Juin 1628, qu’il prescrit à Albert le Grand d’écrire sa Vie des Saints de Bretagne], se trouvant au couvent de Saint-Dominique de Morlaix, écrit au Père Julien de Saint-Omer, correcteur du couvent des Minimes de Saint-Paul : « Ayant égard à votre dévote et discrète requête d’ériger en votre église la dévotion du Saint Rosaire, laquelle, par privilège des Saints Pères, papes de Rome, est affectée et dépendante de notre saint Ordre des Frères Prêcheurs, par ces présentes consentons et bénignement octroyons que la confrérie du Rosaire soit canoniquement érigée en votre église, avec toutes grâces, privilèges et indulgences dont nous jouissons en notre dit Ordre, à condition que sera bâtie en votre dite église une chapelle en l’honneur dudit Saint Rosaire, et y aura un beau tableau avec les quinze mystères dudit Rosaire, dans lequel tableau sera dépeint d’un côté de la Vierge, en forme de suppliant, l’image de saint Dominique, premier promulgateur de la dite dévotion, et de l’autre l’image de sainte Catherine de Sienne ; 

Et au cas que par ci après on bâtirait un couvent à notre saint Ordre à Saint-Paul, ou ès autres lieux, à une lieue distante de votre dit couvent, la dite confrérie, avec toutes les appartenances et dépendances, y serait transportée ;

Et par ces présentes donnons pouvoir à tous les Révérends Pères Correcteurs qui seront en votre dit couvent, la puissance de bénir les rosaires et chapelets, roses, fleurs et autres choses qui se bénissent en faveur de ladite confrérie, défendant d’exiger ni demander aucune chose temporelle pour les choses susdites. Néanmoins, est permis recevoir les dévotions et aumônes volontaires, pour la structure de la chapelle, tableau et entretenement de la dite confrérie » (Archives Départementales, H. 312).

5 Août 1628. — Jean Guillerm, vicaire général de Léon, « ayant vu et mûrement considéré le consentement et l’octroi ci-dessus d’ériger en l’église des Pères Minimes, la confrérie du Rosaire, louons et approuvons le pieux dessein desdits Pères, jugeant que le tout réussira à la gloire de Dieu, à l’honneur de la très glorieuse Vierge Marie, à la consolation et salut éternel des fidèles, pour lesquelles considérations, avons permis et permettons l’érection de la dite confrérie, aux conditions portées par lesdits octrois, à condition aussi de ne préjudicier au service de l’église cathédrale de Léon. Donné à Saint-Paul, le 5 Août 1628 » (Archives Départementales, H. 312).

13 Août 1628. Les Carmes écrivent au Vicaire général pour protester contre le projet de faire les solennités de la confrérie du Rosaire les premiers dimanches de chaque mois, vu qu’eux-mêmes « sont en droit, de longue possession, de faire en ces jours les solennités de la confrérie de Notre-Dame du Mont Carmel, prêcher et faire procession ; la matinée des dits jours étant employée aux offices de l’église cathédrale et à la procession en icelle de la confrérie du Saint-Sacrement, les Seigneurs Evêques et leurs officiers auraient permis aux dits Pères Carmes suppliants de faire la solennité de leur confrérie après midi comme à l’heure plus commode, ce qu’ils auraient toujours fait, sans être troublés par personne que par les Pères Minimes, lesquels par surprise auraient obtenu la dite permission de Tours, laquelle tirée à conséquence, le peuple se trouverait scandalisé voyant entre des religieux une manifeste usurpation, et dresser autel contre autel. Signé : Pierre de Sainte-Marie, humble Prieur des Carmes ».

A quoi le grand Vicaire répond : « Vu la requête ci-dessus, avons suspendu et suspendons la publication de la confrérie du Rosaire en l’église des Pères Minimes, jusqu’à ce que, les Rév. Pères Provinciaux de l’un et l’autre Ordre étant avertis, il soit autrement ordonné. Si mieux n’aiment les dits Pères Minimes remettre l’exercice de la dite confrérie au 2ème, 3ème, ou 4ème dimanche du mois [Note : A Lesneven, en Avril 1637, une solution analogue sera adoptée, à la suite d’une concurrence de solennités, le premier dimanche du mois, entre la confrérie du Rosaire et celle du Saint-Sacrement. Cette dernière voit alors ses cérémonies transférées au second dimanche]. Fait en notre maison presbytérale de Guimiliau, le dimanche 13 Août 1628. Signé : Jean Guillerm, et, plus bas : Commission décernée à tous prêtres, les premiers sur ce requis de signifier la présente » (Archives Départementales, H. 312).

14 Août 1628. « La requête ci-dessus et l’expédition sur icelle a été par moi prêtre soussignant, résidant à Saint-Paul, suivant la commission à moi adressée et intimée, me requérant les impétrants d’icelle, aux Rév. Pères Correcteurs et Religieux Minimes, parlant audit Père Correcteur, ce 14ème d'Août 1628, avant midi. Quintin, prêtre ».

8 Juillet 1633. — En 1633, aucune solution n’est encore intervenue. Au 8 Juillet de cette année, les Minimes reviennent à la charge, mais en feignant d’ignorer les difficultés qui leur avaient été opposées en 1628. Ils écrivent, en effet, au grand Vicaire : « Par votre visa du 5 Août 1628, vous auriez bénignement accordé d’ériger la confrérie du Rosaire en notre église de Saint-Paul, de laquelle permission vous auriez suspendu l’exécution jusqu’à ce qu’il vous apparût plus pleinement du pouvoir d’établir la dite confrérie en autre église et monastère de l'Ordre de Saint-Dominique » (Archives Départementales, H. 312).

On le voit, les Minimes feignent de n’attribuer leur échec et la prohibition du Vicaire général, qu’à la création possible d’un couvent de Dominicains à Saint-Paul, éventualité dont la lettre de M. Guillerm ne soufflait pourtant pas un traître mot. En revanche, ils se gardent bien de faire même une allusion à l’opposition des Carmes, seule cause véritable de tous les retards et difficultés. Espéraient-ils donner le change au grand Vicaire ?

5 Août 1633.— En tout cas, celui-ci, pour éviter d’avoir à leur répondre une seconde fois de façon désagréable, croit se mettre personnellement hors de cause en passant l’affaire au chanoine promoteur de Léon, François Floch, auquel il communique la précédente requête. Mais ce dernier, avec non moins de célérité, lui retourne la balle, le jour même, par un billet ainsi conçu : « Vu la requête, je n’empêche pas que Monsieur le grand Vicaire n’établisse la confrérie comme il croira l’avoir à faire » (Archives Départementales, H. 312).

Tout cela sent la gêne ; alors, Vicaire général et Promoteur, se renvoyant ainsi la responsabilité de la décision, c’est le Chapitre qui va se charger de la prendre. En effet, quelques jours plus tard, — 18 Août 1633, — en réunis en leur salle capitulaire, les chanoines durent se flatter d’avoir découvert une solution élégante d’esquiver toute difficulté, en priant « le sieur grand Vicaire de ne permettre qu’aucune confrérie soit érigée en cette ville, jusqu’à ce qu’il y ait un Evêque résidant en ce diocèse » (Archives Départementales, H. 312).

Tel quel, le refus pouvait ne pas sembler des mieux motivés. Et, de fait, sept ans s’écouleront avant que Saint-Paul ait un Evêque, ce qui n’empêchera pas l’érection du Rosaire à Bodilis en 1633, puis à Lesneven, Brest, Lannilis, Saint-Vougay, en 1635, Le Conquet en 1637, Saint-Thégonnec en 1639 (Voir Kerdanet, Vie des Saints, pp. 302, 516).

D’ailleurs, croire que les Minimes se le tiendront pour dit, serait mal connaître les habitudes d’intrigues de l’époque. Nous sommes. au moment où, entre Carmes et habitants, le conflit va s’accuser de plus en plus. Le Rosaire pourra être pour les habitants une occasion de s’opposer aux Carmes, et, par suite, de s’allier aux Minimes. Aussi, soit d’eux-mêmes, soit à l’instigation de ces derniers, ils imaginent la démarche suivante.

5 Septembre 1633. — Délibération de la Communauté au Creisker, On nomme une députation qui ira solliciter du grand Vicaire l’autorisation de faire desservir la confrérie du Rosaire en l’église des Minimes, et prier les dits Pères Minimes (qu’il ne sera pas difficile de convaincre !) d’avoir cette intention pour agréable (Archives Départementales, H. 312).

14 Septembre 1633. — Donc, passant outre à la décision du Chapitre, François Talamein, notaire héréditaire du siège royal de Lesneven, et Vincent Le Bras, notaire de ville des Reguaires de Saint-Paul, à la requête de Tanguy du Tertre, sieur de Pratlédan, procureur syndic, assisté de Hamon Le Jacobin, sieur de Kéramprat, procureur fiscal, écuyer Jacques Le Grand, sieur de Caudom, écuyer Crispien Coetanlem, sieur de Goazillou, de Yves Dagorne, sieur de Kéromnès, de Charles Le Taparder, sieur de Closroux, et maitre Jan Le Sparfel, sieur du Val, députés, accompagnant le dit Syndic, se transportent au dit jour, environ 2 heures de l’après-midi, du grand cloître de la ville, à la maison et demeurance de messire Jan Guillerm, pour le supplier de concéder aux Pères Minimes l’autorisation d’ériger la confrérie du Rosaire.

A quoi le dit sieur grand Vicaire répond ne pouvoir accéder quant à présent, jusqu’à ce qu’au préalable le sieur Evêque soit sur les lieux.

En dépit de cette réponse négative, les députés s’en vont incontinent au couvent des Minimes où, étant entrés dans une salette, lieu du réfectoire et chapitre ordinaire, ils y trouvent le Rév. Père Claude Le Tourneur, et les autres religieux dont les noms suivent : Frères Eusèbe Marquer, Nicolas Bluet, Michel de Saint-Lorans, Vincent Cléguer, Bertrand Le Callac, tous prêtres, auxquels les dits sieurs députés demandent d’avoir pour agréable la volonté qu’a la communauté des habitants de voir une confrérie du Rosaire desservie par les dits Pères Minimes.

Ceux-ci répliquent « n’avoir garde de rejeter une si bonne intention et volonté, mais au contraire en remerciant humblement les sieurs habitants, ils s’offrent avec leur dit couvent, pour l’exercice de la dite confrérie. De tout quoi, acte est décerné au dit Syndic, les dits jour et an, environ les 4 heures de l’après-midi » (Archives Départementales, H. 312).

Toutefois, cette tentative pour forcer la main aux opposants n’aboutit pas. Chapitre et grand Vicaire maintiennent si bien leur décision que la question va sommeiller pendant une dizaine d’années. Mais dans l’intervalle, on est heureux de constater que les bonnes relations ont repris entre les deux couvents, comme le témoigne la pièce ci-après.

Août 1637. — Pieux contrat entre Carmes et Minimes : « Quand un religieux Minime sera malade, il sera visité par les Pères Carmes en sa maladie, autant de fois que la charité et nécessité le requèrera.. S’il meurt, les dits Pères Carmes feront prier sur son corps, sonner le glas en leur église, et le Père Prieur assistera à l’enterrement, ou s’il en est légitimement excusé, enverra un autre Père de son couvent, et si l’enterrement se fait au matin, le Prieur des Carmes ou le religieux qu’il enverra dira une basse messe au couvent des dits Pères Minimes, et y prendront leur dîner s’ils en sont priés, pour entretenir l’union et sainte correspondance entre les uns et les autres ».

Lesquelles conditions seront pareillement observées par les Pères Minimes envers les Pères Carmes.

Ce contrat, qui donnait corps au projet formé dans des conversations privées sur l’initiative du Rév. Père Minime Eusèbe Marquer, de vénérée mémoire, est approuvé par les Carmes assemblés en chapitre le 14 Août, sous la présidence de leur prieur, Isidore de Sainte-Anne, puis ratifié en leur chapitre provincial de Redon, aux nones de Mai 1638, et par les Minimes de Saint-Paul, dont Guy Pelaud était correcteur, le 27 Août 1637, avec ratification de leur chapitre provincial de Plessis-les-Tours, en sa seconde session, le 28 Septembre suivant (Archives Départementales, H. 312).

1er Octobre 1643. — Cette fois, l’érection de la confrérie du Rosaire, demandée de nouveau par les habitants à Mgr. Cupif, est autorisée, mais ce n’est plus aux Minimes qu’en reviendra la direction. La confrérie sera instituée en l’église cathédrale, où messire Yves du Poulpry de Trébodennic, archidiacre de Quiminidilly, en procurera l’établissement à ses frais (Cyrille Le Pennec, Le Dévot Pèlerinage).

Déjà le 20 Juin précédent, le Père Dominique Gravina, supérieur général, avait, du couvent de Sainte-Marie sur la Minerve, fait expédier, superbement écrite et enluminée « pour 3 écus », la Bulle d’érection et d’indulgences pour la nouvelle confrérie à fonder en la cathédrale (Archives Départementales, G. 143).

Elle y est depuis desservie ; et dans le bas-côté septentrional, on peut voir son autel surmonté d’un tableau particulièrement intéressant en ce qu’il nous donne la physionomie de Saint-Paul au XVIIème siècle, avec la représentation de l’antique couvent des Carmes. Des médaillons disposés tout autour reproduisent les 15 mystères du Rosaire. Le tout encadré de colonnes torses qui ne sont pas sans cachet.

« Ajoutons que d’une manière générale les Confréries du Rosaire sont, de toutes les anciennes associations de Basse-Bretagne, celles qui ont ainsi laissé le plus grand nombre de monuments de leur générosité » (autels, rétables, tableaux, etc.).

Mais plus importante encore est et « la part, très grande, croyons-nous, qui leur revient dans l'amélioration religieuse et morale du pays. Ceci se trouve confirmé par la révélation que fit devant Mgr. du Louet, évêque de Quimper, vers 1649, une jeune fille sur laquelle le prélat prononçait les exorcismes, et qui déclara que les démons se plaignaient hautement du tort à eux fait par la confrérie du Rosaire et le Rosaire perpétuel » (Compte rendu du Congrès Marial du Folgoat).

Voici quelques-unes des premières fondations, pour saint Paul.

1er Février 1646. — Missire Christophe Grall, prêtre [Note : Chapelain de la chapellenie de l'Annonciation de Notre-Dame, en 1638 ; également chapelain de Kerhelon (chanoine Peyron, la Cathédrale de Saint-Pol, p. 56, et Archives Départementales, H. 313) ; nommé Abbé des Trépassés, en remplacement de Vincent Hamon, chanoine et promoteur de Léon, le 1er Septembre 1668. Meurt vers la fin de Novembre 1669 ; et a pour successeur Jean de Runarvot, scolastique de Léon], demeurant paroisse Saint-Jean, mû et porté de dévotion envers la très glorieuse Vierge Marie, patronne de la confrérie du Saint-Rosaire, desservie sur l’autel de Saint-Jean-Baptiste, pour aider à dotation du service et messe chantés à chacune des sept fêtes de Notre-Dame gardées en cet évêché : Conception, Purification, Annonciation, Visitation, Assomption, Nativité et Présentation [Note : François de Parcevaux, archidiacre d'Acre, chanoine, vicaire général de Léon, recteur de Plounéventer et de Plouguerneau, avait fondé 7 messes en l’honneur de Notre-Dame, à dire aux différentes fêtes énumérées plus haut], et de la procession, à chacune desdites fêtes, à l’issue des complies, pour aller au Creisker, ainsi que se font les autres processions au premier dimanche du mois ; en outre de la célébration de quatre messes et services de Requiem, qui se disent, chantent et célèbrent en ladite confrérie, le lendemain des fêtes de la Conception, Purification, Annonciation et Assomption, à condition que l’on posera le drap mortuaire et quatre cierges ardents, comme aussi à l’issue des sept processions, sur une tombe étant devant l’autel de ladite confrérie, à côté de la tombe enlevée du sieur de Keranlivin, en la muraille de la chapelle de Saint-Jean-Baptiste, que les Sieurs du Chapitre lui ont accordée pour sa sépulture, et sur ladite tombe, lesdits Sieurs du Chapitre, vicaires, choristes et autres suppôts, iront processionnellement chanter le De profundis, et autres suffrages accoutumés, lorsqu’il plaira à Dieu l’appeler de ce monde, pour son âme et celle de ses parents.

Pour ce, ledit Grall cède et baille 62 livres 10 sols tournois de rente sur le lieu noble de Kerbiriou, en Plouénan, suivant transport lui fait par messire Jean Rioualen, seigneur de Mesléan, Lannuzouarn, Penanec'h, Froutguen, etc..., résidant à Lannuzouarn, en Plouénan, par contrat du 25 Octobre 1638, moyennant 1.000 livres tournois ; et sera ladite rente de 62 livres 10 sols touchée par messire Yves du Poulpry, seigneur de Trébodennic, archidiacre de Quiminidilly, procureur et directeur de ladite confrérie, et distribuée comme ensuit :

70 sols pour chaque service à chacune des sept fêtes de Notre-Dame ; de laquelle somme il y aura 10 sols pour celui de MM. du Chapitre qui célébrera la messe ; au diacre et au sous-diacre, 5 sols ; à l’organiste, 3 sols ; et 52 sols aux musiciens et choristes. Soit 24 livres 10 sols en tout, pour les dits sept services et messes.

Plus 28 livres pour les dites sept processions, à être distribuées par moitié entre MM. les dignitaires chanoines, et les vicaires, choristes, et suppôts du choeur.

Plus 10 livres pour les quatre messes ad requiem, le lendemain des quatre fêtes principales.

Fait au lieu capitulaire, avec le signe de missire Mathurin Pichart, recteur de Saint-Pierre, scribe du Chapitre.

28 Mai 1648 et 19 Avril 1650.— Missire François Floc'h, docteur en théologie, en la faculté de Paris, transporte aux Sieurs du Chapitre, pour fonder les premiers dimanches de Janvier, Février, Mars, Avril, Mai, Juin, en la confrérie du Rosaire, 37 livres 10 sols de rente sur un convenant au terroir de Menroignant, quartier de Saint-Pierre, dans le minihy, acquis devant les juges de la Cour de Morlaix, le 19 Décembre 1640, du sieur de Kernezec et de son fils, Hervé Le Jeune, sieur de Lambervez, pour 600 livres.

12 Janvier 1652. — Par contrat de ce jour, demoiselle Marie Matezou, dame de Kerambulvoaz, transporte à la confrérie du Rosaire une rente de 43 livres 15 sols.

(Archives de l'Evêché).

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