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PONTRIEUX

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La commune de Pontrieux (pucenoire.gif (870 octets) Pontrev) est chef lieu de canton. Pontrieux dépend de l'arrondissement de Guingamp, du département des Côtes d'Armor (Trégor / Goëlo - Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PONTRIEUX

Pontrieux tire son origine d'un pont placé sur le Trieux (du breton « pontrev »), entre les paroisses de Ploëzal et de Quemper-Guézennec. Le Trieux est noté "Treu" vers 1160.

Pontrieux est un démembrement des anciennes paroisses primitives de Ploëzal (trève de Saint-Yves de Pontrieux) et de Guézennec (trève de Notre-Dame des Fontaines). Le territoire de Pontrieux est désigné sous les termes de châtellenie du Pont Treu vers 1160. Pontrieux est cité dès 1317 (Mor., Pr. I, 1271).

Ville de Pontrieux (Bretagne).

Le territoire de la rive droite du Trieux faisait partie de la seigneurie de Quemper-Guézennec et le territoire de la rive gauche dépendait primitivement de la paroisse de Ploëzal et relevait féodalement de la seigneurie de Châteaulin (en Plouëc).

Commune depuis 1790, Pontrieux devient paroisse qu'en 1801, par la réunion des deux trèves de Saint-Yves (située sur la rive gauche du Trieux, en Ploëzal) et de Notre-Dame des Fontaines (située sur la rive droite du Trieux, en Quemper-Guézennec). La chapelle Notre-Dame des Fontaines semble avoir dépendu d'abord de la paroisse de Saint-Clet. Elle était église paroissiale avec fonts baptismaux dès 1634. La chapelle Saint-Yves existe dès 1408 (lettres de Jean V, n° 1048) et elle est reconstruite vers la fin du XVIIème siècle. Saint-Yves est attachée dès 1634 à Notre-Dame des Fontaines : les baptêmes se font alors dans la chapelle Notre-Dame et les mariages et sépultures se font dans la chapelle Saint-Yves.

Ville de Pontrieux (Bretagne).

Pontrieux est désigné pour être chef-lieu de district (1700 - an III) et chef lieu de canton. La ville de Pontrieux, d'abord siège d'une maréchaussée, devint chef-lieu d'un district qui embrassait Lézardrieux, Lanvollon, Yvias, Saint-Gilles-le-Vicomte, Paimpol, Pommerit-Jaudy, la Roche-Derrien et Plouha. Elle faisait partie du diocèse de Tréguier.

Pontrieux s'agrandit en 1842 (loi du 11 juin 1842) aux dépens de Quemper-Guézennec qui lui cède les villages de Hent-Glas, Kergoualad, Le Quai et l'emplacement actuel de la gare de Pontrieux. Pontrieux s'agrandit de nouveau en 1859 (loi du 31 mars 1859) au dépens de Ploëzal, d'une partie de territoire en bordure du chemin de Pleudaniel.

On rencontre les appellations suivantes : Pont Treu (en 1306-1308), Pontrieu (en 1317, en 1386), Pontreff (en 1394), Pontreu (en 1405, en 1408).

Ville de Pontrieux (Bretagne).

Voir   Ville de Pontrieux (Bretagne) " Pontrieux et son histoire ". 

Note 1 : L'histoire de Pontrieux est étroitement liée au château de Châteaulin (en Plouëc). Le château est pris et pillé en 1343 par les soldats d'Edouard, roi d'Angleterre. La ville est prise et détruite en 1345 par le comte de Northampton pour le roi d'Angleterre et pour Jean de Montfort. En décembre 1488, la ville est prise et pillée par les troupes françaises du vicomte de Rohan (lors du combat périrent Yvon de Pluscallec et Guillaume de Rostrenen). En 1490, le capitaine Gouiquet, à la tête des Bretons, reprend Pontrieux avec l'aide de 1500 anglais, auxiliaires de la duchesse Anne. Le 19 août 1773, Pontrieux est inondée. La rue des Galeries est brûlée en 1777. En 1489-1490, Pontrieux est repris par les bretons et de nouveau par les Français puis par les Bretons et enfin incendié en 1790. Son Eglise, construite en 1837-1838, est dédiée à N. D. des Fontaines dont la fête se célèbre 3ème dimanche de Juillet et donne lieu à deux processions que se font, de temps immémorial, l'une, la veille, aux flambeaux, et l'autre, le jour de la fête, qui est aussi celui du Pardon de la Ville. La Saint-Yves est également l'occasion de réjouissances publiques, mais qui n'ont pas, que nous le sachions, de caractère religieux.

Note 2 : la commune de Pontrieux est formée des villages : Guelzic, Poul-an-Dicquy, Pen-an-Crec'h, Kermahé, Barthélemy, Pen-an-Fantan, Kerpontou, Traou-Mélédern, Coz-Iliz, le Pavillon.

Ville de Pontrieux (Bretagne).

Note 3 : liste non exhaustive des maires de la commune de Pontrieux : Pierre Gaultier, ancien procureur fiscal de Pontrieux-Frynaudour-Quemper-Guézennec (en 1790), Mathieu Jourand (en 1791), Jean Marie Boudier (en 1792), Yves Pierre Daniel (en 1795), Yves Marie Bernard (en 1800), Charles Anne Joseph Gaultier (en 1816), Claude Joseph Marie Le Gorrec (en 1837, député de 1839 à 1868), Yves Charles Marie Le Guiot (en 1848), Yves Marie Le Gorrec (en 1856), Claude Jean M. Le Gorrec (en 1864), Yves Marie Pasquiou (en 1869), François Geffroy (en 1871), Yves Marie Pasquiou (en 1875), Marie François Le Flem (en 1881), Yves Marie Pasquiou (en 1884), Ernest Huet (en 1888), Jean Marie Cocard (en 1892), intérim de Auguste Duchemin (en 1916), intérim de Edmond Baudot (d'août à novembre 1919), Yves Le Trocquer (en 1919, député, ministre des T.P. puis sénateur, décédé en 1938), Hervé Le Tacon (en 1938), Edmond Baudot (en 1944), Hervé Le Tacon (en 1947), Albert Weber (en 1971), Yves Le Mouer (en 1983), ....

Note 4 : liste non exhaustive des curés de Pontrieux depuis le Concordat : M. LE GALL Henri : 20/05/1803 - 15/17/1815 ; LANNIER Jean Marie : 18/09/1815 - 17/01/1847 ; LE GOASTER Ange : 10/03/1847 - 17/09/1876 ; RIOU Isaac : 10/10/1876 - 10/11/1879 ; LE BEAUDOUR F. M. : 15/03/80 - 10/11/15 ; TOULLELAN François : 15/03/15- 10/11/25 ; SALIOU Alain : Janvier 1925 - Avril 1929 ; LE CORRE Jean : avril 1929., ....

Note 5 : Sans avoir donné le jour à des hommes véritablement illustres, notre petite cité de Pontrieux peut-être fière de plusieurs de ses enfants. Parmi les plus remarquables, je vous citerai : - Jacques LE BRIGANT, né le 18 juillet 1720 et mort à Tréguier, le 3 février 1804. Je ne vous parlerai pas plus longuement de l'auteur des "Origines de la langue celtique", d'une "Dissertation sur une nation des Celtes nommée Brigantes". L'Union Régionaliste bretonne a mis au concours une étude sur ce célèbre celtologue. Je regrette vivement que mes nombreuses occupations ne m'aient pas permis d'apporter à ce concours un modeste travail dont l'unique mérite eut été d'ailleurs d'avoir été écrit par un compatriote de LE BRIGANT ; - Yves BASTION (19 mai 1751 - 8 mai 1814) Docteur en Théologie, principal du Collège de Tréguier, official et grand vicaire du diocèse de Tréguier, sous-prieur de la congrégation des Chanoines réguliers de Sainte-Geneviève, auteur d'ouvrages sur la religion et l'éducation ; - J. M. HELLO, Docteur en médecine, Officier de la Légion d'Honneur, qui a laissé une relation de l'expédition de la "Créole" au Mexique, ouvrage très estimé ; - COUFFON DE KERDELLEC, auteur d'"Adages", petit livre sur l'agriculture, remarquable par la justesse des pensées ; - Claude LE GORREC, qui fut, pendant de longues années, Députés de l'arrondissement de Guingamp ; - Yves LUCAS, auteur de plusieurs écrits estimés sur les questions agricoles ; - GAULTIER-PORTENEUVE, avocat, député à la Convention Nationale ; - Guillaume LE GORREC, député au "Conseil des Cinq Cents" Procureur impérial à Saint-Brieuc, ....

Note 6 : liste non exhaustive de quelques faits divers à Pontrieux : - En 1876, Pontrieux compte 2183 âmes. Aujourd'hui, ce chiffre n'est plus atteint. - Pendant l'hiver 1879-80, le Trieux fut glacé pendant trois semaines ; l'épaisseur de la glace était de 18 centimètres. - En août et octobre 1880, des inondations très sérieuses ravagèrent le centre de la ville et en particulier la rue St Yves. - En août 1894 fut terminée la voie ferrée passant par Pontrieux pour relier Paimpol à Guingamp. - En 1904 fut terminé le bassin à flot qui a coûté 600 000 francs, sur lesquels la contribution de la ville n'a été que de 30 000 francs. - Le jeudi, 9 septembre 1909, Pontrieux avait l'honneur et la joie de recevoir les membres de l'Union Régionaliste bretonne qui venaient y tenir leur onzième congrès annuel. - Le samedi 12 mars 1910, à une heure du matin le Trieux, grossi par la pluie abondante tombée les jours précédents, commença à monter rapidement. A sept heures, l'eau passait sur le pont de la rue St Yves. La crue augmenta jusqu'à onze heures du matin. Il y avait à ce moment 1,50 m d'eau boueuse dans plusieurs maisons de la rue St Yves., ....

Note 7 : PONTRIEUX vers 1860 (EXTRAIT de le GEOGRAPHIE DES COTES-DU-NORD) : — 1° PONTRIEUX, 2190 habitants - située par les 5° 29448" de longitude 0 et par le 48° 41' 50 " de latitude N. Bornée à l'Ouest et au Nord par Ploëzal, à l'Est par Quemper-Guéxennec, au Sud par Saint-Clet et par Plouëc, traversée par les routes départementale N. 5.8.15 et 16, par le chemin de Grande Communication N. 18 et par le chemin d'intérêt commun N° 26. — 2° Deux Ecoles des Garçons 204 élèves - trois Ecoles de Filles 195 Elèves, une salle d'Asile : 155 Enfants. — 3° Chef-lieu de Canton et de perception : Cure de 2ème classe - Bureau de bienfaisance - Compagnie des Sapeurs-Pompiers (51 Hommes, 2 Pompes) - Société de Secours Mutuels (7 membres honoraires, 51 participants) - Société pour l'extinction de la mendicité - Bureau télégraphique - Cercle littéraire - Brigade de Gendarmerie à cheval - Syndic des Gens de Mer - Justice de Paix - Résidence de deux Notaires - Bureau de l'Enregistrement pour le Canton et celui de Bégard - Recette des Douanes et des Contributions Indirectes - Bureau des Directions des Postes - Conducteur des Ponts et Chaussées - Maître de Port - Comice agricole - Vice-consul de Suède et de Norvège - Ancienne Trève de Quemper-Guézennec qui dépendait de l'Evêché de Tréguier - On parle le Breton - Marché du Lundi, Foires le 1er Lundi d'avril, le Lundi de la Pentecôte, le Lundi après le 3ème Dimanche de Juillet, les 2ème Lundis de septembre et d'octobre, le dernier lundi de novembre. — 4° Le territoire de cette Commune, située dans la vallée très profonde du Trieux, est peu étendu, mais il est boisé, productif et bien cultivé. La Ville de Pontrieux, située sur cette rivière, à 19 km de la Manche, n'est pas très considérable, mais elle présente une importance commerciale réelle et sert d'entrepôt à un grand nombre de Communes. Elle possède toutes les ressources de localités plus importantes et fournit à sa Population, remarquablement énergique et intelligente, sait tirer parti de sa situation exceptionnelle. PONTRIEUX est, en effet le seul port de l'Arrondissement de Guingamp. Il reçoit des épices, des vins, des Alcools, de la houille, du sel, de fer, du bois du Nord, des ardoises, des graines de lin, et en général tous les articles d'importation. Il s'y fait des exportations considérables en froment, orge, avoine, lin, fil, graisse, beurre, etc... Chaque année il y est déposé par 25 gabarres, qui ne sont pas comprises dans le mouvement de la navigation, plus de 1 200 tonneaux de varech et de 2 à 3 000 tonneaux de sablon calcaire marin que les cultivateurs viennent chercher de 25 km. L'activité de ce port, qui peut recevoir des navires de 250 tonneaux, se traduit, année moyenne, par un mouvement à la sortie de 268 navires montés par 1238 hommes et jaugeant 12 151 tonneaux, et à l'entrée, de 270 navires, jaugeant 38 308 tonneaux et montés par 1 206 hommes. En plus de ce mouvement commercial, sur le Trieux et non loin de la ville, on se livre à la pêche au saumon d'une manière tellement fructueuse, qu'on expédie annuellement sur la ligne de Paris, pour 80 000 Fr. de ce poisson (Pierre Huet).

Ville de Pontrieux (Bretagne).

Voir   Ville de Pontrieux (Bretagne) " Pontrieux durant la période révolutionnaire ". 

Voir   Ville de Pontrieux (Bretagne) " Le doyenné de Pontrieux durant la période révolutionnaire ". 

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PATRIMOINE de PONTRIEUX

l'église Notre-Dame des Fontaines (1840-1842). L’église Saint-Yves de Pontrieux, neuve au moment de la Révolution, ayant été vendue et démolie, on célébra le culte dans une petite chapelle dédiée à Notre-Dame des Fontaines sur la route de Guingamp, près du cimetière. Une église fut construite en 1837 et achevée en juillet 1839, mais des dissentiments s'étant élevés à son sujet, une ordonnance du roi du 3 avril 1839 prescrivit d'en construire une nouvelle et de désaffecter celle qui venait d'être construite. Le nouvel édifice, bâti sur les plans de M. Le Pescheur Bertrand, eut sa première pierre posée le 29 juillet 1840 et fut bénit le 30 octobre 1842, en présence du vicaire général du diocèse, M. Le Borgne. Il comporte une nef avec bas côtés de sept travées plus celle du clocher, pas de transept, et un chœur. A l'emplacement de l'église actuelle, se trouvait jadis la " maison rouge " ou la " maison des Prigents ", occupée par des familles de notaires (les Jourand en 1765, puis les Le Gall en 1793). L'huile sur toile intitulée " Le Repentir de saint Pierre ", oeuvre de Félix Guérin, date de 1856 (il s'agit d'un don de l'Empereur). Statues anciennes de la sainte Vierge (XVIIIème siècle), sainte Anne, saint Pierre, saint Paul, saint Antoine ermite. Orgues de Clauss de Rennes dans un buffet de Hérault ; elles furent inaugurées le 28 février 1878 ;

Voir   Ville de Pontrieux (Bretagne) " La querelle des églises à Pontrieux ".

Nota : L'orgue de l'église de Pontrieux date de 1878, sa construction est due à l'abbé Riou, qui était curé de Pontrieux depuis 1876. Dès son arrivée à Pontrieux, Monsieur Riou parla de l'achat d'un orgue pour son église. Grâce à ses efforts opiniâtres et à la bonne volonté de ses habitants, un orgue de 12 jeux fut commandé à la maison Claus de Rennes. Monsieur le curé en joua pour la première fois le 3ème dimanche de carême. L'instrument lui-même a coûté 15.000 francs. La tribune commandée à une maison de Nantes a coûté 5.000 francs. La partie instrumentales a été classé monument historique par arrêté ministériel en date du 22 février 1984. L'instrument est de Claus (Elève d'Aristide Cavaillé-Coll). Il comporte 12 jeux, 6 au clavier du grand-orgue, 6 au clavier du récit. Les claviers comportent 56 notes. Il y a donc 672 tuyaux. Le pédalier emprunte 25 tuyaux au bourdon du grand-orgue. Sa facture le destine plus particulièrement à l'accompagnement des offices et à l'exécution de pièces romantiques. La restauration a été décidée en 1991, à l'initiative de l'abbé Malégant et de l'Association des amis de l'orgue, créée à cet effet. C'est le facteur Jean-Pascal Villard, de Loudun, qui a été choisi après l'appel d'offre lancé par la municipalité. La restauration effectuée en 1992/1993 a été faite presque à l'identique, une seule modification a permis de rendre le pédalier indépendant du clavier de grand-orgue par l'adjonction d'un registre spécifique. Les travaux se sont montés à 300.000 francs, l'Etat a pris en charge 40 %, la région 25 %, le département 10 %. Le reste a été pris en charge par la ville de Pontrieux aidée de la paroisse pour 10.000 francs et les Amis de l'orgue pour 15.000 francs.

Eglise de Pontrieux (Bretagne).

 

Eglise de Pontrieux (Bretagne).

Voir aussi   Pontrieux " L'église Notre-Dame des Fontaines de Pontrieux "

la chapelle Notre-Dame des Fontaines (XVIIème siècle). Elle dépendait autrefois de la paroisse de Quemper-Guézennec et était bâtie sur le territoire de Saint-Clet. En 1744, Pierre Le Corre en était depuis 58 ans le desservant. Le 20 mai 1744, on ferme Notre-Dame des Fontaines, tisée "Temple de la Montagne" (à cause de sa situation). Mais la chapelle fut finalement maintenue comme lieu de culte et ne fut pas vendue comme bien national durant la Révolution. Les seigneurs de la seigneurie de "Pontrieux - Frinaudour - Quemper - Guezennec" avaient le titre de fondateurs de cette chapelle. L'édifice tombe en ruines vers 1840-1845. Une croix de pierre visible sur le mur d'une propriété marque aujourd'hui l'emplacement de cet ancien édifice religieux. Voici une description de Habasque, en 1834 : "....n'en connaît pas de plus vilaine en Bretagne... Dominée au sud et à l'ouest par les terres du calcaire, elle est très humide, excessivement basse ; on y éprouve en tous temps une chaleur étouffante, et, si l'on n'avait pas pratiqué presqu'autant de vasistas que de fenêtres, on y étoufferait, surtout en été... Cette église, où plutôt cette grange, car elle en a la forme, n'a guère que 100 pieds de long sur 40 de large (33m x 13 m) d'intérieur ... La charpente menace ruine et avertit les Pontriviens qu'il est plus que temps d'en bâtir une nouvelle ..." ;

la chapelle Sainte-Yves (XVème siècle), détruite en 1799. En 1634, l'église Saint-Yves fut attachée à celle de Notre-Dame des Fontaines : les baptêmes et les mariages avaient lieu à Notre-Dame des Fontaines, les sépultures à Saint-Yves. Dans ce sanctuaire, on ne pratiquait plus les offices à partir de 1762. Le 13 mai 1794, l'administration du district autorisa la municipalité à enlever de l'église Saint-Yves "les autels et autres tableaux et hochets". A partir de 1791, elle fut tour à tour un lieu de réunions, de rassemblements, puis un magasin de bois et de fourrage destinés aux troupes. Elle servit de temple de la Raison en 1794 et les statues furent placées derrière le maître-autel par arrêté du 21 mai 1794. Elle fut mise en vente le 5 juillet 1798 et adjugée au profit de Le Gorrec (homme de loi) agissant pour Yves Marie Bernard, pour un montant de 6 100 f ;

le presbytère de Coz-Ilis (XVIIIème siècle). Il semble que le lieu-dit Coz-Ilis (vieille église) se trouve à l'emplacement du bourg primitif détruit par les invasions des Vickings du IXème ou Xème siècle. Propriété de Jean Marie Joseph Tavignon de Kérali (avant la Révolution), puis de Marie Anne Gaultier (à partir du 13 février 1794) ;

les croix du cimetière (XVIIIème siècle) et de l’ancien presbytère de Coz-Ilis (XVIIème siècle) ;

la fontaine (XVIIIème siècle), située place Yves-Le-Trocquer ;

le manoir de Guelzic (XVIIIème siècle) ;

l'hôtel de Keruzec (XVIIIème siècle), situé Place Yves-Le-Trocquer et propriété au XVIIIème siècle de la famille Acigné, puis de la famille de Kéruzec. Les d'Acigné, seigneurs de Kernavalet (en Quemper-Guézennec) s'allieront en 1684 aux Richelieu, par le mariage d'Anne d'Acigné avec Louis Armand du Plessis, duc de Richelieu. Il possède une tour carrée ;

la maison de Tour-Eiffel ou du Roscoat (XV-XVIème siècle), située Place Yves-Le-Trocquer ;

la maison de Kerguézennec (XVIIème siècle), située Place Yves-Le-Trocquer et propriété jadis de M. de Guézennec, gouverneur de Guingamp et justicier des foires à chevaux. Elle fut vendue vers le milieu du XVIIIème siècle à Claude Marie Huon, sieur de Maison-Neuve ;

les maisons de la rue Saint-Yves (1767, XVII-XVIIIème siècle), de la place Yves-le-Trocquer (XVIème et XIXème siècles), de la rue des Fontaines (XVIIème siècle), de la place de la Liberté (XVIIIème siècle) ;

Ville de Pontrieux (Bretagne).

2 moulins : du Trieux (propriété de Joseph Le Troadec en 1843), Richel (propriété de la seigneurie de Quemper-Guézennec) ;

Ville de Pontrieux (Bretagne).

A signaler aussi :

l'hôtel

plusieurs bornes routières (XVII-XVIIIème siècle), dont une située route de Plouëc ;

les lavoirs (XIXème siècle), situés sur les berges du Trieux. Les berges du Trieux comportent de nombreux lavoirs rénovés ;

Ville de Pontrieux (Bretagne).

Voir aussi   Pontrieux " Les lavoirs de Pontrieux "

Gare de Pontrieux (Bretagne).

Voir aussi   Pontrieux " Le port de Pontrieux "

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ANCIENNE NOBLESSE de PONTRIEUX

Les terres nobles situées sur le territoire de Pontrieux étaient : Kerlouet, Kergoc, Kerbois de la Roche (moyenne justice), Keriou (haute justice), Kernavalet (haute justice), Châteaulin-sur-Trieux, avec titre de baronnie d'Avaugour et de comté de Goëlo, la Roche-Jagu (haute justice) à la famille de Kerguérec depuis 1400, Kerhos-Poirier (haute justice), Kerouarn-Coatalec (moyenne justice), Coat-Canton (haute justice). Certaines de ces terres font aujourd'hui partie des communes environnantes.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Pontrieux. Autrefois, le territoire de la rive droite du Trieux faisait partie de la seigneurie de Quemper-Guézennec et le territoire de la rive gauche dépendait primitivement de la paroisse de Ploëzal.

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