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L'HISTOIRE DES DOMINICAINS DE MORLAIX

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« L'an 1213, saint Dominique de Guzman, fondateur de l'Ordre des Frères Prédicateurs, vint en Bretagne, et vint trouver le Duc Pierre et la Duchesse Alix, qui estoient à Morlaix, logea en leur Palais, dit la Messe et prescha en la chapelle Saint-Jean au dit Palais (c'est la chapelle de Saint-Jean qui fait l'aisle de l'Eglise Conventuelle de Saint Dominique au dit Morlaix) on tient que le sujet de ce voyage fut pour exciter le Duc et la Noblesse de se croiser contre les Albigeois » (Albert le Grand, Les Vies des Saints... Edition Thomas, Abgrall, Peyron, Quimper, 1901, p. 263).

On peut rattacher à cette visite du saint fondateur la première idée de l'établissement d'un couvent de son Ordre à Morlaix, quoiqu'il n'eût lieu qu'une vingtaine d'années plus tard, comme le raconte Albert le Grand : En l'an 1234, Estienne, Evesque de Tréguier, se joignit aux habitans de Morlaix pour procurer la fondation d'un couvent de Saint Dominique en la dite ville et envoya à Paris vers le General de l'Ordre, Frère Jourdain de Saxe lequel commanda au Provincial de France F. Raymond de Tarentaise de se transporter sur les lieux, avec pleine puissance de traiter ladite fondation, ce qu'il fit, et descendit à Morlaix l'an 1235 après avoir visité les couvents de Nantes [Note : Nantes, fondé en 1228] et Dinan [Note : Dinan, fondé en 1220] amenant quant et soy deux religieux bas-bretons Frère Olivier de Treguier du couvent de Dinan et Frère Guillaume de Ker-Isac profès du couvent de Nantes, qui furent tous receus à Morlaix en grande réjouissance, et en présence de ce Prélat et du consentement du Duc [Note : Pierre de Dreux, duc de 1202 à 1237, se démit et mourut en 1250], qui pour l'emplacement du couvent donna son palais et ses vergers, la fondation fut concluë, et se monstrerent les Morlaisiens si désireux d'avoir ces religieux qu'à raison que la ville estoit petite, ils se cottizerent, le fort aidant au faible, à donner tous les ans certaine mesure de bled pour aider à la nourriture desdits religieux, qui se payait et mesuroit en des mesures de pierre de grain, cavées expressement et à cet effet gaugées et posées sous le porche de la chapelle de la Véronique, joignant le portail de l'eglise, où elles ont esté conservées en mémoire de cette antiquité, jusques à l'an 1629, que le Prieur dudit couvent fit démolir ladite chapelle de la Véronique et, (sans considérer l'importance de ce changement) oster ces mesures, le coeur nous seignant de voir aliéner les monumens d'une si remarquable antiquité.

L'an 1236, le dimanche 29 Juin, feste des Apostres Saint Pierre et Saint Paul, arriverent à Morlaix neuf religieux envoyez par le susdit Père Provincial, qui furent logez à l'Hostel des Moines du Relec près saint Melaine, et le jour du Vendredy Saint, l'an 1237 (selon leur supputation, mais selon la moderne commençant l'année en Janvier 1238) on fit marché avec un maistre architecte de Land-meur, pour l'édifice de l'église, laquelle fut fondée le dimanche dans les octaves de l'Ascenscion suivante, dans les vergers et palais du Duc, entre les murs de la ville, la rivière Jarleau, et le fauxbourg des Vignes, présent et officiant ce Prelat assisté, de Dernier ou Derrien Evesque de Léon [Note : Derrien, Evesque de Léon, y assista et donna 40 targues d'argent pour aider au bâtiment (Albert Le Grand, p. 232)] et leurs officiers, de tout le clergé, noblesse et peuple de Morlaix, tous lesquels à l'envy l'un de l'autre contribuerent à cet edifice. Le choeur, sa maistresse vitre et l'excellente rose qui s'y voit, le Jubé et les garnitures du choeur, haut et bas, furent faits faire par Allain Minot et Amou sa femme, la chapelle de Nostre-Dame, la sacristie, et le grand dortoir furent bastis par Yves Faramus [Note : Ce Pharamus fut inhumé dans une grande tombe qui se trouvait dans la nef de l'église et portait, en 1671, le numéro 174. Une plaque de cuivre, au-dehors de l'autel de Jésus, rappelait son souvenir] et les autres bastiments par plusieurs autres seigneurs comme il appert par des plaques de bronze, qui se voyent en divers lieux, tant de l'église que du Cloistre. L'épitaphe de la fondatrice se lit autour de la lame de letton rouge dont son tombeau est couvert au milieu du Chapitre devant l'autel de Nostre-Dame en ces termes :

Ecce sub hoc saxo fratrum de Monte-relaxo

Est sita fundatrix Juliana Dei veneratrix ;

Hujus erat virtus (quà pollet faemina raro)

Mens sincera, manus larga, pudica caro (Op. cit., p. 264).

Le premier et principal fondateur du couvent des Frères Prêcheurs à Morlaix est donc Pierre de Dreux, auquel il n'y aurait pas lieu de joindre comme fondatrice son épouse, la princesse Alix (De Courcy, Bretagne contemporaine, IV, p. 60), puisque celle-ci mourut en 1225, douze ans avant la fondation.

Quant à cette Julienne dont il est question dans l'épitaphe citée plus haut ce ne serait pas, d'après M. de Kersauzon (Revue de l'Ouest, I, p. 187), la fondatrice du couvent au XIIIème siècle, mais simplement la fondatrice de la chapelle de Notre-Dame, dans l'église des Dominicains au début du XVème siècle, et elle appartient à la famille du Penhoët.

Cette affirmation, note M. Le Guennec (La Résistance, 23 Octobre 1909), ne mérite pas d'être retenue. La tradition rattachait en effet Julienne à la famille Le Borgne. C'était une pieuse dame, tellement généreuse à l'égard des Dominicains, que les moines, la considérant comme leur véritable fondatrice, réclamèrent son corps quand elle mourut, pour l'inhumer au milieu de leur salle capitulaire.

L'église du couvent, terminée en 1250, fut consacrée par Hamon, évêque de Tréguier, en la même année, le dimanche après les octaves des Saints Apôtres (Albert Le Grand, op. cit., p. 265).

En 1337, le couvent de Saint-Dominique fut brûlé. Quelques années plus tard, en 1341, Charles de Blois « fit réparer tout à neuf les Dortoirs du Couvent des Frères Prédicateurs, et à cet effet leur donna autant de bois à prendre en ses Forests, qu'il leur en seroit besoin » (Albert Le Grand, op. cit., p. 267).

Nous savons par l'un des témoins qui déposa, en 1350, au procès de Charles, que le prince, en dépit des murmures de ses gens, avait fait don aux Dominicains d'un gros arbre appelé La Reine, provenant de sa forêt du Huelgoat.

L'an 1430, Jean Validire, ancien Dominicain de Morlaix, et évêque du Léon, fait de sérieuses réparations au couvent, « nommement en l'église dont il fit lambrisser la nef et y fit peindre son portrait vis-à-vis de la chaire du Prédicateur, en habit de l'Ordre, à genoux devant une image de Nostre Dame, tenant un petit Jésus en son giron ; la crosse, mitre et ses armes à ses pieds avec sa devise : Deum Time ».

Jean Validire était présenté à la Vierge-Mère par saint Dominique. Derrière lui on voyait les portraits de deux autres religieux du couvent : Frère Yves Le Milbeu présenté par saint Pierre martyr, et Frère Prigent Boga, prieur, présenté par saint Thomas d'Aquin. A l'entour de ces divers personnages, des banderoles portaient des formules extraites de la Bible, et faisant allusion par les mots timere Deum à la devise de Jean Validire (Albert Le Grand, p. 241).

En 1481, le couvent fut réformé et réduit à l'étroite observance, par 14 Dominicains venus de Hollande : « ils y arriverent le 27 aoust, vigile de Saint Augustin et y entrerent par l'église, receüs par les anciens religieux qui vinrent au devant d'eux avec la croix et les acolythes, chantant l'antienne des vespres premieres : Laetare mater nostra Jerusalem, et estant arrivés au choeur, le prieur ceda sa chaise et place au R. P. Guillaume du Rest prieur de Nantes, vicaire et commissaire du Révérendissime Père Général Frère Salavas Casetta de Sicile, pour l'établissement de la réformation des couvents de Rennes, Guérande et Morlaix ». (Albert Le Grand, pp. 393-394).

Le 7 Septembre 1489, Richard Eggecumbe, contrôleur de l'hôtel du roi d'Angleterre Henri VII, commandant des troupes envoyées par ce dernier au secours de la duchesse Anne, mourut à Morlaix et fut inhumé au couvent de Saint-Dominique, au milieu du choeur « sous une tombe de pierre verte, sur les rebords de laquelle est écrit son épitaphe et aussi en une lame de cuivre doré, agraffée dans la muraille du choeur au bout des chaires, du costé de l'évangile » (Albert Le Grand, p. 275).

« L'an 1506, la Reyne (Anne) estant venuë en dévotion à Notre-Dame du Foll-coat, vint à Les-neven, à Saint Paul et à Morlaix, où elle fut receuë avec de grandes magnificences. On admira une arbre de Jessé, dressée dans le cimetière du couvent de Saint Dominique (où sa Majesté fut logée) [Note : Le château était alors en réparations (Le Guennec)] laquelle représentoit sa généalogie depuis Conan Mériadek, lequel y estoit représenté, suivi des autres Rois et Ducs de Bretagne, et tout en haut estoit une belle fille représentant sa Majesté, qui en passant luy fit une belle harangue » (Albert Le Grand, p. 276).

En 1518, le frère Nicolas Le Masson, prieur des Dominicains de Morlaix, docteur en théologie de la faculté de Nantes, fut élu second vicaire général, de la Congrégation gallicane réformée, au chapitre tenu à Lyon le jeudi 23 Septembre (Albert Le Grand, p. 277).

En 1522, le couvent fut brûlé par les Anglais. On dut le restaurer.

Le 20 Août 1548, il donnait l'hospitalité à Marie Stuart, venue par mer de Roscoff.

L'an 1556, le deuxième dimanche d'Août, « R. P. en Dieu Frère Louis de Combout, religieux de l'Ordre de Saint Dominique du couvent de Morlaix, évesque titulaire d'Avenets (Avesnes, en Thrace) et suffragant de Cornouaille, dédia la chapelle de Notre-Dame de Vertus près Saint-Martin ès-faux-bourgs de Morlaix, fondée le 25 mars 1445 ».

En 1557, les Etats de Bretagne où étaient présents les ducs d'Etampes, de Martigues et de Montpensier, se tinrent au couvent de Saint-Dominique.

Morlaix étant entré dans la Ligue en 1589, ce couvent fut dès lors le siège du comité dit chambre de la Sainte Union, composé des ligueurs morlaisiens. Ils tenaient leurs séances trois fois par semaine dans la salle capitulaire, louée par les moines 150 livres par an.

La campagne qu'ils menèrent fut extrêmement vigoureuse, et dura jusqu'à la paix (1594).

A la faveur des guerres civiles qui désolèrent le pays sur la fin du XVIème siècle, la discipline s'était relâchée au couvent de Saint-Dominique. Pierre Quintin y entra le 30 Octobre 1602. Devenu sous-prieur peu de temps après, il se mit aussitôt à l'oeuvre pour rétablir la vie régulière. « Il pleurait jour et nuit, écrit le Père Maunoir, de voir l'abomination dans le lieu saint, la clôture violée, les règles à l'abandon, le bal des bourgeois et bourgeoises dans une des salles du couvent » (H. Pérennés, Vie de Le Nobletz par Maunoir, p. 108). En dépit des persécutions de ses frères, il réussit au bout de 20 ans à restaurer la discipline [Note : Albert Le Grand, p. 801. — Michel Le Nobletz, novice, pour s'être permis, en 1609, de corriger un tableau qu'il jugeait inconvenant, fut cruellement flagellé par les moines et expulsé du couvent (Ibid., pp. 109-111)].  

Le 13 Avril 1620, eut lieu une descente au couvent pour procéder à l'inventaire des ornements « Par Jan le Ségaller écuyer, sieur de Mescouetz, et François Guillouzou, sieur de Lesvern, bailly et lieutenant de la cour de Morlaix, sur la requête des religieux ».

On fait préalablement venir à la sacristie Alain le Main, maître brodeur et Alain Kerdaniel, compagnon brodeur, auxquels on défère le serment « afin de visiter les ornements et donner advis de ce qui se pourra raccommoder ».

On inventorie d'abord les ornements de fêtes solennelles « trois chasubles de drap d'or avec les orfrois d'or fin, une chape d'or, semblable à l'une des chasubles, et six tuniques ; il manque pour la suite et la perfection des dits ornements, 2 chapes, 6 estoles et leurs fanons ; pour raccommoder ces dits ornements en l'estat, remettre à neuf les orfrois bords et doublure, cela ne se peut faire qu'à sept vingt escus, et pour faire deux chapes de velours à fond d'or qui se rapporteront aux dites chasubles, et les dites estoles garnissant le tout de fin or vauldroit 1.200 livres ».

Les ornements pour fêtes d'apôtres sont hors d'usage « et nous ont les dits religieux représenté qu'il leur faudroit selon leurs rubriques, estatuts et ordonnances de leur ordre, pour célébrer les festes des Apôtres, six chasubles de velours rouge cramoisi et deux chapes de pareille façon, pour quoy faire avec orfrois en fin or, faudroit 1.500 livres ».

Il y aurait pareille dépense à faire pour les ornements des Martyrs.

« Pour ornements des confesseurs il faudroit un ornement neuf de velours vert, chapes, tuniques avec les broderyes, orfrois d'or de masse couteroit 800 livres.

Pour les fêtes de Notre Dame et des Vierges ont dit les dits religieux leur falloir huit chasubles dont partye serviroit pour les messes basses, chapes et 4 tuniques en damas blanc garny de passements d'or estimés 1.000 livres ».

Pour les ornements des trépassés « ont besoin de deux chapes de velours noir plain avec les larmes d'or ou d'argent, six chasubles, deux tuniques, orfrois de satin blanc avec la figure de la mort semé de larmes le tout estimé 800 livres ».

Pour l'hiver et le Carême, les religieux déclarent n'avoir que des ornements usés en damas tasné ; ils demandent « un ornement entier composé d'une chape, chasuble et deux tuniques de velours tasné, estimé 315 livres ; pour les ornements de l'été, ils demandent un ornement entier bleuf céleste de velours ou autre étoffe ; cela vaudroit 400 livres ».

Quant aux parements d'autel « il seroit de besoign d'en avoir un au grand autel qui doit estre complet et aussy pour le sanctuaire où repose le corps de N. S., le tout de velours rouge garny de fin or, estimé 300 livres ».

Il leur est également nécessaire d'avoir une croix d'argent, et l'on fait prêter serment à Jean et à Pierre Trocler, orfèvres, pour estimer ce que vaudrait la réfection de la croix d'argent ; ils déclarent « qu'il leur faudroit 16 marcs d'argent à 14 escus ». Signé : Longuespée, humble prieur (Archives du Finistère, 19 H. 2).

« En Avents de l'an 1621, le couvent de Saint-Dominique se réduisit à la vie régulière, à l'instar de celuy de Bonne-Nouvelle de Rennes.

Et l'année suivante 1622, au mois d'Avril, le R. P. Adrien Béchu, docteur en théologie, vicaire général de la Congrégation gallicane des Frères Prédicateurs, célébra son chapitre au dit couvent, lequel fut splendidement receü et entièrement défrayé par Messieurs de la ville, qui en faveur de la vie régulière, l'ont presque tout rebasti et accommodé d'ornemens et parures tant d'Eglise que de Couvent ».

Le même Père, à la date du 26 Octobre 1624, bénit le grand autel du monastère et y mit des reliques de saint Melaine (Albert Le Grand, p. 290).

Le 6 Août 1627, le seigneur de Coat-Inizan, gouverneur de Morlaix, fut inhumé à Saint-Dominique. La ville entière lui fit cortège, et le conduisit, de la chapelle de Saint-Nicolas, située dans les faubourgs, « armes basses, picques traînantes et mesche éteinte, au triste plan-plan des tambours, jusqu'au Couvent de Saint-Dominique où il fut enseveli en une cave au milieu du choeur » (Albert Le Grand, p. 291).

Furent encore enterrés au couvent : le 26 Mars 1636, la Prieure de Saint-Georges en Plougasnou ; le 29 Octobre 1637, Rolland de Boiséon, seigneur de Kerouzéré ; le 12 Mars 1640, Marie de Ploeuc, dame douairière de Lesquiffiou (Le Guennec).

Un conflit surgit, en 1664, entre les Dominicains et l'Evêque de Tréguier, Balthazar Grangier. Ces religieux avaient accepté, sans le consentement de l'Evêque, une fondation qui les obligeait à exposer le Saint-Sacrement deux fois tous les jeudis de l'année, et à le porter en procession un jeudi de chaque mois. Mis au courant de la situation, l'official de Tréguier les fit assigner devant lui, par le promoteur diocésain, pour prendre connaissance du contrat de cette fondation. Refusant de se conformer à l'ordonnance de l'official, les Dominicains en interjetèrent appel comme d'abus, et firent donner assignation au promoteur de Tréguier pour comparaître au Parlement de Bretagne. Emu de cette résistance, Monseigneur Grangier s'adressa à l'Assemblée du Clergé qui se tint à Paris en 1665, lui demandant de le soutenir contre les religieux réfractaires. L'Assemblée représenta au Conseil du Roi que cette affaire intéressait tout l'épiscopat français, et le 6 Novembre 1665, un arrêt du Conseil royal annula l'assignation faite au promoteur de Tréguier et interdit aux Dominicains de Morlaix d'acquitter la fondation en question sans la permission de l'Evêque de Tréguier (Tresvaux, L'Eglise de Bretagne. Paris, Méquignon, Janvier 1839, pp. 871-872).

Les 9 et 10 Septembre 1679, François Bouyn, maître à la Chambre des Comptes de Bretagne, dresse un procès-verbal des prééminences de la chapelle.

En 1696, ce sont des discussions au sujet des enterrements entre le couvent et Saint-Melaine (Archives du Finistère, 19 H).

En 1725, Frère Jean Huet, procureur de Saint-Dominique, rend aveu à Messire Joseph du Parc, chevalier, seigneur de Coatrescar, Kercadou, Rosampoul en Plougonven, et nomme pour « homme lay vivant mourant et confiscant » écuyer Joseph-Eutrope de l'Estang, âgé de 20 ans, fils d'écuyer René de l'Estang (Archives du Finistère, 19 H).

Le 19 Juillet 1747, le siège royal de police défend de faire, sous peine d'amende, « aucune ordure contre l'église et le mur du cimetière, d'y jeter aucuns immondices, fumiers et attraits, mettre ny attacher aucuns chevaux ny bestiaux ».

Les Etats de Bretagne siégèrent au monastère de Saint-Dominique, du 20 Octobre 1772 au 20 Janvier 1773. Le clergé y était représenté par Mgr. de la Royère, évêque de Tréguier ; la noblesse par le comte Desgrées du Lou, le tiers-état par M. de Tréverret, sénéchal de Quimper. A la fin de la dernière séance, le 17 Janvier 1773, eut lieu, dans l'église de Saint-Mathieu, le sacre solennel de Mgr. de Flammarens, évêque de Cornouaille.

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Ville de Morlaix - Bretagne Voir Les Dominicains de Morlaix durant la Révolution.

Ville de Morlaix - Bretagne Voir Le nécrologe du couvent des Dominicains de Morlaix.

Ville de Morlaix - Bretagne Voir Le registre de professions et d'adjurations du couvent dominicain de Morlaix.

Ville de Morlaix - Bretagne Voir Les notabilités du couvent dominicain de Morlaix.

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