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PRÉÉMINENCES CHEZ LES DOMINICAINS DE MORLAIX

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Les diverses pièces qui suivent sont empruntées aux Archives Départementales du Finistère.

12 Septembre 1544. — Les héritiers d'Ecuyer Yvan le Coetcongar se plaignent que les religieux, depuis 15 ans, « ont dit leur estre permis faire reedifier leur eglise et y muer et changer pour l'amplification d'icelle et ont changé et transferé la chapelle de N.-D. du Chapelet où avaient tombes les Coetcongar et l'ont fait approcher du choeur en sorte qu'elle est jouxte le dit choeur — entre laquelle chapelle et le choeur estoit anciennement une porte pour sortir dans le cloitre, et ils ont édifié la chapelle de N.-D. du Chapelet, où estoient les voutes et tombes du dit Coetcongar ». Signé : Jean Le Bihan, prieur ; Nicolas Le Trocler, M. Nicolas Thomas, docteur en théologie ; Jean Denys, subprieur ; Louis Bidegan, procureur.

28 Août 1582. — Devant notaire « sont comparus Goulfen Trouelin prieur, Hervé le Couant vicaire, Gabriel. Cozmeur, Guillaume Aultret, procureur, Yves Henry, Hervé Portzmoguer, Yves Lagen, Yves Tanyou, Yves Rannou, Guy Jaouen, Yves Merdy, d'une part et noble homme M. Jan Bernard procureur de noble et vénérable personne M. Olivier Cazdelan (ou Cazlen) scholastique de Tréguier, entre lesquels est convenu qu'outre une tombe en la chapelle Saint-Jan en l'eglise du couvent qui appartient à demoiselle Isabelle de Cazdelan, une autre tombe sera donnée au dit Cazdelan en la nef de la grande eglise au bas et dernier rang des tombes du côté senestre du grand portail joignant le pilier qui est au pignon de la dite église devant l'autel de Sainte Marguerite ».

4 Août 1604. — « Au chapitre congrege, Guillaume Aultret prieur, Laurent Coz, Hervé Portzmoguer, Alain Kerouas, Jan Keroual, Corentin Jacob, Guillaume de la Bouessière, Pierre Quintin, tous prêtres ; Guillaume Kermorgant, Yves Salaun, Tanguy Simon, Guy Soliman, Jan Guillemot, tous profès ; Attendu la carence de moyen qui est en leur maison peu moyennée pour subvenir à l'entretien des religieux y estans que pour faire les réparations nécessaires à icelluy, dignantement en leur église de présent grandement déterriorée et entrautres les vitres, qui leur causent très grande incommodité et nuisent tant au luminaire qu'à leurs personnes lorsqu'ils y sont à la célébration du divin service … baillent à écuyer Pierre Balavenne et à damoiselle Anne Rochedec sa compaigne sieur et dame de Kerlen, le Rest, la deuxième vitre son chasseix et muraille qui est au bas de la nef de ladite église entre les orgues et la porte pour descendre du bas de la nef au clouastre et ce du costé d'iceluy clouastre, à pouvoir lesdits sieur et dame y faire mettre leurs armes et autres intersignes de noblesse ».

5 Janvier 1605. — Les religieux concèdent à damoiselle Marie Fouquet une tombe au bas de la chapelle Saint-Jean, à côté de la chapelle de Saint-Thomas. Elle donne 12 sols de rente, à charge d'une messe à note.

4 Février 1606. — Noble homme Nicolas Floch faisant pour Yves Parcevaux et dame Françoise Floch sa compaigne, sieur et dame de la Tour, obtient pour eux enfeu et pierre tombale au troisième rang à partir de l'entrée de l'église, coté de l'épître, auprès de deux tombes appartenant à damoiselle Amice de Quélen dame de Croasanmerdy. Pour en prendre possession, il s'y agenouille, dit prières et oraisons, et jette de l'eau bénite en disant à haute voix en français et en vulgaire breton : « Ainsy faire pour acquérir juste et légitime possession ». Signé : Guillaume Autret, prieur, Pierre Quintin, sous-prieur, Alain Lucas, procureur ; Laurens Coz, Hervé Portzmoguer, Alain Kernertz, Guillaume de la Bouessière père du conseil, Jean le Mesguen, Guillaume Kermorgant, Courantin Jacob, Louis Simon, Jacques Portzmoguer, Vincent Lantier, Jacques Toulcouet, Pierre Destable.

14 Août 1608. — Guillaume Autret prieur, Pierre Quintin sous-prieur, Guillaume Le Mat procureur, ont octroyé à damoiselle Anastase de Tréouret, dame douairière de Lézérazien, l'autorisation de mettre escabeau et oratoire sur la tombe qu'elle a en la grande nef joignant le pilier et bout de l'autel de Saint-Thomas. Elle donne 30 sols de rente, à charge d'un service le mardi de Pâques. Son nom sera mis au rang des fondateurs et réédificateurs du cloître, et quand il sera fait, elle pourra y placer son écusson.

26 Août 1609. — Concession de tombe dans un enfeu au bas du chœur, du côté de l'épître, à écuyer Jean Jégou, sieur de Kermorial, qui donne pour ce 60 sols de rente.

1634. — Ecuyer Mathieu Forestier, sieur de Quillien, demeurant en son manoir de Quillien en Dirinon, paie 4 livres par an pour concession d'escabeau et arcade à Saint-Dominique près la chapelle de Saint-Jean.

11 Juillet 1673. — Ce jour une action est formée devant le présidial de Quimper, contre les Dominicains, par M. Morice de Kermoisan, chevalier, seigneur de Goasmnap, curateur de M. le Marant, seigneur du Val-Pinart et de Penanvern. De l'autel de Saint Roch et de Saint Sébastien, les religieux avaient fait ôter « les écussons, enfeu, bancs, et autres droits honorifiques du sieur de Penanvern, pour y mettre l'image et tableau de Saint Louis Bertrand et de Sainte Rose et le retable qui s'y voit à présent ». Le seigneur de Kermoisan demande qu'ils soient condamnés à tout remettre en place comme précédemment.

1er Août 1673. — Procès-verbal de réintégrande du seigneur de Goezbriand dans son banc de l'église des Dominicains.

M. Michel Furic procureur de Messire Yves de Goezbriand, chevalier, sieur Marquis du dit lieu, ayant obtenu arrêt le 28 Juillet 1673 du Présidial de Quimper, pour réintégrer le seigneur de Goezbriand dans ses droits, s'empressa de le mettre en exécution, et le 30 Juillet à 6 heures du matin, il quittait Quimper à cheval, en compagnie de Bernard Crouézé, seigneur de Kervilly, sénéchal de Cornouaille, de M. Claude Thérézien et de M. Jan Moisan greffier. Le procès-verbal constate leur arrivée le soir à Brasparts, à sept grandes lieues de Quimper. Ils y couchèrent, pour se rendre le lendemain à Morlaix distant « de sept autres grandes lieues ». Arrivés dans cette ville à 4 heures du soir, ils mettent pied à terre chez Le Cointre où pend pour enseigne le Fils de David. Le marquis de Goezbriand les y rejoint et les invite à procéder sur le champ. Ils se rendent donc vers les 5 heures, à l'église des Jacobins, où ils trouvent, dans la nef, un banc neuf, que l'on porte immédiatement au choeur, près le grand autel, contre l'arcade et voûte du seigneur de Goezbriand, du côté de l'Epître. Le prieur et les religieux font opposition, mais on passe outre. Le procès-verbal de l'état des écussons et droits honorifiques est remis au lendemain.

Comme les exécuteurs se présentent le lendemain, 1er Août, le prieur Jean Le Bel, au nom des religieux, déclare qu'il ne s'oppose à l'installation du banc du seigneur de Goezbriand qu'au cas où on lui donnerait des proportions démesurées et où il boucherait l'entrée du choeur.

Sans faire droit à cette revendication, les exécuteurs continuent leur procès-verbal :

« Le dedans de l'arcade est lambrissé et composé de trois chaises d'attache, sur lequel lambris il y a trois écussons en bosses, posés en triangle, le suzain est d'azur à une fasce d'or, le second party comme dessus et au 2 de sable à 3 fleurs de lys d'argent, que le dit Furic a soutenu être l'alliance des seigneurs de la Marzellière, le 3ème party au 1er d'azur à une fasce d'or, au 2 d'azur à trois têtes de léopards d'or alliance de Boiséon. Les trois écussons entourés du cordon de l'ordre.

La dite arcade est bornée de deux écussons de pierre fascés d'or avec des alliances effacées que Furic dit être de Rodalvé et de Charuel.

Dans la vitre du maître autel il y a deux écussons d'azur à fasce d'or. Dans le choeur du côté de l'évangile proche la porte est un banc le long de la plus haute voute, dans la quelle voute est un écusson en relief party au 1er fascé d'or, au 2 une fleur de lys surmontée d'une merlette posée en fasce, chargée en chef d'une crozille, qui est du seigneur de Keraudy ».

Pour répondre aux prétentions du seigneur de Goezbriand, le prieur Jean Le Bel, composa le 6 Août 1673 un curieux plaidoyer que nous allons résumer :

« ... La Cour apprendra donc que le 19 Juillet 1673, lorsque les religieux de Saint Dominique estoient tous occupés aux préparatifs de la cérémonie de la canonisation de Saint Louys Bertrand, Sainte Rose, et la beatification du saint pape Pie V, tous religieux du mesme ordre, qui commença deux jours après, et lorsqu'à ce sujet ils esperoient toucher du seigneur de Goezbriand, 3 années d'arrérages de la rente qu'il leur doit, pour contribuer en partie aux frais de la cérémonie, selon la prière que lui avoit faite verbalement le prieur des dits religieux, le dit intimé, usant de voies de fait d'autorité privée, envoya 2 agents et un notaire, lesquels entreprirent de placer dans les balustres du grand autel du côté de l'épître près la voute accordée par les dits appelants au dit intimé un banc d'une grandeur démesurée ».

A cette entreprise irrégulière les religieux firent opposition. Le seigneur de Goezbriand n'est en effet, ni patron, ni fondateur de l'église, il n'en est même pas singulier bienfaiteur, comme il le prétend, mais seulement bénéficier.

Voici l'objet de ses plaintes :

1° Les religieux auraient détruit deux cavaliers portant les écussons des Goezbriand qui étaient dans la maîtresse-vitre.

2° Ils auraient également détruit un autel de Notre-Dame en couches, appartenant aux Goezbriand, dans la chapelle jadis de Saint-Jean, aujourd'hui de Saint-Hyacinthe, et au surplus auraient transformé une fenêtre en porte.

3° Il ne reste plus trace de l'autel de Sainte-Catherine de Sienne, donné par les religieux aux Goezbriand en 1466.

Les Goezbriand, note le Père Prieur, ont trop de prétentions. Souvent d'ailleurs « ils ont usurpé ». Des personnes dignes de foi déclarent que le grand'père de l'intimé pendant la Ligue, mettait son écusson dans toutes les vitres des églises du pays où il se trouvait du verre blanc. Ainsi, il a ses armes dans des paroisses où il n'a ni bien ni autorité, comme à Plougras.

Le fond du monastère n'est pas un don des seigneurs de Goezbriand, mais des ducs de Bretagne. Le choeur et la maîtresse-vitre, et la belle rose qui s'y voit, où l'intimé a deux écussons, et plusieurs autres choses du dit couvent ont été édifiés non par les seigneurs de Goezbriand, mais par Alain Minot et Amou, sa femme. La sacristie, la chapelle Notre-Dame, et le grand dortoir sur la dite sacristie ont été bâtis par Faramus, ainsi que l'indiquent des plaques fixées en différents endroits. Le réfectoire et l'autre dortoir ont été construits il y a de 30 à 40 ans, sans que l'intimé y ait contribué.

Si les 2 cavaliers ont disparu de la maîtresse-vitre c'est sans doute par la violence du vent. Les Goezbriand n'en ont cure et ont fait maçonner les endroits déformés ; ce qui d'ailleurs était nécessaire pour affermir le pignon et assurer l'église...

L'autel de Notre-Dame en couches, qui empêchait de voir le maître-autel, de la chapelle de Saint-Hyacinthe, a été enlevé du consentement des Goezbriand.

Quant à l'autel de Sainte-Catherine de Sienne, il a dû disparaître en 1522, quand les Anglais brûlèrent et pillèrent la ville de Morlaix, sans épargner les églises.

7 Novembre 1673. — Procès au Parlement avec M. Yves de Goezbriand « au sujet de la novation qu'il a faite dans l'église du couvent, pour avoir fait mettre par une abusive réintégrande du côté de l'épître dans les balustres un banc d'une démesurée grandeur incommode à l'office divin et contre le droit du dit seigneur qui par transaction de 1614 ne peut mettre en ce lieu qu'un escabeau d'oratoire ou un prie-Dieu ».

9 et 16 Septembre 1679. — Procès-verbal des prééminences, bancs et écussons du couvent de Saint-Dominique de Morlaix [Note : Les identifications des familles nobles que mentionne ce procès verbal sont faites d'après l'étude de M. Le Guennec dans La Résistance].

« Nous François Bouyn, seigneur de Bains, conseiller du Roy... députté par S. M. pour la refformation des domaines de Morlaix et Lamneur.. scavoir faisons que ce jour 9 Septembre 1679 nous est venu trouver Messire Jacques Dubuisson, fermier général des domaines de France... adhéré de M. Guy Chrestien advocat en la cour... lesquels nous ont requis... de nous transporter de nostre demeure que nous faisons près de la chapelle de Saint-Jacques... jusqu'en l'église conventuelle de Saint-Dominique... pour faire estat et procès-verbal de toutes les prééminences estant en la dite église, sacrystie, cloistres et autres dépendances du dit couvent aux fraiz de ceux qui sont en déffaut de fournir leurs déclarations.

A quoi inclinant et nous y estans rendus de com­agnie environ les deux heures de l'après-midy, de M. Jan Chrestien nostre priseur, et M. Julien Nayl,. nostre adjoint, son serment pris en cas recquis, et M. Olivier Etesse nostre huissier, et rendu proche le grand autel de la dite église, nous avons attendu environ un quart d'heure les Révérends Pères prieur et procureur du dit couvent pour leur déclarer l'effet de nostre dite commission, et nous donner à leur connaissances leurs déclarations, à qui peuvent appartenir les écussons estantes dans les vittres de leur dite église et dépendant de leur dit couvent comme aussi les bancs, voultes et chapelles prohibitives, et voyants quoy qu'avertis ils ne font estat de s'y trouver nous avons enjoint à M. Olivier Etesse nostre huissier d'entrer au dit couvent et de leur répéter la sommation, de venir en personne bailler leurs déclarations...

Et ledit Etesse ayant frappé aux portes de la sacrystie et celle du couvent aucuns des religieux ne se seroient présentez, ainsi qu'il nous l'a rapporté, ce que voyant nous lui aurions surabondant ordonné de retourner et de répéter la sommation... au premier des religieux qu'il trouveroit, ce qu'ayant fait, une fois, deux fois, trois fois, à la fin a comparu le Père Dominique, procureur de l'Ordre, accompagné du Révérend Père Yves de Saint-Thomas, auxquels ayant déclaré l'effet de nostre commission, nous ont déclaré nous faire bon et fidèle rapport à leur scavance et connoissance et soubmis de nostre part ont promis de le faire, et interpellez de signer ont fait quelques difficultés et ce néanmoins, après une nouvelle sommation verbale de nostre huissier ont signé...

Et procédant... avons fait estat des armoyeries qui sont dans la maîtresse-vitre, au plus haut et éminent lieu de laquelle et au premier soufflet sont les rames du Roy en plain et aux huict roses chargé d'armes n'avons remarqué que les armes de Bretaigne en plain, audessoubz desquels sont les armes de Boiséon, portantz d'azur au cheffron d'argent à trois rencontres de Léopartz 2. 1.

Et du costé de l'évangile audessoubs des dites armes sont celles de Penhoat portant d'or à la fasce de gueules, et de l'autre costé à l'opposite du costé de l'évangile sont les armes de Goesbriant en plain en deux écussons portant d'azur à la fasce d'or.

Et entré dans le jardin y avons blasonné la dite vitre, ne pouvant remarquer dans l'église les armoyeries, un écusson, portant d'argent au lion d'azur armé et lampassé de gueule et au troisième soufflet sont les armes des Plusquellec et au quatrième soufflet sont celles de Montafilant, le cinquième soufflet de gueule à la frisée d'argent sont les armes de Guerrand, au sixième soufflet sont les armes de Bruillac, en Plounérin, d'argent aux trois cheffrons de gueule.

Et retourné dans l'église, avons remarqué qu'au dessus du petit corps de retable sont les armes en plain de france et au dessoubs de l'image du Sauveur dudit autel, au dessus de la corniche du grand corps de retable sont les armes de Boyséon en plain, soutenus de deux léopartz d'or surmonté d'une couronne ducale.

Et dans le chanceau il y a un banc du costé de l'Evangile armoyé des armes de Boyséon lequel dans la closture et circuit contient de laise sept pieds et de longueur par le bout de la chapelle de Saint-Hyacinthe et du costé vers le grand autel trois pieds, et dans ledit chanceau il y a une arcade avec trois chaises armoyées, la première des armes de Goezbriant en plain relevé en banc en bois, et deux autres my partie l'une de la Muzelière et l'autre de Boyséon. Contenant la dite arcade six pieds de longueur et de profondeur, trois pieds aux deux costés de la chapelle. Au dehors avons remarqué les armes de Goezbriant my partie de Penhoat et de Rodalvez, lesquelles armoyeries ne sont que tuffeau la dite arcade estante de pierre de grain.

Et de là passant à l'aisle gauche du costé de l'Evangile avons remarqué, dans l'autel de Saint-Hyacinthe antiennement dit l'autel de Saint-Jean, une vitre au dessus d'icelluy autel chargé de trois écussons des armes Dancremel [Note : En Plouigneau] en alliance le premier écartelé avecq un écusson en abysme commençant par le premier qui porte de gueules à 3 fleurs de lys d'argent, le second verré d'or et de gueule, le troisième a six bandes ondées d'or et d'azur, le quatrième d'azur billette d'argent et l'autre escusson sur le tout d'argent au cheffron de gueules accompagné de trois cancellets de mesme. Et au second soufflet plus bas du costé de l'Evangile sont les mesures armes escartelez au premier de gueules à trois fleurs de lys d'argent 2. 1. et l'autre est d'argent fretté de gueules. A l'autre soufflet de l'autre costé sont les mesmes armes escartelez d'or à trois merlettes 2. 1., l'autre est de gueule à trois fleurs de lys d'argent 2. 1 et l'autre est de gueule à trois éperviers 2 et 1.

Au dessoubz de laquelle (vitre) et du costé de l'Evangile dudit autel-il y a une voulte appartenante présentement audit seigneur Dancremel représenté par le seigneur de la Cornulière, contenante de long six pieds et demi et de profondeur deux pieds et demi et dans la tumbe de la dite voulte il y a un écusson a demy effacé et qu'on ne peut blasonner.

Et au dessoubz de la dite vitre est une autre vitre armoyée de cinq écussons et dans la première rose de laquelle sont les armes de Bretagne en plain, et au premier soufflet de la vitre sont les armes des Borgne (Seigneur de Trévidy, en Plouigneau) en my partie d'azur à trois greslier d'or 2. 1. l'autre de gueulle à l'anneau en abisme d'or passé par deux flèches en sautoir de mesme et l'autre d'argent à trois trèfles de gueule et dans la mesme vitre, au dessous du mesme écusson, sont les armes des Borgne escartelées, avec celles des Siochan, et dans le troisième soufflet sont les armes du Chastel avec celles de Siochan, et au dessoubs de la dite vitre est une voulte appartenante à Mme de Trésiguidy représentée par la dame du Coetlosquet, contenant six pieds et demi de long et de profondeur, compris la largeur du banc y estant quatre pieds, lequel banc est armoyé des armes des Ségallen et Siochan, portant d'argent au sautoir d'azur à quatre quintefeuilles.

Et vis-à-vis de ladite voulte est un banc appartenant au Seigneur de Lannidy Calloët lequel nous a dit en l'endroit avoir deux tombes au dessous du dit banc armoyé de ses armes, et contient de largeur quatre pieds fors un pouce et de longueur trois pieds et a le dit Seigneur de Lannidy signé : Rolland de Calloët Lannidy.

Et joignant la voulte ci dessus et une autre voulte appartenant aux héritiers du feu seigneur du Runiou Oriot (En Saint-Mathieu de Morlaix) contenante six pieds et demi de long, et de profondeur comprins la largeur du banc y estant quatre pieds huict pouces lequel banc est armoyé des armes des Oriot et des Borgne.

Et à la troisième vitre sont trois écussons armoyés des armes du seigneur de Kerprigent Kermabon (En Saint-Jean-du-Doigt) en plain fascé d'argent et de gueules à six pièces.

Au dessoubz de laquelle est une voulte contenante six pieds et demi de long et de profondeur deux et demi sans armes.

Et à vis de laquelle est un banc armoyé des armes du seigneur de Goezbriant my party portant d'argent à la fleur de lys de sable surmontée d'une merlette de mesme à la coquille en chef de gueulle, contenant de long sept pieds et quatre pouces et est tout cassé, et dans la voulte où est placé le dit banc sont les armes de Coatalem my partie avec les Calloët d'un costé et de l'autre costé de l'arcade avec celles des Borgne, et au-dessous d'icelle les armes des dits Coatalem en plain laquelle arcade contient onze pieds de long comprins la porte pour sortir du chœur du dit costé de l'évangile et la profondeur deux pieds et deux pouces.

Et dans la cinquième voulte dans le pignon d'icelle et de la quatrième il y a une plaque d'airain avec une épitaphe armoyée des armes de Boiséon.

Au-dessus de laquelle il y a une vitre portant trois écussons des armes de Boiséon 2 en plain et l'autre my party avec les armes de Penhoat et appartiennent la dite voulte et vitre au Seigneur comte de Boiséon.

A vis de laquelle est un petit banc armoyé de fausses armes appartenant au seigneur du Verger Guillemot contenant de long quatre pieds et demi et de laize trois fors 2 pouces.

Pour la sixième voulte les dits Pères ont déclaré leur appartenir de pareille longueur et profondeur que les dites précédentes voultes.

Dans la sixième voulte sont les armes de la Maillardière Crouezé et de Praterou Siochan en alliance, où il y a trois escussons portants au milieu de la voulte un écusson escartelé, portant le premier et le quatrième d'argent à une fasce de sable chargé de trois roses accompagné de trois mollettes d'éperon, deux en chef, un en pointe. Au deuxième et troisième de gueule à l'anneau d'or posé en abisme et passé de deux flèches de mesme pozé en sautouer et à chaque costé de la dite voulte sont les mesmes armes en my party laquelle a de long six pieds et demi et de profondeur comprins le banc y estant quatre pieds huict pouces.

Au dessus de laquelle voulte est une vitre où il y a trois écussons portant les mesmes armes que cy devant.

Et à costé de la mesme voulte joignant la chapelle de Sainte Rose il y a une petite voulte et un banc armoryé au plus haut du dossier des armes du Coulombier de Penmar portant d'or à trois merlettes 2. 1. et au bas du dit banc sont les armes de Coatlestremeur en plain et de l'autre bout celle de Coulombier en alliance avec celles de Rosampoul, contenant de long six pieds et de profondeur avec le dit banc trois pieds huict pouces.

Et de l'autre costé à l'opposite de la dite voulte il y a un banc appartenant au seigneur de Lanrus Diouguel, contenant de long six pieds et de laize trois pieds et demi. Il y a un écusson des armes des Diouguel et Guillouzou en alliance.

Dans la neuvième voulte où est la chapelle de Ste Rose, dans le retable de l'autel sont les images de St Sébastien et St Roch, et dans la croisée de la dite voulte sont trois écussons, le premier et le deuxième en plain de Penanvern marant (En Plourin) portant d'azur à une teste d'aigle d'argent arroschée en abisme accompagnée de deux étoiles de mesme coupé d'argent et de gueules chargé de trois hermines de sable et de gueule de trois macles d'or. Et de l'autre costé soubz l'image de Saint Roch, costé de l'épître sont les mesmes armes à my party d'azur fretté d'argent cantonné d'une fleur de lys de mesme. Et dans le pignon d'entre la huitième voulte et la dite chapelle sont les mesmes armes des Marant gravées en pierre, contenant la dite chapelle dix pieds de long et dans le my pilier de la dite chapelle et celle dédiée à Saint-Joseph il y a deux escussons des mesmes armes, en alliance relevés en bosse, et au dessus de la dite voulte et chapelle est une vitre dans les trois roses de laquelle sont trois écussons des mesmes armes des Marant, le premier en plain, les deux autres my party celui du costé de l'évangile d'azur à la croix pattée d'argent monté sur un croissant d'or et l'autre my party est d'or à la broche d'arme de gueule posée en palle.

Et dans une autre vitre joignante la précédente et au dessus de l'autel de Saint Joseph il y a trois écussons dans lequels sont les armes de Madame de Bry, et dans différents écussons en bosse dans la voulte d'icelle chapelle sont les mesmes armes, la dite chapelle contenante dix pieds de long, icelle dépendante de la terre de Goarnachant à M. de Robien conseiller au parlement.

La onzième voute du mesme costé appartient au seigneur de Mesambez de Kerguz (En Guimaëc) armoyé de trois écussons différents, le premier en plain d'argent au greslier d'azur encollé du collier de gueules. Et contient la dite voute six pieds et demi de long et l'enfeu posé en dedans, deux pieds et demi de laize par-dessus et a de hauteur un pied et demi, et sont les mesmes armes de Kerguz Mesambez sur ladite voute avec un bénitier armoyé de mesme et deux tombes joignante la dite voute, au dessus de laquelle sont les armes des Guillousou my party avec la tour Parcevaux, au second en plain des Guillousou, au troisième sont les armes sur le tout des Guillousou, d'azur au cheffron d'or à trois roues d'or 2. 1. et un surmonté d'un croissant de même avec les armes des Salaun Moriquin, Noblet, Kerret et Jégou, au dessoubz de laquelle vitre est une voulte et un banc armoyé des armes des Guillousou en plain dans la voulte, et my party dans le banc contenant de long la dite voulte et le banc sept pieds et demi et le dit banc de laize quatre pieds et demi appartenant au seigneur de Rocheledan Nouel (En Plourin).

Et descendant à la treizième voulte dans laquelle il y a un banc de sept pieds et demi de long et quatre pieds et demi de laize armoyé la dite voulte au plus haut de l'arcade, d'or à la quinte feuille de sinople surmonté d'un croissant de même, et aux deux costés à my party qui sont les armes des Toulcoet, d'argent au lion de sable chargé de trois estoiles de mesme 2. 1., et au dessus est une vitre à trois soufflets dans le haut de laquelle est un écusson my party de même, aux héritiers de Penanguer ou Launay Toulcoët (En Ploujean).

En finissant par les deux dernières voultes 14 et 15ème appartenantes au seigneur de Lesquiffiou (En Pleyber-Christ) et armoyés de ses armes d'argent à trois troncs d'azur, et la 14ème contenante de longueur six pieds et demi, de laize deux pieds et la 15ème de largeur six pieds et l'enfeu deux pieds de laize, et au dessous des dites voultes il y a une vitre chargée de différentes armes en alliance avec les armes des Borgne et Lesquiffiou, et à côté d'icelle vitre est une autre ayant en chef deux écussons armoyés des armes de Lesquiffiou et des Borgne, au dessous de laquelle vitre, et sur une porte pour sortir de l'église sont les armes en bosse portant trois roses 2. 1. et sont aussi en dehors de la porte les mesmes armes.

Et l'heure de six heures sonnées, nous nous sommes retirés nous réservant de descendre de nouveau en la dite église de St Dominique samedy prochain à 2 heures de relevée.

Et decendus le dit jour 16 Septembre 1673, avons procédé au mesurage des bancs attachés aux piliers qui soutiennent la nef, et commencé par les bancs qui sont à vis de l'autel au 4ème pilier en montant du bas de l'église.

Le 1er appartenant au Seigneur de Treffalegan Thépault avec une chaise pour se seoir faite en forme de confessionnal armoyé des armes des Thépault de gueule à la croix d'or cantonné d'une macle de mesure.

Le 2ème au Seigneur de Lezerazien armoyé d'un fretté cantonné d'un lion (En Guiclan).

Et dans la dite chapelle du Nom de Jésus avons remarqué un enfeu de pierre élevé de terre de deux pieds et huict pouces armoyé d'argent à trois chevrons de gueules qu'on nous a dit appartenir au seigneur de Bruillac avec un petit prie-Dieu armoyé des mesmes armes.

Et est attaché au dit 4ème pilier l'autel dédié à St Thomas à côté duquel vers l'épître est un petit banc au Seigneur de Kervezec Kerloaguen armoyé de ses armes d'argent au sanglier de sable. Et entre le dit 4ème et 3ème pilier vis-à-vis du dit autel est un banc au Seigneur de Penanvern Marrant armoyé de ses armes et de celles de Kererault en alliance.

Et joignant icelluy est un banc au seigneur de Lanrus le Diouguel armoyé de ses armes en alliance avec celles des Guillousou.

Et au dit 3ème pilier montant vers le haut de l'église est l'autel de Ste Anne armoyé aux deux boults des armes de Coatelant, de gueule à trois macles en chef d'argent au croissant en abisme de mesne et au bout de l'épître du dit autel est un banc au seigneur de Rosambeau armoyé de ses armes et de celles de Lacmaria en alliance.

Et du costé de l'Evangile est un banc au seigneur de Kermorial Jégou (En Ploujean) ou au seigneur de la Rive avec armes au dossier qu'on dit être celles du seigneur du Bois de la Rive, de gueule à trois trèfles et d'argent 2. 1, et une rose de mesme en abisme.

Et entre le dit 3ème pilier et le 2ème en montant comme est cy devant dit à vis du dit autel de Ste Anne, est un petit banc adossé au 2ème pilier.

Et à costé d'iceluy dans la nef est un grand banc clos armoyé des armes des Salaun, d'argent à la hure de sanglier de sable surmonté d'une couronne à 3 fleurs d'or.

Et joint iceluy un autre petit banc armoyé des armes de Penlan Nouel (En Ploujean) my party avec celles de Tavignon.

Et au dit pilier est attaché l'autel de Notre-Dame de Pitié avec l'image du Sauveur, au dessoubz de laquelle sont les armes en bosse des Blonssartz, my party d'argent à la face chiquetée de sable et au 2ème party d'azur a une tête de bélier d'or.

Du costé de l'épître du dit autel, petit banc aux Levier.

Du costé de l'évangile, banc aux armes des Jégou, d'argent au chevron brisé de sable surmonté d'un croissant de mesme.

Et à vis du dit autel de N.-D. de Pitié il y a deux bancs aux Blonssartz et armoyés de leurs armes.

Et à droict d'iceluy banc aux Toulivet avec leurs armes my partie portant une sourye chauve.

Et au 1er pilier au plus bas de l'église est l'autel de Sainte Marguerite, du côté de l'épître du dit autel est un banc aux armes des Gac, my party d'azur à la main d'argent armée d'une poignée de flèches surmonté d'une couronne de marquis soutenue de deux lions.

Du costé de l'évangile autre banc aux armes my party des Borgne de Lesquiffiou.

Et à vis du dit autel joignant la muraille soubz les orgues est un banc au seigneur de Kervella des Anges.

Et de là estans montés au haut de l'église pour blasonner les écussons dans les vitres avons remarqué dans le chanceau de la dite église à la 1ère vitre du costé de l'épître du maître-autel, les armes du marquis de Sourdéac, d'argent à dix annelles de gueule surmonté d'une couronne ducale, et au 2ème soufflet sont les armes des Tournemines, escartelez d'or et d'azur, et au dessoubz les mesmes armes à my party de gueule à trois testes de lévriers, et de l'autre côté sont les mesmes armes à my party fascé de dix pièces d'or et de gueule.

Et à l'égard de la 2ème et 3ème vitre du mesme costé nous estans informés du père procureur du dit Couvent pourquoy les escussons estoient cassés nous a dit qu'il a ouï dire que le seigneur de Goezbriant les a enfoncés et cassés avec une perche ou baton prétendant les dites vitres pour avoir une arcade au dessoubz des dites deux vitres.

Et à la 4ème vitre dans le chœur, costé de l'épître, dans la rose d'icelle sont les armes escartelez, portant au 1er ondé d'or et de gueule à huict pièces, l'autre est d'argent à trois cheffrons de gueule chargé d'hermines sans nombre, au 3ème est verré d'or et de gueule, au 4ème d'azur à la tour grenelé d'argent surmonté d'une couronne de Marquis. Et au dessoubz dans la mesme vitre est un écusson my party au 1er d'azur à la tour grenelé d'argent et au dessoubz est d'or au lion d'azur, l'autre party est d'or au lion de sable, et au milieu de la vitre est un petit écusson portant d'azur à la tour grenelé d'argent, et au 3ème sont les armes à my party que ceux dans la 1ère rose cy dessus, à costé, fascé d'or et de gueule.

Et sortant du chœur il y a une voulte à costé de l'autel de Notre-Dame du Rosaire, au seigneur de Locmaria, où sont deux écussons de ses armes, et soubz le marchepied du dit autel est une pierre verte servant de tumbe où il y a 2 personnages dans 2 plaques de cuivre lesquelz sont bifféz et cassés.

Au dessoubz de laquelle est autre voulte où il y a un banc, au dessus de laquelle sont trois écussons dont celuy du milieu porte de gueule à trois macles d'argent au croissant de mesme, et sont les armes de Coatcongar (En Ploujean) à présent possédés par la dame de Trochoat, et les deux autres mesmes armes en alliance avec autres portantz d'or à six quinte feuilles de gueule cantonné de deux palles, et sont encore les mesmes armes audit banc excepté en un endroit où sont les armes des Blonssartz.

Au dessus des dites voultes est une vitre armoyée en plain de Locmaria, d'argent à trois jumelles de gueules.

La 3ème voulte appartient au seigneur du Ruscouet Cozten où est une tombe armoyée de deux écussons en bosse, dans l'un est des fusées sans nombre, et l'autre d'or à trois jumelles de gueules.

Dans la 4ème voulte il y a un banc aux armes des Borgnes de Trévidy, d'azur à trois gresliers d'or et à la 2ème party de gueule au coeur d'or posé en abisme passé d'une flèche en saoutouer.

Au dessus de la dite voulte est une vitre aux armes des Toulcoetz au plus haut de la vitre portant d'or à la quinte feuille d'azur surmonté d'un lambel, au 1er et 2ème soufflet sont les mesmes armes my partie d'argent à la croix tréflée de sable, chargé de cinq estoiles d'or, et de l'autre costé d'azur à la chauve sourye posée en abisme.

Dans la 5ème voulte est un banc armoyé en relief des armes de Lesquiffiou et des Borgne en alliance, verré d'or et de gueules et sont les armes des Guergorlay du Cleudon et les autres d'argent à trois chevrons de gueules chargé d'hermines sans nombre entouré du cordon de l'ordre et sont les armes de Ploeuc.

La 6ème voulte porte trois écussons aux armes des Salaun.

Joignant la dite voulte est un banc aux armes des Calloët.

Dans la 7ème voulte est un autel dédié à Ste Agnès au dessus de laquelle est une vitre à trois écussons, au plus haut sont en plain et en alliance deux écussons des armes des Poulpry et de Penmarch, le 1er d'argent à la tête de boeuf (lire : cerf) de gueule, et le 2ème de gueule à la tête d'argent de cheval surmonté d'une couronne de Marquis et aux deux costés de la vitre plus bas sont les mesmes armes à my party d'azur à la main d'argent armée d'une poignée de flèches, et à l'autre costé d'or au lion de gueule accompagné de billettes d'azur sans nombre.

Au devant de laquelle est un banc prétendu par le seigneur de Runescop armoyé.

Et joignant iceluy autre banc à la demoiselle de Kerlosquet.

Au dessoubz duquel, autre banc au seigneur de Trostan de May armoyé de ses armes.

Dans la 8ème et dernière voulte enfeu aux enfants d'Yves Souhaitre.

Au dessoubz de la dite voulte, joignant la muraille autre banc au seigneur de Penlan Nouel.

Au derrière des orgues est une grande vitre chargée de plusieurs écussons de Beaumanoir, d'azur à dix billettes d'argent 4. 3. 2. 1. et au franc canton chargé d'une hermine, et dans la dite vitre, sont deux figures priantes d'un cavalier et d'une dame habillés et armoyé de leurs armes.

Puis nous sommes descendus au cloistre et entrés par une porte qui y descend de la sacristie, avons remarqué à gauche un autel du costé du chapitre armoyé en cinq endroits des armes de Guillousou, et en haut de la voulte où est le dit autel sont les mesmes armes.

Et entré au chapitre y avons remarqué trois vitres, la 1ère à gauche chargée de cinq écussons ; le 1er écartelez au 1er et 4ème d'azur à la tour grenelé d'argent, le 2ème et 3ème d'or au lion d'azur.

Le 2ème d'or à la fasce de gueule, le 3ème my party de sable au lion d'argent accompagné de billettes. sans nombre, et de l'autre costé de sable à des fusées d'argent sans nombre chargé de six hermines.

Le 4ème my party d'azur à trois coquilles d'or 2. 1. et l'autre party d'argent à six annelles de gueules. 3. 2. 1. avec un écusson d'azur en abisme à la fasce de gueule.

Le 5ème mesmes armes en alliance d'argent à des fusées de gueules sans nombre posé en écharpe.

Dans la vitre du milieu, au dessus de l'autel, trois écussons, le 1er d'argent à trois chevrons de gueules surmonté d'une annelette d'azur, au 2ème costé de l'évangile, my party mesmes armes et de l'autre bandé d'or et de gueule à six pièces. Du costé de l'épître mesmes armes, et l'autre party d'or à trois merlettes d'azur 2. 1.

L'autre vitre sans armes.

Et en haut de l'arcade du milieu entrant au chapitre et au costé droit sont trois écussons portant les deux premiers trois têtes d'aigles accrochées 2. 1. et iceluy à droite, my party le mesme, et trois coquilles 2. 1.

Sortiz du chapitre, à la 1ère aisle du cloistre, enfeu eslevé portant au haut de l'arcade d'azur au chepon d'or, accompagné au chef de deux croissants d'argent, et en pointe une estoile d'or qu'on dit y avoir été mis depuis peu par le seigneur de Parcevaux.

A l'opposite, autre tombe eslevée portant une croix pattée accompagnée de 4 macles ».

A lire ce long procès-verbal, on voit que « l'église du Monastère était, comme le note M. Le Guennec, une sorte de Saint-Denis de la noblesse morlaisienne ».

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