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LES CONFRÉRIES CHEZ LES DOMINICAINS DE MORLAIX

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Nous constatons l'existence, au couvent de Saint-Dominique, des confréries du Saint Nom de Jésus, des Trépassés, de Notre-Dame du Chapelet et du Rosaire.

 

SAINT NOM DE JESUS.

Cette confrérie fut fondée le 9 Décembre 1530 par Tanguy le Barbu, recteur de Saint-Martin près de Morlaix, official et commissaire de l'archidiacre de Tréguier.

Les confrères ont l'obligation spéciale de ne pas jurer, d'empêcher les blasphèmes et les imprécations, et de dire régulièrement quelques prières en l'honneur du Saint Nom de Jésus.

La confrérie est desservie derrière l'autel de Saint Thomas « à l'endroit duquel est l'image de l'Ecce Homo ».

Tous les vendredis, une messe sera dite pour les défunts. Il est ordonné que de tous les confrères, six soient élus, deux de chaque paroisse de la ville qui nommeront les six conseillers de la confrérie.

Du nombre des premiers membres de la confrérie furent Guillaume Barineau, seigneur de Kersalaun et Thomas Rusquec, licencié en droit, recteur de Guiscryn (Plourin).

« Emu de pure et sincère dévotion à la dévote et très sacrée confrérie du Précieux Nom de Jésus, fondée au couvent de Saint-Dominique le sieur de Kersalaun a voulu être reçu confrère de ladite confrérie ».

Il se fait recevoir par procuration d'un notaire en présence de notables confrères, paie 12 sols pour droit d'entrée, et jure sur les Evangiles de garder les statuts.

En 1551, c'est l'admission de demoiselle Nouel ou Nédélec, veuve de Maurice Le Bihan.

Le 21 Décembre de l'année suivante, écuyer Olivier de Gourvélin, sieur de Goezmetquin est reçu dans ladite confrérie.

 

LES TRÉPASSÉS.

Cette confrérie est mentionnée dans une pièce du 20 Décembre 1565 où Amice Nouel donne à la confrérie des Trépassés de Saint-Dominique 6 sols de rente sur une maison au Marcheix.

 

NOTRE-DAME DU CHAPELET.

Le 2 Octobre 1611, noble homme Adrien Le Borgne donne 24 sols de rente sur une maison à la Ville-Neuve, à charge d'une messe basse les premiers dimanches d'Octobre pour la confrérie érigée au nom de Dieu et de Notre-Dame du Chapelet, dans l'église de Saint-Dominique. Signé : Olivier Nouel, sieur de Kerven, procureur de la confrérie.

 

LE ROSAIRE.

Un acte du 5 Novembre 1636 atteste l'existence de cette confrérie. C'est le testament de messire Pierre Tanguy, prêtre demeurant à Saint-Melaine. Il donne à Saint-Dominique le petit jardin et pavillon qui se trouvent en la paroisse Saint-Mathieu, près de la maison appartenant à écuyer Guy Guizidie, sieur de Vilizic. La moitié du revenu sera pour les religieux ; l'autre moitié ira aux confréries du Saint Nom de Jésus et du Rosaire.

Le « Livre de vie » des confréries du Rosaire et du Saint Nom de Jésus (1698-1778) se trouve aux Archives du Finistère (19 H. 71).

Au cours du XVIIème siècle, à partir de 1628, de nombreuses confréries du Rosaire furent établies dans le diocèse de Léon, et même au diocèse de Cornouaille, par les Dominicains de Morlaix (Chanoine Abgrall). C'était toujours à la condition que la confrérie aurait, dans l'église, un autel spécial, surmonté d'une représentation peinte ou sculptée de la Sainte Vierge, remettant le chapelet à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne (Chanoine Abgrall).

Au couvent de Saint-Dominique fut érigé le Rosaire Perpétuel, chacun des associés recevait un billet aux termes duquel le but de cette dévotion est de faire que la Sainte Vierge soit honorée sur terre par les dévots du Saint Rosaire, et « pour ce faire il faut :

1° Le faire recevoir dans la confrérie (du Rosaire) si on n'y est déjà.

2° Choisir une heure de quelque jour de l'année, dans laquelle on propose de dire son rosaire.

3° Tâcher de se confesser et communier en ce jour avant que de le commencer : ou ne le pouvant faire, s'efforcer de produire un acte de contrition.

4° En cas d'empêchement, l'on pourra substituer un autre en sa place, ou changer de soy-même, à une autre heure ou jour.

5° Chacun aura soin de conserver son billet, afin que le voyant, il se souvienne de son heure, et à l'heure de la mort, le tenir dans sa main, si faire se peut, ou plutôt un cierge bénit du Rosaire, pour gagner indulgence plénière » (Archives départementales du Finistère, H 6).

(Archives du Finistère, 19 H 71, et Archives de l'Evêché).

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