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DROITS ET PRIVILEGES DES DOMINICAINS DE MORLAIX

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Par un acte d'Octobre 1269, Saint Louis accordait aux Frères Prêcheurs diverses exemptions :

« Notum facimus quod nos fratribus predicantibus, divini amoris intuitu concessimus ut illi de omnibus rebus suis in eorum usus proprios convertendis, in omnibus pedagiis nostris propriis per totam terram nostram tam in terra quam in aqua quieti sint et liberi et immunes in perpetuam ab omni pedagio, telonio, passagio, joutagio, rotagio et alia costuma quacumque, quod ut ratum et stabiliter permaneat in futurum, presentes litteras sigillis nostris fecimus impressione muniri ».

Ces privilèges furent confirmés par Philippe VI de Valois, (Saint-Germain-en-Laye, Avril 1342), Charles VI, (Auxerre, 1412), Charles VII (Montpellier, 1436), Charles VIII (Blois 1485), Louis XII (Lyon, 1502), Louis XIV (1649 et 1651).

En 1526 les Frères Prêcheurs se plaignent au roi François Ier qu'on leur réclame la taxe de péage sur poisson ou autre marchandise. Par lettres données à Chenonceaux le 4 Septembre de la même année, le monarque enjoint à tous ses fonctionnaires de laisser les religieux en tranquillité.

En 1675, Jean Odye, prédicateur général du couvent de Saint-Vincent-Ferrier, à Vannes, au nom des couvents du même ordre en Bretagne, représentait au Parlement « que ces couvents vivent d'aulmônes et legs, pour services à être célébrés dans leurs églises par ceux qui y choisissent sépulture. Or, pour les gêner les recteurs et vicaires ont tenté de faire porter par voie de fait et violence aux dites paroisses, les corps de ceux qui ont eslu sépulture en l'église de leurs couvents, ce qui est à charge aux héritiers, tant par la double tente et luminaire qu'exigent les dits recteurs qui retiennent par force les cierges et flambeaux destinés pour conduire les corps à la sépulture, que pour les longueurs de services qu'ils font et affectent notoirement de prolonger jusqu'à midy pour empescher de chanter des messes et services dans les couvents... ennuyant les parents pour les détourner de choisir sépulture dans leurs églises ».

La requête portait plainte expresse à ce sujet contre les procédés des vicaires de Saint-Mathieu et de Saint-Melaine de Morlaix.

Le Parlement de Bretagne défendit de troubler les religieux dans leur droit de sépulture et autorisa à porter directement les corps dans l'église où l'on avait choisi sa sépulture.

(Archives du Finistère, 19 H 1, et Archives de l'Evêché).

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