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LE PALAIS

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La commune de Le Palais (bzh.gif (80 octets) Porzh-Lae) est chef lieu de canton. Le Palais dépend de l'arrondissement de Lorient, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE du PALAIS

Le Palais vient du celte "paloë" (la ville de la grande île).

Au XIème siècle, le territoire est le siège du prieuré de Pallae ou Pallay. Les moines de l'abbaye de Redon puis ceux de l'abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé sont les premiers à habiter ce territoire. Ils construisent au XIVème siècle un premier "chasteau" remplacé en 1549 par un fort carré construit pour Henri II par François de Rohan, lieutenant général du roi en Bretagne.

Le roi Charles IX confie en 1573 l'île à Albert de Gondi (1522-1602) qui y construit une forteresse (ou qui renforce le château primitif) après l'occupation anglaise de 1572. Cette forteresse n'est achevée que sous le règne de Henry III. La famille Gondi est propriétaire de l'île de 1572 à 1658. A noter qu'en 1588, l'abbé de Sainte-Croix de Quimperlé est Henri de Gondi, fils d'Albert.

Puis l'île est vendue, en 1658, à Nicolas Fouquet, surintendant des Finances du roi Louis XIV. Dans un brevet de Louis XIV, daté du 20 août 1658, sa majesté enjoint Nicolas Fouchet "d'entretenir une garnison suffisante dans Bel-Ile et d'y faire toutes les choses nécessaires pour sa conservation en sorte que les ennemis de l'Etat ne s'en puissent jamais emparer et d'en jouir ainsi qu'avait toujours fait M. de Retz". De 1658 à 1661, l'ingénieur Daigremont transforme le château en un fort à quatre bastions. Le 25 mars 1636, le duc de Retz écrivait, à propos de la citadelle édifiée vers 1550 : "il y a la grande place d'armes qui est proche de la grande porte ... à la main droite en y entrant est la Chapelle, capable de tenir 500 hommes à ouir la messe". L'île est confisquée par le roi en septembre 1661, mais la veuve de Nicolas Fouquet conserve Belle-Ile jusqu'à ce qu'en 1704 le roi lui achète. A partir de 1685, Louis XIV fait transformer cette place forte en citadelle et le maître d'œuvre de cette transformation est Vauban. Ce dernier rase le quartier dit de "Haute-Boulogne" (la moitié du bourg du Palais) pour établir ses glacis. De 1746 à 1747, on fait appel à M. de La Sauvagère pour conduire les travaux du Grand-Sable.

Palais, en Belle-Ile-en-Mer (Bretagne)

L'enceinte fortifiée protégeant le bourg du Palais ne sera en fait réalisée qu'à partir de 1801 ce qui permettra l'invasion des Anglais en 1759-1761. L'île capitulera et Belle-Ile devient anglaise trois années durant. En 1765, Le Palais voit l'arrivée de 78 familles acadiennes. Le Palais est érigé en commune en 1790 et devient alors chef-lieu du canton de Belle-Ile-en-Mer.

Le bourg du Palais était jadis partagé en deux quartiers qu'on appelait la Haute-Boulogne et la Basse-Boulogne. Quand les Hollandais firent une descente à Belle-Ile en 1674, de Logerie, qui était le commandant de Belle-Ile, fit mettre le feu aux maisons de la Haute-Boulogne. Quinze après, en 1689, le maréchal de Vauban, voyant qu'elle commandait la citadelle, la fit entièrement raser (plus de 75 familles y perdirent leurs maisons).

On rencontre les appellations suivantes : Palloë, Pallay, Pallae, Le Pallais et enfin Le Palais.

Palais, en Belle-Ile-en-Mer (Bretagne)

Voir aussi   Ville du Palais (Bretagne) " L'Escadre de Pierre Ier (ex-empereur du Brésil) à Palais en 1831-1832 "

Note 1 : Le Palais, l'une des quatre paroisses ou communes de Belle-Ile, est le chef-lieu de l'île. Cette île, située à 16 kilomètres de la pointe de Quiberon, forme un plateau d'une élévation moyenne de 30 mètres au-dessus du niveau de la mer ; quelques points s'élèvent même à 45 mètres. Les côtes, battues par l'Océan, sont très escarpées et d'un accès difficile, mais elles présentent des ouvertures ou havres à l'extrémité des 64 vallons qui sillonnent l'île. Le sol, généralement fertile, produit du froment, des pommes de terre et des navets renommés. En 1891, la superficie totale de l'île est de 7957 hectares et sa population de 9647 habitants. Sur ces chiffres Le Palais prend 1434 hectares et 4554 habitants, en laissant de côté Houat et Hœdic. Les Celtes ont les premiers occupé l'île comme le prouvent quelques-uns de leurs monuments, signalés à Bangor, à Locmaria et à Sauzon ; ceux du Palais ont disparu depuis le commencement du siècle, par suite des progrès de l'agriculture. On ignore le nom donné à l'île par ces premiers colons. Les Romains vinrent à leur tour, et l'appelèrent Vindilis, comme le constate l'Itinéraire d'Antonin. Ils ont laissé quelques traces de leur passage à Borcastel en Sauzon, et au Palais même, où l'on a trouvé en 1843, en creusant l'arrière-port, une aiguière en cuivre, figurée dans l'Album de Cayot-Delandre. Les Bretons, et particulièrement des Gaels, y arrivèrent à la fin du Vème siècle et au commencement du VIème, et c'est d'eux que l'île reçut le nom de Guédel, qu'elle a conservé pendant tout le moyen-âge. Cette île, soumise à l'autorité des comtes de Broérech, fut donnée en dot, avec le pays de Belz, à la princesse Guinoéden, quand elle épousa, en 980, Bénédic, comte de Cornouaille. Le duc Geoffroi Ier, oubliant cet arrangement et considérant que l'île, ravagée par les Normands, avait besoin de colons énergiques, la donna, vers 1004, à l'abbaye de Redon qui y envoya un essaim de religieux sous la conduite de Catvallon. Le duc Alain III confirma, en 1026, le don fait par son père ; mais bientôt, ému des réclamations d'Alain Caignard, comte de Cornouaille, et reconnaissant d'un service qu'il en avait reçu, il lui rendit l'île de Guédel (1029), que le comte donna immédiatement à l'abbaye de Quimperlé. Le transfert de la propriété d'un monastère à l'autre se fit sans difficulté, parce qu'on eut soin de tirer de Redon les religieux destinés à peupler le nouvel établissement. L'évêque de Quimper, nommé Orscand, bénit le premier abbé, saint Gurloès, et lui donna, à lui et à ses successeurs, la juridiction épiscopale sur les églises qu'il pourrait acquérir dans son diocèse. C'est ainsi que Belle-lle passa sous la juridiction spirituelle des abbés de Quimperlé, et que les moines députés par eux devinrent les recteurs des paroisses qui y furent fondées ou rétablies. Cependant Morvan, évêque de Vannes, se souvenant que Guédel était une ancienne dépendance du comté de Vannes ou de Broérech, profita du concile de Tours, en 1096, pour réclamer l'annexion de l'île à son diocèse. Les commissaires nommés par le pape Urbain II pour juger l'affaire ne lui furent point favorables, et maintinrent l'île sous la juridiction de l'abbé, qui représentait l'évêque de Cornouaille (Cartulaire de l'abbaye de Quimperlé). Quelque temps après, en 1117, Hervé, abbé de Redon, réclama à Gurhand, abbé de Quimperlé, la restitution de Belle-Ile (c'est ainsi qu'on l'appelait déjà), s'en mit en possession à main armée, et soutint contre son adversaire un injuste procès. Abandonné par le duc Conan III, excommunié par le légat du pape, il finit par se soumettre en 1118, et se résigna enfin à restituer les fruits qu'il avait indûment perçus. L'abbé de Quimperlé possédait les droits souverains sur l'île. Comme seigneur temporel, il avait le droit de bris sur les navires naufragés, droit reconnu par la duchesse Constance en 1184 ; il avait celui de haute, moyenne et basse justice sur tous ses sujets, juridiction exercée tantôt à Belle-Ile et tantôt à Quimperlé, et relevant de la sénéchaussée ducale d'Auray ; il avait enfin un commandant de l'île, nommé par lui et chargé du maintien de l'ordre et de la défense des côtes. Comme seigneur spirituel, il était représenté par un prévôt, et à partir de 1408 par un official, dépositaire de sa juridiction. Les paroisses de l'île, moins peut-être celle de Bangor, étaient des prieurés-cures, desservies par des religieux. Quand, plus tard, mais à une date qu'on ne peut préciser, les moines quittèrent l'île pour rentrer à Quimperlé, ils furent remplacés par des prêtres séculiers, ou vicaires perpétuels. En 1250, l'évêque de Quimper, Hervé de Landeleau, voulut reprendre à l'abbé les droits épiscopaux aliénés par son prédécesseur Orscand. Le pape Innocent IV lui donna raison pour certaines églises, enclavées dans son diocèse, mais rejeta complètement ses prétentions sur Belle-Ile, en sorte que ce territoire se trouva en dehors de tout diocèse et réellement nullius. Cependant Belle-Ile était exposée aux ravages des écumeurs de mer. Le 20 octobre 1313, le roi Philippe-le-Bel écrivit à Edouard II d'Angleterre, pour se plaindre de la descente de quelques pirates de son pays dans l'île, du pillage des biens et de l'enlèvement de quelques religieux et de plusieurs habitants. Ces ravages s'étant renouvelés plusieurs fois, le roi Henri II prescrivit aux religieux de Quimperlé, en 1558, de construire un fort dans l'île, et leur permit d'y employer les matériaux provenant de la démolition du château d'Auray. On voit encore au village de Roserière (Roz-er-yér), une voûte et une partie de la façade de ce fort. Bientôt les moines, dégoûtés de cette propriété, qui ne leur rapportait pas mille écus de rente, et qui leur imposait bien des charges, demandèrent au roi Charles IX l'autorisation de s'en défaire. En 1572, Albert de Gondi, maréchal de France et baron de Retz, se rendit acquéreur de Belle-Ile, avec l'agrément du roi, moyennant une rente de 4,000 livres à prendre sur les terres de Callac et de Housillé, et à la charge de construire une forteresse au Palais et d'y entretenir une garnison. Ces arrangements étaient à peine conclus, quand le comte de Montgommery, à la tête d'une escadre anglaise, se présenta devant l'île au commencement de 1573, et s'empara du Palais, du fort et de tout le territoire. Mais il évacua sa conquête, au bout de trois semaines, dès qu'il apprit qu'une flotte française venait l'y attaquer. La même année, Belle-Ile fut érigée en marquisat, la construction du fort de Gondi fut vigoureusement poussée, et de nouveaux habitants furent attirés dans l'ile par l'appât de nombreuses franchises. Albert de Gondi, marquis de Belle-Ile, créé duc de Retz et pair de France en 1581, mourut en 1602. Son fils aîné, Charles, marquis de Belle-Ile, mourut avant lui, tué au siège du Mont-Saint-Michel en 1596. Son petit-fils, Henri, recueillit sa succession et vendit la terre de Belle-Ile, en 1658, à Nicolas Fouquet, ministre d'Etat et surintendant des finances, pour la somme de 1,369,936 livres. Le nouveau propriétaire fit renouveler en sa faveur le titre de marquis, et continua les travaux du château et du port, où l'on a trouvé une pierre portant son nom. Mais tout cessa par la disgrâce du ministre en 1661. L'évêque de Vannes, Charles de Rosmadec, profita de l'émotion produite par cette catastrophe, pour demander au pape l'union de Belle-Ile à son diocèse : ce qui fut enfin accordé en 1666. A partir de cette époque, les vicaires perpétuels des paroisses devinrent recteurs, et furent à la nomination directe du pape et de l'évêque, suivant le droit commun. Belle-Ile était une proie qui tentait souvent les ennemis de la France. En 1674, le 27 juin, 8000 Hollandais, conduits par le comte de Horn, débarquèrent aux Grands-Sables en Locmaria. Vigoureusement reçus par les troupes françaises, ils n'osèrent pas attaquer le fort du Palais, se bornèrent à ravager l'île, et se rembarquèrent le 2 juillet, pour aller surprendre Noirmoutier. Pour prévenir le retour de pareilles attaques, on fit construire !es redoutes de Saint-Laurent et de Kerdavid, près des Grands-Sables, et l'on résolut de compléter la citadelle de Belle-Ile. Vauban, chargé de ce travail en 1687, l'acheva en 1692. Si la souveraineté, de l'île appartenait au roi, le domaine utile était resté à la famille Fouquet. L'ancien ministre étant mort à Pignerol en 1680, son 3ème fils, Louis, prit le titre de marquis de Belle-Ile, qu'il conserva jusqu'à sa mort. Le fils de celui-ci, Charles-Louis-Auguste, dit le maréchal de Belle-Ile, mourut sans postérité en 1761. Cependant Louis XV avait repris, dès 1719, le domaine utile de Belle-Ile, et avait donné aux Fouquet, en échange, les terres de Gisors, de Longueil, etc. Il avait ensuite affermé les revenus à la compagnie des Indes, puis aux fermiers généraux, et enfin aux Etats de Bretagne. En 1746, à l'époque du siège de Lorient, la flotte anglaise passa et repassa devant Belle-Ile, mais ne l'attaqua point. Il n'en fut pas de même en 1761. Les Anglais, repoussés le 7 avril, réussirent le 22 à débarquer 9,000 hommes sous la conduite du général Hogdson, soumirent la campagne et commencèrent le siège de la citadelle le 29. Le chevalier de Sainte-Croix, gouverneur de la place, défendit héroïquement son poste durant 38 jours, et quand il dut capituler le 7 juin, il obtint pour la garnison les honneurs de la guerre, et pour la population la faculté de se retirer sur le continent. L'ennemi garda sa conquête jusqu'au 10 mai 1763, époque où les Français y rentrèrent par suite du traité de Paris. Au mois d'octobre 1765, on transporta dans l'île plusieurs familles acadiennes, et on accorda à chacune d'elles une concession de 30 journaux de terre. Ce noyau de cultivateurs intelligents introduisit dans le pays la culture des patates ou pommes de terre, longtemps avant que Parmentier les eut importées dans d'autres parties de la France. Ces familles, réduites par l'émigration, se distinguent encore de l'ancienne population. En 1795, le 26 juin, le commodore Ellisson, à la tête d'une escadre anglaise, se présenta devant Belle-Ile et demanda au général Boucret de reconnaître Louis XVII. Il essuya un refus catégorique, n'osa pas en venir à une attaque et s'éloigna. Sous l'Empire, le général Marescot fut chargé de construire l'enceinte de la ville de Palais, d'après les plans que Vauban avait tracés, mais qu'il n'avait pu faire adopter. Les travaux, interrompus à la chute de l'Empire, n'ont été terminés que vers la fin du XIXème siècle. Après l'histoire générale de l'île, voyons celle du Palais en particulier. Son nom a été écrit tantôt Pallaë, tantôt Pallay, et enfin Le Pallais et Le Palais. Le chef-lieu était jadis séparé en deux parties par le port : l'une au nord, appelée la Haute-Boulogne, l'autre, au sud, nommée la Basse-Boulogne ou Paluden. La première touchait la citadelle et gênait sa défense ; c'est pourquoi M. de Lorgerie, gouverneur de l'île, profita de la descente des Hollandais, en 1674, pour faire brûler plusieurs maisons couvertes de paille et trop voisines du fort. En 1689, Vauban fit détruire le reste de ce quartier, moyennant indemnité préalable, et put construire à l'aise la nouvelle citadelle (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Note 2 : Arrivée à Belle-Isle des émigrés canadiens en 1765. De nombreuses familles bretonnes et normandes s'étaient fixées au Canada et plus particulièrement en Acadie (Nouvelle Ecosse) après la conquête de Champlain. Par le traité d'Utrecht qui mit fin à la guerre de Succession d'Espagne, en 1713, l'Acadie est cédée à l'Angleterre. Les Acadiens (10 à 14 000 âmes) furent alors férocement persécutés par les Anglais pour n'avoir pas voulu se convertir au protestantisme et prêter serment d'allégeance à Sa Majesté Britannique. Il fut décidé en 1755 de les déporter. Certains acadiens réussirent à gagner la France dès 1758. C'est ainsi que 78 familles représentant 363 personnes, se fixèrent à Belle-Ile (12 familles à Palais, 32 à Bangor, 19 à Sauzon et 15 à Locmaria).

Note 3 : liste non exhaustive des recteurs de la commune de Le Palais : Vincent Le Gurun (de 1551 à 1624), Horace Raisonnier (de 1633 à 1642), François Le Puhé (de 1642 à 1666), André Le Puhé (de 1666 à 1670), Philippe Jouny (de 1670 à 1692), Antoine Le Crom (1692 à 1721), Jean Le Moings (en 1721), Pierre Berthelot (de 1721 à 1726), Claude Mallet (1726 à 1733), Jacques Marie Choblet (à partir de 1733), ....

Voir Belle-île-en-Mer Les recteurs du Palais depuis 1577 jusqu'à 1754.

Note 4 : Comme c'est dès 1572 ou 1573 qu'on commence à fortifier Belle-Ile-en-Mer et que le fort, construit aux dépens d'Albert de Gondi, n'est achevé que vers l'an 1575, il est à présumer que ce n'est qu'à la deuxième année du règne de Henry III qu'on y place une garnison et un commandant dans la place. Depuis 1575 jusqu'à 1710, c'est-à-dire durant 135 ans, il n'y a pas de gouverneur dans l'île. François Hyacinthe Thomas, marquis de la Tonnelai est le premier gouverneur de la ville et de la citadelle de Belle-Ile-en-Mer, en 1710. Voici le nom des commandants et des gouverneurs connus de la place-forte de Belle-Ile-en-Mer : C. Guiton Gouès de la Valette (en 1578), Benoît de Clapisson, sr. de Malfar (en 1589), Albert de Kerpaleau, seigneur de la Part-Dieu (en 1590), Alexis de Launay (?), Charles de Montaigu, sr. de Bois-Davy (en 1640), Jacques Hédelin de Montatelon (en 1658), André de La Haye des Noyers (en 1659), le Chevalier de Chevigny (en 1661), Emard de Chouppes (en 1663), Louis de Poulet, seigneur de Logerie (en 1666), Claude de Louvat (en 1680), le chevalier de la Fare (en 1689), le Chevalier de Nanclar (en 1692), Hervé de la Ferrière (en 1698), François Hyacinthe Thomas, marquis de la Tonnelai (en 1710), Joseph Bigot de Fourneau (en 1716), le marquis de Thouis (en 1722), le marquis de Saint-Hilaire (en 1730), Benoît César Auguste des Porcellets, comte de Saint-Sernin (en 1741), Jean François de Grossoles (en 1748), .....

Palais, en Belle-Ile-en-Mer (Bretagne)

Note 5 : Louis-Jules Trochu, né à Palais à Belle-Ile-en-Mer le 12 mars 1815 et mort à Tours (Indre-et-Loire) le 7 octobre 1896, est un général de division et homme politique français. Elève de Saint-Cyr et de l'Ecole d'application du Corps royal d'état-major, gouverneur de Paris, il fut président du gouvernement de la Défense nationale du 4 septembre 1870 au 17 février 1871. Officier, Louis-Jules Trochu sert en Algérie, comme aide de camp du général Lamoricière, des maréchaux Bugeaud et de Saint Arnaud. Ancien brigadier et blessé grièvement à Sébastopol le 8 septembre (guerre de Crimée), il est divisionnaire à Magenta et Solférino (Campagne d'Italie (1859)). Il obtient le grade de général en 1866. Inspecteur de l'Infanterie il décrit l'impréparation de l'Armée Française dans un livre, " l'Armée Française en 1867 ", ce qui entraîne sa disgrâce. Plutôt orléaniste, il n'a jamais été favorable au régime impérial. Pourtant la popularité qu’il en acquiert le fait nommer gouverneur de Paris le 17 août 1870, pendant la guerre franco-prussienne de 1870.

Voir Belle-île-en-Mer Relevé de services du général Trochu.

Louis-Jules Trochu, né à Palais, en Belle-Ile-en-Mer (Bretagne)

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PATRIMOINE du PALAIS

l'église du Christ-Roi ou Saint-Gérand (1905-1992), édifiée en remplacement d'une ancienne église et sur les plans du chanoine Abgrall, de Quimper. Saint-Gérand, natif d'Hibernie, menait une vie anachorète dans une île, lorsqu'il en fut tiré pour être sacré à Rome, sous le pontificat de saint Célestin Ier. Saint-Gérand meurt vers la fin du Vème siècle. L'édifice précédent, construit de 1677 à 1684, avait été incendié en 1894 et démoli en 1904. Cet ancien édifice était en forme de croix latine avec un faux transept et un choeur à trois pans. L'édifice, daté de 1677, succédait à une église primitivement située à Haute-Boulogne et démolie par ordre de Louis XIV pour des raisons stratégiques après la descente des Hollandais en 1674. C'est messire Philippe Jouny qui fait faire le choeur et le retable du sanctuaire en 1684. En l'an 1748, Messire Jacques Marie Choblet, né à Palais, "fait boiser le haut du choeur en Baroque jusqu'au lambris, fait orner le cintre des deux chapelles au dedans de la nef, fait exhausser et boiser les deux vitraux du sanctuaire en anse de panier, fait mettre au-dessus de chaque vitrage une rosette ou oeil-de-boeuf". L'église actuelle est un édifice à trois nefs de six travées voûtées d'ogives. Le clocher-porche, sur la façade occidentale, n'a été doté de sa flèche en ardoise que très récemment. L'église abrite quelques statues de la fin du XVIIIème siècle. L'orgue a été construit en 1864 et offert à la paroisse du Palais en 1875 : il est doté d'un buffet, puis d'une façade gothique lors d'un remontage en 1926 et a bénéficié d'une restauration complète en 1992. Le mobilier (stalles, maître-autel, chaire à prêcher, fonts baptismaux, ....) est sorti des ateliers Mauméjean (1930-1945). L'ensemble des verrières, qui comprend dix-sept vitraux est sorti également des ateliers Mauméjean entre 1930 et 1940 : ils retracent quelques épisodes du Nouveau Testament ;

Palais, en Belle-Ile-en-Mer (Bretagne)

Nota : L'église paroissiale, dédiée à saint Géran, Guérec ou Direc, était primitivement dans la Haute-Boulogne, près des fossés, sur le milieu du glacis, en allant aux moulins. Comme elle gênait la place, elle fut condamnée à être démolie par ordre de Louis XIV. La nouvelle église, commencée le 3 avril 1677, dans la Basse-Boulogne, fut construite rapidement, puisqu'elle fut bénite le 5 mars de l'année suivante, jour même de la fête de saint Géran, conservé comme titulaire. Cet édifice, sans grâce, manque d'élévation à l'intérieur, et sa tour est, sans valeur. Les autels latéraux, dédiés autrefois à la sainte Vierge et à la Trinité, le sont aujourd'hui au Rosaire et à saint Joseph. Le Palais ne se compose guère que de deux ou trois rues, mais les maisons en sont régulièrement bâties. A l'entrée de la rue Paluden, sur une petite place, il y avait autrefois une chapelle dédiée à saint Sébastien. Elle fut détruite en 1696, et rebâtie au haut de la rue Stanguélan, où elle servait à la congrégation des hommes. Elle a été successivement un club, une salle de spectacle, une caserne et en 1840 elle a fait place à la maison du chef du génie militaire. — Sur la même colline se trouve une autre chapelle plus ancienne, dédiée à Notre-Dame, et qui servait à la congrégation des femmes. Elle est devenue salle de spectacle, salle d'armes, salle de galeux, et enfin école régimentaire (Ogée II, 259). Il y avait aussi la chapelle de Saint-Tudy. Il n'y a aujourd'hui, en 1891, que deux chapelles dans la paroisse : celle de l'hôpital et celle de la colonie pénitentiaire. L'hôpital de Saint-Louis fut fondé, en 1659, par Nicolas Fouquet, qui obtint l'année suivante, de saint Vincent de Paul, des filles de la Charité pour le diriger. La première supérieure ou servante fut Mathurine Guérin, qui devint plus tard supérieure générale de sa congrégation. A la chute de Fouquet, l'hôpital passa au compte du roi et ne servit qu'aux militaires. La première pierre de la chapelle, dédiée à Notre-Dame de Miséricorde, fut posée le 11 décembre 1666. En 1695, Marie-Madeleine de Castille, veuve du surintendant, donna aux religieuses une rente annuelle de 200 livres et un tonneau de froment pour être distribués aux pauvres honteux de l'île. Plus tard la garnison ayant augmenté, il fallut agrandir l'hôpital et augmenter le nombre des soeurs qui fut porté à six en 1746. La Révolution dispersa les religieuses ; et quand, en 1824, il fut question d'y remettre des soeurs on traita avec les Filles de la Sagesse, et la commune leur confia ses écoles de filles. La colonie agricole et maritime du Palais est composée de jeunes détenus, confiés à une administration laïque. Ils demeurent derrière la citadelle, et l'aumônier de l'hôpital est chargé de faire près d'eux le service religieux. Bien qu'il n'y eût pas autrefois de chapellenies proprement dites, il y avait cependant de nombreuses fondations ; et c'est en partie pour les acquitter qu'il y eut ici une communauté de prêtres, dont les places étaient données par le général de la paroisse. Le revenu net du recteur n'était évalué qu'à 500 livres en 1757. En 1790, le Palais fut érigé en commune et en chef-lieu de canton de Belle-Ile, et fit partie du district d'Auray. La commune comprit l'ancienne paroisse et de plus les îles de Houat et de Hoedic ; le canton embrassa Locmaria, Bangor, Sauzon et Le Palais. En 1791, le recteur, M. Mugny, refusa de prêter le serment à la constitution civile du clergé, et fut imité par son curé, M. Orjebin. Bientôt on vendit nationalement une maison, un jardin et un enclos appartenant à la cure, trois magasins, cinq maisons et diverses parcelles de terre dépendant de la fabrique, la chapelle de saint Tudy, deux maisons et quelques pièces de terre appartenant aux Filles de la Charité. A la suppression des districts, en 1800, Le Palais passa dans l'arrondissement de Lorient, et fut maintenu en 1801, comme chef-lieu de canton. Au rétablissement du culte, en 1802, il vit ériger Houat et Hoedic en succursales, et ne les conserva que comme dépendances de la commune. Le Palais possède un port très fréquenté, un bassin à flot, un pont tournant, un phare, etc. On visite avec intérêt le Potager et le château Fouquet, la belle fontaine de Vauban, qui renferme environ 8,000 hectolitres d'eau, puis les grottes de la côte et la campagne de Bruté. Le Palais est la patrie du vice-amiral Willaumez, (1763-1845), du général Bigarré (1775-1838), et du général Trochu (J-M. Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville du Palais (Bretagne) "L'histoire de la paroisse du Palais et ses recteurs"

Palais, en Belle-Ile-en-Mer (Bretagne)

l'ancienne chapelle Notre-Dame (XVIIIème siècle). Elle servait jadis à la congrégation des femmes. Elle présente un vaisseau unique terminé par une abside à trois pans coupés. Une ancienne sacristie est accolée sur l'élévation Nord. Elle a servi jadis de logement militaire et de temple durant la Révolution ;

la chapelle Neuve (1827) de l'ancien hôpital royal Saint-Louis fondé en 1659 par Nicolas Fouquet. Elle est encore appelée Notre-Dame de Miséricorde et a été construite en 1666, puis rebâtie en 1827 sur un plan rectangulaire ;

l'ancienne chapelle Saint-Sébastien, aujourd'hui disparue. Edifiée primitivement à l'entrée de la rue Paluden, elle est démolie en 1696 et remplacée vers 1685 par une construction de même nom installée au haut de l'actuelle avenue Carnot. Caserne en 1795, elle est démolie en 1840 et remplacée par la maison du commandant du Génie. Elle était de forme cruciforme avec un chevet au Sud et possédait un choeur à trois pans. Une sacristie était accolée au pan Sud du choeur ;

l'ancienne chapelle, située à Loctudy et aujourd'hui disparue. Elle était dédiée à Saint Huy ou Saint Tudy. Elle est démolie en 1761, reconstruite vers 1770 avant d'être vendue comme bien national à la Révolution le 14 janvier 1799 au citoyen Rossy de Vannes qui se contente de la démolier et de récupérer les pierres ;

la croix de Bordustar, adossée à l'angle d'une maison. On croit reconnaître le dessin d'un oméga et d'un Christ très rudimentaire ;

la croix de la Tombe d'Eva Jouan (XVIème siècle), située au cimetière de Pontorgo. Elle orne la tombe de la prêtresse Eva Jouan (1857-1910) ;

l'ancien Hôpital Royal Saint-Louis (1659). Un premier établissement hospitalier est fondé à Palais en 1659 à l'initiative de Mme Fouquet, marquise de Belle-Ile-en-Mer. Saint Vincent de Paul y envoie, en 1660, soeur Mathurine Guérin (de la communauté des filles de la Charité d'Angers). C'est le 11 décembre 1666 qu'on pose la première pierre de la chapelle dédiée à Dieu sous l'invocation de Notre-Dame de Miséricorde (soeur Madeleine Rapporte-Bled, deuxième supérieure, y a été enterrée, et soeur Marguerite Landais, troisième supérieure, y a été aussi inhumée). En 1837-1841, l'hôpital est englobé dans l'enceinte de la ville. Le corps central date de 1767-1768. Le portail, situé rue Joseph-le-Brix, date de 1768 ;

Voir Belle-île-en-Mer Etablissement d'un hôpital et acte de fondation pour une mission.

le château Fouquet (XVIIème siècle, vers 1660), propriété de la famille Fouquet (au XVIIème siècle), de Charles Louis Auguste Fouquet, duc de Belle-Isle, qui cède l'île au roi Louis XV en octobre 1719. C'est à l'époque de sa construction un " bâtiment de douze chambres basses et hautes ", mais déjà déclaré en très mauvais état en 1727. Belle-Ile est dès lors gérée par la Compagnie des Indes, puis par les Fermiers Généraux, et le Pavillon de Château-Fouquet. Vers 1770, le Pavillon devient la propriété de Gabriel Bruté de Rémur (1728-1786), receveur général des Domaines du roi en Bretagne, qui le restaure puis le revend à Jean-Louis Trochu. Il est ensuite cédé à l'Armée qui l'aménage en prison. L'occupation allemande de 1940-1945 lui est fatale. Vendu par les Domaines en 1952, il est aujourd'hui une propriété privée ;

la citadelle de Vauban (XVII-XVIIIème siècle). La construction de la forteresse débute en 1549. Grâce à François de Rohan, elle devient citadelle. En 1849, est créé sur le glacis de la citadelle le centre de détention politique de Haute-Boulogne, qui deviendra colonie pénitentiaire, puis Institut pédagogique d'éducation surveillée jusqu'en 1978. Abandonnée par l'armée en 1920, elle est déclassée après la Seconde Guerre mondiale. Elle devient propriété privée en 1960 (Famille Larquetoux). La citadelle possède deux fronts terrestre au Nord et à l'Ouest et deux fronts maritimes au Sud et à l'Est. Le magasin à poudre (1659) est édifié sur ordre du surintendant Nicolas Fouquet. Le Grand Fossé (1660-1680), précédé d'un pont, part de la Porte du Bourg pour aboutir à celle du Donjon. La Porte du Bourg (1690) est faite de deux piliers de granit surmontés d'une pyramide et d'un boulet de pierre. La Tenaille du Port (XVIIème siècle). La Porte des Secours ou Porte de l'Avancée (1690), précédée d'un pont dormant à deux arches, est formée d'une arche en plein cintre, encadrée de pilastres supportant un fronton triangulaire. La Demi-Lune (1655-1690) montre sur son flanc Sud six larges bouches à feu et elle est secondée par une contre-garde protégeant le flanc Nord-Ouest. La cour anglaise (XVIIème siècle) mène à la poterne conduisant aux batteries basses ainsi qu'à la Porte du Fossé du port, grâce à une galerie creusée sous le Bastion du Gouverneur. Le grand quartier (XVII-XVIIIème siècle) est composé de trois niveaux de chambrées reposant sur 20 casemates voûtées. Pouvant abriter 900 hommes le Grand-Quartier est en grande partie détruit lors du siège de 1761, puis reconstruit après l'occupation anglaise vers 1765. Le bastion du gouverneur (XVIIème siècle), en partie détruit au cours de la guerre de Sept Ans, en 1761, lors du siège de la citadelle, par les troupes anglaises. La Porte du donjon (vers 1700), précédée d'un pont et d'un pont-levis, est percée, sur sa façade, d'une arche en plein cintre, surmontée d'une table moulurée et encadrée de pilastres toscans soutenant un fronton triangulaire (le tympan étant orné de trophées militaires). L'Arsenal (1780) est construit après l'occupation anglaise (1761-1763) et mesure 52 mètres de long sur 13 mètres de large. A l'intérieur de l'Arsenal, les trois niveaux sont séparés en deux nefs par une rangée de douze piliers de chêne. Evolution de la citadelle : - vers 1550, le fortin Rohan, communique avec la ville et contrôle l'écluse du port, - le fort Gondi (vers 1640) : la porte est déplacée au nord, les fronts de terre sont reculés et étagés - la forteresse de Fouquet (vers 1660) : construction d'un glacis, d'un magasin à poudre et d'un arsenal, - la place forte de Vauban (vers 1685) : un musée est installé au coeur de la citadelle ;

Palais, en Belle-Ile-en-Mer (Bretagne)

le château du Baron de l'Espée (XIXème siècle), édifié dès 1893 par le baron Albert de L'Espée, mis en vente vers 1923 et acquis par une institution religieuse de l'évêché de Nancy. Il devient alors un centre de vacances, la Colonie Saint-Julien, avant d'être occupé par les Allemands jusqu'à la libération de Belle-Ile, le 10 mai 1945 et détruit par un incendie en 1946. Il est aujourd'hui propriété de la SNCF ;

la fontaine (XVIIIème siècle) de Port-Larron ;

l'enceinte urbaine (1802-1870). Cette enceinte urbaine est conçue par l'ingénieur Armand Samuel Marescot en 1802-1803 et achevée en 1870. La porte Vauban (1802-1811) est constituée d'un tunnel voûté en plein cintre entre deux façades monumentales et donne accès à la ville du Palais. Du côté de la ville, cette porte s'agrémente de deux grands escaliers latéraux. Le pont-levis, qui en commandait autrefois l'entrée a disparu. La Porte de Bangor date de 1802-1811. Le réduit A (1802-1813) est une caserne défensive casematée, de plan rectangulaire. Le réduit B (1802-1811) est une caserne défensive casematée, construit en forme de "V". Le réduit H (1806-1809), conçu par l'inspecteur Marescot et édifié en forme de plan pentagonal, comporte trois niveaux ;

la maison de Warren (XVIIIème siècle), située au Potager. Cette maison était occupée par le gouverneur Warren à partir de 1763 ;

le magasin de la seigneurie (XVIIème siècle), situé avenue Carnot et rue de la Manutention. Ce bâtiment qui a servi un moment à l'entrepôt des presses à sardines, puis à celui de la collecte des blés et avoines, est devenu en 1803 une boulangerie militaire. Il est en partie détruit au milieu du XIXème siècle ;

la maison du général Botta (XVIIIème siècle) ;

le presbytère de Pontorgo (XVIIIème siècle) ;

le fort Larron (1859). Il s'agit d'un corps de garde crénelé. A proximité du fort se trouve la retenue d'eau appelée la Belle-Fontaine ;

l'ancienne maison du général Trochu (XIXème siècle), située au n° 7 avenue Carnot. Né à Palais, le général Trochu fut gouverneur militaire de Paris en 1870 ;

le moulin de Borfloc'h (1840). Il porte une pierre gravée " 1840 ", mais semble avoir été construit par Louis Loréal vers 1794. Ce moulin sera exploité par les Brière, les Audic et enfin les Bernery. Ce moulin est acquis en 1873 par Léon Giraud de Nantes, puis revendu à Charles-Marie Bernery ;

A signaler aussi :

la stèle funéraire, située au n° 2, rue de Verdun. Cette stèle a été rapportée de voyage par le capitaine de corvette Jacques Joseph Leblanc (1784-1835) ;

le phare de Goulphar (1826-1835) ;

le fort et la batterie du Gros Rocher (XVIIème siècle). L'île s'appuie, en fait, sur 19 batteries du XVIIème siècle. Le retranchement bastionné des Grands Sables est édifié par l'ingénieur François Félix Le Royer de la Sauvagère en 1747 ;

le mur de Blanqui (1849), situé au Quartier de Haute-Boulogne. Ce mur d'enceinte fait 670 mètres de long, 4 mètres de large et 60 centimètres d'épaisseur ;

le port du palais (XVIII-XIXème siècle), situé au quai Macé et quai de l'Yser. Détruit au cours du siège de 1701, le môle est reconstruit en 1768 par Verrier et Loréal, comme l'atteste l'inscription gravée sur la façade Sud "1768 Louis XV Roy. A Verrier Ingr L. Loréal entrepr." ;

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ANCIENNE NOBLESSE du PALAIS

Belle-Ile (dont faisait partie le territoire de Le Palais) ne relevait autrefois d'aucun diocèse et dépendait directement du Saint-Siège.

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