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CAULNES

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La commune de Caulnes (pucenoire.gif (870 octets) Kaon) est chef lieu de canton. Caulnes dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de CAULNES

Caulnes vient du latin « cauna » (grotte).

Caulnes est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive gallo-romaine d'Yvignac. Caulnes (Cauno) est mentionné pour la première fois en 1181 dans un acte concernant le prieuré de Saint-Magloire de Léhon (Anc. év. VI,135).

Ville de Caulnes (Bretagne).

L'église de Cauno est mentionnée en 1185. Caulnes(Cauna) est nommément désigné comme église ou paroisse dès 1187 (Anc. év. IV, 362) et Kaune comme paroisse entre 1260 et 1269 (Anc. év. III, 251). Ces chartes montrent que Caulnes appartenait jadis au prieuré Saint-Magloire de Léhon. En 1295 une charte de Boquen cite la paroisse de Chaune au diocèse de Saint-Malo (Anc. év. III, 293). L’évêque de Saint-Malo y possédait autrefois un fief et une juridiction dite des Regaires.

L'ancienne paroisse de Caulnes était au diocèse de Saint-Malo et dépendait de la subdélégation de Montauban et du ressort de Dinan. La cure était à l'alternative. Une épidémie de dysenterie touche Caulnes entre août et septembre 1759. Le typhus s'abat sur Caulnes en 1779. En 1770, le général de Caulnes confie 600 livres au recteur et aux trésoriers pour acheter des grains, du pain et autres denrées à répartir entre les plus pauvres.

Caulnes élit sa première municipalité au début de 1790. En 1795, un affrontement entre Républicains et Royalistes eut pour cadre la ville de Caulnes. A la Révolution, Caulnes est rattaché au district de Broons, canton de Saint-Jouan, puis devient chef-lieu de canton le 8 décembre 1871. Durant la Révolution, la paroisse de Caulnes dépendait du doyenné de Saint-Jouan-de-l'Isle.

Lors des nominations aux succursales en 1803, à Caulnes, le préfet écrit « ne pouvoir consentir à ce qu'un individu comme Louis Megret, qui a servi activement dans les bandes de rebelles, qui a un caractère altier et dominateur, plus propre à exaspérer qu'à rapprocher les esprits, soit placé à la tête d'une paroisse quelconque et surtout si importante que Caulnes ». Nous ignorons la réponse de l'évêque, mais elle dut dissiper les objections du préfet, car c'est l'abbé Megret qui fut nommé, recteur de Caulnes, dont il avait été autrefois vicaire et où il avait exercé un fructueux ministère caché durant une partie de la Révolution.

On rencontre les appellations suivantes : Eccl. de Cauno (en 1181), Cauna (en 1187), Par. de Kaune (vers 1260), Caune (vers 1330, en 1411, en 1489).

Ville de Caulnes (Bretagne).

Note 1 : en 1209, Guillaume, abbé de Beaulieu, approuve un règlement de Pierre Giraud, évêque de Saint-Malo, et de son chapitre, pour les dîmes de Saint-Pierre de Caulnes. En 1226, Geoffroy de la Roche, chevalier, donne au chapitre de Saint-Malo et à l'abbé de Beaulieu une partie des dîmes de Listernoc, en Caulnes. Mandement de la duchesse Anne de Bretagne daté du 25 novembre 1489 : " Seurté durant ceste presente guerre pour les parouessiens contributiffs à fouaige de la parroesse de Caune, à troys lieues estante près la ville de Dinan : par quoy est deffendu à touz et chascun gens de guerre tenans le party de la Duchesse de non les courir, piller ne les prandre à prisonniers, ne leur faire aucun mal ne ennuy, en corps ne en biens, en aucune manière. Daté du XXVe jour de novembre (signé) G. Salmon". Sous la république, le bourg de Caulnes est le théâtre d'un combat entre les royalistes, commandés par MM. J. de Saint-Pern et Crepel, et des soldats républicains casernés au château de Coëtlan. Deux autres rencontres ont lieu à la même époque au village de la Perchais et dans les environs. Un violent combat a lieu en 1795 près de la rue Valaise entre les Chouans qui occupaient le château de Coueslan en Guitté, et les troupes républicaines du général Champeaux.

Note 2 : Caulnes a vu naître Mathieu Ory vers 1487. Il prit l'habit de frère prêcheur à Dinan et fut envoyé au couvent de Saint-Jacques, à Paris. Il devint docteur en théologie, brilla comme orateur, et fut nommé prédicateur ordinaire du cardinal de Tournon. En 1535, il était prieur de son monastère. Le pape Clément VII lui donna le titre d'inquisiteur, à l'occasion des hérésies d'Allemagne. Jules III l'institua commissaire apostolique pour la France entière. En cette qualité, il réforma les couvents de Besançon, Clermont, Guingamp et Quimperlé. Ory mourut au couvent de Saint-Jacques à Paris, le 12 juin 1557 et fut enterré dans la chapelle de Saint-Thomas d'Aquin.

Note 3 : la commune de Caulnes est formée des villages : Coaquipel, Quérien, Beautrai, Saint-Maur, le Béchaix, Langanou, la Mercerie, la Roptais, la Vesquerie, Haut-Pas, le Hirel, Launay, Chênaie-Barbo, Ville-ès-Ferré, l'Escoublière, Clémichat, le Grand-Buisson, la Plesse, la Cornière, la Gaudinais, la Poussinière, Lanmel, l'Epinay, la Renaudie, la Métrie, Chênaie-Langouron, Le Minihy, la Maladrerie, etc...

Note 4 : Renseignements économiques et statistiques. — Superficie : 3.136 hectares. Population. — En 1778 : 77 baptêmes, 11 mariages, 57 décès. — En 1790 : 2.094 habitants, dont 755 hommes sur lesquels 320 citoyens actifs, la journée de travail cotée 15 sols ; 709 femmes et filles, 630 personnes des deux sexes au-dessous de 14 ans. — En 1802 : 2.167 habitants. — En 1838 : 2.002 h. — En 1851 : 2.010 h. — En 1870 : 2.102 h. — En 1880 : 2.155 h, — En 1890 : 2.377 h. — En 1913 : 2.517 h. — En 1922 : 2.085 h. Impositions. — Pour les impôts antérieurs à la Révolution, se reporte au t. III, p. 252 des Cahiers de doléances de la sénéchaussée de Rennes, publiés par MM. Sée et Lesort. On y trouvera avec plusieurs renseignements économiques, le cahier de doléances de la paroisse de Caulnes. En 1790 : capitation : 1.608 l. 5 s. ; vingtièmes : 2.464 l. 13 s. ; fouages : 819 l. 4 s. — En 1802-1803 : impôts fonciers : 5.975 frs ; impôts mobiliers : 910 frs, plus un vicaire à rétribuer.

Voir   Ville de Caulnes (Bretagne) " Le cahier de doléances de Caulnes en 1789 ".

Ville de Caulnes (Bretagne).

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PATRIMOINE de CAULNES

l'église Saint-Pierre et Saint-Paul, construite au XIIème et au XV-XVIIème siècles. La porte du clocher date du XVème siècle. La nef date du XXème siècle. Le clocher-porche date de 1769 : le clocher est restauré 1848. Le retable, en bois peint et qui est situé dans une chapelle dédiée à la Vierge, date du XVIIème siècle : au centre se trouve un tableau représentant sainte Anne, la Vierge et l'Enfant Jésus. Le retable de la chapelle des Agonisants comporte les armes de la famille Hay de Couëlan. La statue en granit de saint Pierre date du XIII-XIVème siècle. La statue en pierre de la Vierge, oeuvre du sculpteur Le Bozec, date du XXème siècle. La statue en bois polychrome de saint Antoine date du XVIIème siècle. La statue en bois de saint Joseph date du XVIIIème siècle. Autrefois, le cimetière se trouvait aux abords de l'église. Il a été transféré en 1865. " Elle comprend une nef avec adjonction au nord d’un collatéral de deux travées et précédée d’une tour extérieure ; puis, prolongeant la nef, choeur avec bas côtés de deux travées. A l’exception de la tour, datée de 1769 et construite par des ouvriers locaux payés directement par le recteur, messire Louis Closteaux, l’édifice remonte en grande partie au XVème siècle, mais a été remanié à diverses époques et notamment à la fin du XVIIème siècle et au XIXème. Sur la longère sud, on relève en effet l’inscription : M. A. GROHAN ET M. I. LANGLOIS TRESORIE. 1686. F. P. V. BIGNON. Pendant la Révolution, l’église servit de magasin à fourrages ; puis, au XIXème siècle, de 1870 à 1880, on exhaussa à hauteur du choeur la partie basse de la chapelle de la sainte Vierge (au nord du choeur), refit le lambris et la couverture. Lors de la construction de la tour, on a réemployé l’ancien portail ouest du XVème siècle ". Mobilier : Autels du XVIIIème siècle ; cadran solaire daté de 1676 ; statues anciennes en chêne de saint Pierre et saint Paul (au presbytère), de saint Pierre en pierre à l’extérieur de l’église, de sainte Anne, saint Joseph, saint Jean-Baptiste et saint Antoine, ermite, à l’intérieur. Gloire moderne dans le fond de l’église, faite en 1846 par Barème d'Ancenis ; vitraux de Laigneau, de 1886 (R. Couffon) ;

Ville de Caulnes (Bretagne).

 

Ville de Caulnes (Bretagne).

Voir   Ville de Caulnes (Bretagne) " La paroisse de Caulnes ".

Voir   Ville de Caulnes (Bretagne) " Le clergé de Caulnes durant la Révolution ".

l'ancienne chapelle de la Plesse, dédiée à saint Julien, détruite. En 1790, elle menaçait déjà ruines et fut vendue le 6 août 1793. De plan rectangulaire, elle mesurait 25 pieds sur 20. Cette chapelle rapportait jadis 200 livres à la seigneurie de Coatcouvran en Yvignac ;

l'ancienne chapelle Saint-Maur, située jadis au nord-est de Caulnes et aujourd'hui détruite. Elle avait été vendue le 5 septembre 1812. La seigneurie de Saint-Maur était au XVII-XVIIIème siècle la propriété de la famille Hingant de Saint-Maur, puis au XIXème siècle la propriété de la famille Couëssin du Boisriou ;

l'ancienne chapelle de Langanou, détruite ;

l'ancienne chapelle de Langouron, détruite. De plan rectangulaire, elle mesurait 33 pieds sur 20 et fut vendue le 29 juin 1794 ;

le manoir du Verger (XVI-XVIIème siècle). Propriété de la famille de Kertusso en 1536 et jusqu'à la Révolution ;

la croix de Laplay ou de Landelle (1690) ;

la croix de Launay-Coaffel, datée de 1759 ;

une croix (XVIIIème siècle), située à la sortie du bourg ;

les deux croix de l'ancien cimetière (XVIIème siècle) ;

la croix de carrefour (XVIIIème siècle), située près de la Ville-es-Jouannou ;

le presbytère (XVIII-XIXème siècle), situé rue de l'Ecole ;

la fontaine et le lavoir (1863), situés à Cariou ;

une maison (XVIIIème siècle), située au n° 8 route de Dinan. Cet édifice qui date, semble-t-il, de 1756 est restauré au XIXème siècle ;

les maisons de la Barbotais (XVIIIème siècle), de Clémiclé (1710), de Clos-Jeanny (1757), de la Gaudinais (1753), du Grand-Buisson (1714), de la Houssais (1739), de la Ville-es-Vilandre (1734) ;

Ville de Caulnes (Bretagne) : château du Verger.

 

Ville de Caulnes (Bretagne) : château du Verger.

7 moulins dont le moulin à eau de L’Ecoublière, de Hyomeril (XVIII-XIXème siècle) et un moulin à tan (XIXème siècle), ...

A signaler aussi :

lors de la construction de la voie ferrée (1860-1863), des pierres sculptées gallo-romaines, des restes de thermes gallo-romains, des haches en pierre et en bronze, des poteries et des monnaies ont été trouvées le long du « Chemin de Corseul » (voie romaine reliant Rieux à Corseul) ;

Gare de Caulnes (Bretagne).

des pierres tombales de l'ancien cimetière (XVIIème siècle), placées verticalement ;

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ANCIENNE NOBLESSE de CAULNES

Les anciennes maisons nobles de Caulnes étaient : le château de Coueslan (avec moyenne justice), à M. de Saint-Pern-Coueslan qui était seigneur de la paroisse. Corcouvran (avec moyenne justice) appartenait à M. de la Noue en 1780 [Note : Il s'agit de la seigneurie de Couatcouvran]. Les Coublières (avec moyenne justice) appartenait à Mme de Coigny en 1780 [Note : la seigneurie de l'Escoublière ou Lescoublière a appartenu successivement aux familles Nevet, Bouan du Chalonge et de Coigny]. La Villegast et la Villecouvé étaient aussi des terres nobles.

Ville de Caulnes (Bretagne) : château de Couellan.

LES NOBLES A CAULNES EN 1513, d'après des Salles : Evesché de Saint-Malo, op. cit., p. 161. — François de Plumaugat, sieur de la Haye, demeurant au dit lieu de la Haye. — Alain du Boisarin, sieur de la Gohérie. — Yvon de Saint-Pern et sa femme, sieur et dame de Cliniècle. — François de Millon et Gillette du Bois sa femme, sieur et dame de la Plesse. — Regnaud Téton (ou Tétou), seigneur de la Ville-au-Voyer, demeurant au dit lieu. — Noble Demoiselle Guillemette Couplière, Dame du Margat et Julien. Tétou, son fils [Note : la famille Tétou possédait encore Margat en 1665]. — Noble homme Jean de Launay et Jaquette Le Leuroux sa femme. — Jean de Listré et Françoise Rogier sa femme, sieur et dame du Chenay. — Noble homme Jean Bardoul, sieur du Clos-Neuf. — Noble homme Pierre Grignard demeurant à Caulnes. — Marc Dumoulin, fils feu Jean, décédé puis l'an, a battu les collecteurs de fouages et recous ses gages (sic) et alléguoit le dit deffunt qu'il estoit noble et estoit en procès avec les paroissiens et il n'y a point eu de jugement. [Note : Nous ferons observer que nous avons notablement diminué le texte de des Salles].

 

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 12 nobles de Caulnes :

Olivier BEGUERET (40 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan BOUDIN : défaillant ;

Jehan DE PLUMAUGAT (140 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Raoul DE QUERIDI (10 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan DIBART (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Guillaume DU BOAYS (30 livres de revenu) : comparaît revêtu d’une robe ;

Amaury DU BOUAISJAON (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Bertrand FERRANT (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une épée ;

Bertrand FERRON (5 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une pertuisane ;

Jacques FERRON (5 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Yvon ROGIER (40 livres de revenu) : excusé comme appartenant à la maison du comte de Laval ;

Guillaume TETOU (50 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Ville de Caulnes (Bretagne).

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