Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue chez les Brélésiens

BRELES

  Retour page d'accueil        Retour Canton de Ploudalmézeau  

La commune de Brélès (pucenoire.gif (870 octets) Brelez) fait partie du canton de Ploudalmézeau. Brélès dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne).

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

ETYMOLOGIE et HISTOIRE de BRELES

Brélès vient du breton « bren » (colline) et « les » (château).

Brélès est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plourin. Brélès doit son nom à l’ouvrage fortifié de Kastell-Meriadec, édifié, semble-t-il, par Conan Mériadec.

Ancienne trève de Plourin, Brélès devient commune en 1791 et est érigé en paroisse au moment du Concordat de 1801. La paroisse de Brélès dépendait autrefois de l'ancien évêché de Léon.

On trouve l'appellation Brelles ou Brellez en 1647.

Ville de Brélès (Bretagne).

Note 1 : liste non exhaustive des Curés gouverneurs de Brélès : - 1524 : Jean Trébaol, nommé chapelain de la chapellenie, fondée par le chanoine Guillaume de Keroullas. La nomination est faite par les héritiers du chanoine Tanguy de Keroullas et Jean de Keroullas, sgr. de Coatquennec. - 1608-1634 : Jean Le Meur, dont il est question plus haut. Il fonda en 1619 une messe de Beata et laissa par testament son calice la chapelle (Arch. dép., R. B. 1333). En 1634, M. Guillaume Tréguier établit à Brélès les fonts baptismaux pour les enfants de ce quartier, et le premier enfant baptisé par Jean Le Meur fut Claudine Le Roux de Brescanvel, fille de Guillaume Le Roux de Brescanvel et de Marie de Parcevaux (Voir Banabès). - En 1642, Isabeau du Beaudiez, veuve de François Kerengar, seigneur de Belair et Roudouziel, présente François Raoul, prêtre, à la chapellenie desservie en la chapelle de Saint-Jean à Brélès, vacante par le décès de Bernard Lestideau (R. B. 1333). La même année, Rolland de Poulpiquet, archidiacre d'Ach, nomme Yves Kerdelan prêtre de Plourin, à la chapellenie fondée en 1621 par Françoise de Keroullas sur l'autel Saint-Laurent, vacante par la mort de Prigent Leaustic, sur la présentation d'écuyer Prigent Keroulas, sr. du Cribinec, Penanros et Kergoat. - 1683-1711 : François Kerebel, devint recteur de Guilers. - 1722-1730 : Louis Tourmen. - 1730-1760 : Joseph-Marie Belingant, recteur de Plourin-Tréguier, desservait le gouvernement de Brélès par M. Yves Perrot. - 1763-1791 : Louis Tourmen, originaire de Plourin-Tréguier ; son titre clérical de 60 livres lui fut fourni par Messire Hyacinthe Morel, chevalier sgr. de Roch-Lédan, de la même paroisse (Voir Banabès). Voici en quels termes Louis Tourmen explique sa nomination comme gouverneur de Brélès, dans une supplique adressée à « Messieurs de la Chambre ecclésiastique de l'Evêché de Léon » ; cette supplique, citée sans date par M. Banabès, doit être de 1786, époque à laquelle une enquête fut faite sur l'état des bénéfices du diocèse : « Supplie humblement Messire Louis Tourmen, prêtre gouverneur de la chapelle de N.-D. de Brelesse en la paroisse de Plourin, disant qu'après la mort de Mr. l'abbé de Bellingant, titulaire des chapellenies de Bellair et de N.-D. de Brelesse, ces deux chapellenies réunies sur une même tête furent divisées et présentées à deux différents sujets comme dépendantes de deux collateurs, le gouvernement de Brelesse dépendant de Madame la marquise de Honchin de Kergroadez comtesse de St Valérien, et la chapellenie de Bellair, de M. le marquis du Lescoet Barbier. La première fut présentée à M. l'abbé Le Dal de Tromelin, qui s'en démit aux mains de Mme la marquise de Honchin, la deuxième à M. l'abbé de Lescoet, comte de Lyon, qui la possède et la fait desservir par un chapelain. Le suppliant a été nommé chapelain sur la demande de M. de Tromelin, mais ne possédant qu'un seul des deux bénéfices, il ne doit pas être imposé au même taux que M. Bellingant, qui les possédait tous les deux ». Au Concordat, Notre-Dame de Brélès fut érigée en paroisse, et le premier recteur, de 1802 à 1824, fut Jean Morel, né à Landunvez, la 28 Juin 1754, prêtre depuis 1783. Il fut d'abord chapelain de la collégiale de Saint-Charles, en Plourin, prêta serment, fut élu curé constitutionnel de Ploumoguer en 1791, joua un vilain rôle pendant la Révolution, aussi fut-il tenu à distance par ses confrères et mal vu de ses paroissiens après le Concordat, d'autant plus qu'il fit sa rétractation formelle du schisme très tard, en 1822 ; il écrivait, le 15 Novembre de cette année à Mgr Dombideau : « J'ai eu l'honneur de vous envoyer une copie de ma rétractation ainsi que de ma profession de foi, je l'ai faite en chaire (et cependant mes confrères continuent à se refuser de venir à mes pardons) ; je connais plusieurs ecclésiastiques qui n'ont fait aucune rétractation dans la Cornouaille et qui voient leurs confrères ». M. Morel mourut à Brélès le 21 décembre 1824. Les successeurs de M. Morel ont été : Recteurs de Brélès : - 1825-1837 : Jean-Louis Tanguy, de Garlan. - 1837-1872 : François-Marie Bervas, de Gouesnou. - 1872-1885 : Nicolas Laris, de Saint-Pol-de-Léon. - 1885-1890 : Amédée Salaün, de Porspoder. - 1890-1903 : Paul Miniou, d'Ouessant. - 1903-1908 : Gabriel-Marie Saliou, de Saint-Pierre-Quilbignon. - 1908-1922. Pierre Rosec, de Cléder. - 1922. Casimir Déniel, né à Bourg-Blanc en 1875, promu au sacerdoce en 1899 .... Vicaires depuis 1808 : - 1868-1869 : Jean-Daniel Courté, de Ploaré. - 1869-1870 : Gabriel Breton, de Lampaul-Guimilliau. - 1870-1872 : Jean-Marie Piolot, de Plouénan. - 1872-1883 : Jean-Louis Saout, de Saint-Pol-de-Léon. - 1883-1883 : Jean Quiniou, de Cast. - 1883-1890 : Jean-Marie Kerivin, de Plouvorn. - 1890-1894 : Pierre Tanguy, de Henvic. - 1894-1895 : Eugène Pichon, du diocèse de Luçon. - 1895-1901 : Yves-Corentin Quéau, de Langolen. - 1901-1922 : Casimir Déniel, .... Prêtres originaires de Brélès : - Lannuzel, Pierre-François, ordonné le 23 Mai 1812. - Chuiton, Jean-Marie, ordonné le 22 Mars 1817. - Allançon, Mathias, né le 5 février 1793, ordonné prêtre le 22 Mars 1817, recteur de Trémaouézan en 1820. - Allançon, François, ordonné le 18 Mars 1820. - Larvor, François-Marie, né le 27 avril 1842, ordonné prêtre le 12 Août 1866, vicaire à Plogoff, à Plourin en 1869, recteur de Guerlesquin de 1883 à 1889 et de Santec à partir de 1902. - Salaün, Mathieu, né le 29 novembre 1846, ordonné prêtre le 10 Août 1875, mort vicaire à Audierne en 1895. - Joseph Kérébel, né en 1911, prêtre en 1936, vicaire à Saint-Louis de Brest en 1938, etc ...

Note 2 : liste non exhaustive des maires de Brélès : François Léaustic (1791), Kerouanton (1792), Jérôme Bougaran (1798-1808), Jean Salaun (1808-1812), Alain Leven (1813-1816), Gabriel Malaboux (1816-1826), François-Nicolas Le Borgne de Keroulas (1827-1843), René-Jacques Fallier (1844-1854), Gabriel Larvor (1864-1871), Jean Marc (1876-1901), Vincent Quéméneur (1901-1912), Hamon Marie Kérébel (1912-1944), Jules Perhirin (1945-1952), François Lenaff (1965-1989), Jean L'Hostis (1989-2001), Guy Colin (2001-....), etc..

Voir   Ville de Brélès (Bretagne) " Brélès durant la Révolution ".

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

PATRIMOINE de BRELES

l'église Notre-Dame (XIV-XVème siècle), remaniée au XVIIème siècle, restaurée et agrandie vers 1855. Initialement simple chapelle dédiée à Notre-Dame, puis église tréviale de Plourin, elle est érigée par les seigneurs de Kergroadez ou Kergroades. L'édifice actuel, en forme de croix latine, remonte dans ses parties les plus anciennes à l'extrême fin du XIVème siècle : une bulle d'indulgences est accordée en 1381 en sa faveur. L'église comprend une nef avec bas-côtés de cinq travées, un choeur, et, à droite de la quatrième travée, deux chapelles en ailes formant faux transept. Aux angles formés de l'intersection de la nef et du transept, des anges musiciens jouent du biniou, des cymbales, de la bombarde et du tambourin. Le portail en kersanton est timbré des armes d'Olivier du Chastel et de Jeanne de Ploeuc, mariés en 1408. On y trouve plusieurs statues anciennes : Notre-Dame de Brélès, sainte Anne, saint Michel, saint Sébastien, saint Fiacre et saint Jean. Un petit arc triomphal (XVI-XVIIème siècle), plusieurs fois remanié, orne l'entrée du cimetière. Les Kergroades, les Kergadiou et Kerdalaez possédaient des tombes à l’intérieur de l’église. Dans le cimetière, on trouve la tombe armoriée d'un Le Borgne de Keroulas ;

Eglise de Brélès (Bretagne).

Nota 1 : Avant la Révolution, Notre-Dame de Brélès était une chapelle dépendante de la paroisse de Plourin-Léon ; voici ce qu'en disait, au XVIIème siècle, le P. Cyrille Le Pennec (Alb. le Grand, édition Kerdanet, p. 513) : « En Plouerin Léon, vous ne devez manquer de rencontrer, à la sortie de la paroisse de Plouearzel, la belle chapelle de Brellez, lieu de grande dévotion et en si bon ordre qu'autre qui sera dans ce diocèse ; mais ce qui le signale d'avantage et qui le rend plus recommandable sont les grandes faveurs que Dieu verse abondamment sur plusieurs bonnes personnes qui la fréquentent journellement, par l'entremise et intercession de la très digne Vierge ; c'est ce qui encourage plus le peuple d'y aborder et les habitans des ports de mer et havres circonvoisins. Son embellissement doit beaucoup à la vigilance de vénérable et discrette personne maistre Jean Meur (Note : Jean Le Meur, dont il est ici question fut gouverneur de Notre-Dame de Brélès, de 1608 à 1634) nouvellement décédé, prestre d'une vie fort exemplaire et irréprochable. Cette chapelle dépend de la seigneurie de Gouezbian ». Les seigneurs fondateurs de Brélez étaient les Kergroadez, sgrs. de Gouezbian, qui avaient droit de présenter le chapelain gouverneur. Ils avaient également leur tombeau dans le chœur. En 1522, Guillaume de Keroullas, chanoine de Tréguier, fonda une chapellenie « à être desservie sur l'autel de Saint-Laurent et Saint-Fiacre, côté de l'Evangile ». Ce chanoine lut enterré dans cette chapelle. Trois autres chapelles existaient dans l'église de Brélès : l'une dédiée à Saint-Jean, au transept Nord, appartenait aux seigneurs de Belair ; les deux autres appartenaient aux seigneurs de Brescanvel. « Le gouvernement de Brélès restoit dépendant de Plourin et l'on n'y faisait aucun baptême, mariage, enterrement sans le consentement du Recteur qui nommait à cet effet un prêtre dit Curé de Brélès. On conserve encore des registres spéciaux pour Brélès de 1599, 1634, 1660 ; mais à partir de 1697, il ne dut plus y avoir qu'un seul registre pour Plourin et Brélès ». (Notes de M. l'abbé Banabès en 1864). L'église actuelle de Brélès est dépourvue de tout style et semble remonter seulement au XVIIIème siècle. Les autels et les statues qui s'y trouvent sont de date récente. A l'entrée du cimetière, au-dessus de deux lourds piliers, on a placé, en guise d'arc de triomphe, une jolie arcade en Kersanton du XVème siècle, décorée de redents trilobés, découpés à jour, dans le genre de ce qui existe au porche de l'évêque Alain de la Rue, à l'église du Folgoat, et au porche Nord du Creisker, à Saint-Pol-de-Léon. Une petite croix sculptée, avec fleurons feuillagés, surmonte cette arcade. Les anciennes chapelles se trouvant sur le territoire de Brélès sont celles des châteaux de Brescanvel, de Bélair, de Kergroadez ou Roquelaure et la chapelle Saint-Ambroise ; actuellement, elles sont toutes en ruine (MM. Peyron et Abgrall, 1903).

Voir   Ville de Brélès (Bretagne) " L'église paroissiale de Brélès ".

la chapelle de Brescanvel. Il s'agit d'un petit édifice rectangulaire, relevé de ses ruines au XXème siècle et portant un écusson écartelé De Roux et Corpel ;

la chapelle de Keroulas. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire avec chevet à trois pans. Guillaume de Keroulas, chanoine de Tréguier et originaire de Brélès, a été inhumé dans l'église paroissiale devant l'autel Saint-Laurent et Saint-Fiacre ;

l'ancienne chapelle Saint-Charles de Borromée. Située près de Kergroadez, cette chapelle a été bâtie en 1644 et a été détruite en 1860. Les pierres ont servi à la réparation de l'église paroissiale ;

l'ancienne chapelle Saint-Ambroise, située jadis au village de Lanambroas et aujourd'hui disparue ;

l'ancienne chapelle de Kerléan, aujourd'hui disparue ;

la croix du manoir de Brescanvel (1888) ;

la croix monolithe fixée sur un rocher de Brélès (XVIIème siècle) ;

la croix située sur l'arc de triomphe de l'église (XVème siècle) ;

d'autres croix ou vestiges de croix : la croix insérée dans le mur d'une dépendance du presbytère (XVIème siècle), la croix du cimetière de Brélès (1879), la croix de Gruiec (1927), la croix Castel-Rouz (Haut Moyen Age), la croix de Castel-Rouz (XVIIème siècle), la croix de Keringar (XVIème siècle), la croix de Lanambroas (Moyen Age) ;

le manoir de Bel-Air ou Belair (1599), édifié par un seigneur de Kerangarz ou Kerengar, et restauré au XVIIème siècle. La grande salle possède une vaste cheminée sculptée. L'aile nord a été restaurée au XXème siècle. Il possédait jadis un colombier. Le manoir de Belair appartenait au moment de la Révolution à la famille de Claisrambault (de chêne à un arbre arraché de sinople) ;

le manoir de Brescanvel (1550). Une tourelle à cul-de-lampe fait saillie sur la façade. On y voit un écusson de la famille Le Roux et Corpel (XVIème siècle). Suite au décès de Le Roux de Brescanvel (recteur de Guilers) en 1775, la terre passe à François De Poulpiquet. La famille de Poulpiquet de Brescanvel a fourni un évêque au siège de Quimper : Mgr Jean-Marie de Poulpiquet de Brescanvel, né le 4 août 1759, nommé à l'évêché de Quimper en 1824, décédé le 1er mai 1840 ;

Manoir de Brescanvel à Brélès (Bretagne).

le manoir de Keroulas, propriété de la famille Le Borgne et reconstruit au XVIIème siècle. Jean de Keroulas habite le domaine à partir de 1640. En 1707, Alain Le Borgne de Coativy, sénéchal de Lesneven, épouse Catherine-Corentine de Keroulas. En 1864, le manoir est habité par Nathalie Le Borgne de Keroulas, puis en 1872 par la famille de Boisriou. Il appartient actuellement à la famille de Lorgeril ;

Château de Keroulas à Brélès (Bretagne).

le château de Kergroadès (1602-1613), édifié par François III de Kergroadès (seigneur dudit lieu, du Bois, de Kerver, de Kérangomarc'h, chevalier de Saint-Michel ou Ordre du Roi). Propriété en 1732 des Kerouartz, et en 1794 des Roquelaune (via les D'Houchin ou Honchin). Ce château est bâti sur l'emplacement d'un autre beaucoup plus ancien. La famille de Kergroades s'est éteinte, en 1732, dans Kerouartz. Le château est flanqué de tours, en saillie sur les quatre angles : l'une d'elle est surmontée d'une coupole, l'autre est couronnée par une plate-forme revêtue d'un parapet à mâchicoulis. L'entrée principale consiste en deux portes. L'ensemble est doté d'un nombre impressionnant de canonnières à la française. On y trouvait autrefois une chapelle privative dans l'une des tours de l'entrée et des écuries. Occupé durant la Révolution, le château est transformé en hôpital pour les troupes de Saint-Renan. La terre est vendue en 1860 à M. Le Jeune, notaire à Saint-Renan, de qui elle passe ensuite par héritage à la famille Chevillotte. L'édifice est restauré en 1913-1914 ;

Château de Kergroadès à Brélès (Bretagne).

Nota 2 : Dans la paroisse de Brélès se trouvent les ruines du beau château de Kergroadez ou de Roquelaure (ou Roquelaune). « On raconte que le marquis de Kergroadez, en 1625, ayant trouvé Michel Le Nobletz malade et mal logé au Conquet, le pria de venir à son château ; le saint l'avertit qu'il ne garderait pas longtemps ce riche palais dans lequel il mettait toute sa complaisance, et la mort du marquis suivit de près la prophétie. Le château fut construit do 1602 à 1613 ; on lisait sur la porte principale cette inscription : SI . NON . IN . TIMORE . DNI . TENVERIS . TE . INSTANTER . CITO . SVBVERTETVR . DOMVS . TVA » (Voir Bulletin Académique, Brest, 1861).

Château de Kergroadès à Brélès (Bretagne).

 

Château de Kergroadès à Brélès (Bretagne).

Voir   Ville de Brélès (Bretagne) " Kergroadez ou Kergroadès en Brélès et la succession Roquelaure ".

le colombier de Bel-Air (XVIIème siècle) ;

la fontaine du château de Kergroadès (XVIIème siècle) ;

l'ancienne fontaine située au bas du bourg de Brélès, au bord de la route de l'Aber-Ildut, autrefois surmontée d'une statuette de la Vierge. Cette fontaine a été réparée en 1847 ;

la maison d’armateur (XVIIIème siècle) ;

l'ancien moulin de Bel-Air (1657) ;

Château de Roquelaure à Brélès (Bretagne).

 

Chapelle de Roquelaure à Brélès (Bretagne).

A signaler aussi :

le Castel Mériadec, sur le bord d'un ruisseau qui se jette dans l'Aber, et fondé, nous dit Ogée, en 357, par le fabuleux Conan Mériadec, a été détruit, et les dernières pierres ont servi, en 1830, à la construction du moulin voisin (M. Abgrall) ;

le beau menhir de Kergadiou ;

M. Banabès nous dit qu'on a trouvé « en 1840 à la ferme de Kerelegou (village des Ossements), quantité d'urnes funéraires qui furent dérobées dans la nuit qui suivit la découverte ».

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

ANCIENNE NOBLESSE de BRELES

Les barons de Kergroadez étaient représentés au temps de la Ligue par François, qui suivit le parti du Roi et reçut, en 1600, le collier de son Ordre. Il épousa d'abord Claude, dame de Kerlec'h, puis Gilette de Quélen, et bâtit en 1613 le château.

- Le Borgne, Sgr. de Kéroulas. D'azur à trois huchets d'or liés et virolés de même ; devise : attendant mieux et tout ou rien.

Nota : Keroulas (de), sr. dudit lieu, en Brelez, — de Coharz et du Quelennec, en Ploumoguer, — de Gorescour, — de Kergoët, — de Kerouhant, — de Meshellou, — de Keralsy, — de Berdouaré, — du Cribinec, en Plouédern, — de Treffry, en Quéméneven, — du Bourg, — de Saint-Melen. Ancienne extraction chevaleresque. — Neuf générations en 1669. — Réformes et montres, de 1426 à 1534, en Plourin et Brelez, évêché de Léon. Keroulas a produit : Hervé, époux, en 1393, de Catherine de Kergadiou, dont Jean, marié à Julienne du Chastel. — Un chevalier de Saint-Lazare, en 1728. — Un conseiller au Parlement, en 1735. — Un archidiacre et vicaire général de Léon, dernier abbé de Saint-Maurice de Carnouet, de 1780 à 1790. — Un chef de division des armées navales, en 1786. La branche aînée fondue, en 1565, dans du Chastel, par le mariage de l'Héritière (ar Benn herez) avec le fameux marquis de Mesle, dont, entre autres enfants : Mauricette, mariée à Morice, sr. du Rusquec.

- Carn, Sgr. de la Motte. D'or à trois chevrons de gueules.

- Keranguen, Sgr. de Belair. D'argent à 3 tourteaux de gueules ; devise : Laca evez.

- Kerangars, Sgr. de Belair. D'azur au croissant d'argent ; devise : Tout en croissant.

- Kerlean, Sgr. de Kerverien. Fascé ondé d'or et d'azur de six pièces.

- Keroulas, Sgr. du dit lieu. Fascé de six pièces d'argent et d'azur ; devise : En Dieu mon coeur.

- Poulpiquet, Sgr. de Brescanvel, en Brélès. D'azur à 3 pallerons d'argent becquées et membrées de gueules ; devise : De peu assez.

- Rospiec, Sgr. de Brendelvouez. D'azur à la croix d'or cantonnée de 4 merlettes de même ; devise : Fidei et amoris.

- Kergroadez. Fascé de six pièces d'argent et de sable ; devise : En bon espoir.

 

Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, une famille noble est mentionnée à Brélès :

Keroulas (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Brélès. Fascé d’argent et d’azur de six pièces. Hervé est prisageur au contrat de mariage d'Hervé de Penancoët en 1388 ; Jean se trouve mentionné entre les nobles de Plourin.

Voir   Ville de Brélès (Bretagne) " Manoirs et Seigneuries de Brélès ".

(à compléter)

© Copyright - Tous droits réservés.