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TREMEUR

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La commune de Trémeur (bzh.gif (80 octets) Treveur) fait partie du canton de Broons. Trémeur dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREMEUR

Trémeur vient du breton « treb » (village) et « mur » aujourd'hui « meur » (grand).

Trémeur est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Sévignac. Une charte de Roland de Guitté, en faveur de l'abbaye de Boquen, mentionne Tremur dès 1249.

Trémeur (Tremour) est cité comme paroisse en 1346 (chartes du prieuré de Trédias n° 1, Mor., Pr. I, 1457) dans l'acte de fondation par Geffroy Le Voyer (ou Geffrei le Veyer) du prieuré et hôpital de Saint-Georges le 18 août 1346, confié par la suite aux Augustins de Sainte-Croix de Guingamp (" un hopital sis au bout de la chaucée de Tredem en la paroisse de Tremour en la diocese de Saint-Malo "). Par lettres données à Dinan le 20 juin 1365, Jean IV, duc de Bretagne, approuve la fondation du prieuré de Saint-Georges.

Ville de Trémeur (Bretagne).

La paroisse de Trémeur appartenait jadis au diocèse de Saint-Malo et dépendait de la subdélégation de Lamballe et du ressort de Dinan. Elle relevait du roi au moment de la Révolution. La cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse de Trémeur dépendait du doyenné de Broons. Trémeur élit sa première municipalité au début de 1790.

On rencontre les appellations suivantes : Tremur (en 1249), Tremeur (vers 1330), Par. de Tremour (en 1346), Tremeur (au XVème siècle).

Ville de Trémeur (Bretagne) : école.

Note 1 : la commune de Trémeur est formée des villages : Vaux-Horet, Vaux-Rusé, la Ruais, la Houssaye, le Menu-Bois, les Portes, la Hautière, Ville-ès-Pirons, la Gouverdière, la Marais, Talard, la Vallée, Fontaine-Glais, Benâte, le Clairay, les Dineux, etc ... Mention des villages de Saint-Georges et de l'Abbaye ; de la Croix Saint-Cast et du tènement Saint-Cast.

Note 2 : ; liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Trémeur : - Mathurin HENRI était recteur en 1552. - Olivier SANTIER l'a été de 1559 à 1561. – Pierre BIAZ, de 1561 à 1572. - Paul PERRIN, de 1572 à 1875. - X. HAMON, de 1575 à 1609. - Mathurin HENRI, en 1609. - X. MOUAZAN, en 1617. - Etienne DU DOUER, en 1620. - X. ROUXEL, en 1659. - X. Rolland DU NODAY, en 1665. - X. CORNILLET, en 1674. - Jean HUET, en 1695. - François THÉ, de 1700 à 1716, époque de son décès. - X. RAVAUDET, en 1716. - François THÉ, qui bâtit le presbytère, recteur en 1745. - Olivier BOURDET, recteur de 1760 à 1790. - Guy TRUMEL, né à Trévron, était vicaire à Trémeur ; il y fut nommé recteur en 1790, il refusa le serment, se cacha dans le pays, reprit son poste en 1803, et il est mort en 1816. - Pierre CHOLET, recteur en 1816, est mort en 1831. - X. LEVAVASSEUR, recteur en 1831, démissionnaire en 1851. - René CHAUVIN, recteur de 1851 à 1854. - M. HAMON, depuis 1854 jusqu'à sa mort en 1859. - François FAGUET est recteur en 1859, et transféré à Bourseul en 1868, ...

Ville de Trémeur (Bretagne).

Note 3 : Trémeur durant les années 1705, 1709 et 1725, d'après des récits de cette époque. — Dans les registres paroissiaux de catholicité de Trémeur pour l'année 1705, le recteur M. Thé a consigné les événements les plus remarquables de cette année. Nous traduisons ses notes du latin : « L'été de 1705, écrit-il, fut signalé par des chaleurs extraordinaires ; presque toutes les fontaines desséchèrent. Depuis mai jusqu'à la mi-août, il ne tomba point de pluie. Et, chose extraordinaire, la récolte fut abondante et les grains assez gros. La chaleur était tellement forte que le suif et la chandelle fondaient dans les lieux les plus obscurs et les plus ombragés. Un incendie général se déclara dans la forêt de Boquen, sans que personne y mît le feu ». Deux ans après, le même recteur consignait, que « depuis le 9 janvier 1705 une certaine fièvre sévit toute l'année et fit mourir beaucoup d’hommes et de femmes de ses voisins. Durant la guerre de Philippe, roi d'Espagne, on augmenta d'un quart l'impôt des fouages sur la roture. On conservoit en plus l'impôt du sang et la capitation... L'hiver fut pluvieux, l'été desséché par les ardeurs du soleil et la monnaie était très rare ... Du 6 janvier au 22 février 1709 inclusivement, le temps fut au sec. Le froid était tellement intense, que deux pieds de neige couvraient le sol, que les chênes çà et là fendaient ; bien plus que les pierres se fendaient. Beaucoup mouraient de froid et d'autres furent dévorés par les loups sortis des forêt, par la faim. On vit des oiseaux de la même espèce, se tendre des embûches et la pie dévorer la pie, tant elle avait faim. Une troupe de cygnes vola jusque dans nos parages et se reposa sur les bords de la rivière. A deux reprises, le froid survint avec la même intensité. Vers le 12 mars, la chaleur du soleil fit fondre la glace peu à peu. Les moissons périrent. Tout le monde se plaignait ; le boisseau de froment, mesure de Broons, valait 10 l. et la pipe de pois chiches 30 l. ». Le recteur M. Ravaudel écrivait sur le registre de 1725 : « Cette année, le froment a valu depuis la Saint-Jean jusqu'à 16 et 17 l. le boisseau, mesure de Dinan. La disette de blé fut si grande, que Mgr l'évêque de Saint-Malo en fit venir d'Angleterre plusieurs barques chargées, qui firent subsister sa ville épiscopale et les localités voisines. Les pauvres gens ont d'autant plus souffert dans cette disette de grains que le fil et autres marchandises étaient à vil prix, ce qui a fait que dans cette paroisse (où cependant la misère fut moins grande qu'ailleurs), quelques-uns n'ont subsisté pendant plusieurs mois que de choux, d'herbes cuites et de laitages et plusieurs m'ont avoué avoir été trois jours sans manger, sans en avoir été par trop incommodés. La récolte fut beaucoup retardée à cause de la pluie continuelle qui dura depuis les débuts d'août jusqu'à la Saint-Michel. On avait la douleur de voir les blés pourrir avant d'arriver à maturité. On ne voyait presque point de blé au marché. Au milieu de toutes ces misères, les riches ouvrirent leurs greniers et leurs bourses et se montrèrent sensibles aux misères de tant de malheureux. Dans cette même année, on vit périr à Trémeur, depuis le bas âge jusqu'à vingt et quelques années, un grand nombre de personnes par la petite vérole ».

Ville de Trémeur (Bretagne).

Note 4 : Renseignements économiques et statistiques. — Superficie : 1.456 hectares. Population. — A Trémeur en 1774 : 16 baptêmes, 8 mariages. 136 décès (Arch. I.-et-V., C 1408). — En 1790 : 880 habitants dont 306 hommes, sur lesquels 99 citoyens actifs, la journée de travail cotée 15 sols, 340 femmes et filles, 234 enfants au-dessous de 14 ans. — En 1802 : 737 habitants. — En 1837 : 981 h. — En 1850 : 1.044 h. — En 1870 : 1.057 h. — En 1880 : 1.075 h. — En 1890 : 1.157 h. — En 1913 : 1.185 h. — En 1922 : 1.059 h. — En 1927 : 1.019 h. Impositions. — En 1778 : 266 contribuables. — Capitation en 1770 : 779 l. 16 s. ; en 1790 : 699 l. 19 s. — Vingtièmes en 1787 : 1.118 l. 9 s. ; en 1790 : 1.132 l. 13 s. — Fouages en 1767 : 386 l. ; en 1790 : 376 l. — Total des impositions en 1790 : 2.208 l. 13 s. — En 1802-1803 : impôts fonciers : 2.260 frs ; impôts mobiliers : 370 frs.

Ville de Trémeur (Bretagne).

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PATRIMOINE de TREMEUR

l'église Saint-Pierre (XII-XVème siècle). Elle comprend une nef avec bas côté nord de quatre travées. Celui-ci s'élargit au droit des deux dernières pour former chapelle en aile. Dans la construction primitive, l'on distingue deux campagnes de constructions : l'une, du XIVème siècle, comprenant le chevet et la partie sud du choeur, l'autre, du XVème siècle, embrassant la nef et la chapelle nord. Au XVIIème siècle, on releva le pignon du choeur et la partie du XIVème siècle ; puis on répara la longère sud de la nef en 1742. Enfin, en 1896, on restaura tout l'édifice et notamment le pignon ouest. Les piliers du cimetière portent la date de 1628 (R. Couffon). Le mur sud du choeur remonte au XIIème siècle. L'arcade romane date du XIIème siècle. Les fonts baptismaux à double cuve, la nef et la chapelle nord datent du XV-XVIème siècle. Un bénitier date du XVème siècle. Le cadran solaire date de 1620. L’autel date du XIVème siècle et comporte un socle triangulaire. L'église abrite plusieurs statues anciennes : Crucifix, sainte Vierge, sainte Anne, saint, Pierre, saint Mathurin, sainte Eurielle et, parmi les modernes, saint Trémeur avec reliques de saint Trémeur et sainte Tréphine. " Autrefois il n’y avait pas de statue de saint Trémeur dont le culte paraît avoir été introduit récemment à cause de la synonymie ; par contre, il y avait jadis une statue de sainte Marguerite " (R. Couffon). La statue de saint Mathurin date du XVIIème siècle ;

Eglise de Trémeur (Bretagne).

Voir   Ville de Trémeur (Bretagne) " La paroisse de Trémeur ".

Voir   Ville de Trémeur (Bretagne) " Le clergé de Trémeur durant la Révolution ".

l'ancienne chapelle Saint-Cast, aujourd'hui disparue ;

l'ossuaire (XVIIème siècle) ;

le calvaire de Saint-Thyas (XVIème siècle) ;

le prieuré et hôpital de Saint-Georges (1346-XVIème siècle). Le prieuré est fondé le 18 août 1346 par Geoffroy Le Voyer, sieur de Trégomar, et Jeanne Rouxel, son épouse, au bout de la chaussée de Trédias. Ces pieux fondateurs annexent au prieuré un hôpital, dans lequel, aux termes de l'acte de fondation, tous les pauvres "passants et repassants" devaient être nourris gratuitement. Cet hôpital subsiste dans ces conditions jusqu'en 1769. En 1778, il est réuni au collège de Dinan, avec tous ses revenus. Il est placé sous la dépendance de l'abbaye de Sainte-Croix de Guingamp, de l'ordre de Saint-Augustin. Voici l'acte de fondation rapporté par Dom Morice : « Sçachent tous, que par nostre court de Rennes, en dreist personnelement establis, Geoffroy Le Voyer, chevalier, et dame Jeanne, sa compagne, o les autorités du dit Geoffroy, son mari, et de Robin Rouxel, son père, à ce donnez quant es choses qui en sèvent, on reconnu et confessent, eux avoir fondé et fondèrent en l'honneur de la benoîte Vierge Marie et de son benoît fieulx Notre-Seigneur et de Monsieur saint Jacques, pour le salut de leurs âmes, un hôpital sis au bout de la chaussée de Trédiern, en la paroisse de Trémeur, en le diocèse de Saint-Malo, auquel il y aura et deit avoir perpétuellement illesques, demeurant pour Dieu servir et faisant les divins offices, quatre prêtres, messe chantans, qui sont et seront tenus chaque jour de célébrer et dire trois messes, une à note et deux, etc., etc. ». L'acte est bien plus long, nous en extrayons ce qui suit, mais sans donner le style ni le mot à mot. Pour la soutenance des dits chapelains et des quatre frères, les fondateurs ont donné et assis trente mines de froment, mesure de Plumaudan, sur les fromantages de cette paroisse. De plus, dix mines de seigle, mesure de Jugon, à prendre sur les dîmes de Saint-Igneuc. De plus, quatre journaux de terre, proche la maison. De plus, huit livres de rente, payables à la foire de Saint-Michel de Jugon. De plus, treize mines de seigle, mesure de Jugon, à prendre sur les dîmes de Saint-Igneuc, pour les pauvres des environs du couvent, et passant et repassant. Ce fut fait le vendredi après la fête de l'Assomption, en l'an de grâce 1346. Dix-neuf ans plus tard, c'est-à-dire en 1365, le duc de Bretagne approuva, à Jugon, cette fondation de Saint-Georges, où était enterré le fondateur. Le couvent subsista dans ces conditions jusqu'à l'année 1760, dit la Géographie départementale des Côtes-du-Nord, et jusqu'à 1772, dit un savant recteur de Sainte-Urielle, M. Renouvel, qui vivait à cette époque. Voici ce que ce prêtre du voisinage consigne sur son registre : « Missire Pierre-Louis Watrémé, chanoine régulier de l'ordre de Sainte-Croix, dernier religieux et prieur de Saint-Georges, mort à Saint-Georges le 15 février de l'année 1778, a été inhumé dans la chapelle du dit couvent le 17 des dits mois et an. Cet hospice avait été fondé par M. Le Voyer, et il fut supprimé en 1772. Monseigneur des Laurents, évêque de Saint-Malo, obtint du roi des lettres patentes, à l'effet de posséder le revenu, afin de l'annexer au collège de Dinan, érigé par lui à la Victoire, ancien couvent de bénédictines. Le couvent de Saint-Georges fut comme les autres biens ecclésiastiques, vendu pendant la Révolution de 1789. On l'a démoli pour faire entrer les matériaux dans la construction de la ferme, et c'est à peine si l'on trouve maintenant quelques pans de murs qui aient fait partie de l'habitation des moines. La chapelle est convertie en grange. On voyait dans la cour un énorme bloc de granit, orné de différentes figures, dans lequel étaient plantées quatre ou cinq croix bien travaillées. Ce pieux monument excita un jour la fureur des révolutionnaires, qui le firent renverser et détruire. Depuis ce temps on le voyait mutilé et renversé dans le chemin. Il est encore au même lieu, mais caché sous la route, car il ne s'est trouvé personne qui ait voulu le transporter plus loin, lorsqu'en 1863 on a fait cette route qui conduit à la station du chemin de fer ». Les gisants de Geoffroy Le Voyer et de sa seconde épouse, Renée Madeuc, sont conservés dans la tour de Coëtquen, proche du château de Dinan. Il subsiste quelques vestiges : linteau (1382), pierre (1707) et deux statuettes du portail. L'hospice du prieuré de Trémeur est supprimé en 1772. Le dernier religieux est inhumé dans la chapelle le 17 février 1778 ;

Ville de Trémeur (Bretagne)   Histoire du Prieuré Saint-Georges (de Trédias)

le presbytère (XVIIIème siècle), édifié semble-t-il par le recteur François Thé en 1745 ;

le manoir du Noday (XVIème siècle), avec une cheminée aux armes de la famille de Kergu. En 1469, la seigneurie du Noday est la propriété de Michel Rolland, époux de Jeanne Lemarié. Leur petit-fils François Rolland épousa en 1535 Françoise de Kergu ;

le manoir de l'Abbaye (XVème siècle) ;

le manoir ou maison de la Fontaine-Glé (1605). Sur un linteau de fenêtre se trouve gravé le nom d'un de ses propriétaires : "Maître Julien Henry - 1605" ;

les restes de la maison du Menu-Bois (XVIIème siècle) ;

les restes des maisons Gautrel ou de Benate (XVIème siècle) ;

les moulins à eau du Gravier et d'Yvignac ;

A signaler aussi :

l'école publique (XIXème siècle).

Etang de Trémeur (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de TREMEUR

Les gentilshommes étaient nombreux dans cette paroisse, dans le XVème siècle. La montre de l'archidiaconé de Dinan nous y fait voir, en 1472, Jean de la Mothe, Bertrand et Guillaume de la Mothe, Jean, Pierre et Robert Lemarié, Olivier, Tristan et Jean Bardoul, Jean Priour, Olivier de Couëlan, Jean Cherpin, Gilles Le Voyer, sieur du Mottay, Michel Rolland. A la réformation de 1513, Rolland de la Mothe était à la Gueurine et Jacques Rolland au Noday. Parmi les manoirs un peu important, on comptait le Noday, appartenant aux Rolland, dès le XVème siècle et leur appartenant encore en cette année 1887. Cette maison, qui sert, en 1866, d'habitation au fermier, a cessé d'être habitée par ses propriétaires, vers l'année 1720. Le Mottay, dont il ne reste plus pierre sur pierre, était à Gilles Le Voyer en 1472, et deux siècles plus tard, à la famille d'Espinay, d'Yvignac. La Gueurine, qui appartenait à la famille de la Motte, au commencement du XVIème siècle, était aux mains des Le Seige de la Villebrune, lorsqu'elle fut vendue nationalement pendant la Révolution. Le Menubois, servant en 1866, comme la Gueurine, de maison de ferme, a appartenu à la famille de la Motte, et plus tard à la famille Descoignets, qui l'a vendu vers 1846.

Geoffroy Le Voyer possédait jadis le Mottay en Trémeur ainsi que le Bois L'Hermine en Trédias. En 1469, le Noday appartient à Michel Rolland, sieur du Noday. En 1780, Quenart (avec haute justice) appartient à M. de la Bretonnière et La Gueurine (avec moyenne justice) appartient à M. de la Goublaie de Saint-Quereuc.

 

LES NOBLES A TRÉMEUR EN 1472, d'après des Salles. — Eveschés de Saint-Malo, etc., op. cit., p. 310. — Jean de la Motte. — Bertrand de la Motte. — Jean Le Marié, par Pierre, son fils, archer en brigandine. — 0llivier Bardoul. — 0llivier de Coettelan, archer en paltoc. — Michel Rolland, archer en brigandine. — Tristan Bardoul. — Jean Bardoul. — Gilles Le Voyer, sieur du Mottay. — Jean Briour. — Jean Cherpin. — Guillaume de la Motte.

 

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 12 nobles de Trémeur :

Jehan BARDOUL, représenté par Pierre son fils (70 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Olivier BARDOUL, représenté par Estienne son fils (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Tristan BARDOUL (15 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan BRIOLLE (3 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et comparaît armé d'une jusarme ;

Olivier DE COUESLAN, représenté par Robert son fils (5 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan DE LA MOTTE de les Portes, sr de Vauvent, représenté par François son fils (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;

François DE LA MOTTE, représenté par Roland ROUXEL (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Jacques DE LA MOTTE (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Bertrand DE LA MOTTE, représenté par Guillaume son fils (10 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et comparaît armé d'une jusarme ;

Guillaume DE LA MOTTE (10 livres de revenu) : défaillant ;

Pierre LE MARIE de la Ruaye (60 livres de revenu) : comparaît revêtu d'une robe ;

Michel ROLLAND de Noday (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une pertuisane ;

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