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INVENTAIRE DU PRIEURÉ SAINT-GEORGES DE TRÉDIAS

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INVENTAIRE DES ARCHIVES DU PRIEURÉ.

Fondation du Prieuré de Saint-Georges.

18 août 1346.

Sçachent tous que près nostre court de Rennes en droit personnellement establi : Geoffroy Le Veier, chevalier, et dame Jeanne, sa compagne, o les authorité dudit Geoffroy, son seigneur, et de René Rouxel, son père qui les autres choses recongnurent et confessèrent avoir faict et fondé : une maison en l’honneur de la Benoiste Vierge et de son Benoist Fils, nostre Créateur et de Monsieur saint Jacques pour le salut de leurs âmes, (et) un hospital scis au bout de la chaussée de Tredias en la paroisse de Tremeur, en le diocèse de Saint-Malo, auquel il est dit avoir perpétuellement illecque demourant pour Dieu servir et faisons les divins offices quattre prestres, messe chantans qui sont et seront tenus par chacun jour, Dieu servir et célébrer trois messes, une à note, et deux en bas, pendant le cours de la vie desdits maistres ; une du Saint-Esprit, une de Nostre-Dame et l’'utre de Requiem pour les deffuns, et après leurs décèz, une messe de Nostre-Dame, une basse messe de Requiem et l'autre tierce messe de Requiem solennel et à note, ensemble o ses prières, oraisons faites pour leur fondation, comme il appartient ; et s'il advient que pour faire leurs questes ou pour autres négoces de leurs maisons, ils fussent en partie d'eux occupés ou empeschés, ils sont et seront tenus chanter et célébrer comme dict est, ès lieux où ils seroient ; et pour se lesdits maistres sçavent et entendent que l'on ne doit prendre, ne accepter les biens et dons spirituels sans aucune renuméracion en faire et que pour la soutenance desdits chapelains, est mestier, ordre et establir de quoy ils puissent vivre et querir leur nécessaire vie ordinaire, ont voulu lesdits maistres o les authorités dessus données, que en ladite maison soient quattre frères de Sainte-Croix de l'ordre de saint Augustin, qui ont et auront et sont et seront donnés, et déjà leurs ont baillé l'un, et assis trente mines de froment à la mesure de Plumaudan, sur les fromentages de cette paroisse ; — Item dix mines de seigle à la mesure de Jugon, sur la disme en la paroisse de Saint-Ygneuc ; et en outre ce ont voulu lesdits maistres bailler et asseoir ladite maison ensemble o quatre journaux de terre, sis au prochant et environ ladite maison franches et quittes de toutes rentes et d'autres services ; tenant toutes ces choses et chacune d'elles, du duc de Bretagne, qui lors est et des ducs de Bretagne qui pour les temps seront. Item veulent que pour les robbes et chaussements desdits chapellains, par chacune foire de saint Michel à Jugon, en la maison desdits hoirs desdits maistres, sur leurs conquetz, soient payés de ladite châtellenie ouyt livres ; et s'ils en estoient en demeure ou en deffaut, ils veulent et ont voulu que de chacun jour deffaut y aurait, soit commise peine de cinq solz à estre en outre et paiée esdits religieux, comme leur principal soit. — Item, ont voulu et ordonné que sur leurs biens mobiles, soient pris, payés pour faire les édifices de ladicte maison, deux cents livres de monnaie courante. — Item, ont voulu et ordonné lesdits maistres o les authorités dessus données, que sur leurs dismes de Saint-Igneuc, soit baillez et paiés par chacun an pour ladite maison, trente mines de seigle à la mesure de Jugon, pour donner à condition es pauvres de ladite Maison environ et aux illecques passans ; et jurera sur le corps Dieu tout sacré (tout nouveau prieur), d'establir et entretenir justement cette donaison de blé et le tout à l’usage et profit des pauvres, et toutes ces choses et chacune fermement tenir et garantir et les accomplir générallement lesdits Maistres ; et à ce, eux et leurs hoirs et tous leurs biens mobiles et immobiles présens et futurs obligent et voudront (sic) ordonner que chacun de leurs hoirs et des hoirs de leurs hoirs continuent, et avant d'entrer en foy ne en hommage de leur succession ou de partie de celle, jurâssent cette ordonnance fermement et accomplir en tant comme à chacun exhoura ou si aucun d’eux, en estoient en demeure ou en deffaut, que tout le demourant de leurs conquets soit donné et aumosné par la main dudit prieur par chacun an, la portion ou partie de celuy ou de ceux qui en deffaut en seroient et déjà en soient et en exhereditent du tout et pour entier et pour ce que ceste ordonnance soit sainement tenue et gardée et que plus agréable soit au duc, qui ores est ou à ceux qui pour le temps seront, ont voulu et ordonné lesdits maîtres, que sur la portion de celuy ou de ceux qui en défaut et en refus eu feroient, ils aient la tierce partie qui leur demourera perpetuellement ; et pour faire et tenir en outre plus et sur le demourant de ladite ordonnance, et toutes les choses dessus dites et chacune soient tenus garder et accomplir, deffendre et garantir et en outre non venir, jurées, lesdits Maistres o les données, authorités pour eux et leurs hoirs, et en ce serment, jugés et condamnés pour contents. Donné tesmoign nostre sceau establi à nos autres lettres ou le sel est desdits Maistres, ensemble o le propre sceau dudit maitre Geffroy pour luy et le sceau Jean Bellangier à la requeste de pour luy et le sceau Jean Bellangier à la requeste de ladite dame Jehanne, o les données, authorités et le sceau Gilles Morin à la requeste dudit René Rouxel. En tesmoign de ce, avons mis à ces lettres, sauf nos droits et tous autres. Ce fut donné le vendredy environ la feste de l'Assomption de Nostre-Dame Vierge en l'an de grâce mil trois cent quarante-six ans. Passe desdits Maistres et Robert Poignant. (Archives des Côtes-d'Armor, Série H).

15 décembre 1346. — Copie des Lettres du duc de Bretagne (Charles de Blois) confirmant la fondation du Prieuré de Saint-Georges de Tredias.

7 décembre 1362. — Mandement du duc de Bretagne adressé au sénéchal de Dinan pour faire jouir le prieur de Tredias, des fromentages aux paroisses de Plumaudan et de Saint-Maden, dont ledit Prieur avait fait l'hommage au Duc.

28 mai 1364. — Transaction entre les prieurs et religieux de l'Hôpital de Saint-Georges, d'une part, et Robin Geffrieu, d'autre part, par laquelle il est reconnu, que suivant la fondation dudit hôpital, il était dû auxdits Prieur et religieux 50 sols de rente, assis sur une Maison que tenoit ledit Robin en la ville de Jugon, en la rue des Forges ; que ladite maison étant tombée en ruines, il s’était élevé entre les parties, contestation sur le payement de ladite rente serait réduite à 30 sols avec l'obligation pour ledit Robin d'en continuer le payement à l'avenir.

6 avril 1431. — Fondation faite en l'Hôpital de Saint-Georges de Tredias par noble homme Guy Rabaud, chevalier, sgr. d'Iray, de la Rabaudière et de la Bouëssière [Note : Guy Rabaud. La famille Rabaud, originaire de la paroisse de Domagné, évêché de Rennes, remonte jusqu’au XIIIème siècle en la personne de Pierre Rabaud, croisé en 1248. Elle portait pour armes : De gueules à 3 poignards d'argent en bande, la pointe en bas], d'une messe annuelle chaque année pour les âmes des prédécesseurs du fondateur, avec participation aux prières des Religieux, laquelle messe doit être célébrée au jour et feste de saint Georges ou au jour suivant au cas que le Prieur et les religieux fussent occupés ledit jour. Et pour la dotation de cette fondation, ledit seigneur donne audit hôpital : «  Une motte de terre auprès et au joignant d'icelle motte, nommée vulgairement la Motte, joignant d'un côté au commun et plante du moulin de Tredias et d'autre bout au chemin par lequel l'on va du chemin de Tredias à Sainte-Urielle ».

19 mars 1432. — Donation consentie à l'Hôpital de Saint-Georges de Tredias par Jamet Le Peltier, paroissien de Tredias, d'une pièce de terre en la paroisse de Sainte-Urielle contenant environ une journée à quatre bêcheurs, joignant d’un côté la terre donné audit Hôpital par Guy Rabaud, d'un bout à l'Etang du Moulin de Tredias et d'autre bout au chemin pat. lequel on va de l'Etang de Tredias à la Forge Burnel. Ledit sieur Le Peltier fait cette donation pour être participant et associé lui et ses amis, vifs et décédés, ès messes, aumônes, services et bienfaits dudit hôpital de Saint-Georges.

24 janvier 1450. — Commission et assignation donnée en la cour de Jugon à noble écuyer Robin Rouxel [Note : Robin Rouxel. — Il s'agit sans doute ici d'un membre de la famille Rouxel, sgr. de la Croix, la Villemalherbe en Saint-Père et de la Motte en Saint-Jouan de Lisle, non loin de Tredias, qui portail pour armes : D'azur à 3 molettes d’argent], de la part du prieur de l'hôpital Saint-Georges de Tredias, au sujet d’une contestation de terrains. (Sans détails).

5 avril 1454. — Contrat d'échange entre noble homme messire Olivier Le Vayer, sgr. de Tregomar [Note : Olivier LE VAYER, sgr. de TREGOMAR. Famille d'origine et d'extraction chevaleresque, qui remontait à messire Geoffroy Le Vayer, sgr. de Mené-Briac, témoin d'une fondation à l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois en 1223. Armes : D'argent à 3 haches d'armes de sable], Le Lou et Launay, d'une part, et les religieux du prieuré de Saint-Georges de Tredias d'autre part, par lequel ledit seigneur cède aux religieux, savoir : une pièce de terre pris de l'église de Sainte-Urielle qui, autrefois fut à Olivier Guillot, contenant environ 1/4 de journal, joignant d'un costé au chemin qui va du moulin de Tredias au presbytère de Sainte-Urielle. Et pour récompense, lesdits religieux cèdent audit seigneur la place à faire un colombier en une Motte située près le moulin de Tredias, avec le tour d'une échelle autour dudit colombier, joignant ladite motte d’une part à l'étang de Tredias et d'autre aux terres desdits religieux, avec entrée, issue et espace pour nettoyer ledit colombier, et obligation aux religieux d'abattre les bois recouvrant ladite motte, excepté les arbres à fruits qui y demeureront, et dont ils jouiront ; lesdits héritages francs de rente, fors dixme et obéissance.

20 octobre 1461. — Acte de reconnaissance fourni aux religieux de Saint-Georges de Tredias par Guillaume de Lorgeril, écuyer, fils de Jean, [Note : Guillaume et Jean DE LORGEVIL. — Ancienne famille chevaleresque, remontant à Alain de Lorgeril, croisé en 1248 et portant pour armes : De gueules au chevron d'hermines, accompagné de 3 molettes d'or. (Sceau de 1381)] portant qu'il doit auxdits religieux 11 sols 8 deniers de rente, francs de taille, au terme de saint Gilles, sur l'hypothèque d'une maison située à Jugon en la rue de Souzain-Martray, laquelle rente était auparavant de 14 sols et avait été réduite à 2 sols 4 deniers à cause de sa contribution à la taille.

24 mars 1464. — Quatre reconnaissances fournies au Prieuré de Saint-Georges de Tredias, ce même jour :

La première par … portant qu'elle tient en la paroisse de … une pièce de terre nommée le Clos Prigent contenant environ un journal, une autre pièce de 1/4 de journal et une autre d'un journal, pour lesquelles elle doit aux religieux un boisseau et un godet de froment de rente.

La deuxième fournie par Robert Dubreil, portant qu'il doit auxdits religieux 10 godets de froment de rente à cause de lui, 4 godets et 1/2 boisseau, à cause de Robert Prinquet, demeurant à Yvignac.

La troisième fournie par Guillaume Pestel, comme garda de Marguerite, fille de Jean Pestel, son fils, portant qu'il doit auxdits religieux le 1/3 de deux godets de froment au terme de Noël, à cause de Raoul Chounême.

La quatrième fournie par Berthelot Haouysée, à cause de sa femme, portant qu'il doit 1/3 de 2 godets de froment, à Noël, en décharge de Raoul Chouhême, à peine de 25 sols d'amende.

14 janvier 1467. — Arrentement consenti par les religieux de Saint-Georges à Jean Mouësson, d'une pièce de terre contenant environ un 1/2 journal, joignant d’un côté et d'un bout la terre d'Estienne Olivier, à charge audit Mouësson de payer chaque année à noble et puissant seigneur Jean Goueon, sgr. de Caesden [Note : Jean GOUEON. — Ramage de l'ancienne et très illustre famille des Gouyon-Matignon, portant pour armes : D'or à deux leopards de gueules], 4 sols de rente au terme de Saint-Gilles en acquit desdits religieux qui devaient ladite rente audit seigneur, sur l'hypothèque de ladite pièce et autres héritages leur appartenant, tenus ainsi que ladite pièce dudit seigneur de Caesden.

15 novembre 1470. — Acte de ratification passé entre le prieur de Saint-Georges, d'une part, et Jean du Bouays, d'autre part, d'un contrat d'échange passé entre eux, le 6 octobre précédent, par lequel ledit du Bouays avait cédé audit prieur, savoir : une pièce de terre en la paroisse de Tremeur, près de l'hôpital de Saint-Georges, contenant environ 2/3 de journal, joignant d'un bout au chemin par lequel l'on va dudit hôpital au bourg de Tremeur, appelé le Chemin des Pèlerins, chargée de 11 deniers de rente dus à Messire Olivier Le Vayer, sgr. de Tregomar, dixme et obéissance, suivant coutume. Et pour récompense ledit prieur avait baillé audit du Bouays 6 sols 8 deniers de rente dus audit prieuré par Pierre Davy, de Jugon.

5 novembre 1470. — Vente consentie par Jean du Bouays à Noël Gicquel, de 6 sols 8 deniers de rente, dus audit du Bouays par Pierre Davy, de Jugon, sur gage suffisant et valable, ladite rente advenue audit du Bouays, par suite d'échange avec le prieur de Saint-Georges de Tredias.

31 août 1471. — Vente consentie par Jean du Bouays, gendre de Geoffroy Jolivet, au procureur de l'hôpital de Saint-Georges de Tredias, de cinq deniers de rente de France, prisage en fonds et assiette d'héritages sur une pièce de terre située au village de Membouays, en la paraisse de Tremeur, ès fiefs proche de Michel Roland, sgr. du Noday [Note : Michel ROLLAND DU NODAY.  — Très ancienne famille, originaire de la paroisse de Tremeur, et remontant à Eon Rolland, sgr. du Noday, que l’on voit ratifier le traité de Guérande en 1381. Armes : D'argent au chevron de gueules accompagné de 3 molettes de même].

19 janvier 1472. — Acte de subrogation d’une rente de 6 sols 8 deniers, consenti par Noël Gicquel au profit des religieux de Saint-Georges de Tredias.

23 février 1472. — Compromis passé entre les religieux de Saint-Georges de Tredias, d'une part et Jean d'Yvignac, sieur d'Yvignac, Louis d'Yvignac [Note : Jean et Louis d'YVIGNAC. — Ancienne famille chevaleresque qui eut pour berceau la paroisse de ce nom et remonte à Olivier d'Yvignac, croisé en 1248. Armes : D'argent à deux fasces de sable. Devise : Selon le temps], Jean Dumoulin et Geoffroy Pactré d'autre part, duquel il appert que lesdits religieux avoient fait faire des pêcheries dans leurs terres, lesquelles avoient été démolies à force ouverte par les deffendeurs. Un long procès ayant eu lieu à cet égard, il ne fut terminé que par l'intermédiaire d'arbitres choisis d’un commun accord entre les parties.

29 avril 1472. — Contrat d'échange passé entre le prieur du prieuré de l'Hôpital de Saint-Georges de Tredias, d'une part, et Raoul Cillart, barbier, d'autre part, par lequel le dit prieur lui a baillé, savoir : un boisseau de seigle de rente, mesure Jugon, dû par Jean Lefeuvre du village du Rotouez, en la paroisse de Plenest (Plénée), sur l'hypothèque d'une pièce de terre, autrement dite de la Croix-Grignent, suivant un contrat du 1er juillet 1430, remis par ledit prieur audit Cillard, et en retour, ledit Cillard cède audit prieur, une pièce de terre sise près le prieuré de Saint-Georges nommée Les Champs Alieu, contenant environ 1/3 de journal, joignant les terres desdits religieux.

25 mai 1474. — Obligation consentie par Jean Renaud, de la paroisse de Tremeur, au profit des religieux du couvent de Saint-Georges de Tredias d'une somme de 35 sols monnoye due pour levée d'une pièce de terre près ledit couvent.

13 mai 1476. — Donation faite au prieuré de Saint-Georges de Tredias, par Mathurine Bardoul, veuve de Jean Uguet, d'une pièce de terre sise ès Champs Alieu contenant un journal 1/2, tenue prochement et noblement du sieur de la Haye, franche de rente, fors dixmes et obéissance, pour être participante et ses amis, ès prières, oraisons et bienfaits dudit couvent.

17 décembre 1480. — Acte par lequel il appert que les Religieux du prieuré de Saint-Georges avaient fait bannir une maison et herbergement située en la rue des Forges de la ville de Jugon, pour défaut de payement de 20 sols de rente leur dus sur ladite maison ; auxquelles bannies, s'opposa Mathelin Travaillé, en demande de retrait sous ses offres de continuer ladite rente, auquel retrait consentirent lesdits religieux. En conséquence ladite Matheline s'obligea de leur payer, pour lesdits 20 sols de rente, deux boisseaux de froment et deux boisseaux 1/2 de seigle, mesure de Jugon, portable audit prieuré le jour de Saint-Michel, sur hypothèque valable en la paroisse de Megrit et par le même acte ladite Matheline céda ladite maison à Siméon Trageart aux conditions dudit acte.

6 mai 1481. — Acte passé entre le prieur de Saint-Georges, d'une part et Noël Gicquel d'autre part, portant que ledit prieur avait acquis d'avec Guillemet …  une pièce de terre, située au tenement des Champs Alieu, contenant environ 1/2 journal, tenu de la seigneurie du Rocher à une écuellée d'avoine de rente au terme de Noël et 12 boisseaux de seigle, mesure de Broons, auquel contrat s'étoit opposé ledit Noël Gicquel, en demande de retrait qui lui avait été adjugé, faisant son devoir de remboursement conformément à la coutume, et, en conséquence ledit Noël Gicquel fit ledit remboursement et resta propriétaire de ladite pièce, avec stipulation que si dans l'année ledit Prieur remboursait ladite somme audit Gicquel, il rentrerait en possession de ladite pièce.

10 juin 1482. — Traité passé entre les religieux de Saint-Georges d'une part, et Noël Quinquenel, pour et au nom de Perrine Renouvel, sa femme, et consorts, d'autre part, par lequel il fut reconnu que dès le 1er décembre 1470, ont lieu un contrat d'échange entre lesdits religieux d'une part, par lequel, lesdits religieux avaient cédé à ladite Renouvel, savoir : 6 boisseaux 1/2 de froment de rente, mesure de Plumaudan, dus auxdits religieux par Noël Chouette, sur hypothèque valable, et en retour ladite Renouvel avait cédé auxdits religieux une pièce de terre en la paroisse de Tremeur, proche de l'hôpital de Saint-Georges, contenant environ 2/3 de journal, joignant d'un côté auxdits religieux, et d'un bout au chemin qui va dudit hôpital à Tremeur, nommé le Chemin des Pèlerins, tenue prochement de N. Le Compte et sa femme à cause d'elle, sieur et dame de Penguily, à charge de 7 deniers de rente.

26 juillet 1482. — Accord entre le prieur de Saint-Georges d'une part, et Guillaume de Lorgeril, d'autre part, touchant les levées de quatre années échues de 15 sols de rente dus audit couvent par ledit sieur de Lorgeril, sur l'hypothèque de la maison et jardin en laquelle il demeurait.

16 avril, après Pasques 1491. — Accord entre le procureur des religieux de Saint-Georges, d'une part, et Guillaume Sevestre, de la paroisse de Plumaudan, d'autre part, pour lequel il est reconnu que ledit Sevestre avait été receveur des rentes dues audit prieuré de Saint-Georges, dans les paroisses de Plumaudan et de Saint-Maden, pour deux ans, depuis lesdits ans précédents, et il n'en avait point rendu compte, quoiqu'il y eut été condamné. Pour arrêter toute procédure à cet égard, ledit Sevestre s'oblige à payer au terme de la Pentecôte prochaine auxdits religieux, 4 sols monnoie, moyennant quoi, il est déclaré quitte desdites rentes ; il s'oblige par contre à remettre aux religieux le papier minu desdites recettes.

20 juin 1493. — Sentence de la cour de Jugon, rendue entre le prieur de Saint-Georges de Tredias, d'une part, et Jean Richard, d'autre part, de laquelle il ressort que ledit Richard possédait la moitié d'une maison, courtil et herbergernent près la ville de Jugon, sous le fief d'icelle, nommée Govello, joignant d'un bout la rue de Bourgneuf, sur laquelle maison, ledit prieur prétendait qu'il était dû 18 sols de rente audit couvent, au terme de saint Michel dont il réclamait la moitié audit Richard. Sur le réquisitoire de ce dernier, il lui fut accordé un délai pour donner des garanties.

29 mars 1497. — Echange consenti entre les religieux de Saint-Georges, d'une part, et noble Regnaud Le Vayer, sgr. de la Haye-Pesnel et du Motay, d'autre part, par lequel lesdits religieux ont cédé audit seigneur, savoir : une pièce de terre, située au Grand-Trait, contenant environ 1/4 de journal et une autre d’un journal, plus une autre pièce sise au trait de Bauruz, joignant la lande de ce nom et ont reçu en retour promesse de pareille quantité de terres et rentes és paroisses de Tremeur, Trédias et Sainte-Urielle, en chaume ou l'une d'icelle, aux fins et prisage qui sera fait par expert convenus entre eux.

6 février 1499. — Transaction passée entre les religieux du prieuré de Saint-Georges de Trédias. d'une part, et Guillaume Bourgeault et Guillemette Maillard, sa femme, d'autre part par laquelle, il est reconnu que feu Eon Maillard, de la paroisse de Tredias avait par son testament, donné audit prieuré de Saint-Georges, savoir ; deux pièces de terre, situées près de Tredias, contenant environ 1/2 journal, chacune et se joignant ; que lesdits Bourgeault et sa femme avaient voulu faire annuler ledit testament ce qui donna naissance à de longs procès qui ne se terminèrent que par l'approbation et ratification dudit testament par ledit Bourgeault et sa femme l'obligation pour l'avenir prise par lesdits religieux de faire faire prières et commémoration pour l'âme dudit feu Eon Maillard, chacun an au jour et feste de saint Georges en l'église dudit couvent en l'endroit et avec les autres prières pour les âmes de ses premiers fondateurs et en outre le jour et reste de saint Pierre chacun an, et dire et faire dire en l'église paroissiale de Tredias, six messes dont l'une de Requiem avec Nocturne des morts et respons plus un Libera sur la tombe dudit Eon Maillart, après ladite messe, en priant Dieu pour son âme et celles de ses amis trépassez ; et pour dédommager lesdits Bourgeault et femme des mises par eux faites à l'occasion dudit testament, lesdits Religieux leur payeront deux écus.

24 juillet 1499. — Echange passé entre le prieur de Saint-Georges de Tredias, d'une part, et M. Noël Bauldet, stipulant, Yzabeau Bauldet et Jean Bauldet, d'autre part par lequel lesdits Bauldet ont cédé audit prieur, savoir : un pré en la paroisse de Trémeur nommé le Pré de Beaumont, contenant environ une journée d'homme faucheur, joignant d'un chef au ruisseau qui descend du moulin de Tredias au moulin d'Yvignac, tenu prochement de la Cour de Bécherel, à charge de 1 denier, demi maille de rente et chargé d'un droit de foin envers noble homme Guillaume de la Motte et ses consorts à cause de leur mère, lequel droit consiste en 1/14ème de foin, croissant en ladite pièce, et reçoivent en retour dudit prieur 12 sols de rente dues audit prieur en la paroisse de Pleneist (Plénée) sur un nommé Guillaume Davy de ladite paroisse.

6 janvier 1501. — Contrat de vente consenti par Bertrand Touche et sa femme au prieur de Saint-Georges de Tredias, d'une pièce de terre d'un journal environ, joignant d'un côté et d’un bout les terres du couvent de Saint-Georges, ladite pièce tenue prochement du seigneur d'Yvignac, à charge de 10 sols de rente au terme de Saint-Gilles, divine et obéissance.

1er mars 1501. — Reconnaissance fournie au prieuré de Saint-Georges de Tredias, par Guillaume de Lorgeril, d'une rente de 15 sols au terme de Saint-Gilles, due par lui, sur l'hypothèque d'une maison en la ville de Jugon en la rue Souzain-Martray.

4 janvier 1502. — Echange consenti entre le prieur de Saint-Georges de Tredias, d'une part, et Bertrand Gaulvacen, d'autre part, en vertu duquel ledit Prieur cède audit Gaulvacen, savoir : 10 sols de rente censive dus audit prieuré au terme de Saint-Gilles par Eonnet Rollier, et reçoit en retour, savoir une pièce de terre en la paroisse de Tremeur au tenement du Menubois, contenant environ 2/3 de journal, joignant d'un bout le chemin qui va du village à l'hôpital dudit Saint-Georges, tenue prochement de la seigneurie de Becherel à charge de 2 deniers de rente, dixme et obéissance.

17 mars 1502. —Transaction passée entre noble écuyer Regnaud Le Vayer, sgr. de Tregomar et la Haye-Pesnel, d'une part et les héritiers de feu Jean Nepvou, d'autre part par laquelle ces derniers pour demeurer quittes de la saisie apposée de la part dudit seigneur sur les héritages dudit feu Nepvou, pour cause de désaveu s'obligent à lui fournir, au terme de la Toussaints prochaine, une pipe de vin d'Anjou, rendue au manoir dia Tregomar et déclarent quittes les religieux du prieuré Saint-Georges du reste du prix d’un contrat d'acquêt par eux fait jadis d'avec ledit feu Jean Nepvou.

17 mai 1502. — Echange passé entre les religieux de Saint-Georges de Tredias d'une part, et Bertrand Guignel, d'autre part, en vertu duquel ledit Bertrand cède auxdits religieux, savoir une pièce de terre sise au tenement des Champs Alieu, contenant 1/2 journal, tenue prochement du sieur de la Ruays, en son bailliage du Rochay, à charge d'une écuellée d'avoine de rente mesure de Broons, 12 écuellées pour boisseau, au terme de Noël, dixme et obéissance et reçoit en retour, trois boisseaux de froment de rente, mesure de Plumaudan, dus audit couvent par Raoul Brexel, de la paroisse de Saint-Maden, sur l'hypothèque de ses héritages.

29 septembre 1503. — Acte passé entre le prieur de Saint-Georges, d'une part, et Olivier Le Clerc des Portes, d'autre part, par lequel est reconnu que par acte du 22 février 1602, ledit prieur avait acquis dudit Le Clerc, au terme de réméré d'un an, un boisseau de froment de rente, mesure de Broons, deux carsonnières au boisseau, pour 40 sols monnoie, que ledit Le Clerc avoit remboursé ladite somme, ce qui rend nul désormais, ledit contrat.

4 juin 1505. — Contrat de vente consenti par Regnault Le Peltier au prieur de Saint-Georges de Tredias, à titre de réméré de six ans, de 4 boisseaux de froment de rente, mesure de Broons, à devoir de portage au terme de Noël au prieuré de Saint-Georges, sur l'hypothèque de tous les biens dudit Le Peltier, avec l'obligation d'en faire assiette au choix dudit prieur, en cas de deffaut de payement d’une année de ladite rente.

8 février 1511. — Echange conclu entre les religieux de Saint-Georges d'une part, et Pierre Beaupail, faisant pour Jeanne Henry, d'autre part, par lequel ledit Beaupail a cédé auxdits religieux, savoir : une pièce de terre, sise au tenement des Champs-Alieu, contenant 4 verges, tenue prochement du sieur de la Ruays., franche de rente et obéissance et seroit en retour, une pièce de terre sise au ténement du Valoréal contenant un 1/4 de journal, tenue prochement de la seigneurie de Caesden, franche de rente. — Ledit échange fut ratifié par contrat et annexé, par ladite Jeanne Henry, femme dudit Beaupail.

15 juin 1513. — Acquêt à titre de réméré de deux ans, fait par le prieur de Saint-Georges d'avec Regnauld Le Peltier, de 6 boisseaux de froment de rente, mesure de Broons, au terme de Saint-Gilles, sur l'hypothèque de tous ses biens.

2 mai 1514. — Acte rapporté par la Cour d'Yvignac entre Jean Mauffras, et Jeanne Nouel, sa femme, d'une part et le prieur de Saint-Georges de Tredias, d'autre part, touchant la montrée et vue d'héritages, ordonnée entre les parties.

14 avril (après Pâques) 1516. — Transaction entre les religieux du prieuré de Saint-Georges, d'une part, et Jean Mauffras et Jeanne Noël, sa femme, d'autre part, par laquelle il est reconnu qu'en vertu d'un contrat du 6 janvier 1501, Bertrand Touche, premier mari de ladite Jeanne duel, avait vendu aux religieux du prieuré de Saint-Georges une pièce de terre au tenement des Champs Alieu, dont ces derniers n'avoient payé qu'une partie du prix. Pour mettre fin aux procès qui en résultèrent, ladite Nouel ratifia purement et simplement ledit contrat, devant l'engagement pris par les religieux de la faire participer, ainsi que Jean Mauffras, et leurs autres parents, aux prières et oraisons desdits religieux notamment le jour de la Saint-Georges au prône de la messe de Tremeur, et de les immatriculer pour ce au livre missel de ladite église de Saint-Georges.

24 janvier 1516-10 janvier 1520. —  Ratification de deux contrats passés depuis plus de 15 ans entre Mathurin Le Clerc, fils de Bertrand et Olivier Le Clerc, fils de Guillaume, et les religieux de Saint-Georges de Tredias, au sujet de la cession de deux pièces de terre sises au tenement des Champs Alieu.

31 mai 1521. — Acte passé entre les religieux du prieuré de Saint-Georges, d'une part, et Olivier Le Clerc des Portes et Catherine Le Hérissé, sa femme, portant ratification de la vente faite le même jour, par ledit Le Clerc, aux religieux de Saint-Georges, de deux vergées de terre, nommées le Clos Picard.

3 juin 1521. — Procès-verbal rapporté par experts entre les religieux de Saint-Georges, d'une part, et Olivier Le Clerc des Portes, couturier, d'autre part, portant mesurage et bornage de deux vergées de terre au Clos Picart, situé derrière le couvent de Saint-Georges, vendues par ledit Le Clerc auxdits religieux, lesquelles contiennent en largeur deux perches, depuis la sente ancienne qui conduit du moulin de Tredias à celui d'Yvignac jusqu'aux bornes opposées et 50 perches en longueur.

8 juillet 1521. — Procès-verbal d'expert rapporté entre les religieux du prieuré de Saint-Georges, d'une part, et Catherine Aubry, veuve d'Olivier Dubois et consorts, d'autre part, portant mesurage et bornage d'une pièce de terre, sise aux Champs Alieu, près du couvent de Saint-Georges, tenue prochement du sgr. de Brondineuc.

1er juin 1521-31 décembre 1526. — Quatre pièces de procédures et transactions passées entre les religieux du prieuré de Saint-Georges de Tredias, d'une part, et Olivier Le Clerc, couturier et Catherine Le Hérissé, sa femme, d'autre part, au sujet de divers héritages, sis aux Champs Alieu.

3 octobre 1523. — Partage en cinq lots des héritages dépendants de la succession de feu Raoul Coulombel, fait entre Jean Coulombel, l'aîné, Jean Coulombel, le jeune, Guillaume, Pierre, Petit Jouan et Jeanne Coulombel, sa femme, Julien La Franche et Jeanne Coulombel, sa femme. Au cours dudit partage, se voit que Petit Jouan et sa femme devaient payer 5 godets 1/2 de froment de rente au prieuré de Saint Georges, pour leur lot, consistant en une maison, ses dépendances et courtil, contenant 2 rayes 1/2, une pièce dite du Four, contenant un journal, la pièce du Clos Juhel, contenant 10 seillons et celle du Chemin battu, contenant sept seillons.

22 janvier 1531. — Déclaration fournie au prieuré de Saint-Georges, par Jean Ouviel et Charlotte Pestel, sa femme, qui reconnaissent devoir chaque année au prieuré 4 godets de froment, mesure de Plumaudan, au terme de Noël, sur une pièce de terre nommée Treslesbois, contenant un 1/2 journal, une autre à la Croix-Martin, contenant 6 sellions et une autre de 10 seillons, nommée le Foutel.

5 mai 1532. — Vente consentie par Gilles Donné et Olive Dufresne, sa femme au prieuré de Saint-Georges du Pré de Beaumont contenant 5 vergées, joignant les terres du prieuré, d'une part, la Rivière qui descend du moulin de Tredias au moulin d'Yvignac sous Megrit, d'autre part, et tenu prochement de la seigneurie de Becherel, franc de rente et obéissance.

12 janvier 1539. — Déclaration fournie au prieuré de Saint-Georges, par Dom Raoul Lambert, prêtre de la paroisse de Plumaudan, qui reconnaît devoir au prieuré, 5 godets de froment de rente annuelle au terme de Noël, faisant partie de la fondation hypothéquée sur tous ses biens et spécialement sur ceux qu'il tient du Roi prochement par la Cour de Dinan.

14 janvier 1539. — Déclaration fournie au prieuré de Saint-Georges, par Michel Martin, de la paroisse de Saint-Juvat, qui reconnaît devoir au prieuré 2 godets de froment de rente annuelle au terme de Noël, faisant partie de la fondation autrefois faite au prieuré de Saint-Georges, par les princes et seigneurs de Dinan, laquelle se trouve hypothéquée sur tous ses biens et spécialement sur ceux qu'il tient prochement du Roi sous la Barre de Dinan.

14 janvier 1539. — Déclaration fournie au prieuré de Saint-Georges par Guillaume Morin et Guillemette Sevestre, sa femme, de la paroisse de Plumaudan, qui reconnaissent devoir audit prieuré 3 boisseaux 1/2 de froment de rente annuelle au terme de Noël, faisant partie de la fondation faite autrefois audit prieuré par les princes et seigneurs de Dinan, et hypothéquée sur tous leurs biens, specialement sur ceux qu'ils tiennent prochement du Roi sous la Barre de Dinan.

13 mai 1553. — Prise de possession du prieuré de Saint-Georges de Tredias par vénérable et discret messire Pierre Hubelin, prieur.

20 mai 1554. — Assignation donnée en la Cour de Dinan aux hoirs de feu Guillaume Le Clavier, Maître d'école à Tredias, Guillemette Le Clavier, sa sœur, et Jean Le Clavier, son neveu, à la requête du prieur de Saint-Georges, en demande de payement de 22 godets de froment de rente annuelle, mesure de Plumaudan, faisant partie de la dotation assignée audit couvent par les princes et sires de Dinan.

3 novembre 1555. — Contrat d'échange de diverses pièces de terre en la paroisse de Tremeur, passé entre messire Rolland de la Motte, sgr. de Menubois, d'une part, et le prieur de Saint-Georges Tredias, d'autre part.

23 mars 1562. — Procédure poursuivie devant la cour de Jugon par le prieur de Saint-Georges de Tredias, contre Thomas Ragot, pour le payement d'une rente arriérée de 15 sols monnoie.

15 mai 1568. — Fragments de procédure poursuivie en la cour de Dinan et sentence rendue en icelle, à la requête du prieur de Saint-Georges de Tredias, contre Macé Sevestre et Guillaume Morin, époux de Guillemette Sevestre, en payement de diverses rentes arriérées.

11 juin 1569. — Dénombrement des rentes dues au prieuré de Saint-Georges de Tredias par les divers membres de la famille Lambert et se montant à 33 godets de froment, mesure de Plumaudan.

27 mai 1571-9 septembre 1674. — Huit fermes d'un trait de dixme, ayant cours en la paroisse de Saint-Ygneuc, consentie pour trois ans par le prieur de Saint-Georges de Tredias à écuyer François de Quergu, sgr. de la Loge [Note : François DE QUERGU. — La ramille de Kergu originaire de la paroisse de Megrit où elle résidait dès le XIIIème siècle, portait pour armes : D'argent à l'épervier, essorant de sable, armé, becqué, longé et grilleté d'or], puis à divers, qui en devront payer 8 mines 6 boisseaux de bled, moitié seigle, moitié avoine grosse, mesure de Jugon.

1573. — Fragments de procédures jugées au Présidial de Rennes entre le prieur de Saint-Georges de Tredias d'une part, et demoiselle Gillette de la Motte, veuve de feu M. Alain Bertho, sieur de Beaulieu, noble homme Mathurin Bertho, sgr. de Vauvert, fils aîné, héritier principal et noble dudit feu sgr. de Beaulieu, d'autre part, desquels il appert que par sentence dudit Présidial du 9 avril 1573, lesdits sieurs et dames Bertho ont été condamnés à rétablir et mettre lesdits religieux en possession et jouissance d’une métairie o ses appartenances, nommée Querelleue, sise en la paroisse de Maroué.

20 octobre 1574. — Contrat d'échange passé entre noble homme Charles Le Mintier, sgr. de Pontalasne [Note : Charles LE MINTIER. — La famille Le Mintier, d'ancienne extraction chevaleresque, est originaire de la paroisse d'Hénon, au diocèse de Saint-Brieuc et porte pour armes : De gueules à la croix engreslée d'argent. Devise : Deus meus …omnia sunt] et Demoiselle Gillette de la Motte, sa femme, d'une part, et les religieux de Saint-Georges de Tredias, d'autre part, par lequel, lesdits sieur et dame cèdent auxdits religieux, savoir : la pièce de terre noble nommée Le Correl en Maroué, tenue prochement de ladite dame sans rentes et reçoivent en retour, une certaine quantité de terre en la Champagne du Clos l'Abbé, tenue prochement de la cour de Lamballe sans charge.

22 janvier 1575. — Aveu rendu au couvent de Saint-Georges de Tredias, par Gilles Lecuyer de la paroisse de Plumaudan pour ses héritages tenus à 3 écuellées de froment de rente, mesure de Plumaudan.

3 mars 1575. — Donation faite au prieuré de Saint-Georges de Tredias, par haut et puissant seigneur Louis d'Espinay, écuyer, sgr. de la Marche, de ses terres des Champs Alieu, en la paroisse de Tremeur, tenues prochement de lui au petit bailliage de Tremeur, franche de rentes, à charge auxdits religieux de prier pour lui, ses prédécesseurs et amis.

7 juin 1575. — Donation, faite au prieuré de Saint Georges de Tredias par haut et puissant seigneur Nicolas Le Vayer, sgr. du Lou, en considération du titre de Fondateur du prieuré, acquis à ses prédécesseurs et à lui-même, de huit Vergées de terre aux Champs Alieu, tenues prochement de la Cour de la Guerinais, au bailliage de la Villebriand, à charge de 2 sols deniers de rente, dixme et obéissance, afin que lesdits religieux prient Dieu pour son âme et celles de ses prédécesseurs et amis.

28 mai 1580. — Echange de diverses pièces de terre, tenues prochement de la Cour et juridiction de Dinan, à charge de payer au couvent de Saint-Georges de Tredias, 2 godets 1/2 de froment, mesure de Plumaudan, de rente annuelle, entre Jean Nogues et Eonnette Nepveu.

7 juin 1580. — Plegement et opposition signifiée à la requête des religieux de Saint-Georges, opposants à la vente des héritages de Jean Lambert et Jeanne Pellan, sa femme, situés en la paroisse de Plumaudan, en conservation d'hypothèque de la rente de 3/4, 3 godets 1/2 et 4/5 de godet de froment de rente foncière, avec les arrérages dus depuis dix ans.

27 novembre 1581. — Acte d'atournance expédiée aux plects généraux de la Cour du Lou, contenant la comparution desdits religieux de Saint-Georges, qui déclarent avoir fait assigner noble et puissant messire Jacques Le Vayer, sgr. de Tregomar et du Lou, afin de faire atournance auxdits religieux des hommes et rentes, tant en bleds que deniers, leurs dues aux bailliages de Tredias et Languedias, transportées auxdits religieux par ledit seigneur en vertu, d'un contrat d'échange fait entre eux devant la Cour de Jugon le 2 août 1581. Sur quoi comparait le Procureur dudit seigneur de Tregomar qui déclare accepter ladite atournance et en conséquence est faite aussitôt l'évocation des hommes et sujets des religieux auxdits bailliages, au nombre 76 pour le bailliage de Tredias, parmi lesquels : écuyer René de Kergu, sgr. des Vaulx, dom Jean Bourgeault, Olivier du Pargatz, Laurence de Collinée, Yvonne du Pargatz, Pierre et Yvonne de Collinée et 20 au bailliage de Languedias.

Janvier 1582. — Aveu fourni au Prieuré de Saint-Georges par Guillaume Le Roy, à cause du baillage du Lou, s'étendant en la paroisse de Sainte-Urielle, pour divers héritages d’une contenance de 3 vergées, sis à la Croix de Lesmel, en Sainte-Urielle, près le chemin qui conduit à la Croix de Lesmel à la Croix-Bidon et pour un fresche de 4 vergées sis au tènement de la Croix de la Ville, le tout, franc de rentes, dixmes et obéissances.

15 février 1582. — Fondation faite au couvent de Saint-Georges, par haut et puissant seigneur Louis d'Espinay, sgr. de la Marche père et garde naturel de messire Charles d'Espinay, marquis de Vaucouleurs, sgr. d'Yvignac, par laquelle il donne audit couvent a titre de fief :  

1° Le Pré des Couailles du Moulin de Tredias, appartenant audit seigneur à cause de sa châtellenie d'Yvignac, d'une contenance de 3 vergées, joignant d'un côté le Chemin du Roy, qui conduit du bourg de Trémeur au couvent de Saint-Georges, d'autre côté au pré des Religieux sis au devant du couvent et d'un bout au ruisseau qui flue du château de Broons au moulin de Tredias.

2° Le Pré des Tertres en la paroisse de Tremeur, sis au-dessous des jardins du couvent et contenant 4 vergées.

A charge auxdits religieux de dire et célébrer à l'avenir dans leur église, deux messes basses, pour ledit seigneur, ses auteurs et la feue dame son épouse, l'une pour la dite dame le 20 octobre, jour de son décès, l'autre le jour de la Saint-Louis pendant la vie dudit seigneur et après son décès, le jour de sa mort, avec prières générales le jour de la Saint-Georges au prosne de la Grande Messe ; et lesdites terres devront être tenues prochement dudit seigneur, sans devoir de rente.

23 avril 1582. —  Contrat d'échange de diverses pièces de terre en la paroisse de Tredias, entre les religieux de Saint-Georges, d'une part, et Jean Le Nepveu, du bourg de Megrit.

26 novembre 1586-13 mai 1587. — Deux contrats d'acquets de diverses pièces de terre au tenement des Champs Alieu faits par les religieux de Saint-Georges de Tredias, d'avec Julien Quinquenel et Guillaume Leclerc.

4 juin 1587-12 avril 1588.— Echanges de diverses pièces de terre, à Trédias, passées entre les religieux de Saint-Georges, d'une part et Jacques Louëssant et Demoiselle Jeanne Le Vayer, dame de Menubois, d'autre part.

10 octobre 1591. — Assignation en demande d'aveu, payement de rentes et devoirs seigneuriaux, communication des titres, etc. signifiée à Jean Beset, par les religieux de Saint-Georges de Tredias.

10 mars 1593-15 février 1599. — Quatre contrats de vente de diverses terres en la paroisse de Tredias, nommées La Champagne Daufretz, Le Clos Pesaly, les Vignettes, et la Champagne des  Champ Alieu, consentis aux religieux de Saint-Georges par Laurent Gauven, Robert Cleriou, Yvon Postel, Pierre Robert, Jehan Moysan, dit : le Brullé.

4 janvier 1595–16 mai 1609. — Quatre aveux fournis aux religieux du prieuré de Saint-Georges de Tredias, pour diverses terres sises en ladite paroisse, par Regnauld Bonner, de la paroisse de Broons, Gilles Aubry, Jean Bourgeault, Laurent Etienne, de la paroisse de Tredias.

4 avril 1597. — Echange de diverses pièces de terre en la paroisse de Tredias, tenues prochement du prieuré de Saint-Georges, passé entre Pierre Fournier et Jeanne Nepveu, sa femme, d'une part, et Laurent Fontaine et Perrine Bourgeault, d'autre part.

Décembre 1608. — Permission donnée aux religieux de Saint-Georges, par haut et puissant seigneur, messire Hercule de Rohan, duc de Montbazon, pair et grand veneur de France, de tirer de l'arquebuse sur toutes sortes de gibier, non défendu par les Ordonnances sur les terres dépendantes du Prieuré.

27 juin 1612. — Echange de divers héritages en la paroisse de Tredias, tenues prochement du prieuré de Saint-Georges, au bailliage de Tredias, francs de rente, sauf dixme et obéissance, passé entre Louis Nouvel et Bastienne Bourgeault, sa femme d'une part et Jean Donné et Louise Le Moine, d'autre part.

14 juin 1614. — Partage des biens de feue Julienne Le Gallais, femme de Bertrand Garnier, en quatre lotties entre Julien, Guillaume, Perrine et Jeanne Garnier, ses enfants.

2 Juillet 1625. — Vente consentie par Toussaint Cleriou et Yvonne Bourgeault, sa mère à messire François de Tremigon, vicomte de Kerinan, d'une pièce de terre en la paroisse de Tredias, nommée Le Petit-Clos-Plessis, contenant 20 vergées et relevant de la cour du prieuré de Saint-Georges au bailliage de Tredias, franche de rente.

11 juillet 1625. — Quittance du sergent bailliager du bailliage d'Yvignac, sous la juridiction de Bécherel, donnée au sergent bailliager du bailliage de Saint-Georges en acquit des religieux, de 31 sols 6 deniers de rente dues audit bailliager d'Yvignac.

30 mars 1626. — Echange de diverses pièces de terre en la paroisse de Tredias, nommées Le Closset de L'Hôpital, Le Daufray, et le Daufray Loré, celle-ci sise près du chemin qui conduit de Menubois à la chapelle de Saint-Cast, passé entre les religieux du prieuré de Saint-Georges, d'une part, et Gilles Boudin, d'autre part.

13 juin et 21 novembre 1628-21 octobre 1629. — Trois actes d’acquêts de divers héritages en la paroisse de Tredias, et dépendant du prieuré contractés par des particuliers.

16 août 1632. — Transaction passée entre le prieur du prieuré de Saint-Georges de Tredias et Julien Cillard, au sujet de divers droits de passage, sur des prés dépendant des fiefs du Moulin, des Tertres et Bonnet, dépendant du prieuré.

17 et 29 mai, 1er juin et 9 décembre 1634. — Quatre aveux rendus au prieuré de Saint-Georges de Tredias, par des tenanciers de la paroisse de Languedias pour divers héritages, nommés Le Champ Court, les tenements du village du Bos et le Clos Baudet en la paroisse de Languedias et tenues dudit prieuré prochement, ligement, roturièrement, à saisine de bâton, devoir de foy, hommage et chambellenage.

1er mai 1635. — Vente du pré du Pont du Chesnay en la paroisse de Tredias contenant environ 6 vergées, tenu prochement pour une moitié du prieuré de Saint-Georges, et pour l'autre de la seigneurie de Beaulieu, le tout franc de rente, consenti par Pierre Fournier Jamet et Olive Fournier, sa femme, à Pierre Fournier, fils de Thomas Fournier.

17 juillet 1635. — Transaction passée entre les religieux de Saint Georges d'une part et Jean Fontaine et Marie Cleriou, sa femme, d'autre part, se portant garants pour les héritiers de Guillaume Bellanger ; et par laquelle ces derniers se rechargent de 3 godets de froments de rente dus sur le fief des Bregeons du Clos-Lardon.

8 décembre 1635. — Aveu de la pièce du Clos Lardon, sis au tenement de la Planchette el dépendant du bailliage du Lou s'étendant en Tredias et Sainte-Urielle, rendu au prieuré de Saint-Georges de Tredias, par Jean Fontaine qui doit pour ce 3 godets de froment au terme de Noël, mesure de Plumaudan.

22 mars-19 avril 1637. —  Deux contrats d'acquets de diverses pièces de terre en la paroisse de Sainte-Urielle au tenement des Frischots de Sainte-Urielle, fait par le prieur du prieuré de Saint-Georges, d'avec Pierre Brochu, Guillaume Le Barbier et Guillaume Donné.

7 juillet, 20 octobre, 20 décembre 1637. — Trois contrats d'échange de divers terrains et héritages, sis ès paroisses de Tredias Sainte-Urielle et Tremeur, passés entre les religieux du prieuré de Saint-Georges et : 1° dame Servaune Frostel, douairière, vicomtesse de Kerinan, tutrice de demoiselle Servanne de Tremigon [Note : Servanne de TREMIGON. — Ancienne famille chevaleresque, originaire de la paroisse de Combourg, ancien évêché de Saint-Malo, et remontant à Messire Hervé de Tremigon, l'un des bienfaiteurs du prieuré de Combourg en 1160 et à Juhel de Tremigon, croisé en 1190. Armes : D'argent à l'écusson de gueules en abyme, accompagné de 6 fusées de même, d'après un sceau de 1370], sa fille et autorisée de Messire Urbain d'Espinay, chevalier, sgr. marquis de Vaucouleurs et de Sevignac ; 2° Jacquelte Brochu, veuve d'Olivier Mouësan ; 3° Jacques Brochu.

20 juillet 1640. — Acte par lequel Guillaume Morel, malade au couvent de Saint-Georges, donne audit prieuré : 1° Le Clos de la Brette, au tenement de Sainte-Urielle, contenant 13 vergées, à la condition « qu'il soit célébré chacun an à jamais trois services et chantages généraux d'une grande messe de Requiem, un nocturne des Morts et le Libera, à trois divers jours, savoir : le jour de la sépulture, le 1er lundi de Carême et le lundi de la Pentecoste dans l'église de Sainte-Urielle, par trois religieux ou autres prêtres, et une messe basse chacun desdits jours dans l'église dudit couvent, lesdites prières étant faites à l'intention du donateur, de ses amis et de sa femme ». 2° Le Clos de Sainte Urielle et le Clos des Bois, à condition que les religieux remboursent le prix de ces deux pièces aux héritiers. Mais il est stipulé par ailleurs que ledit acte devient nul si le malade relève et se guérit de sa maladie.

1643. — Un cahier contenant cent onze aveux fournis au Roi par des particuliers redevables de rentes diverses en froment au prieuré de Saint-Georges.

26 mai 1643. — Vente d'un emplacement de maison, nommé la Basse-Ville, sis au bourg de Tredias, contenant 6 vergées, et tenue sous la vicomté de Kerinan, par le bailliage de Saint-Georges, consentie par Mathurin Josse et Jeanne Le Barbier, sa femme, à Vincente Donné.

14 février 1645. — Transaction entre le prieur de Saint-Georges d'une part et écuyer Jean du Rocher, sgr. du Dilly, par laquelle ce dernier se désiste de l'opposition par lui formée au contrat d'acquêt du 6 janvier 1644, fait par ledit sieur prieur, d'avec Guillaume Guillois et Vincente, sa femme, d'une quantité de maisons, jardin et héritages, moyennant une certaine somme.

17 juillet 1647. — Copie d'une transaction passée entre les religieux de Saint-Georges de Tredias, d'une part, et dame Servanne Frostel, femme autorisée de messire Urbain, chef de nom et, d'armes d'Espinay, marquis de Vaucouleurs, Yvignac, etc., ladite dame agissant comme tutrice de Servanne de Tremigon, sa fille, et de feu messire René de Tremigon vicomte de Kerinan, épouse du sgr. marquis d'Espinay, par laquelle il appert que ladite dame de Vaucouleurs étoit sur le point de se pourvoir pour rescision et cassation du contrat fait entre elle et le prieur de Tredias le 16 juillet 1637, pour raison de lésion d’une moitié, attendu que le revenu des deux fiefs transportés par icelui, ne monte qu'à 18 livres de rente, etc. ; pour tout quoy terminer il est convenu que la rente de 120 livres transportée par ledit acte et hypothéquée sur la terre du Mottay, est réduite à 60 livres tournois de rente annuelle, à commencer à la Saint-Michel suivant, et ce, jusqu'à l'amortissement de ladite rente au dernier vingt ou fournissement de nouvelle assiette à la même proportion sur fonds capable. En conséquence, ledit contrat est ratifié.

7 juin 1652. — Aveu rendu au Roy par Julien Bonfilz, de Plumaudan, pour un logis et ses dépendances, au terroir de la Louvière, en la paroisse de Plumandan, joignant par derrière au chemin qui conduit de la Croix de la Louvière, au pont de la Planche, et pour diverses pièces de terre sises en ladite paroisse, le tout tenu à deux mailles monnaye de rente annuelle, et envers les religieux de Saint-Georges à 10 godets 1/2 de froment, mesure de Plumaudan, au terme de Noël, dont un godet en acquit de Guillaume Lesvier.

12 juillet 1659. — Procès-verbal rapporté à la requête du prieur de Saint-Georges de Tredias, des vivres et effets à lui laissés par son prédécesseur.

4 décembre 1660. — Monitoire obtenu par le prieur de Saint-Georges de Tredias au sujet de violences commises dans le couvent.

16 septembre 1665. — Procès-verbal des ornements du couvent de Saint-Georges de Tredias.

18 avril-16 décembre 1666. — Deux quittances, l'une de 8 sols 7 deniers de rente et l'autre de 10 sols monnoie et 2 écuellées de froment, dus au bailliage du Grand-Blanc-Mouton.

27 décembre 1669. — Transaction passée entre le prieur de Saint-Georges de Tredias, d'une part, et Pierre Brochu, fils de Laurent, agissant en son privé nom et pour Guillaume et François Brochu, ses fils, d'autre part, par lequel les parties conviennent que ledit prieur payera audit Brochu, une somme de 23 livres pour demeurer seul et paisible possesseur du Courtil des Mottes, contenant une vergée 1/5ème dont ledit Brochu lui contestait la propriété.

9 mars 1670. — Quittance de 35 deniers de rente dus au prieuré de Saint-Georges de Tredias sur le bailliage de Menubois.

6 novembre 1671. — Acquet des religieux du prieuré de Saint-Georges d'avec Pierre Le Perrier, serviteur dudit couvent, d'un pré, situé au Pont de Tremeur et nommé le pré de la Porte, contenant 6 vergées, et dépendant de la seigneurie et bailliage de Beaulieu, franc de rente.

19 juin 1672.— Contrat d'échange passé entre les religieux du prieuré de Saint-Georges, d'une part et Pierre Pirouays, d'autre part, par lequel les religieux cèdent audit Pirouays, 10 vergées de terre en la Champagne de Quiridy, relevant de la seigneurie de Kergu au baillage de Menubois avec devoir d'obéissance et reçoivent en retour 10 vergées de terre en la Champagne des Champs Alieu, dépendant de la seigneurie de la Gueurine au bailliage du Grand-Blanc-Mouton.

4 mars 1673. — Signification aux religieux du prieuré de Saint-Georges de l'arrêt de la Chambre royalle decidant la réunion des hôpitaux.

12 décembre 1673. — Acte de réception du serment de fidélité prêté au Roi par le prieur de Saint-Georges de Tredias.

10 avril 1675. — Aveu rendu par le prieur de Saint-Georges de Tredias au seigneur du  Noday, le Rochay, la Hautaie, etc., pour le Clos Pignart, le Clos dessus les Rues, le Pré-Affichart et plusieurs autres pièces de terre, tenues de lui à foy, hommage chambellenage, et saisine de bâton à cause du bailliage de Tremeur, plus envers ledit bailliage à une rente de 30 deniers monnoie au terme de Saint-Gilles et au terme de Noël, trois boisseaux de seigle, quart pour boisseau, mesure de Broons et une écuellée d'avoine grosse à 12 pour quart à ladite mesure.

3, 4 et 5 mars 1676. — Actes de notoriété passés devant les notaires de Broons, portant attestation des aumônes faites par le couvent de Saint-Georges de Tredias.

1677. — Quittance de 12 deniers monnoie et deux écuellées de froment de rente dues au bailliage de Lohat, dépendant de la Gueurine en Tremeur.

14 février 1678. — Quittance de 6 godets de froment, 2 écuellées d’avoine et 10 deniers monnoie de rente dus au grand bailliage d'Yvignac en Tremeur.

26 mars 1678. — Transaction passée entre les religieux de Saint-Georges, d'une part, et Jeanne Tromecille, veuve de Jacques Guillart, et femme d'Yves Lucas, d'autre part, au sujet d'une pièce de terre nommée le Clos de Sainte-Urielle, sis vis-à-vis la maison presbytérale dudit lieu.

17 mai 1679. — Contrat d'échange passé entre les religieux de Saint-Georges, d'une part, et Gilles Le Cointe, époux de Gillette Touzé, sa femme, d'autre part, par lequel lesdits religieux, cèdent auxdits Le Cointe, une pièce de terre, nommée le Clos de Sainte-Urielle, contenant environ 14 vergées et sise vis-à-vis de la grande porte du presbytère dudit lieu, tenue prochement de la cour de l'Abbaye, franche de rente et un pré de 6 vergées, sis au pont de Tremeur, tenu prochement de l'Abbaye de Beaulieu, sous le bailliage de Tremeur, franc de rente, et reçoivent en retour : une pièce de terre de 24 vergées au tellement de Saint-Cast, en la paroisse de Tremeur, nommée le Clos du Val, tenu prochement de la seigneurie Quenoz de Tremeur, avec une rente de 4 écuellées de froment, mesure de Broons, à 12 pour quart.

26 juin 1679. — Vente d’un journal 1/2 et 3 cordes de terre sis au Clos du Val, près la Croix de Saint-Cast en la paroisse de Tromeur, relevant prochement de la juridiction du Mesnil au bailliage de Tremeur et tenu une rente de 1/5ème de 10 deniers monnoie et 1/5ème du quart de deux écuellées de froment à 12 pour quart, mesure de Broons, consentie par Guy Jourdain, alloué de Dinan et Bertrande de Lambert, sa femme, aux religieux de Saint-Georges de Tredias.

3 mars 1683. — Ferme de 9 ans de deux pièces de terre dépendantes du couvent de Saint-Georges, situées pris du village de la Chapelle, l'une nommée, le Clos des Obits contenant environ 7 vergées, et l'autre le Clos de la Porte du pré Menard, contenant 6 vergées, le tout se joignant, moyennant la somme de 4 livres par an.

1684. — Recueil de 119 aveux fournis au Roi par divers tenanciers, redevables de rente en froment an Prieuré de Saint-Georges de Tredias.

5 décembre 1686. — Acte de partage en deux lots des successions de Julien Lesvier et Guillemette Vadisi sa femme, sur les héritages desquels il est dû aux Religieux de Saint-Georges de Tredias, 2 boisseaux, 2 godets, 2/8 de froment, mesure de Plumaudan, sans devoir de portage, lesdits religieux étant obligés à la cueillette.

23 décembre 1686. — Vente d’une pièce de terre, nommée le Clos dessus l'Etang, contenant 5 vergées, tenue prochement des seigneuries de la Gueurine et du Noday, consenti par Pierre Henry aux Religieux de Saint-Georges de Tredias.

6 janvier 1688. — Vente de la pièce de Grandchamp au tenement. du prieuré de Saint-Georges, contenant 6 vergées, tenue prochement de la seigneurie d'Yvignac, sous l'obéissance du petit bailliage de Tremeur, à devoir d'une écuellée de froment de rente, mesure de Broons, au terme de Noël, consentie par François Gautier aux Religieux de Saint-Georges de Tredias.

21 août 1688. —  Acte de résiliement de la ferme des dixmes dépendantes du prieuré de Saint-Georges de Tredias, qui avait été passé le 8 mai 1685.

29 avril 1693-2 juillet 1717. — Huit quittances de diverses rentes en nature, dues par les religieux de Saint-Georges de Tredias au domaine du roy et au bailliages du Rochay, en Tremeur.

1696-1698. — Fragments de procédure engagées devant la sénéchaussée de Dinan, puis devant le présidial de Rennes en appel, entre François Lamperière, Mathurine Coulombel et Nicolas Vadis, son mari, contre les religieux de Saint-Georges de Tredias, au sujet des rentes en froment dues au prieuré en la paroisse de Plumaudan.

1697–1698. — Fragments d'une curieuse procédure, mue devant la sénéchaussée de Dinan, puis portée devant le Parlement de Bretagne, entre le général et les paroissiens de Tremeur, appelant contre les religieux du prieuré de Saint-Georges, deffendeur. Ce procès avait pour objet la pourvoyance d'un Enfant trouvé. Le général de Tremeur prétendait que les religieux jouissaient d'une dixme en la paroisse de Saint-Ygneuc sur laquelle ils devaient 13 mines de seigle aux trésoriers de Tremeur pour l'Assistance des Pauvres.

22 mai 1701-12 février 1759. — Cinq baux de ferme à moitié fruits de la métairie de Saint-Georges, conclus pour 6 ans.

29 décembre 1703. — Vente du Clos à la Hourque, sis dans le domaine des Aulnais et contenant 18 seillons, joignant le chemin de la Ville-Bouchard au Pont Suas, et chargé d’une rente de 10 godets de froment, mesure de Plumaudan au terme de Noël, envers le prieuré de Saint-Georges de Tredias, consentie par Yves et Peronnelle Nogues à messire Pierre Hauoisée, seigneur le la Ville au Comte, demeurant à Plumaudan.

21 octobre 1704. — Arrêt du Conseil d'Etat du Roy, concernant le droit d'amortissement signifié aux religieux de Saint-Georges de Tredias.

22 octobre 1709. — Sentence rendue en la juridiction de Quenoz, entre la dame de Quenoz et les religieux du prieuré de Saint-Georges et condamnant ces derniers à fournir aveu à ladite seigneurie de pièces de terres mentionnées dans des contrats des 17 mai et 26 juin 1679 et aussi à fournir un homme vivant et mourant pour indemnité du fief. A cette pièce est jointe l'induction des religieux de Saint-Georges de Tredias.

28 mars 1710. — Sentence de la Cour de Dinan, rendue entre le prieur de Saint-Georges de Tredias, demandeur, contre messire Gabriel, chef de nom et d'armes d'Espinay marquis dudit lieu, deffendeur, lequel est condamné à payer au prieur une somme de 300 livres pour les cinq années échues le jour de la Saint-Michel 1708, d'une rente de 60 livres avec intérêt, plus 60 livres pour la rente échue à la Saint-Michel précédente et à continuer à l'avenir le service de ladite rente.

12 août 1716. — Procès-verbal de saisie féodale apposée sur les héritages dépendant du prieuré de Saint-Georges de Tredias, sous la seigneurie d'Yvignac, faute d’aveu rendu à icelle.

23 octobre 1716. — Sentence de la juridiction de Dinan, rendue entre le prieur de Saint-Georges, d'une part, et demoiselle Guillemette Guymont, d'autre part, qui condamne cette dernière à remettre au prieur les titres, papiers et enseignements mentionnés en un récépissé consenti audit prieur, par feu Pierre Haouisée, son mari, le 11 février 1695.

15 mars 1717. — Sentence de la juridiction du Noday qui condamne le fermier de la métairie de Saint-Georges à payer ladite seigneurie dans le délai de deux mois, le montant du rolle du bailliage du Rochay dont il avait été désigné pour faire la cueillette en 1715, sauf son recours envers le prieur de Saint-Georges.

1er mars 1727. — Contrat d'échange de diverses pièces de terre, passé entre le prieur de Saint-Georges de Tredias. d’une part, et Bertrand Le Clerc, époux de Michelle Le Breton, d'autre part, lesdites terres relevant, prochement eu roture de la seigneurie d'Yvignac.

1742-1744. — Fragments de procédure portées en première instance devant le présidial de Rennes et en appel devant le Parlement de Bretagne, entre messire René de Fontlebon, chevalier, sgr. de la Jarretière, appellant contre les religieux de Saint-Georges de Tredias, intimés et deffendeurs. Par arrêt du Parlement du 22 août 1744 l'appellation est mise à néant et ledit de Fontlebon est condamné à payer aux religieux sur l'hypothèque des dixmes qu'il possède en la paroisse de Saint-Ygneuc, 10 mines de seigle dus à la mense conventuelle au terme de Saint-Michel.

28 juillet 1745.— Sentence de la seigneurie de Kergu, rendue entre le seigneur de Kergu, demandeur, contre les religieux de Saint-Georges, deffendeurs et défaillants, qui condamne ces derniers à rendre aveu à ladite seigneurie des heritages qu’ils possèdent sous icelle et à payer les lods, ventes, rentes et autres droits, permettant audit seigneur à défaut de ce d'apposer la saisie féodale.

5 mai 1746. — Cession consentie pour trois ans, par les religieux de Saint-Georges, de 80 boisseaux de seigle mesure de Jugon, dus chaque année auxdits religieux par messire René de Fontlebon, sur les dixmes de la paroisse de Saint-Ygneuc, moyennant la somme de 105 livres.

16 novembre 1760.— Acte passé par devant les notaires royaux de Rennes par lequel demoiselle Angélique-Gabrielle Certainville, reconnaît avoir reçu des deniers de M. le comte de Bruc, faisant pour le prieur de Saint-Georges de Tredias la somme de 500 livres pour le principal d'un contrat de constitution du 28 janvier 1756 et 20 livres, 2 sols, 9 deniers pour arrérages ; en conséquence elle remet la grosse dudit contrat de constitut comme duement acquitté. En marge est une déclaration de M. de Bruc du 20 septembre 1760, attestant que ladite somme fait partie du remboursement de la somme de 1200 livres par lui payée le même jour au prieur de Saint-Georges pour le principal de 60 livres de rente dues audit couvent par MM. d'Espinay, rente créée le 17 juillet 1647 par Servanne Frostel, femme de Messire Urbain d'Espinay.

2 octobre 1766. — Déclaration sous seing privé, faite par dom Wastremaz, prieur de Saint-Georges de Tredias portant que ledit couvent a été fondé par Messire Geoffroy Le Vayer et sa femme en 1346 ; — que le revenu consiste en 80 boisseaux de seigle affermé 200 livres ; — les froments de Plumaudan, échangés depuis 10 ans pour 250 livres de rente constituée ; — une métairie dans la cour de la maison, évaluée 500 livres ; — un bois taillis évalué 10 livres sans y comprendre ce qu'il ne recevait plus, savoir : 30 mines de froment à Plumaudan, 8 pour la fondation de la chapelle de Saint-Michel à Jugon et 13 mines de seigle pour les pauvres passant et repassant, que le prieur est obligé de jurer avoir distribué ; et que cette rente est due actuellement par M. de Fontlebon.

24 juillet 1772. — Sentence du siège royal de Dinan entre les régisseurs généraux du Domaine de Dinan demandeurs, le sieur de Saint-Pern du Lattay et le sieur Reslou de la Tisonnais, procureur du Roy audit siège, deffendeurs défaillants, M. Basmeulle de Lantillais, doyen des Avocats, substitut en cette partie du procureur général, demandeur vers le prieur de Saint-Georges, deffendeur et demandeur contre lesdits sieurs de Saint-Pern du Lattay et Reslou de la Tissonais ; laquelle faisant droit sur les conclusions dudit Basmeulle et dans les demandes dudit prieur, sans s'arrêter aux deffenses et exceptions dudit Saint-Pern et par le profit du défaut levé contre le sieur Reslou, déclare nul le contrat d’acquêt fait par ledit de Saint-Pern du Lattay d'avec le précédent prieur de Saint-Georges le 20 mai 1765, et comme tel rejetté, cassé et annulé avec défenses auxdits sieurs du Lattay et Reslou de s'en servir désormais et aux rentiers et débiteurs de leur délivrer les rentes en froment y exprimées sous peine qui y échéent et en conséquence réintègre le prieur de Saint-Georges dans la propriété et possession desdites rentes et autorise le prieur à les percevoir tant pour l'année courante que pour l'avenir avec permission de faire afficher cette sentence partout ou besoin sera.

A l'égard du Constitut, reféré audit contrat le prieur est de son consentement et sans préjudicier à ses droit, condamné à le délaisser audit sieur du Lattay et acte lui est décerné de n'en avoir jamais eu de grosse en sa possession. Il lui est permis d'en retirer une seconde et de la déposer au greffe. De plus sur la demande de régisseurs les sieurs du Lattay et Reslou sont renvoyés hors d'assignation et néanmoins le sieur du Lattay condamné aux despens.

Avant de faire droit sur la demande en restitution des fruits, ordonne au prieur d’en fournir l'articulation, deffenses sauves. Et avant de faire droit sur la remise des titres ordonne audit sieur de Saint-Pern d'avouer ou constater dans huitaine positivement, s'il est vrai que depuis l'époque du contrat, même depuis la demande du 31 janvier précédent, il ait eu dans ses possessions les actes, titres et rentiers, concernant les rentes par froment dont il s'agit et générallement tous et tels actes et pièces réclamées par ladite demande, depens réservés.

31 décembre 1772. — Aveu rendu par devant la cour de Plumaudan par Michel Le Marchand, pour divers héritages, tenus par lui roturièrenrient du roi sous le domaine de Dinan, sans devoir de rentes, mais à la charge de payer aux religieux de Saint-Georges de Tredias, 9 godets de froment, mesure de Plumaudan, au terme de Noël ; ladite rente requérable.

27 janvier 1773. — Aveu rendu par François Bellebon et consorts qui confessent devoir au prieuré de Saint-Georges de Tredias 2 boisseaux 11 godets de froment en espèce, mesure de Plumaudan, rente royalle, nommée les Fromentages de Plumaudan et requérable chez les vassaux au terme de Noël, sur l4hypothèque des maisons, terres et heritages qu4ils possèdent au village de la Pessonnais en Plumaudan relevant en rôture du domaine de Dinan.

4 février 1773.  — Deux aveux rendus par Julien Tanguy, de Plumaudan et consorts et qui reconnaissent devoir sur divers heritages sis en ladite paroisse au village de la Ville Berthelot, 6 boisseaux 11 godets de froment de rente, mesure de Plumaudan, au terme de Noël, querables par lesdits religieux.

11 mai 1774. — Aveu rendu au prieuré de Saint-Georges de Tredias par Guillaume Hautière et consorts, qui reconnaissent devoir audit prieuré 6 godets 3/4 de froment de rente mesure de Plumaudan, au terme de Noël, sur leurs héritages de la Ville-Clostière, la Rejuon, les Priliaux, les Martihes, etc.

12 octobre 1774. — Aveu rendu par Mathurin Le Gallais qui reconnaît devoir au prieuré de Saint-Georges de Tredias, 6 godets de froment de rente, mesure de Plumaudan pour une maison et courtil sis au village de la      Rehandais en Saint-Maden.

20 septembre 1775. — Copie d’une requête présentée aux procureurs généraux du Parlement de Bretagne, par dom Watremaz, prieur de Saint-Georges de Trédias, constatant qu'il est dû plusieurs boisseaux de froment de rente audit prieuré ; — que le sieur Reslou, procureur du roi à Dinan, en avait franchi une portion et venait d'être condamné par sentence de la Cour de Dinan, d'en payer deux boisseaux et 1/2 de godet et qu'il est possesseur de partie des biens qui doivent le surplus, mais que ledit Reslou les avait spoliés à son prédécesseur et qu'il s'était passé un billet sous seing privé entre eux, justifiant la totalité de la rente due audit prieuré : — que le sieur Beslay, le jeune, procureur à Dinan, était saisi de ce billet, mais qu'il ne le représenterait pas, crainte d'encourir la disgrâce dudit sieur Reslou ; que le suppliant l'avait vu ; en conséquence il requiert qu'il soit enjoint audit Beslay le jeune, de déposer ledit billet au greffe de Dinan ou chez un notaire.

A tous ces actes, il convient d'ajouter les trois pièces ci-dessous (Archives des Côtes-d'Armor) :

1347. — Acte capitulaire, du Monastère de Saint-Ursin au diocèse du Mans concédant l'autorisation de consacrer la chapelle du Prieuré de Saint-Georges du Tredias.

1er janvier 1554. — Confirmation par Geoffroy Le Vayer et Jeanne Rouxel, sa femme, des dons faits en faveur du prieuré de Saint-Georges de Tredias lors de sa fondation.

9 juillet 1666. —  Copie de ces deux actes et de ceux de la fondation et de la confirmation par Charles de Blois, faite à Dollo, le 9 juillet 1666 (Archives des Côtes-d'Armor, série H).

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