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ETUDE HISTORIQUE DE LA SEIGNEURIE DE QUINTIN.

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La seigneurie de Quintin, située dans la région méridionale du Goëllo, fut détachée du comté de ce nom vers 1227 par Henri de Penthièvre dit d'Avaugour, pour former le partage de son puîné Geoffrey dit Botherel.

Henri de Penthièvre et son frère Geoffroy appartenaient à l'ancienne Maison ducale de Bretagne, comme descendants d'Eudon, frère d'Alain III [Note : Alain III, duc de Bretagne, de 1008 à 1040 et Eudon son frère étaient fils de Geoffroy Ier, comte de Rennes en 992, duc de Bretagne de 995 à 1008 et de Havoise, fille du duc de Normandie. La fille d'Alain III porta le duché de Bretagne dans la Maison de Cornoualles d'où il passa dans la Maison de Penthièvre par le mariage (vers 1196) de Berthe, fille de Conan III, avec Alain de Penthièvre dit le Noir, petit-fils d'Eudon], au profit duquel le comté de Penthièvre avait été créé, L'important héritage de cette Maison [Note : Alain de Penthièvre dit le Noir avait deux fréres : Geoffroy II Botherel, chef de la branche aînée, et Henri comte de Treguer et de Guingamp, qui fut dépouillé de ses comtés vers 1160 par Conan le Petit, après la mort duquel il réussit à en rentrer en possession ; son fils Alain fut à son tour spolié par Geoffroy Plantagenet et réduit au seul Goëllo. Il en obtint la restitution et en 1206, son neveu à mode de Bretagne, Geoffroy III Botherel lui laissa par testament le comté de Penthièvre. Cette donation fut approuvée par le roi de France, Philippe-Auguste qui avait la garde du duché. La même année Alain eut un fils, Henri d'Avaugour et l'année suivante, 1207, d'après Dom LOBINEAU, Geoffroy comte de Quintin. DE LA BORDERIE, Histoire de Bretagne, tome III], fut en partie spolié par Pierre Mauclerc qui envahit tout le comté et Henri réduit au seul Goëllo prit le nom d'Avaugour [Note : Avaugour était le chef-lieu d'une modeste seigneurie située dans la région sud du Goëllo. Le château se trouvait dans un bois qui domine la rive droite du Trieu un peu au nord du clocher de Saint-Pever trève de la paroisse de Plessidy].

L'apanage de Geoffroy Botherel était un fief considérable qui a eu, au moins dans l'usage, depuis le milieu du XVème siècle le titre de comté. D'après les divers aveux rendus, soit au duc de Bretagne, soit au roi de France, la terre de Quintin comprenait vingt-huit paroisses et trêves dont dix du diocèse de Saint-Brieuc et dix-huit de celui de Cornouaille. C'étaient en allant du nord-est au sud-est les paroisses suivantes : Saint-Donan ; Plaine-Haute ; Plaintel et sa trêve Saint-Bedan (aujourd'hui Saint-Brandan) ; Allineuc et sa trêve l'Hermitage ; Saint-Thurian de Quintin (ville de Quintin) et sa trêve Le Fœil ; Lanfains ; Le Bodéo et sa trève Le Hermoët ou Lanhermoët (aujourd'hui La Harmoie) ; Haut-Corlay et sa trêve Saint-Bihi ; le bourg de Quintin (aujourd'hui le vieux bourg) et ses trèves Saint-Gildas et le Leslay ; Saint-Gilles-Pligeau et ses trèves Saint-Conan et Kerper ; Peumerit-Quintin ; Bothoa et ses trêves Querrien, Lanrivain, Canihuel et Sainte-Trephine ; Plounevez-Quintin, et sa trêve Trémargat.

La paroisse de Saint-Julien de la Coste est ajoutée aux précédentes dans un aveu de la baronnie d'Avaugour et comté de Goëllo rendu au XVIIème siècle.

Quintin n'était avant sa constitution en fief séparé qu'une baillie ou baillage, c'est-à-dire, une des grandes subdivisions du comté de Goëllo et c'est au nom au comte de Goëllo que le sénéchal y tenait sa juridiction. Le testament de Guillaume Le Borgne, sénéchal de Goëllo du 10 avril 1215 montre qu'à cette date la seigneurie de Quintin n'existait pas encore. Ce sénéchal se trouvant créancier de son seigneur Henri d'Avaugour, celui-ci avait pris en sa faveur des dispositions consignées dans ce testament. Pour assurer le paiement d'une somme de 9.000 sols, Henri avait assigné à Guillaume Le Borgne « tous les revenus et échoites [Note : Les profits casuels de la seigneurie] de la baillie de Quintin, comme il les avait avant sa maladie, si ce n'est qu'il les touchera désormais par la main du sénéchal qu'a Henri à Quintin [Note : « Omnes redditus et escaetas de baillia de Quintin, per manus semescali ejus de Henrià de Chantrice (Quintin) peccipiendos ». (D. MORICE, Preuves, I, 829 et Anciens évêchés de Bretagne, IV, 84)], et ce qu'il a déjà reçu de cette baillie par la main d'Etienne fils d'Inisan ira, par loyal compte en acquit de la dite somme à la décharge d'Henri ».

Voir   La seigneurie de Quintin (Bretagne) " La seigneurie de Quintin pendant la période ducale (1227-1492). ".

Voir   La seigneurie de Quintin (Bretagne) " De qui relevait la seigneurie de Quintin. ".

 

La seigneurie de Quintin depuis l'annexion de la Bretagne à la France jusqu'en 1789.

Au moment de la réunion de la Bretagne à la Couronne de France, Pierre de Rohan, baron de Pontchateau et Jeanne du Perier étaient en possession de la seigneurie de Quintin. Jeanne du Perier décéda vers la fin de 1504, le dernier acte où on la trouve mentionnée est du 1er juin 1504, et le premier où son fils est qualifié comte de Quintin est du 17 août 1505. Dans des lettres de Louis XII du 4 octobre 1505 autorisant ce même fils à faire entendre des témoins contre la donation faite par elle à Pierre de Rohan, son second mari, il est dit « puix l’an Jehanne du Perier, dame et comtesse de Quintin, decebda » (Titres du château de Quintin).

Voir   La seigneurie de Quintin (Bretagne) " La seigneurie de Quintin sous les Laval. ".

Voir   La seigneurie de Quintin (Bretagne) " La seigneurie de Quintin sous les Gouyon-la-Moussaye. ".

Voir   La seigneurie de Quintin (Bretagne) " La seigneurie de Quintin sous les Dufort-Lorges. ".

Voir   La seigneurie de Quintin (Bretagne) " La seigneurie de Quintin sous les Choiseul. ".

(René Chassin du Guerny).

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