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Bienvenue chez les Plumaudannais

PLUMAUDAN

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La commune de Plumaudan (bzh.gif (80 octets) Pluvaodan) fait partie du canton de Caulnes. Plumaudan dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLUMAUDAN

Plumaudan vient du breton « ploe » (paroisse) et de Saint Maudan. Il pourrait d'agir du saint écossais Modan (ou de son frère supposé, Medan ou Middan).

Plumaudan est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis, outre le territoire actuel de Plumaudan, ceux de Brusvily, Le Hinglé, Bobital, Trélivan, Vildé-Guingalan (la moitié sud), Léhon, Dinan (Saint-Sauveur), Saint-Carné, Calorguen, Trévron, Saint-André-des-Eaux (section à l'ouest de la Rance), Evran (section à l'ouest de la Rance), Saint-Juvat, Saint-Maden et Guenroc.

L'église de Plumaudan est mentionnée dès 1122 : elle appartient alors à l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes (possession confirmée par Donoald, évêque d'Aleth). Dans un acte de l'abbaye Saint-Melaine entre 1120 et 1126, est mentionné comme moine de l'établissement, un certain Judicael de Plomaldan. L'auditoire où s'exerce la juridiction des moines se trouve alors au bourg.

Ville de Plumaudan (Bretagne).

L'abbaye de Saint-Melaine est ensuite dépossédée de l'église de Plumaudan au profit de l'abbaye de Beaulieu fondée sur le territoire de Mégrit vers 1170 par Rolland de Dinan. L'abbaye Saint-Melaine reçut en compensation une partie des dîmes de Saint-Maden. Plumaudan est mentionnée sous le nom de Plomaudan vers 1184 dans une charte portant accord entre l'abbé de Saint-Mélaine et Rolland de Dinan.

Plomoden est une villa en 1212. Il existe une famille de Plumaudan au Moyen Age : sont cités, dans des chartes, Giquel de Plomaldan vers 1135, Eon de Plomaudan en 1239 et Judicaelo de Plomaldan au XIVème siècle (Anciens Evêchés, III, 333 ; Mor., Pr. I, 552, 912). On cite encore les foires (in nundinis de Pleumaudan), la paroisse et la seigneurie (dominium de Plemaudan) en 1224 (Anciens Evêchés, VI, 151, 165). La paroisse de Plumaudan est le chef-lieu d'un doyenné de l'archidiaconé de Dinan dès 1249 (Anciens Evêchés,. III, 244 ; Mor., Pr. I, 1020) et appartient, sous l'ancien régime, au diocèse de Saint-Malo. Elle relevait du roi, et avait pour subdélégation et pour ressort Dinan. La cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse de Plumaudan dépendait du doyenné de Saint-Jouan-de-l'Isle.

Plumaudan est érigé en commune en 1790 et devient chef-lieu d'un canton depuis cette date jusqu'en l'an X. Par la loi du 9 avril 1842, Plumaudan cède à Saint-Maden le village de la Donnelais et une partie du village de la Rehaudais.

On rencontre les appellations suivantes : Eccl. de Plomauden (en 1122), Plomaldan (en 1120-1126), Plomoden, Plomauden (en 1181-1186), Plomauden (en 1212), Pleumaudan, Par. de Pleumadan (en 1224), Plomaudan (en 1249, en 1262, en 1272, en 1273), Plumaudan (en 1271, en 1272), Pleumauden (en 1273), Plomauden (en 1297), Ploemaudan (en 1306-1308), Plomauden (en 1322), Plomauden, Plomaugdam (vers 1330), Plumaudan (en 1365, au XVème siècle), Plumauden (en 1405).

Ville de Plumaudan (Bretagne).

Note 1 : vers 1163, Rolland, vicomte de Dinan, commence la fondation de l'abbaye Notre-Dame du Pont-Pilard, appelé ensuite abbaye de Beaulieu, pour des chanoines réguliers de l'ordre de Saint-Augustin. Rolland de Dinan était le fils du 2ème fils de Geoffroy de Dinan, Alain, seigneur de Bécherel. Son oncle était Olivier de Dinan, fondateur de l'abbaye de Boquen. En 1182, d'autres disent 1184, l'abbé de Saint-Melaine cède l'église de Plumaudan à l'abbaye de Beaulieu. Aubert, évêque de Saint-Malo, en dispose en faveur de l'abbaye de Notre-Dame du Pont-Pilart. Guillaume, abbé de Saint-Melaine, est indemnisé par la terre d'Etienne du Clerc. Plus tard, ces dispositions sont encore changées, mais, en 1284, cette église revient à l'abbaye. En 1225, Guillaume de Plumaudan est prieur à Saint-Malo. En 1346, Geoffroy Le Voyer et son épouse fondent un hôpital au territoire de Trémeur, pour quatre frères de Sainte-Croix, ordre de Saint-Augustin et y attachent 30 mines de froment de rente sur le "fromentage" de la paroisse de Plumaudan, qui passe pour très ancienne. Plumaudan avait autrefois une vigne, qui fut donnée à l'abbaye de Beaulieu. Richard La Maréchal, seigneur de Dinan, et son épouse Gervoise confirmèrent cette donation. La maladrerie de Plumaudan était de fondation commune : elle avait l'évêque pour patron et jouissait d'un revenu de 2000 livres. Plumaudan est la patrie d'Alain de la Roche, né en 1428 : il a laissé divers ouvrages en latin et on lui doit, en tant que dominicain, l'établissement du Rosaire en Saxe, dans toute la Basse-Allemagne, en Picardie, dans les environs de Paris et en Bretagne.

Note 2 : la commune de Plumaudan est formée des villages : le Bignon, la Rolandière, la Renaudais, la Ville-Alon, la Chèze, Percoul, Miret, le Menil, la Touche, le Bas-Dily, la Vallée, la Louvière, la Montagne, la Poissonnais, les Touches, Quéhébec, le Plessy, etc...

Note 3 : Une scène de Jacquerie à Plumaudan. Déclaration faite au Directoire du District de Dinan le 25 janvier 1791 par le sieur Auffray, homme de loi : « Mercredi dernier, 19, du présent mois, vers les onze heures du matin, il vint chez moi du bourg de Plumaudan une troupe de 350 habitants de la paroisse de Saint-Juvat. J'en connais 5 à 6, peut-être y en avait-il quelqu'un d'eux venant de paroisses différentes. Ils avaient un tambour et un violon. Ces gens-là me firent éprouver un cruel pillage et de mauvais traitements. Ils me forcèrent de leur remettre et je leur remis tout ce que j'avais de papiers à M. Juchaut des Jamonières, propriétaire de cinq petits fiefs en Saint-Juvat et Plumaudan. Mon cabinet et mes appartements étaient remplis de ces hommes. On m'en fit sortir de force ils y restèrent pour tout bouleverser. Je m'échappais à leurs mauvais traitements en m'en courant à toutes jambes. Je fus poursuivi par beaucoup et plusieurs disaient à ceux qui étaient devant : tirez, tirez sur lui et arrêtez-le. J'entrai chez mon frère qui ferma sa grande porte. Je voulus ressortir par la porte de derrière ; à l'instant même j'y vis sauter 10 à 11 de ces gens, les uns armés de fusils et les autres de bâtons. Je rentrai et fermai la porte de devant. Je montai vite dans la chambre de mon frère. Aussitôt sa maison se remplit. Pendant que les uns mangeaient son pain, sa viande, sa galette, d'autres montèrent plein l'escalier et rendus à la porte de la dite chambre, ils l'enfoncèrent et me prirent pour me ramener chez moi. Etant sorti à la porte, je m'aperçus que mon mouchoir de cou, mon habit, ma veste étaient en lambeaux. J'étais nu-pieds et sans chapeau que j'avais perdu en courant. Je m'en plaignis, alors le domestique de mon frère m'apporta une paire de souliers. Je fus reconduit chez moi au milieu d'une haie de ces gens armés de fusils et de bâtons. Les autres étaient restés chez moi. Ils remplissaient ma cour, mon cellier. Ils buvaient mon cidre et mangeaient tout ce que j'avais de pain de froment et de mouture, ma viande cuite et même non cuite qu'ils mettaient sur le gril. On me ramena dans mon cabinet où ils m'obligèrent de signer : 1° que j'irai partout avec eux ; 2° que je leur donnerais ce que j'avais de froment à Paumellin ; 3° que je leur dirais où se trouvaient les papiers de M. Juchaut des Jamonières. Etant ivres, ils déclarèrent qu'ils ne s'en iraient si je ne payais le tambour et le violon. Je leur répondis que j'avais été volé et n'avais guère de quoi les satisfaire. Je donnai 7 livres 4 sols au prétendu capitaine. Ils se retirèrent peu à peu, après avoir presque vidé le tonneau. Je ne puis apprécier en ce moment la perte que j'ai faite dans ce pillage, car dès le lendemain matin, je suis parti pour aller me faire soigner et traiter à Dinan où je suis depuis. Enfin, je déclare que pendant ces quatre heures, il fut tiré un nombre infini de coups de fusil tant en l'air que sur la couverture de ma maison. On menaça bien des fois de jeter tous mes papiers par les fenêtres pour les brûler. On menaça de me tuer et ceci n'est qu'un abrégé ». (Archives Nationales, DXXIX 5, copie de Dom Anger, O. S. B.).

Note 4 : LES PLUMAUDANAIS AU PILLAGE DU CHATEAU D'YVIGNAC. Extrait des dépositions recueillies par la commission d'enquête du district de Lamballe. M. Moucet, maire de Plumaudan, demeurant au château de la Vallée, déclare que : « Le mardi 24 janvier, il se transporta au bourg de Plumandan pour rétablir l'ordre et engager ses administrés à ne point aller à Yvignac. Ses efforts ayant été vains, il rentra chez lui, et trouva à son arrivée deux de ses domestiques, qui, malgré ses ordres les plus formels, s'étaient échappés pour courir à Yvignac « de crainte de passer pour couards ». Ils revinrent le soir, mais l'un d'eux était blessé d'une balle dans le dos. Il conduisit cet homme (qu'il dit être un brave garçon et de la conduite la plus régulière) chez un chirurgien de Dinan pour lui faire l'extraction de cette balle, qui fut trouvée « plus grosse que pour un calibre de fusil ordinaire et on y remarqua les traces de la dent ». A signé Moucet, maire. Pierre Boschet, le domestique en question, demeurant au château de la Vallée en Plumaudan, déclare qu'il se rendit au château d'Yvignac, le lundi 24 du mois passé, sans fusil, mais muni d'un simple bâton, attendant ceux de Plumaudan. Il vit paraître 13 dragons dans la rabine, qui venaient à lui. Il se jeta alors dans un fossé et se cacha, ... puis il fut alors rejoindre les autres dans la prairie de Cavert et de là, ils vinrent tous ensemble dans la rabine du château d'où ils furent sur la levée près du château. Ils demandèrent alors à entrer. Ils répondirent qu'ils n'entreraient pas ou qu'ils se battraient. Alors voyant qu'ils ne voulaient pas les laisser entrer, ils demandèrent leurs prisonniers qui leur faisaient des signes avec le bras. On répondit qu'on ne les aurait pas. Ils demandèrent alors en criant, au nombre de plus de 20, qu'ils voulaient leurs papiers [Note : C'est les rôles où figuraient les rentes qu'ils devaient à M. de Boishue, du chef de sa femme Sylvie de Bruc]. On répondit encore qu'on ne les aurait pas ou qu'on se battrait. Il vit beaucoup de monde dans la cour, tant de dragons qu'autres. Il vit ensuite porter une échelle [Note : Plusieurs dépositions précisent que les émeutiers avaient essayé, le matin du 24, de s'emparer, pour s'en faire un otage, de la personne de Mme de Boishue, qu'ils surnommaient « le grand bailliage ». D'autres dépositions il resulte que l’on dressa non seulement une échelle pour escalader les fossés, mais qu'on se servit d'une autre échelle, en guise du bélier, pour enfoncer une porte du côté de la chapelle. C'est alors que voyant les pillard pénétrer dans la cour du château, ses défenseurs tirèrent une décharge], peu de temps après, il entendit la décharge et prit la fuite. Et le feu durait encore après qu'il eut quitté la rabine, ayant entendu depuis 3 à 4 coups de fusil. Ajoute qu'il a entendu dire que son frère, Louis Boschet (qui fut tué), ayant reçu un coup de fusil dans une cuisse, se retirait du côté de la grée à Chatton, quand il reçut un second coup à l'entrée de la prairie... Ne sait signer. L'enquête dont nous extrayons ces deux dépositions, contient encore celles de Pierre Haouisée, de Pierre Robert et de Louis Bougis, capitaine de la garde nationale, tous les trois de Plumaudan (Archives Côtes-du-Nord, Lm 5, 8).

Note 5 :Renseignements économiques et statistiques.Superficie : 1.861 hectares. Population. — En 1778 : 40 baptêmes, 10 mariages, 31 décès. — En 1790 : d'après M. Tempier : 1.265 habitants. — D'après les chiffres que nous avons trouvés dans les papiers administratifs du district de Dinan : 1.677, se décomposant comme suit : hommes 227, sur lesquels 180 citoyens actifs ; 266 femmes et filles ; 462 enfants au-dessous de 14 ans, 722 grands enfants des deux sexes et domestiques. — En 1802 : 1.303 habitants. — En 1838 : 1.309 h. — En 1851 : 1.264 h. — En 1870 : 1.320 h. — En 1880 : 1.305 h. — En 1890 : 1.330 h. — En 1913 : 1.153 h. — En 1922 : 1.012 h. Impositions. — En 1778 : 296 contribuables dont 181 payant moins de 3 l. — En 1770 : capitation : 984 l. 2 s. — Vingtièmes en 1787 : 1.438 1. 18 s. Fouages en 1767 : 535 l. — En 1790 : capitation : 783 l. 11. ; vingtièmes 1.457 l. 15 s. ; fouages : 950 l. — En 1802-1803 : impôts fonciers : 3.980 frs. ; impôts mobiliers : 520 frs, plus 300 frs pour rétribution d'un vicaire.

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PATRIMOINE de PLUMAUDAN

l'église Saint-Mauden (1846-1847-1890). Edifice en forme de croix latine édifié sur les plans de M. Bezier La Fosse, architecte de Saint-Servan. Cette église remplace l'ancienne église paroissiale du XIIème siècle qui fut cédée en 1184 à l'abbaye de Beaulieu et en demeura prieuré-cure. La première pierre de l'église est posée le 3 mai 1846 et la première messe y est célébrée le jour de Noël 1847. Le plan de l'église est cruciforme avec un chevet semi-circulaire. Le retable date de 1855, l'autel Sainte Anne de 1866, les stalles de 1874, la chaire de 1877. On y trouve deux dalles tumulaires : l'une se situe à côté de l'orgue et l'autre à l'entrée droite de l'église. Les mères ayant des enfants en bas-âge avaient coutume de les faire marcher sur la dalle du recteur de Plumaudan décédé le 26 mai 1821. Une statue située à droite et représentant une vierge à l'enfant date du XIIIème siècle. L'horloge, oeuvre d'Amiel de Besançon, date de 1878. L'église possède deux cloches : la première baptisée Marie-Jeanne (688 kilogrammes) est bénite le 3 mars 1878, la seconde, Marguerite-Marie Françoise (481 kilogrammes) est bénite le 20 avril 1890 par l'Abbé Fostel. L'église abrite aussi au niveau du maître-autel plusieurs statues : une statue en bois polychrome de saint Maudan qui date du XVIIème siècle, une statue de Saint-Vincent et une statue de la Vierge-Mère (ou Sainte-Agathe) qui date du XIVème siècle ;

Eglise de Plumaudan (Bretagne).

Voir   Ville de Plumaudan (Bretagne) " La paroisse de Plumaudan ".

Voir   Ville de Plumaudan (Bretagne) " Le clergé de Plumaudan durant la Révolution ".

la chapelle Notre-Dame-de-la-Dormition (XXème siècle), située à la Touche. Il s'agit, semble-t-il, d'une ancienne demeure rurale aménagée en 1979 par le Père Pierre Tchesnakoff qui en a fait don à l'archevêché orthodoxe en 2011. Les fresques (représentation de figures de l'Ancien Testament) ornant ses murs s’inspirent de la tradition orthodoxe du XVème siècle. Au fond du sanctuaire se trouvent les statues de Saint-Jean-Baptiste, du Christ, de la Vierge, et des archanges Saint-Michel et Saint-Gabriel ;

la chapelle de la Vallée, dédiée à saint-Meleuc. Elle est déjà mentionnée en 1516. L’édifice actuel, de plan presque carré, date du début du XVIIème siècle et renferme les statues de saint Meleuc, de la sainte Vierge et de saint Joseph. Non loin de là, bois dit de Saint-Meleuc avec croix armoriée de sept macles, armes des de la Motte de la Vallée (R. Couffon) ;

l'ancienne chapelle de Quehelec, dédiée à sainte Appoline, et aujourd'hui disparue ;

la croix de Percoul. Il s'agit d'une croix monolithique très ancienne ;

la croix de l'ancien cimetière (XVIIIème siècle), située route du Creux ;

la croix de la Vallée ou de Saint-Meleuc (XV-XVIème siècle). Elle porte les armes de la famille La Motte de la Vallée ;

la croix, située près du terrain de sport ou croix du Merle (XVIème siècle), située à Pont-Cochard ;

la croix de la Ville-Rolland (haut moyen âge) ;

la croix de la Touche (haut moyen âge). Il s'agit d'une croix monolithique, plate et pattée ;

la croix de la Rollandière ;

la croix monolithique (haut moyen âge), située près d'Yvignac ;

la fontaine Saint-Maudan (XVIIème siècle), située route du Creux et restaurée au début du XIXème siècle. Il s'agit d'un édicule avec arc gothique sur son fronton. La niche abrite un buste de saint Maudan, originaire d'Ecosse et ancien évêque entre le VIIème et le IXème siècle ;

le manoir de la Vallée et la chapelle (XVIIème siècle). Il s'agit de l'ancienne maison seigneuriale de la paroisse. Ce château appartient, en 1400, à Olivier de la Motte, seigneur de Plumaudan. En 1680, il passe à Jean Georges de la Motte, qui épouse Françoise de Becdelièvre. En 1789, cette terre possède un droit de haute, moyenne et basse justice, et elle appartient à Mme de Marnière ;

Ville de Plumaudan (Bretagne) : château de la Vallée.

deux maisons du bourg (1751 et 1755). La maison datée de 1755 porte l'inscription "Pierre Cloutier et Mari Viel 1755" ;

les maisons du Haut-Dilly (1662), de Percoul ou Percoult (1753, date située sur la souche de cheminée) ;

la maison La Petite Métairie (XVIIIème siècle) avec une souche de cheminée datée de 1777. Au-dessus d'une porte, on peut lire l'inscription "Fait par François Bougis et Françoise Louazel" ;

les fermes du village de la Touche ;

le moulin à eau de la Vallée ;

A signaler aussi :

la motte castrale (moyen âge) ;

Ville de Plumaudan (Bretagne) : ferme du château de la Vallée.

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ANCIENNE NOBLESSE de PLUMAUDAN

Les juridictions et terres nobles de Plumaudan étaient : la seigneurie de Bécherel (avec un droit de haute justice) qui appartenait à Mme de Kerohan. La seigneurie de Beaubois (avec un droit de haute justice) qui appartenait à la famille Beaubois (le 10 avril 1381, Mathieu de Beaubois ratifie le traité de Guérande et dès 1139, Geoffroy de Beaubois est témoin d'une donation à Saint-Aubin-des-Bois). La seigneurie de Beaulieu (avec un droit de moyenne justice) qui appartenait à l'abbé de Beaulieu. Les seigneuries de Lesgas et Bois-Thomelin (avec droits de moyenne justice) qui appartenaient à M. de Laniamet en 1780. La seigneurie du Péern appartenait, au XVème siècle, à Raoul de Tréhiou. Perrot et Yvonnet de Tréhiou étaient à la montre (à Paris, le 15 novembre 1356) de Foulques de Laval, capitaine-général et souverain pour le roi et le duc de Normandie. La seigneurie de la Touche appartenait anciennement à la famille La Touche. Julien la Touche, sieur de Kerolland, était capitaine et gouverneur des ville, château et fort de Saint-Michel-en-Pèril-de-Mer. La seigneurie de la Roche appartenait à Jean de Partenai. La Haterie appartenait à Mahé de la Vallée. La Pignonnaye appartenait à Guillaume de la Vallée. Le Lecs appartenait à Jean Recourse. Le Quilly appartenait à Raoul de la Moussaye. La Gaudeysier appartenait à Eudes de la Moussaye. Les Touches appartenaient à Jean Le Bourichon. On comptait encore en Plumaudan les terres nobles de la Gauffaye, la Martinaye, le Queneleuc, les Epinayes, le Temple, qui rappelle une communauté de chevaliers de l'ordre de Saint-Jean.

LES NOBLES A PLUMAUDAN en 1427, d'après des Salles : Evesché de Saint-Malo, etc., op. cit., p. 21. — J. de Pargatz, seign. d'Ondilli. — Olivier de Lamotte. — Guillemet André. — G. Langevin. — Eonnet Thomasse. — Jehannet Ruffier. — G. Chanu, sieur de la Rabinière. — Josse Thomasse. — Robin du Bodou. — Les métayers de G. du Margaro. — Olivier Feron. — Perot Thomasse. — M. Guy Rabaud, au Plessis. — G. Chanu, à la Rabinière. — Roland Soulas, homme puissant, affranchi par lettres patentes du Duc, qu'il a aparu.

 

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 4 nobles de Plumaudan :

Eustache DE PARGAR (70 livres de revenu) : excusé ;

Olivier FERRON de Queheben (5 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan TANNAIS (3 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;

Jehan THOMASSE (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

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