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LE CLERGE DE PLUMAUDAN

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CLERGÉ DE PLUMAUDAN. — JEAN BELLEVILLE, recteur-doyen, fils de Jean et de Marie Jeannin, naquit à Médréac le 15 juin 1746. Il fit ses études au collège de Dinan où nous le trouvons achevant sa quatrième en 1765. Après avoir mérité la « note bien » à ses examens, M. Belleville fut ordonné prêtre le 20 septembre 1777 et demeura ensuite un an durant dans sa paroisse en cette qualité. En 1779, il était chapelain des Ursulines de Dinan et remplissait encore ces fonctions en 1787, époque de sa nomination comme recteur-doyen de Plumaudan, en remplacement de M. Claude Petit, décédé le 2 septembre de cette année, âgé de 58 ans.

M. Belleville prit possession de son décanat le 2 août de cette année. En cette qualité, ses paroissiens l'élurent en 1790 le premier maire de Plumaudan, mais s'il prêta comme tel le serment civique, il se refusa à prêter le serment constitutionnel et signa ainsi que son vicaire, l'Exposition des principes sur la Constitution civile du Clergé ; si bien que le 4 octobre 1791, les électeurs réunis à Dinan, réclamaient sa déchéance. Après la loi du 26 août 1792, le doyen de Plumaudan quitta cette paroisse le 18 septembre de cette année et s'exila à Jersey.

Son mobilier, comme celui des autres prêtres réfractaires, fut mis en vente le 5 prairial an II (avril 1794). Nous ignorons la date du retour en France de l'abbé Belleville, dont le nom ne figure pas sur l'enquête du préfet Boullé, mais nous le voyons faisant la promesse de soumission exigée par Bonaparte le 13 septembre 1802. Rétabli recteur de Plumaudan à la réorganisation du culte le 16 janvier 1804, ce prêtre y décéda en fonctions le 23 avril 1815.

JEAN-LAURENT LE BIGOT, vicaire, était né à Pleslin le 14 février 1750 de Laurent et de Françoise Raffray. Il étudia au collège de Dinan, où il achevait sa cinquième en 1767. Il reçut la prêtrise le 6 septembre 1775 « après avoir bien répondu à ses examens ». Nous le trouvons vicaire à Broons de 1781 à 1787, puis il succéda comme vicaire à Plumaudan à M. J.-B. Bellier, décédé le 20 juillet 1785, après avoir été 19 ans « curé » à Plumaudan.

Comme tel l'abbé Le Bigot suivit la même ligne de conduite que son recteur, fut atteint par les mêmes lois et quitta officiellement Plumaudan le 18 septembre de cette année, après avoir pris à Pleslin huit jours avant un passeport pour s'exiler. Il n'en fit rien cependant, croyons-nous, et passa toute la Révolution caché dans le pays dinannais.

En septembre 1797, Faisant, commissaire du Directoire Exécutif dans le canton de Plumaudan, le signalait comme faisant du ministère caché dans cette localité. L'année suivante, « Le Bigot, prêtre insoumis, mais infirme, fut exempté de la déportation par décret de l'Administration de, C.-du-N. et autorisé à résider dans le canton de Plumaudan, soumis au lois de la République ». (Archives C.-du-N., reg. L 166, f° 66).

M. Le Bigot mourut au Houillard, section de Sous-le-Chemin, en Pleslin, le 26 nivôse an VII (15 janvier 1799).

Etait originaire de Plumaudan, M. MARC LE BRANCHU dont nous avons parlé à l'article Saint-Maudez.

Vivait à Plumaudan lors de la Révolution, LOUIS-AMATEUR PLESSE DE SAINT-MIREL, né à Plenée-Jugon le 15 mars 1763, du mariage de François-Marc Plesse, sénéchal du marquisat de la Moussaye et de Marie Le Moine, dame de Saint-Mirel. Après avoir étudié à Dinan, où nous le trouvons noté comme « bon sujet, répondant passablement », M. Plesse reçut la prêtrise le 8 juin 1789. Il se fixa dès lors à Plumaudan où il passa, bien qu'insermenté, tout le temps de la Révolution, en y accomplissant à l'occasion du ministère caché.

Au rétablissement du culte, M. de Saint-Mirel continua de vivre comme prêtre habitué dans cette paroisse où il mourut âgé de 85 ans à la Ville Bouchard le 29 mars 1848, après avoir largement aidé de ses deniers à la reconstruction de l'église.

JACQUES FERTÉ fut deux mois vicaire provisoire à Plumaudan à la fin de 1792.

(A. Lemasson).

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