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PLEMET

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La commune de Plémet (pucenoire.gif (870 octets) Plezeved) fait partie du canton de La Chèze. Plémet dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLEMET

Plémet tire son nom de saint Démet, d'origine galloise et ayant vécu dans la région de Brest.

Ville de Plémet (Bretagne).

Plémet est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis outre le territoire actuel de Plémet, celui de La Prénessaye. C'est en 1246, qu'est mentionné pour la premère fois Plémet, dans un acte où un chevalier du nom de Geffroy de Cadélac fait don au seigneur de La Chèze de tout son fief.

Ville de Plémet (Bretagne).

Plémet (Ploemet) était une paroisse dès 1247. En 1393, des indulgences sont accordées à Plémet par le Saint Siège à ceux qui par leurs aumônes concourent aux réparations des édifices du culte : " Cupientes igitur ut capella Beatarum Catherine et Margarete virginum in parrochiali ecclesia de Plemet, Briocensis diocesis, constructa et edificata reparetur et ut Christifideles ad reparationem et fabricam ipsius eo libentius manus porrigant adjutrices … Datum Avenione, XV kalendas novembris, anno quintodecimo (18 octobre 1393) " (Archives du Vatican).

 Ville de Plémet (Bretagne).

La paroisse de Laurenan, est créée aux dépens de celle de Plémet, puisque de la commune de Plémet, née le 9 mars 1790, dépendait jusqu'en 1842 (loi du 9 avril 1842), une partie de la frairie de Bublion, aujourd'hui en Laurenan. La forme Plemet apparaît dès 1260.

Ville de Plémet (Bretagne).

L'ancienne paroisse de Plémet faisait partie, comme aujourd'hui, du diocèse de Saint-Brieuc. Elle avait pour subdélégation Josselin et pour ressort Rennes. La cure était à l'alternative.

Ville de Plémet (Bretagne).

Plémet est chef-lieu de canton de 1790 à l'an X dont dépendent Laurenan, La Prénessaye et Plumieux. Le 8 avril 1803, en application du Concordat, Plémet, bien que non chef-lieu de canton, est érigé en cure du canton de la Chèze.

Ville de Plémet (Bretagne).

On rencontre les appellations suivantes : Par. de Ploemet (en 1246), eccl. de Plemet (vers 1330), Plemet (en 1371, en 1393, en 1405), Ploemael (au XIVème siècle), Plesmet (en 1407), Plehemet (en 1513).

Ville de Plémet (Bretagne).

Note 1 : Plémet est dévasté par la guerre de Cent Ans (1337-1453) et son bourg est ravagé par la peste en 1348.

Ville de Plémet (Bretagne).

Note 2 : la commune de Plémet est formée des villages : les Forges du Vaublanc, la Morois, Trémeleuc, Saint-Lubin, le Tertre, Faheleau, Carguier, Patoger, Saint-Rumel, Ville-Robert, la Pierre, Coët-Trot, le Meur, Beau-Josselin, Saint-Sauveur-Lebas, la Bionnaye, Bodiffé, la Ville-Guiomar, Belna, Ville-Guillaume, la Nouette, Sepelière, Breil-Tual, Mégrière, Hambo, Branro, Rue-Dolo, Coëtbot, etc... Parmi les villages : Saint-Rumel, Tremeleuc.

Ville de Plémet (Bretagne).

Voir   Ville de Plémet (Bretagne) " Le doyenné de Plémet durant la période révolutionnaire ".

Voir   Ville de Plémet (Bretagne) " Noël Chapelle (ou Chapel), prêtre natif de Plémet, mis à mort par les colonnes mobiles en 1796 ".

Ville de Plémet (Bretagne). 

 

Ville de Plémet (Bretagne).

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PATRIMOINE de PLEMET

l'église Saint-Pierre et Saint-Paul (XIXème siècle). Le 18 octobre 1393, le pape donnait une bulle d'indulgences en faveur de la chapelle des saintes Catherine et Marguerite de l'église de Plémet. Tombant en ruines, l'église fut commencée à reconstruire en 1787 sur les plans de M. Chancerel, architecte de Saint-Brieuc ; mais les travaux, interrompus pendant 10 ans, ne furent terminés qu'en 1807. Dès 1811 cet édifice menaçait ruines et fut restauré en 1841 puis démoli en 1894. La bénédiction de la première pierre de la nouvelle église eut lieu le 15 avril 1894 et celle de l'église terminée le 12 avril 1896. De style gothique flamboyant, elle a été construite par M. Canivet sur les plans de M. Le Guerrannic. En forme de croix latine, elle comprend une nef avec bas côtés de cinq travées plus celle du clocher semi encastré, un transept et un choeur à chevet droit de deux travées accosté de deux chapelles ouvrant également sur les ailes (R. Couffon). L'église primitive date de 1805. Son clocher est terminé en 1808. La flèche et le beffroi datent de 1897. L'église abrite les statues de saint Pierre, saint Paul et saint Lubin ;

Eglise de Plémet (Bretagne). Eglise de Plémet (Bretagne).

la chapelle Saint-Lubin (vers 1540-1548), remaniée en 1741 et restaurée en 1928. Cette chapelle succède à une chapelle datée du XVème siècle. Elle comprend une nef avec bas côté nord de trois travées et chevet polygonal. Le clocher est construit sur la travée ouest du bas côté. En réalité, les deux autres travées du bas côté sont deux petites nefs transversales à la grande. L'édifice, du XVIème siècle, a été à peu près totalement reconstruit en 1928, suivant le plan et avec les matériaux anciens, après écroulement du pignon en 1927. Mobilier : Maître-autel ancien du XVIIIème siècle au bas de la nef et autre, également du XVIIIème, à l'extrémité du bas côté ; verrières du XVIème siècle ; statues anciennes de saint Lubin, saint Jean-Baptiste et de saint Firmin. Sainte Emerentienne y est particulièrement invoquée pour les maux d'entrailles (R. Couffon). Une poutre porte la date de 1542 et la signature de Joseph Pellion. Deux verrières sont datées de 1572 ;

Nota : Cette chapelle est fort ancienne, certaines parties, sont, je crois, romanes. Elle est éclairée par quatre fenêtres qui conservent encore des restes de verrières assez considérables et bien conservés. Deux fenêtres sont occupées par des verres blancs, formant des dessins, avec des bordures en grisailles. Une de ces bordures, dont on ne distingue plus très bien le dessin, est en assez mauvais état. L’autre, encore bien conservée et large d’environ 0m 15, est dans le goût de la Renaissance. On y voit des personnages nus, des satyres, des pots à feu, etc. 2° Crucifiement. — Une autre fenêtre de la chapelle contient les fragments d’un vitrail malheureusement incomplet. Tout le bas manque en effet. On y voit la scène du crucifiement. Au milieu se trouve Notre-Seigneur sur la croix, au pied de laquelle est sainte Magdeleine, à genoux, en robe jaune. Dans le fond du paysage on voit un donjon entouré d’eau. A droite de la croix saint Jean est debout, vêtu d’une robe jaune, à ramages et garnie de perles ; il a un manteau rouge sur les épaules et les mains jointes. De l'autre côté est la sainte Vierge, les bras croisés ; robe violette et manteau bleu ; sa figure est très expressive. Au-dessus de cette scène se trouvent deux médaillons. Dans celui de droite on voit un personnage à genoux, auréolé, vêtu d’une robe jaune et d’un manteau rouge. Dans celui de droite se trouve une femme également à genoux et auréolée, habillée d’une robe rouge et d’un manteau violet. Je ne serais pas étonné que ce fût saint Joachim et sainte Anne. De chaque côté, deux scènes absolument semblables se trouvent reproduites : un personnage à demi nu semble s’en aller, tandis qu’un autre, vêtu d’un manteau blanc, semble monter ; au-dessus de leur tête des anges jouent de la trompette : ce doit être une représentation du jugement dernier. Enfin, tout à fait dans le haut de la fenêtre, on voit Notre-Seigneur drapé dans un manteau rouge et étendant les bras : la tête manque ; cela représentait sans doute la Résurrection. Cette verrière n’a aucune date, ni aucune inscription. Elle est du XVIème siècle. 3° Vie de saint Jean-Baptiste. — Ce vitrail est en meilleur état de conservation que le précédent. Dans le haut de la fenêtre on voit deux anges à genoux et les mains jointes. La verrière, assez petite, est divisée en deux parties, surmontées chacune d’ornements où on voit une tête de mort entre deux pots à feu et les monogrammes IHS et AM. Elle représente quatre scènes de la vie de saint Jean-Baptiste. J’indiquerai ces scènes, non pas dans L’ordre qu’elles occupent aujourd’hui, mais dans l’ordre logique des faits. Chaque scène est surmontée d’une inscription en caractères gothiques. I) J. CHRIST - FUT - BAPTISÉ - DE S. JEAN. Notre-Seigneur est dans l’eau. Saint Jean vêtu d’une peau de mouton, lui verse de l’eau sur la tête avec une coquille. Une femme babillée à la mode du XVIème siècle est derrière et tient sur son bras un man­teau violet. II) … ES - DE - SON - ADULTERE. (Le commencement de l'inscription est effacé). Saint Jean est devant un personnage debout vêtu d’une robe violette et d’une sorte de surtout jaune à fleurs ; de la main droite celui-ci tient un sceptre, et il a sur la tête un turban rouge. C’est sans nul doute Hérode. Auprès de lui se trouve une femme en robe rouge qui est Hérodiade ; derrière elle est une servante dont on ne voit que la tête. III) S. J. FUT – MIS - DE - PAR - HERODE - PRISONNIER. Saint Jean a les deux mains attachées avec une corde, et est poussé par deux soldats qui ont des casques et des cuirasses. IV) S. JEAN - FUT - DECOLLE - 1572. Saint Jean est à genoux et décapité. Le bourreau, dont on ne voit que le dos, est vêtu d’un haut-de-chausse et de bas bleus, avec un gilet brun clair, en manches de chemise ; il tient la tête de saint Jean par les cheveux et la présente à deux femmes, dont l'une habillée en jaune et vert tient un plateau. Comme on le voit, par la date placée après l’inscription, cette verrière est de 1572. Telles sont, dans leur état actuel, les verrières de la chapelle Saint-Lubin. M. Gaultier du Mottay (Répertoire archéologique des Côtes-du-Nord, p. 515) dit qu’on y voit des scènes de la vie de saint Lubin. C’est une erreur. Non seulement ce vitrail n’existe pas, mais il n’a même jamais dû exister, car il n’y aurait pas eu de place pour le mettre (André Oheix, 1901).

Ville de Plémet (Bretagne) : chapelle Saint Lubin.

Voir   Ville de Plémet (Bretagne) " Les verrières de la chapelle Saint-Lubin de Plémet ".

la chapelle Saint-Eloi, aux forges du Vaublanc, est bénie le 26 septembre 1866. Edifice rectangulaire avec chevet à pans coupés dont la bénédiction fut faite le 26 septembre 1866. Cette chapelle était desservie pour les besoins de la population des forges du Vaublanc ;

Ville de Plémet (Bretagne) : chapelle de Vaublanc..

la chapelle de Saint-Jacques. Edifice rectangulaire de grandes dimensions portant la date de 1872. Mobilier : Statues anciennes : Crucifix, saint Jacques, et bas-reliefs du XVIème siècle représentant la chasse de Saint-Hubert ;

la chapelle de Saint-Sauveur le Bas. Edifice rectangulaire avec chevet à pans coupés reconstruit en 1896. Mobilier : Statues anciennes de Notre-Dame du Lié, sainte Trinité, saint Joseph ; deux panneaux de bois peint anciens représentant sainte Catherine et saint Gilles (R. Couffon) ;

l'ancienne chapelle Saint-Julien des Courtillons, aujourd'hui disparue. Elle possédait un cimetière et est encore mentionnée en 1791 ;

la croix Saint-Jacques (XVIIIème siècle), située route de Coëtlogon ;

la croix de la Pierre-Longue (XVII-XVIIIème siècle), située route de Coëtlogon ;

la croix de la Fourchette (XVIIIème siècle) ;

les croix de Fahéleau (1608), de Saint-Jacques (1607), la Routiais (1680), le Pomas (XVIIème siècle), Saint-Julien (XVIIème siècle), Launay (XVIIème siècle), la Bréhaudiaire (moye âge), Saint-Lubin (XVIème siècle) ;

l'ancien presbytère de Saint-Lubin (1737) ;

le presbytère (1766) ;

la fontaine Saint-Lubin (fin du XVIème siècle);

le château de Bodiffé ou Bodifet (XIX-XXème siècle). Propriété de Thébaud de La Motte en 1514 et en 1536. Le château primitif est démoli au XIXème siècle. Il devient en 1929, la propriété du conseil général des Côtes-d'Armor qui le transforme en sanatorium ;

Plémet (Bretagne) : château de Bodifet.

 

Sanatorium de Plémet (Bretagne).

le manoir de Carguier (1655). Propriété de Gilles de La Motte, seigneur de Launay-Guen, en 1536 ;

les maisons de la Maurois (1656), du bourg (1672), à Pastoger (1563, 1671, 1752), Saint-Lubin (1631 et 1698), Rénéac (XVIIème siècle et 1769-1784), Branro (XVIIème siècle et 1741), Rohan-Boudard (XVIIème siècle), la Ville-Guyomard (1737), la Ville-Gate (1741), le bourg (XVII et XVIIIème siècle), Saint-Sauveur-le-Bas (1624, 1643, 1725, 1771, 1789) ;

le logis du Maître des Forges (1675-XVIIIème siècle), situé au Vaublanc ;

10 moulins dont les moulins à eau de Launay-Guen, Kerbussot, d'Hélouvry, de St Sauveur-Lehaut, de Pont-Kéra et Forges de Vaublanc,…

Plémet (Bretagne) : château de Launay-Guen.

 

Ville de Plémet (Bretagne).

A signaler aussi :

le logis et les forges du Vaublanc (1675-XVIIIème siècle). Jusqu'en 1670, le site de Vaublanc est occupé par un simple moulin à papier. Suite à la découverte de minerais de fer dans son sol, le site deviendra au XIXème siècle une des forges les plus importantes de la Bretagne. Situés à proximité du logis du maître des forges (1675), on trouve plusieurs anciennes maisons d'ouvriers ainsi qu'un laminoir datant du XIXème siècle. Le déclin des forges s'amorce vers 1850. Suite à la découverte, en 1865, d'un gisement de kaolin, le site de Vaublanc est relançé mais s'arrêtera vers 1955 ;

Ville de Plémet (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de PLEMET

Aux XVème et XVIème siècles, le bourg de Plémet exerce la juridiction de la famille La Motte, seigneur du château de Bodiffé (ou Bodifet). La seigneurie de Bodiffé possédait jadis une haute, moyenne et basse justice, et appartenait en 1780 à M. de Bois-Bily.

Lors de la réformation de 1426, sont mentionnés à Plémet les nobles suivants : Jehan de La Vallée, Pierre du Tertre, Eon Boublanc, Alain du Tertre, la déguerpie Alain Faramus, Jehan Gueheneuc, Alain de La Tronchaie. D'autres personnes se disent nobles : Jehan du Bosqt, Jehan Thomas et Alain des Boays.

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Plémet :
– Thébaut de la Motte, par Thébaut de la Motte son fils et Jean Picaud.
– Jean de la Tronchaye.
– Louis Thomas.
– Guillaume du Bois.
– Guillaume L’Escuyer, par Yvon son fils.
– Pierre Bellangier.
– Bertrand Pengreal, ennobly.

Lors de la réformation du 27 mai 1536, sont mentionnées à Plémet les maisons nobles suivantes : Bodiffé (à Thébaud de La Motte), Le Gué-Daniel, Le Vauridor, La Brocze, Bel-Air (à Thébaud de La Motte), Kerbussot (à Guyon de Kerbusso), La Fontenette (à Yvon Le Bellanger), La Rautiais (à Pierre Pellion), Le Tertre (à Louis du Tertre), La Hazardiere (à Hélène Hazart, épouse de Gilles de Bocenic), Carguier (à Gilles de La Motte, seigneur de Launay-Guen), Le Lycouet (à Gilette Prise, épouse d'Alain Badouart), Minguet (à Julien de Coetlogon, seigneur de Coetlogon), La Ville-Gaudoin (à Jehan de Bocenic), Bublion en Laurenan (à la famille de Coetlogon), Le Vaublanc (à Alain de La Haye), La Salle (à Mathurin Le Chevallier) et La Haye.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 8 nobles de Plémet :

Pierre BELLAEGIER (3 livres de revenu) : défaillant ;

Thébault DE LA MOTTE (110 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Guillaume DES BOUES (60 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Jehan DE LA TRONCHAYE (70 livres de revenu) : porteur d’une brigandine ;

DE LA TRONCHAYE (2 livres de revenu) : défaillant ;

Guillaume LESCUYER (5 livres de revenu) : porteur d’un paltoc et comparaît armé d’une pertuisane ;

Bernard PENEREL (1 livre de revenu) : défaillant ;

Louis THOMAS (50 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

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