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Vitraux ou verrières de la chapelle Saint-Lubin de Plémet.

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La chapelle Saint-Lubin datant du XVIème siècle a été reconstruite en partie en 1928 sur le plan ancien. Elle renferme encore deux verrières historiées et une verrière en grisaille anciennes ; mais malheureusement, les scènes de la vie de saint Lubin, que Gaultier du Mottay vit encore, ont aujourd'hui disparu.

Maîtresse vitre.

La maîtresse vitre a son tympan consacré au jugement dernier. Dans la mouchette supérieure, sur fond or, le Christ-juge, en Majesté, est vêtu d'un manteau rouge. Dans les deux mouchettes inférieures, à gauche, la sainte Vierge en robe rouge et manteau violet, à droite, saint Jean en robe vert mousse et manteau rouge à capeline d'or, intercèdent pour les morts qui sortent des tombeaux et s'apprêtent à comparaître devant le Christ. La Vierge et saint Jean sont environnés d'anges.

Au-dessous, la verrière proprement dite est divisée par deux meneaux en trois panneaux. Au centre, le Christ en Croix, nimbé de rouge (moderne) ; au-dessus de la Croix la colombe du Saint-Esprit et au pied la Madeleine en robe jaune. A gauche, la Vierge, les bras croisés, en robe violette et manteau bleu ; à droite, saint Jean, en robe jaune à ramages et garnitures de perles et en manteau rouge.

Vitrail de Saint Jean-Baptiste [Note : Une curieuse verrière comprenant une Crucifixion et sept panneaux de la Vie de saint Jean Baptiste décore la maîtresse vitre de l'église du Croisty (Morbihan)].

Le vitrail de l'une des fenêtres de la longère nord est consacré à saint Jean-Baptiste. Dans les trois mouchettes du tympan, sur un ciel d'azur, trois angelots nimbés d'or sont vêtus de robes blanches.

La verrière est divisée par le meneau de la fenêtre en deux lancettes de deux panneaux chacune. Les deux panneaux supérieurs sont surmontés chacun d'un cartouche avec tête de mort et pots à feu sur fond rose. Dans le cartouche gauche I. II. S, dans celui de droite A. M.

La verrière se lit de haut en bas et de gauche à droite.

Premier panneau. Légende en lettres gothiques : « Comment J. Christ fut baptizé de saint Jean ».

Saint Jean, vêtu d'une peau de bête, verse sur la tête du Christ, dans l'eau jusqu'aux mollets, le contenu d'une sébille retournée. Notre-Seigneur porte un nimbe d'or à croix rouge.

Un ange, en robe renaissance rouge et ailes vertes, se tient sur la rive portant la tunique violette du Christ. Les lointains sont bleu-noirs avec points de jaune d'argent, rochers en grisaille noire, pré et arbres verts.

Deuxième panneau : « Comment saint Jean convaing Hérodiades de son adultaire ».

Sur un pré vert, Hérode en riche costume flamand : turban rouge, manteau rouge, robe violette à galons rouges et or, casaque or et argent à fleurs, tient son sceptre en main. Saint Jean, vêtu d'une peau de bête a la main sur un tronc d'arbre. Hérodiade a un corsage or et argent imitant la tunique du roi, manches vertes, robe rouge à galons or. Derrière elle, une servante dont on ne voit que la tête.

Troisième panneau. Légende : « Comment S. J. fut mis de par Hérode, prisonnier ».

Devant la porte de la prison, les mains liées, saint Jean est conduit par un soldat casqué, portant une cuirasse demasquinée bleu gris sur un pourpoint violet. Il a les jambes nues et des bas rouges. Derrière lui, un autre soldat, tenant une hallebarde, est vêtu d'un pourpoint vert.

Quatrième panneau. Légende : « Comment saint Jean fut décollé. 1572 ».

Le bourreau, en manches de chemises tient encore son épée nue. Il porte un haut de chausses et des bas bleus et un justaucorps chamois. Salomé, en corsage argent et or tient la tête du précurseur. Elle porte une robe verte à galons d'or et des souliers rouges. Le fond comporte des fabriques comme au premier panneau.

Ces vitraux appartiennent très nettement, par les costumes des personnages et par les fabriques des fonds, à l'école des Pays-Bas, mais sont inférieurs à ceux de Moncontour et de La Ferrière. Si dans le vitrail de saint Jean certains détails d'exécution sont soignés, que de fautes dans le dessin, et surtout dans les proportions des personnages, et quelle indigence dans le décor ! (Contribution à l'étude des anciennes verrières - Société d'Emulation des Côtes-d'Armor, 1935).

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