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La commune de Plaintel ( Pleneventer) fait partie du canton de Ploeuc-sur-Lié. Plaintel dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLAINTEL
Plaintel vient du breton « ploe » (paroisse) et de Numenter, un saint breton du haut Moyen Age (saint Néventer ou Névinter, semble-t-il).
Plaintel est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis outre le territoire actuel de Plaintel, ceux de Saint-Brandan, Saint-Julien, Quintin, Plaine-Haute, Le Foeil et Lanfains.
Plaintel (Plenevenitre) apparaît en 1202 (lors d'une donation par le vicomte Suhart) et en 1220 (confirmation de la donation par le fils de Suhart) dans des actes de l'abbaye de Beauport. En 1202, Suhart donnait à l'abbaye de Beauport deux justes d'avoine à percevoir dans la paroisse de Pleveniter (Plaintel), et en 1220, Geoffroy, fils de Suhart, confirmait cette donation (voir Anciens évêchés de Bretagne, Tome IV, pages 51 et 76).
Paroisse dès 1311, Plaintel, qui appartient au diocèse de Saint-Brieuc, est appelée Plantel en 1330 et en 1369 (Procès de canonisation de Charles de Blois). Plaintel avait jadis pour succursale la paroisse de Saint-Brandan (jusqu'en 1790) et la paroisse de Saint-Julien de la Coste (jusqu'en 1732).
L'ancienne paroisse de Plaintel dépendait du ressort de Saint-Brieuc et avait pour subdélégation Quintin. La cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse de Plaintel dépendait du doyenné de Plouec.
Au moment de la Révolution, Plaintel était vicomté, et cette seigneurie appartenait au duc de Lorge. Plaintel élit sa première municipalité au début de 1790, puis cède à celle de Ploeuc par l'ordonnance du 3 janvier 1839 deux enclaves : l'une formée des villages de Caribet et du Petit-Saint-Brieuc et l'enclave des Près-Paillard. En 1821 et 1822, il y a contestation entre les communes de Plaintel et de Saint-Julien au sujet de la chapelle Saint-Gilles (Archives des Côtes d'Armor, V 2071).
On rencontre les appellations suivantes : Plenevenitre (en 1202), Pleneveniter (en 1220), Pleentel (en 1311), Plantel (vers 1330, en 1369, en 1371), Plentel (en 1468, en 1480, en 1514, en 1543, en 1569) et Plaintel dès 1580 (archives des Côtes d'Armor, 1E 2359).
Note 1 : la commune de Plaintel est formée des villages : La Bouyère, Vaubernard, Ravilly, le Chesnay, le Haut et le Bas Roussan, la Ville-Gruel, Tréougat, Créhenny, Ville-Glemel, Villerio, Ville-Brisset, le Grand-Coudray, la Ville-Neuve, Brangolo, Cargarken.
Note 2 : Liste non exhaustive des maires de la commune de Plaintel : Jean Gautho (1791) [Note : le 10 juin 1791, démission de Jean Gautho " ... par manque d'impossibilité de ne pouvoir soccuper de sa charge " ainsi que de Pierre Robin, bedeau de l'église paroissialle de Plaintel " par l'impossibilité ou je me trouve dans le moment d'en remplir les fonctions ". A noter que ces démissions faisaient suite à la nomination à Plaintel par les autorités de Saint-Brieuc, d'un curé "jureur", l'abbé Lefebvre] , Rolland Allenou (1791-1792), Chandemerle Jean (1792-1803), Daulny Joël (1803-1806), Dutertre Mathurin (1806-1808), Million Henry (1808-1814), Gallais Pascal (1814-1817), Eono Mathurin (1817-1821), Perrin Mathurin (1821-1830), Pouligo Louis (1830-1831), Le Guen Mathurin (1831-1835), Rouault François (1835-1836), Tanguy Jean (1839-1846), Gicquel Louis (1846-1852), Rouault Maurice (1852-1865), Ruellan Vincent (1865-1871), Bidan Jean (1871-1876), Gicquel Louis (1876-1884), Bidan Jean (1884-1890), Bidan Vincent (1890-1892), Gicquel Louis (1892-1898), Gicquel François (1898-1907), Gicquel Louis (1907-1914), Dutertre François (1914-1916), Trehorel Guillaume (1916-1919), Gicquel François (1919-1939), Courcoux Mathurin (1939-1945), Dutertre Pierre-Marie (1945-1971), Pleven Gilbert (1971-1981), Boishardy André (1981-....), etc ...
Note 3 : Si l'on se référe aux signatures consignées sur les registres des baptêmes et mariages de la paroisse de Plaintel au cours de l'année 1789, quatre prêtres y exerçaient leur ministère indépendamment de la trève de Saint-Brandan qui était dotée de prêtre et résidant : le recteur l'abbé Cormaux [Note : Né à Lamballe le 10 novembre 1746, François Georges Cormaux fait ses études à Saint-Brieuc, ordonné prêtre à Tréguier, en décembre 1770, il est élu, le 12 Juillet 1790, Président de l'Assemblée électorale du District de Saint-Brieuc qui doit nommer la nouvelle administration du District] et les curés l'abbé Basset, l'abbé Morin et l'abbé Dutertre.
Note 4 : En 1791, le 16 juin, un détachement de l'armée de la Révolution, basé à Saint-Brieuc et commandé par Monsieur Digaultray ou Digoultray, commissaire du Gouvernement à la tête de 80 hommes, investissait Plaintel pour amener à raison la population de la paroisse qui avait très mal accueilli le nouveau recteur, l'abbé Le Febvre, nommé par le directoire du district de Saint-Brieuc en remplacement de l'abbé Cormaux. Il semble également que Plaintel recelait bon nombre de "chouans". Lors d'un scéance de la Municipalité de Plaintel du 16 juin 1791, Jean Gautho, maire a dit : " Monsieur, vu l'avis qui me fut donné hier à onze heures du soir par Monsieur Digaultray, membre du Directoire du district de Saint-Brieuc de convoquer les Officiers Municipaux et Notables de la paroisse pour délibérer ce matin au vu des affaires très importantes, je vous ai fait convoquer extraordinairement. A présent que nous sommes réunis, je demande que l'on députe vers Monsieur DIGAULTRAY, Commissaire nommé par le département et arrivé dans ce bourg avec un détachement de quatre-vingts hommes, deux membres de l'assemblée pour l'inviter d'annoncer les motifs de la délibération. L'Assemblée délibérante a nommé deux commissaires chargés de se retirer vers Monsieur DIGAULTRAY lequel entré à l'assemblée à dit " Messieurs , c'est à regret que le Directoire du Département des Côtes-du-Nord s'est vu contraint de faire marcher sur votre territoire la force armée. La manière presque inquiétante dont s'est faite l'installation de votre nouveau pasteur ; de plus, les propos débités publiquement dans l'église de votre Paroisse ; les cérémonies clandestines que les prêtres réfractaires permettent dans différents lieux et qui ne tendent qu'à soulever les hommes principalement et créduler contre la loi ; les écrits imposteurs et les fausses bulles qu'ils ne craignent pas de débiter dans ces assemblées et dont ils osent vous affirmer de vérité, telles sont en partie les raisons qui ont déterminé le Département. Il en coûte sans doute à des frères de se présenter devant vous, mais il dépend encore de vous Messieurs d'arrêter le désordre dont la Paroisse ne pourrait manquer d'être la victime et d'écarter l'orage prêt à fondre sur elle. Choisis par vos concitoyens dignes de la confiance dont ils vous ont honorés, vous devez leur donner l'exemple de la soumission à la loi que vous avez toujours juré de maintenir. Vous pouvez ramener au Pasteur des brebis que des loups dévorants cherchent à lui ravir en renouvellent ici le serment civique. Prendre une ferme résolution de ne point vous détacher d'une église dans laquelle vous avez contracté tant d'engagements saints et solennels, de vous unir de sentiments à votre nouveau Pasteur, de faire tout ce qui sera en votre pouvoir pour ramener les ouailles égarées, de l'assurer par tous les moyens qui sont en vous la sûreté de sa personne, de maintenir l'ordre public et la rigoureuse observation des lois, c'est à ces seules conditions Messieurs que nous pourrons vous garantir une parfaite tranquilité. A l'instant Monsieur LE FEBVRE s'étant présenté dans la sacristie, a témoigné au Commissaire Général de la Commune combien il désirait pouvoir donner des preuves de son amours. L'Assemblée délibérante a donné des marques de respect, de reconnaissance et d'affection. Monsieur LE FEBVRE, nouveau curé a promis de faire tout ce qui dépendrait de lui pour lui regagner les coeurs de ses paroissiens aliénés, d'assurer par tous les moyens d'autorité qui lui sont confiés, la sûreté de sa personne, de maintenir de tout son pouvoir l'ordre public, de dénoncer toutes les infractions faites aux lois et de veiller soigneusement à leur exécution. Avant de se séparer, l'Assemblée a nommé pour substitut à Monsieur GOUEDARD, un procureur de la Commune le Sieur Guillaume LE COQ, elle a demandé à Monsieur le Commissaire le renvoie des troupes dans le jour et arrêté qu'une expédition de la présente serait incessement présentée par lui au Directoire du Département des Côtes-du-Nord. Les mots tenus dans les sacristies de l'église paroissiale en interligne approuvé. Signature des Officiers Municipaux " (Scéance de la Municipalité de Plaintel du 16 juin 1791).
PATRIMOINE de PLAINTEL
l'église Saint-Pierre (1759-1761), oeuvre de l'architecte Vaulagé (ou Vaulogé) et restaurée en 1846. " L'architecte Vaulogé n'était pas Picot de Vaulogé, mais Jean-François Gerbier de Vaulogé de Rennes (1699- 1767), fils de François Gerbier, entrepreneur, frère de René Gerbier de Sorge et oncle du célèbre avocat Pierre-Jean-Baptiste Gerbier (1725-1788). Vaulogé, qui était avocat en même temps qu'architecte, travailla surtout à Rennes et environs ; cependant, il dressa en 1763 un état et devis de l'abbaye de Saint-Jacut avec Abeille-Fontaine et Veron " (R. Couffon). Cette église était primitivement dédiée à saint Numenter ou Néventer, un saint breton. Elle comprend une nef étroite, puis un double transept et un choeur cantonné de 2 chapelles dans le prolongement des ailes de transept. En réalité le choeur et le transept forment trois nefs parallèles de trois travées avec toits parallèles à celui de la nef, ainsi qu'à Saint-Guen. Le chevet est peu proéminent, le choeur est très surélevé. A l'exception de la partie haute du clocher, l'édifice date du XVIIIème siècle. Après procès-verbal du 3 mai 1756, la reconstruction de l'église est autorisée par arrêt du Conseil d'Etat du 9 août 1757. Les plans sont dressés par le sieur de Vaulogé (Picot de Vaulogé) et légèrement modifiés par le sieur Béchet Deshourmeaux. Le bas de la tour porte la date de 1759 et l'église est bénite le 28 octobre 1761. La construction est très soignée et le haut des murs couronné d'une corniche bien établie. La partie haute de la tour est refaite suivant les plans dressés par M. Guépin le 28 mai 1844. Les travaux, adjugés à Mathurin Joubaud, entrepreneur de La Méaugon, le 1er juillet 1845, sont terminés en 1846. L'aspect en est lourd. Au bas de l'église, au nord, ossuaire du XVIIIème siècle (R. Couffon). Le haut du clocher date de 1845-1846. On y trouve un ossuaire du XVIIIème siècle. Autels latéraux et chaire du XVIIIème siècle. Parmi les statues modernes : saint Brieuc et saint Guillaume. L'huile sur toile, en hommage à l'abbé Cormeaux (1756-1794) mort durant la Terreur, est l'oeuvre de Xavier de Langlais et date de 1966 ;
la chapelle Saint-Gilles (XVI-XVIIème siècle), située à la Croix-Dollo et édifiée par la famille des Angier (ou Anger), seigneurs de Crapado. Elle a été reconstruite au XVIIème siècle et vendue comme bien national le 21 frimaire de l'an IX. On y voit deux blasons encastrés l'un dans l'autre : celui de la famille de Brangays, seigneur de Brézillet à Ploufragan, et celui de la famille des Angier, seigneurs de Crapado à Plaintel. Le 18 juin 1815, a lieu le combat de Saint-Gilles, qui oppose, autour de la chapelle, une colonne républicaine aux chouans de Garnier de Kérigant ;
la chapelle Saint Jean Baptiste (XVIIème siècle - 1836). La chapelle est édifiée au XIXème siècle par Louise Digaultray (épouse de Jean Baptiste Digaultray - 1763-1831) ;
la chapelle Notre-Dame du Beau-Chemin (1877). Edifice rectangulaire reconstruit au XIXème siècle. La première pierre est bénite le 28 mai 1877 et la chapelle le 1er septembre 1878. Elle abrite quelques statues anciennes : sainte Anne, la Vierge, saint Joseph et saint Jean-Baptiste ;
la chapelle de l'orphelinat de Saint-Quihouet. Edifice de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés datant de 1836. Parmi les statues modernes, celles de saint Vincent de Paul fut sculptée par Ogé, en 1846 ;
la croix de Saint-Quihouët (haut Moyen Age) ;
la croix, située près de l'église (XVIIIème siècle) ;
la croix, située près de lécole Saint-Joseph (XVIIIème siècle) ;
un socle de croix (1782), situé à Belle-Vue-les-Bouillons. Il porte le nom de Aubain, son donateur ;
la croix de mission (1877), située route de Ploeuc ;
la fontaine de Saint-Quihouët ;
la fontaine de Saint-Gilles ;
le château de Saint-Quihouët (XVIIème siècle), édifié par la famille de La Rivière, seigneur de Ploeuc. Propriété de Pierre de la Rivière (ou Ripviere) en 1514, de Guillaume de La Rivière en 1536 et de René de La Rivière en 1569. Puis propriété, en 1781, du marquis de la Fayette, qui le vend peu de temps avant la Révolution. Il est vendu pendant la Révolution, vers 1806, à Toussaint Duval, père de Madame Digaultray. Tombé dans les mains de M. et Mme Digautray ou Digaultray (Louise Digaultray est la fille de Toussaint Duval), ces derniers l'ont transformé en hôpital, et en ont fait don aux orphelins de Plaintel, Quintin, le Foeil et Saint-Brandan. On y trouve un pigeonnier du XVI-XVIIème siècle. Cette demeure aurait été anciennement une maison de Templiers. Ce lieu a été occupé aussi jadis par de faux monnayeurs. La chapelle, de forme rectangulaire, est dédiée à saint Jean-Baptiste. Outre cette chapelle située à l'extérieur, l'établissement de Saint-Quihouët possédait une chapelle particulière ;
Voir " Famille de La Rivière "
Voir " Famille Digaultray Jean-Baptiste "
le château de Trébua (XVIXVIIIème siècle). Propriété de Guillaume Guillochon en 1514 et de Françoise Guillochon en 1569. Propriété de la famille Le Coniac (vers la fin du XVIIIème siècle) ;
le manoir de Créhenny-la-Noblesse ou Crehenic (XVIème siècle). Propriété de François Fortin en 1514, de Gilles Le Gourvinec (ou Gourvynec) et son épouse Anne Saoullet en 1536 ;
le manoir du Bois-Faucheur (XVII-XVIIIème siècle), propriété de la famille Pellouezel, seigneurs de Plurien et de Trébry. Propriété de François Pellouesel (ou Pellouezel) en 1514 ;
le manoir de Cargléhen ou Carnel (XVIIème siècle). Propriété d'Yvon Cosson en 1514 ;
la ferme des Isles (XVIIème siècle) ;
les moulins à eau du Chênay (ou Chesnay), Nevo, du Carmé, Rouyo, Richard, de Créman (ou Crenan), de Guihouet ;
A signaler aussi :
le tumulus du Gourlay (époque néolithique) ;
le menhir de la Roche-Gourmelle ;
le menhir du Petit-Vauridel ou du Goulay (époque néolithique) ;
l'ancien Institut Digaultray-Duval (1836). La terre de Saint-Quihouët est donnée le 12 novembre 1835 par Mme Jean Baptiste Digaultray, née Louise Duval, aux pauvres de Plaintel pour y fonder un orphelinat. Les Filles de la Sagesse de Saint-Laurent sur Sèvre (Vendée) sont chargées de tenir l'établissement qui ouvre ses portes en 1836. L'établissement médico pédagogique est aujourd'hui la propriété du département ;
Voir " Institut Digaultray-Duval : orphelinat de Saint-Quihouët "
l'ancien manoir de Crapado. Il appartenait, en 1514, à Jeanne Le Bouteiller, dame de Crapado et du Plessis-Balisson, puis, en 1536, à Jean de La Rivière. Un peu plus tard, il vit naître Claude Anger (ou Angier), baron de Crapado ;
ANCIENNE NOBLESSE de PLAINTEL
Les premiers vicomtes de Plaintel sont les Dol (ou Dolo ou Dollou). Après eux, viennent les Gautron (ou Gauteron) puis les Robien. En 1214, Plaintel appartenait à Jean de Dol, qui assista à la bataille de Bouvines. Son fils Nicolas fut seigneur de la Ville-Maingui et de Plaintel. La postérité de ce dernier s'étant éteinte, Jeanne de Dol, dame de Plaintel, épousa Rolland Gautron, dans la maison duquel elle apporta tous ses biens. Ce Rolland se distingua au siège de Rennes en 1356 (il était petit-fils de Jean Gautron, qui fut tué à la bataille de Poitiers, en combattant pour le roi Jean). Jacques Gautron, vicomte de Plaintel, sieur de la Ville-Maingui et de la Ville-Hamon épousa Claude de Robien, fille de Jacques de Robien. Leur fils, Christophe Gautron, chevalier de l'ordre de Saint-Michel et gentilhomme de la chambre du roi, obtint, en 1605, des lettres du roi Henri IV, pour prendre le nom de Robien. Il épousa Catherine de Bourgneuf de Cucé, de laquelle il eut Sébastien de Robien, conseiller au parlement de Bretagne, marié à François du Gage.
Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz,
exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de
Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du
Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte,
Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye,
Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par
mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et
xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour
Plaintel :
– Guillaume Dolo, sieur de la Ville Menguy, excusé, pour ce qu’il
est de la maison de Quintin.
– Artur Dollo, par Rolland Dollo, hommes
d’armes.
– François Dollo, pour Pierre Saoullet, tuteur de sa fille.
–
Guillaume de Créhallet.
– Geffroy de la Fosse.
– Dom Jean du Hino, par
Yvon Poisson.
– Guillaume de la Rivière, par Pierre de la Rivière.
–
Thomas Pelleport.
– Alain Bouëxel.
– Pierre Plessais.
– Alain
Guillochou.
– Jean Abraham.
– Geffroi et Jean d’Arcelles.
– Philippe
Percevaulx.
– Guillaume Lucas.
– Jean Clero.
– Michel Dollo.
–
Geoffroi Pellouëzel.
– Pierre Guernic.
– Guillaume d’Arcelles.
En 1500, les maisons nobles de Plaintel étaient : la Coudrais (à Jean Robien), la Coste (à Pierre Dollo), le Pré au Roi (à François Le Fèvre), le Plessis (à Pierre du Plessis), la Grand'ville (à Pierre de la Garenne), la Ville-Jagu (à Amaury Crehallet), Crehennic (à François Fortin), la Villerio (à Jean Guillomy), les Preturquis (à Marguerite Dollo), Trebual (à G. Guillochen), le Bois-au-Fouchours (à F. Pellouesel), Bellenoé (à Yvon Jourdan), le Fresne (à Jean Dollo), Saint-Guionic (à Pierre de la Rivière), la Goupillière (à Pierre Rouessel), la Carnelle (à Yvon Casson), la Garenne (à Tristan Person), le Gourlay (à demoiselle Margelie Le Morgant), la Coudraye (à Claudine du Boisgelin), le Chernot (à Yves de la Fosse), les Tennières (à Bienvenu-le-Moine), les Quatre-Veaux (à Yves Budes, sieur du Tertre-Jouan), le Quartier (à Valence Pellepore), Bouessel-au-Chesnay (aux héritiers de Pierre Bouessel), la Coudraie (à Olivier d'Artelles), autre Preturquis (à Anne Saoullet), la Perthenault-au-Plessis (à Pierre Perthenault), le Fresne (au comte de Laval), la Villenyo (à Michel Guilloumay), la Cheverne (à Guillaume de la Rivière), le Préoré (à François Le Fèvre), la Villegoures (à Charles Budes) et Louvoural (à Henri Etienne).
Lors de la réformation du 20 mars 1536, sont mentionnées à Plaintel les maisons nobles suivantes : La Ville-Menguy, Le Chesnay et La Ville-Hamon (à Olivier Gaultron), Le Fresne (au comte de Laval), Crapado (à Jehan de La Ripviere), La Belle-Noë (au sieur du Pellen), La Ville-Rio (à Michel Guillouyt, anciennement à la famille Clerotz), Le Chesnay (à Jehan Mouligne), une maison (à Jehanne de La Roche, veuve de Jehan Poisson, anciennement à la famille Dollo, sieurs de La Coste), Crehannyc et Pres-Turquys (à Gilles Le Gourvynec et son épouse Anne Saoullet), La Coste et Jarts (à Olivier de La Chastaigneraye), Prez-Turquis (à un nommé Philbert et son épouse Marguerite Dollo), Les Chesnotz (à Henri Poillepoc), Saint-Quihouët, La Chevrue, Le Plesseix et Vau-Fauchoux (à Guillaume de La Ripviere), Le Quartier-Pailleporc (aux héritiers de Bertrand de Quelneuc), Quatrevaux (à Jacques Budes), La Goupilière (à Olivier Robert), Le Gourlay (à Eonnet Darseilles), Le Gourel (au sieur de Beaumanoir), La Grand-Ville (à Pierre de La Garaine), La Couldraye (au sieur de Robien), Le Pre-au-Raye (à François Le Febvre, anciennement à Guillaume Gaultier), une autre maison de La Couldraye (à Olivier Darseilles), La Ville-Gourelle (à Charles Budes), La Couldray, des terres appartenant aux enfants de Jehan Poisson et anciennement propriété de Pierre de Quelleneuc.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 22 nobles de Plaintel :
Jehan ABRAHAM (5 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et comparaît armé d'une vouge ;
Alain BOUEXEL de la Goupilière (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Jehan CLERO (3 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Geoffroy D'ARCELLES (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume D'ARCELLES (5 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Jehan D'ARCELLES (7 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume DE CREHALOT (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Geoffroy DE LA FOSSE (50 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume DE LA RIPVIERE (80 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Arthur DOLLO (200 livres de revenu) : comparaît en homme d'armes ;
Guillaume DOLLO de la Villemenguy (200 livres de revenu) : excusé comme appartenant à la maison du seigneur de Quintin ;
Michel DOLO (10 livres de revenu) : défaillant ;
Jehan DU HINO (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Pierre GUERNIC (2 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une pertuisane ;
Alain GUILLOCHON (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume LUCAS (10 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et comparaît armé d'une vouge ;
Thomas PELLEPORC (50 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Geoffroy PELLOUAYSEL (5 livres de revenu) : défaillant ;
Philippe PERCEVAULT (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Pierre PLEXAIS (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Pierre SAOULET (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Pierre SAULET : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
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