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NEANT-SUR-YVEL

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La commune de Néant-sur-Yvel (bzh.gif (80 octets) Neant) fait partie du canton de Mauron. Néant-sur-Yvel dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de NEANT-SUR-YVEL 

Néant-sur-Yvel vient du breton "néan" (le ciel ou l'horizon) ou de "Neizhan".

Néant englobait autrefois Saint-Brieuc-de-Mauron et une partie du territoire de Guilliers. Il semble que les territoires de Mauron et de Néant ne formaient autrefois qu'un seul ensemble : le bourg se situait à Kernéant (ou Keréméan, doté d'une chapelle dédiée à Notre-Dame), avant que Mauron ne soit érigé en paroisse.

Ville de Néant-sur-Yvel (Bretagne).

Néant-sur-Yvel est, semble-t-il, le lieu d'implantation d'un ancien sanctuaire dédié aux druides. Néant-sur-Yvel dépendait autrefois du diocèse de Saint-Malo et du doyenné de Lanouée. Néant-sur-Yvel doit son importance à la présence des comtes du Bois-de-la-Roche qui tiennent une garnison de près de cinquante soldats et maintiennent leur domination sur les paroisses des environs, à savoir : Néant, de Guilliers, de Saint-Brieuc-de-Mauron, de Tréhorenteuc et de Campénéac. 

Néant-sur-Yvel est érigé en commune et chef-lieu de canton éphémère en 1790. En 1947, la commune de Néant devient Néant-sur-Yvel.

Ville de Néant-sur-Yvel (Bretagne) : année 1905.

Note 1 : De l'ancien diocèse de Saint-Malo et du doyenné de Beignon, Néant est limité au nord par Mauron, à l'ouest par Guilliers et Loyat, au sud par Loyat, à l'est par Tréhorenteuc et Paimpont. Ce territoire, arrosé par le Doift et ses affluents, produit du seigle, du blé noir, des pommes, du foin, etc... En 1891, sa superficie est de 3221 hectares, dont une partie est sous landes, et sa population est de 1615 habitants. Le bourg est à 9 kilomètres de Mauron, à 12 de Ploërmel et à 62 de Vannes. De la période celtique il reste des menhirs et une chaussée au Jardin-des-Moines. De la période gallo-romaine on n'a encore signalé ni camp, ni brique, ni vestige quelconque. Les Bretons ont envoyé quelques colons dans ces parages, comme semblent l'insinuer les noms de villages, tels que Penhoët, Trémel, Trégadon, ... Quelques-uns dérivent même le nom de Néant du breton moderne, Néan, le ciel. Plus tard un important château féodal s'éleva au Bois-de-la-Roche, sur une hauteur qui domine le cours du Doift, ou du Livet (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Note 2 : Anne-Toussainte de Volvire dite " la sainte de Néant " (1653-1694), est l'aînée d'une famille de 14 enfants. A l'âge de 11 ans, elle entra comme pensionnaire chez les Ursulines de Ploërmel. Elle s'en alla ensuite faire son noviciat chez les Dames de la Retraite et à Rennes un stage à l'hôpital Saint-Yves. Pour les pauvres, elle fonda l'hospice Saint-Roch au Bois-de-la-Roche, l'hospice Saint-Louis à Guilliers et enfin l'hôpital Saint-Yves de Ploërmel. Elle mourut en odeur de sainteté le 22 février 1694. Suivant la tradition locale, à l'endroit où le clergé vint faire la levée du corps, jaillit une fontaine qu'on voit encore sur la route du Bois-de-la-Roche à Néant. Son corps fut inhumé devant les fonts baptismaux de l'église paroissiale de Néant-sur-Yvel. Son tombeau en marbre blanc, a été transféré, lors de la restauration de l'église, dans le transept gauche. A signaler aussi, que la ferme de Vausserin a vu naître Madeleine Morice (1736-1769), une mystique stigmatisée. A l'âge de 21 ans, elle entra au château du Bois-de-la-Roche, en qualité de domestique, puis à 25 ans, elle quitta le château pour aller en apprentissage chez une couturière de Ploërmel, et se fixa ensuite au château de Porcaro. Les apparitions de la Vierge se succédaient. Agée de 32 ans, Madeleine se fit institutrice à Guer, lorsqu'un soir de Jeudi-Saint, elle reçut les stigmates de la Passion. Chaque vendredi, les plaies de ses mains, de ses pieds et de son côté se mettaient à saigner. Une enquête canonique, ordonné par l'évêque de Saint-Malo, confirma la réalité des faits. Elle mourut à 33 ans, le vendredi de la semaine qui précède les Rameaux. Son corps fut inhumé dans la chapelle du château de Porcaro.  

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PATRIMOINE de NEANT-SUR-YVEL

l'église Saint-Pierre (XV-XVIème siècle), fondée avant 1535 par la famille Montauban. L'édifice est en forme de croix latine avec choeur à chevet plat, dont le croisillon Sud a été postérieurement agrandi jusqu'au mur de chevet du choeur. Le croisillon communique avec le choeur par une double arcade en tiers-point pénétrant au centre en une pile cylindrique. La décoration extérieure et intérieure de l'église est composée d'éléments flamboyants et Renaissance. L'édifice est couvert d'une charpente à sablières et entraits sculptés. La fenêtre du chevet a conservé quelques fragments de vitraux du XVIème siècle, représentant Dieu le Père avec le Fils, mort sur ses genoux, le Christ, la Vierge et quelques apôtres. Le grand vitrail de l'église est un don d'Henri de Volvire, gouverneur de Bretagne et successeur de Philippe de Montauban : ce vitrail représente, sous les pieds de saint Pierre, de saint Jacques et de saint Barthélemy, l'ancien château du Bois de la Roche, dont il était le châtelain. Anne-Toussainte de Volvire (1653-1694), encore surnommée la "Sainte de Néant", y est inhumée. Le tombeau en marbre d'Anne Toussainte de Volvire date de 1881. Le Saint-Esprit et la mosaïque dans une chapelle latérale, oeuvre de Xavier de Langlais, datent de 1972 ;

Nota : L'église paroissiale de Néant, dédiée à saint Pierre, a la forme d'une croix latine, dont on a élargi le bras sud, comme pour servir de pendant à la sacristie. Elle mesure environ 24 mètres sur 6. La porte de l'ouest est en anse de panier, avec accolade et pilastres. A l'intérieur se voient des arcades, les unes ogivales, les autres plein-cintre, et des fenêtres de ces deux styles. Les vitraux représentent le Père éternel, le Christ, la Vierge et quelques apôtres. La chapelle du transept nord, dite du Bouëxis, renferme encore deux pierres tumulaires, ornées d'une simple croix pattée ; celle du transept sud est sous le vocable du Rosaire. Le tombeau de Mlle de Volvire est auprès des fonts baptismaux, et son portrait se conserve à la sacristie. La tour carrée, accolée à la nef de l'église, date de 1720, et est surmontée d'une flèche en ardoises. L'une des deux croix du cimetière porte l'écusson des Montauban du Bois-de-la-Roche, c'est-à-dire 7 macles. Les chapelles de la paroisse sont : — 1° Notre-Dame, à Kernéant ; — 2° Saint-Fiacre, au Boisbily, ornée de six croix pattées, encastrées dans le mur extérieur. Les chapelles privées étaient : — 1° Saint-Louis, auprès du manoir de Kermagaro, aujourd'hui, et depuis longtemps, chapelle publique ; — 2° Sainte-Anne, dans la cour du Bois-de-la-Roche. Cette chapelle, érigée en église paroissiale, par ordonnance du 5 août 1846, a été rebâtie presque aussitôt. Elle dessert les villages voisins, pris, les uns à la commune de Néant, les autres à celle de Mauron : on a groupé ainsi une population d'environ 360 habitants. Les chapellenies de Néant sont imparfaitement connues. On sait cependant que Robert de Montauban, mort en 1440, fonda cinq messes par semaine, à dire en partie à Néant et en partie au Bois-de-la-Roche. Les dîmes de Néant avaient été données à l'abbaye de Paimpont, et le recteur n'en percevait qu'une portion. En 1679, l'abbaye avait les deux tiers des dîmes à la 12ème gerbe ; le reste appartenait au recteur. En 1730 le revenu de celui-ci était évalué à 400 livres. Malgré cette situation réduite, le recteur ne dépendait pas de l'abbé pour sa présentation, et il était à la nomination directe du pape ou de l'évêque. Néant était de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il fut érigé en commune et même en chef-lieu de canton avec Tréhorenteuc et Concoret pour dépendances, et entra dans le district de Ploërmel et dans le département du Morbihan. En 1791, le recteur étant mort, les deux vicaires refusèrent courageusement le serment. Bientôt on vendit nationalement deux pièces de terre, situées à Cazac et appartenant à la cure, puis d'autres terres situées à la Touche, à la Ville-Oger, à Santes et ailleurs et appartenant à la fabrique. En 1801, Néant perdit son titre de canton et fit partie de celui de Mauron ; en même temps, en vertu du Concordat, il fut détaché de l'ancien diocèse de Saint-Malo et annexé à celui de Vannes (J-M. Le Mené - 1891).

Eglise de Néant-sur-Yvel (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame (XVI-XVIIIème siècle), située au village de Kernéant (paroisse de Néant-sur-Yvel) et restaurée au XVIIIème siècle par le comte Henri de Volvire. A l'intérieur, au-dessus du maître-autel, se trouve une ancienne statue de Notre-Dame de Grâces ;

la chapelle (XVIIème siècle) du château de Fresne. Propriété au XIXème siècle d'Anaïs de Pommereul qui épouse en seconde noces Alphonse Guérin ;

l'ancienne église Sainte-Anne. Il s'agissait de l'ancienne chapelle du château du Bois-de-la-Roche, érigée en église paroissiale du quartier en 1846. Elle sera alors totalement rebâtie et desservira un certain nombre de villages de Néant-sur-Yvel et de Mauron ;

l'ancienne chapelle Saint-Fiacre, située au village du Boisbily (paroisse de Néant-sur-Yvel). Elle avait été reconstruite en 1666 et l'on remarquait à l'extérieur, six pierres symétriquement encastrées dans le mur occidental, portant, gravée en creux, une croix pattée inscrite dans un cercle ;

l'ancienne chapelle Saint-Louis. Il s'agissait d'une chapelle privée, du XVIIème siècle, appartenant jadis au manoir de Kermagaro et devenue chapelle publique de la paroisse du Bois-de-la-Roche ;

le calvaire du Midi (XVIème siècle) ;

le calvaire de l'église Saint-Pierre (XVIème siècle). Ce calvaire est gravé des armes de la famille Montauban dont le nom s'est éteint en 1565 dans la paroisse de Néant-sur-Yvel ;

la fontaine d'Anne-Toussainte de Volvire. Au-dessous de son effigie, gravée sur le marbre, on lit cette inscription : " Anne-Toussainte de Volvire, appelée communément Mademoiselle du Bois-de-la-Roche ou la Sainte de Néant, morte en odeur de sainteté, le 22 février 1694. Son tombeau est en renommée par un grand nombre de miracles " ;

le château du Fresne (XVème siècle). Siège de l'ancienne seigneurie du Fresne-Daniel appartenant à Olivier Jolivet et mentionnée en 1426. Propriété successive des familles Fresne (jusqu'au XVIIème siècle), La Corbinière, La Haye du Cartier (au XVIIIème siècle), Martin (en 1752), Pommereul, Moncuit (en 1837). Le château est restauré au XIXème siècle. Il possédait jadis une chapelle privée ;

le manoir de Taya (XIXème siècle), édifié par le baron Aimé Rodolphe du Taya, conseiller à la cour d'appel de Rennes. Propriété jusqu'en 1950 du frère de Saint-Exupéry ;

le manoir de Kermagaro. L'ancienne seigneurie a appartenu à la famille Andigné, puis à la famille Bernard (Jehan Bernard en 1480). Le manoir possédait autrefois une chapelle privée, devenue aujourd'hui publique, dédiée à Saint-Louis et édifiée au XVIIème siècle ;

le château du Bois-de-la-Roche (vers 1500), édifié par Philippe de Montauban (chancelier de Bretagne), aménagé au XVIIème siècle et restauré au XIXème siècle. La seigneurie a appartenu successivement aux familles du Bois de La Roche (en 1288), du Breil, Montauban (en 1340), La Planche, Saint-Denoual, Montauban (en 1420, Guillaume de Montauban en 1480), Beaumanoir (en 1514), Volvire (en 1565), Saint-Pern de Ligouyer (en 1748), Volvire (en 1808), Magon de La Balue, Bossard (en 1885). Philippe de Montauban (1445-1514) est nommé vicomte du Bois de La Roche en 1498. Ce château est pillé et occupé par les ligueurs jusqu'en 1598, durant les guerres de la Ligue, puis restauré par Henri de Volvire (1825) qui lui donne la forme d'un V. Cette forteresse comptait jadis 9 tours et était protégée du côté Nord par des douves profondes avec pont-levis, remparts et redoutes. Il n'en reste qu'une tour, celle du côté Est et l'édifice adjacent. La tour du côté Ouest a été construite après la Révolution pour faire pendant à l'autre. Anne Toussainte de Volvire (1653-1694), dite la " Sainte de Néant ",  y est née en 1653. En 1790, il est la propriété de la famille de Saint-Pern. Une partie du château est incendié après 1793, au cours d'un combat opposant les Bleus et les chouans. Au XIXème siècle, il est la propriété  d'Anaïs de Pommereul, épouse du docteur Alphonse Guérin. La chapelle privée dédiée à Sainte Anne a été érigée en église paroissiale en août 1846 et restaurée à ce moment ;

Château du Bois-de-la-Roche en Néant-sur-Yvel (Bretagne).

 Voir aussi   Ville de Néant-sur-Yvel (Bretagne) " Le Bois-de-la-Roche et ses seigneurs "

les moulins à vent de Lagrée et des Corvées ;

A signaler aussi :

le jardin des Moines (mégalithe qui date de 2000 ans avant Jésus-Christ). Il s'agit d'un ancien lieu de culte ;

le tombeau du docteur Guérin (1816-1895) ; 

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ANCIENNE NOBLESSE de NEANT-SUR-YVEL

En 1288, le château du Bois-de-la-Roche appartenait à Hervé du Bois-de-la-Roche (Pr. I. 1087). On le trouve ensuite entre les mains de Guillaume du Breil, dont la fille unique, Amice, épousa vers 1340 Renaud de Montauban. Jeanne, leur fille, le porta par mariage à Rolland de la Planche (ib. II, 618). Olivier de Saint-Denoual le laissa, en mourant, à sa soeur Marie, femme de Robert de Montauban, et ceux-ci en rendirent aveu au duc en 1420. (ib. 1019). Guillaume de Montauban, seigneur du Bois-de-la-Roche en 1440, vécut jusqu'en 1486. Philippe, son fils, fut chancelier de Bretagne et conseiller de la duchesse Aune [Note : Philippe de Montauban était un juriste et un diplomate distingué. C'est à lui que revint la tâche délicate de négocier le mariage d'Anne de Bretagne d'abord avec Charles VII, puis avec Louis XII] ; créé vicomte du Bois-de-la-Roche en 1498, il transforma ce manoir, et en fit un château-fort, flanqué de neuf tours à machicoulis, et entouré de douves profondes ; il mourut le 1er juillet 1514 et fut inhumé aux Carmes de Ploërmel [Note : son gisant a été transféré récemment dans dans le transept droit de l'église de Ploërmel]. Marguerite de Montauban, sa fille aînée, transmit son héritage à son mari, Jacques de Beaumanoir, seigneur du Bois-de-la-Motte, qui mourut en 1540. Leur fils unique, François de Beaumanoir, dit le mauvais vicomte, mourut sans postérité. Philippe de Volvire, son cousin germain, épousa Anne d'Aillon du Lude en 1565, devint capitaine de cent lances, gouverneur de l'Angoumois, de l'Aunis et de la Saintonge et mourut assassiné à Paris, en 1585. Henri de Volvire, son fils, vit prendre et occuper le Bois-de-la-Roche par le seigneur de Camors (1592-1598), obtint l'érection de cette terre en comté en 1607, et épousa Hélène de Talhoet-Kerservant en 1617. Il quitta le service en 1630, mourut en 1645 et fut inhumé chez les Carmes de Ploërmel. Charles de Volvire, son fils, resta dans ses terres, épousa en 1652 Anne de Cadillac, de Locmalo, qui lui donna douze enfants, mourut en 1692 et fut inhumé à Ploërmel. Anne-Toussainte, sa fille aînée, née en 1653, ayant fait, à 17 ans, une épouvantable chute de cheval, se voua à Dieu et lui consacra désormais son coeur. Elle s'affilia à la congrégation naissante des Dames de la Retraite, et s'adonna à l'instruction des enfants et au soulagement des pauvres. Quand elle mourut le 20 février 1694, son corps fut déposé dans l'église de Néant, où l'on voit encore son tombeau. De nombreuses faveurs ont été, dit-on, obtenues par son intercession, et le peuple l'appelle communément la Sainte de Néant. Joseph de Volvire, son frère, épousa en 1679 Madeleine-Elisabeth de Baux de Sainte-Frique, devint en 1692 marquis de Volvire, comte du Bois-de-la-Roche, etc … et fut gouverneur de la ville de Ploërmel. Joseph II, fils et successeur du précédent, combattit à Malplaquet en 1709, épousa Marie du Guémadeuc en 1711, devint lieutenant du roi dans les évêchés de la Haute-Bretagne et mourut en 1731. Ingelelme, son fils, mourut sans postérité, et le château du Bois-de-la-Roche, avec ses dépendances, passa aux Saint-Pern de Ligouyer, qui le possédaient encore à la Révolution. Un arrêté du Directoire du département du Morbihan, du 1er avril 1793, en ordonna la démolition, de crainte qu'il ne servît de retraite aux ennemis de l'intérieur. Le district de Ploërmel, chargé de l'exécution, fit raser les redoutes du côté du nord, les tours et plate-formes de l'est, démolir les arcades et les murs d'enceinte de l'ouest, et combler les fossés. Malgré ce démantèlement, la maison principale restait encore assez forte, puisque peu de temps après, une compagnie de royalistes s'y défendit avec succès contre une colonne de républicains, et ne put être délogée que par l'incendie d'une partie des bâtiments. Le château actuel est moderne : c'est un corps de logis, flanqué de deux tours, dont l'une est ancienne et l'autre récente.

Les autres seigneuries de Néant étaient :

1° Boschat, à M. Després et plus tard aux Riou et de Moncuit.

2° Botelle, aux sieurs de Châteautrô et de la Corbinière.

3° Bouëxis, aux Bois-Jagu, aux Favigot et aux Busnel.

4° Le Fresne, aux Fresne, puis aux Corbinière et de Moncuit.

5° Kermagaro, aux d'Andigné, aux Bernard.

6° Lesmé, aux Bernard.

7° La Roche, aux Reigneraye, Neufville.

8° La Saudraie, à J. Le Prévost en 1400, de Moncuit.

9° També, aux Gouro.

10° Taya, aux Nouvel, Gouro, d'Andigné, Baron, du Halgonet.

11° Telohan.

12° La grande Touche.

13° La petite Touche.

(de J-M. Le Mené).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Néant-sur-Yvel.

Dans le dictionnaire des feudataires des évêchés de Dol et Saint-Malo en 1480, on comptabilise la présence de 11 nobles de Néant-sur-Yvel :

Jehan BERNARD, l'aîné, de Lesmée (35 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Jehan BERNARD, le jeune (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Herlet DE LA REIGNERAYE de la Roche (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Messire Guillaume DE MONTAUBAN de Bois de la Roche (1000 livres de revenu) : comparaît en homme d'armes ;

Raoul DES PREZ (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Raoul DU BOESJAGU (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Robert DU BOESJAGU (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Olivier DU BOESJAGU (5 livres de revenu) : défaillant ;

Michel JOLIVET (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Robert NOUVEL (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Jehan HAREL (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

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