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GOULIEN

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La commune de Goulien (pucenoire.gif (870 octets) Goulien) fait partie du canton de Pont-Croix. Goulien dépend de l'arrondissement de Quimper, du département du Finistère (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de GOULIEN

Goulien vient de saint Goulven.

Goulien est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plogoff. La paroisse de Goulien dépend de la seigneurie de Lézoualc'h. Elle semble avoir constitué autrefois une unité avec celle de Cléden. La paroisse de Plouguien dépendait autrefois de l'ancien évêché de Cornouaille.

Ville de Goulien (Bretagne).

Au Cartulaire de Quimper, dans un acte de la fin du XIIIème siècle, passé entre l'évêque Guillaume et la comtesse Constance, figure comme témoin un Salomon, chapelain de Golthuen, ou Golchuen pour Golzven. C'est le nom du patron de la paroisse. En 1267, 3 Février, Geffroy Le Prevost, recteur de Golchuen, est nommé chanoine de Quimper, en expectative de prébende. En 1368, la paroisse de Goulchen est taxée 25 livres. M. de Kerdanet, citant l'auteur des Exercicou spirituel, dit qu'on voyait jadis, entre le bourg de Goulien et la chapelle de Lannourec, les ruines du monastère fondé par Azénor, avec une fontaine, dite de Sainte-Azénor.

On rencontre les appellations suivantes : Golthuen (en 1192-1202), Golchuen (en 1267), Goulchen (en 1364, 1368, 1426 et 1536), Goulhien (en 1540) et Goulien (en 1623).

Ville de Goulien (Bretagne).

Note 1 : Liste des Recteurs de Goulien avant la Révolution : - 1200 : Salomon, chapelain. - 1267 : Geoffroy Le Prévost. - 1550 : Jean de la Motte, résigne. - 1634-1665 : Fily. - 1680 : Jean de Kergariou. - 1745 : Vincent Favé, décédé. - 1779-1784 : Jean Canté, décédé. - 1784-1796-1802 : Le Pape. Liste non exhaustive des Recteurs de Goulien depuis le Concordat : - 1804 : Paul Donnart, de Goulien. - 1819-1822 : Jean-François Morvan, de Plouzané. - 1822-1850 : Henry Jannic, de Beuzec-Cap-Sizun. - 1850-1874 : Hervé Le Flochlay, d'Edern. - 1874-1891 : Hervé Castel, de Henvic. - 1891-1894 : Jean-Marie Floc'h, de Mespaul. - 1894-1898 : Sébastien Kerdavid, du diocèse de Vannes. - 1898-1908 : Jacques Goret, de Guipavas. - 1908-1910 : Jean-Marie Traon, de Lambézellec. - 1910 : Prigent Le Cann, .... Liste non exhaustive des Vicaires de Goulien depuis le Concordat : - 1854 : Alexandre Tanguy. - 1860 : François-Louis Floch. - 1863 : Jean-Marie Madec. - 1867 : Louis-Henri Roué. - 1872 : François-Marie Besnier. - 1875 : Jean-François Touard. - 1883 : Paul Riouallon. - 1884 : Jean-Marie Magueur. - 1886 : Henri-Yves Rogel. - 1891 : Jean-Corentin Castrec. - 1902 : Louis-Joseph Abjean. - 1907 : Jean-Louis Le Pape, ..... (Archives de l'Evêché).

Note 2 : Liste non exhaustive des maires de Goulien : Alain Trévidic (1790), Germain Kersaudy (1791), Daniel Le Goraguer (1792-1793), Yves Urcun (1800-1805), Jean Urcun (1806-1815), Jean Le Dréau (1815-1830), Jean Urcun (1830-1843), Mathieu Le Dréau (1843-1848), Simon Dagorn (1848), Yves Etienne Donnart (1848-1874), Guillaume Moullec (1874-1892), Simon Dagorn (1892-1904), Jean-Yves Dréau (1904-1913), Jeen Le Bras (1913-1944), Clet Kerisit (1944-1952), Jean Le Moan (1953-1963), Daniel Goraguer (1963-1977), Jean Coader (1977-1983), Henri Goardon (1983-2020), etc....

Ville de Goulien (Bretagne).

Voir   Ville de Goulien (Bretagne) " Le cahier de doléances de Goulien en 1789 ".

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PATRIMOINE de GOULIEN

l'église Saint-Goulven (1525), reconstruite en 1791. L'édifice comprend une nef avec bas-côtés de cinq travées et un choeur à chevet plat. Au droit de la quatrième travée, on trouve des chapelles en ailes formant faux transept. Le porche date du XVIème siècle. Le clocher, à une galerie et un étage de cloches, provient de la chapelle de Lochrist à Beuzec : on accède à la chambre des cloches par un escalier sur le rampant du pignon ouest. Une des cloches, oeuvre de Dominique Ciani, date de 1760. Parmi les statues, on trouve celles de saint Goulven, saint Sébastien, habillé avec une flèche sur l'épaule (XVIIIème siècle) et une sainte Vierge ;

Eglise de Goulien (Bretagne).

Nota 1 : L'église paroissiale, ayant pour patron saint Goulven, mesure 25 mètres de longueur totale, sur 11 m. 50 de largeur intérieure, comprenant la nef et les bas-côtés, et 17 mètres aux branches du transept. Elle est dépourvue de style dans sa construction générale, mais le porche Midi et le clocher à flèche aiguë offrent les meilleurs caractères de la fin du gothique, première moitié du XVIème siècle. La plus grande des cloches porte cette inscription : ECCE + CRVCEM . DOMINI . FVGITE . PARTES . ADVERSAE . CAMPANA . HAEC . BENEFA + ELEEM .... PRAESIDIS A . D . MDCCLX. — DOMINICVS + CIANI . FECIT. Ce nom de Ciani semble indiquer un fondeur étranger, parcourant le pays pour exercer son industrie, tout comme le Jacques de Vaud, qui fondit l'une des cloches de Cléden-Poher, en 1519. Près de l'entrée du cimetière, côté Sud, est un lec'h cannelé, ou menhir taillé, haut de 2 in. 50 ou 3 mètres. — A 20 ou 30 mètres à l'Ouest de l'église, est un petit camp romain, formant actuellement un jardinet carré, protégé qu'il est contre les vents par ses remparts de terre, hauts de 3 ou 4 mètres. Cette église possédait une petite cloche ancienne, dite cloche de saint Goulven, et vénérée comme telle. Elle est analogue à celle de Saint-Pol de Léon, ou Hir-glaz, fondue en bronze, ayant la forme d'une pyramide tronquée, mesurant 0 m. 12 de côté à la base, 0 m. 10 en haut, sur 0 m. 14 de hauteur, et 0 m. 19, en comptant l'anse qui sert de poignée au sommet. Deux autres cloches semblables sont connues et vénérées : celle de saint Mériadec, à Stival, près de Pontivy, et celle de saint Symphorien, à Paule, canton de Maël-Carhaix, Côtes-d'Armor. La cloche de saint Ronan, à Locronan, est différente, étant constituée par une feuille de laiton repliée et arrondie au marteau, puis rivée, pour former une sorte de cylindre aplati.

la chapelle Saint-Laurent (XIV-XVIème siècle), édifiée par le seigneur Autret de Missirien de Lézoualc'h. Elle est encore appelée Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle ou Notre-Dame de Lannourec. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire avec chapelle en aile au nord et comprend une nef avec bas-côté de cinq travées paraissant remonter au XIVème siècle. Au droit des deux dernières travées se trouvent des chapelles en ailes formant faux transept. La nef est séparée par un arc diaphragme d'un choeur de trois travées avec bas-côté nord qui peuvent remonter aux dernières années du XVème siècle ou au début du XVIème siècle. L'un des contreforts de l'arc diaphragme porte la date de 1634 et une inscription "M. M. Fily recteur. 1634. Christ. Jade F." . On y voit un reliquaire en argent doré datant de 1552 et contenant les reliques de saint Laurent et de la Terre sainte authentifiées par Mgr de Coetlogon en 1680. Parmi les statues, on trouve celles de saint Laurent, saint Jean Baptiste, sainte Anne, la Vierge-Mère, une Pietà et des anges adorateurs en marbre. La statue de la "Vierge à l'Enfant" date du XVème siècle. Près de la chapelle se trouve deux fontaines dédiées l'une à la sainte Vierge et l'autre à saint Fiacre ;

Nota 2 : La chapelle de Notre-Dame de Lannourec ou chapelle de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, dite aussi chapelle de Saint-Laurent, parce que ce saint martyr y a sa statue et son autel dans l'unique bras de croix, du côté Nord. Elle a de grands rapports avec la chapelle de la Trinité, à Plozévet, pour ce qui est des deux portes latérales et des colonnes intérieures. Ces portes rappellent aussi celles de Kerinec, en Poullan, particulièrement par les colonnettes des ébrasements et par la moulure saillante qui contourne l'arcade des voussures. A l'extérieur, on doit remarquer spécialement le clocher, placé à cheval sur le milieu de la toiture, très élégant dans son ensemble et habilement tracé dans ses détails, qui dénotent la période flamboyante, fin du XVème siècle au commencement du XVIème. Un gros contrefort, au côté Midi, contrebute la poussée du grand arc-doubleau qui porte ce clocher. Sur la face de ce contrefort on lit : M : M : FILY : RECT — 1655 (1634 ?) . CRISTI : IADE : F. mais cette date est de beaucoup postérieure à la construction et doit rappeler une simple restauration. A l'intérieur, la chapelle comprend une nef principale, un bas-côté au Nord, et un bras de croix sur ce même côté. L'édifice mesure 21 mètres de longueur intérieure, 4 m. 60 de largeur pour la nef, et 2 m. 60 pour le bas-côté. Six colonnes rondes et une grosse pile à faisceaux prismatiques séparent ce bas-côté de la nef ; ces colonnes sont garnies de bancs à leur base, et quelque-unes ont des chapiteaux assez élégants. Au gros pilier, est adossée une statue en pierre de la Sainte Vierge portant l'Enfant-Jésus dans ses bras. Elle rappelle, par ses traits et les plis de ses draperies, la Vierge de la Fontaine, au Folgoat. L'Enfant-Jésus tient en main un oiseau, et sa Mère semble lui présenter un nid. Une autre statue en bois de la Vierge-Mère, se trouve près du maître-autel, côté de l'Evangile, et au côté de l'Epître est celle de saint Jean-Baptiste. Saint Laurent a sa statue dans la branche de croix Nord. On balaie quelquefois, par dévotion, le pavé de cette partie de la chapelle, pour obtenir de saint Laurent la guérison de la courte-haleine, ou berr-halan. Le pardon a lieu le Lundi de la Pentecôte, en l'honneur de ce saint. L'autel est en granit, et sur la face est sculpté et inscrit, dans un quatrefeuille, un écusson lozangé portant un mi-parti au 1er d'or à cinq trangles ondées d'azur, au 2ème d'azur à la tête de léopard d'or lampassé et couronné de gueules. Les premières armes sont celles des Autret de Missirien, Srs. de Lezoualch, les secondes sont celles de Catherine Le Picard de Kerganno, épouse de Jean Autret. En face de cet autel, est une pierre tombale portant un écusson à cimier, mi-parti d'une croix de Malte et de trois trèfles. A l'extérieur de l'église, est la statue de saint Fiacre, en pierre. Elle était autrefois dans une niche près de l'autel de Saint-Laurent ; les jeunes gens, pour essayer leurs forces, avaient coutume de l'enlever, de la poser à terre et de la reposer dans sa niche, à force de bras. Ils ont fini par la laisser tomber, la tête s'est détachée et on a relégué la statue hors de la chapelle. Dans le placître, il y a une fontaine dédiée à la Vierge, et une autre sous le vocable de saint Fiacre, que l'on vient prier pour les maladies de langueur. On y fait des neuvaines par neuf femmes, qui s'y rendent par trois fois. Dans la chapelle se trouvaient : - 1°. Deux plateaux très grands en cuivre, plats à quêter ; sur l'un est représentée, au repoussé, la tentation d'Eve. - 2°. Un reliquaire en argent doré, contenant des reliques de Terre-Sainte et de saint Laurent, authentiquées par Mgr. de Coëtlogon, en 1680. Il mesure 0 m. 18 de longueur, 0 m. 055 de largeur et 0 m. 12 de hauteur. Un des côtés est vitré de deux verres et est surmonté d'un fronton courbe contenant un buste de Christ. Entre les deux verres est un écusson, probablement de Kergariou (ou Autret). Sur la façade, est une niche centrale contenant la statuette de saint Laurent, portant son gril et vêtu d'une chasuble au lieu d'une dalmatique. Deux panneaux latéraux présentent ces sujets : a) La Sainte Vierge portant l'Enfant-Jésus sur ses genoux ; saint Joseph, agenouillé, prenant la main de l'Enfant-Jésus ; sainte Anne et saint Joachim ; b) Saint Goulven, en chasuble et mitre, tenant crosse et livre. Aux deux extrémités sont des panneaux gravés, avec une riche ornementation Renaissance, et les représentations de saint Pierre et saint Paul. L'un des panneaux porte la date de 1557. Au dos est cette inscription : NOBLE . ET . DISCRET . MRE . IAN . DE . KERGARIOV . RECTEVR . HONORABLE . HOMME . YVES . PERROT FABRIQVE . 1680. - 3°. Croix de procession avec clochettes et boules à godrons, portant cette inscription en lettres gothiques : Ceste croix apartient à la chapelle de Nre Dame de Lanourec, en la paroisse de Goulien. - Faict au temps de Guillome Quilivic. fabricque. 1574. Par derrière, est une petite niche, avec statuette de la Vierge Mère (M. Abgrall, 1910).

la croix du placitre de l'église de Goulien (1830) ;

le calvaire de la chapelle Saint-Laurent (XVIème siècle), restauré en 1901 ;

d'autres croix ou vestiges de croix : Kerguerriec ou Croas-Henter-Idi (1578, 1827), la stèle préchrétienne de Kerguerrien, Kermaden ou Croix-de-Tal-ar-Veil (1927), Pen-ar-Run ou Croas-Keréon (1817, XXème siècle) ;

le manoir de Lézoualc'h ou Lezoualch (XVIème siècle), construit par les seigneurs de Lézoualc'h. En 1594, le manoir héberge Guy Eder de La Fontenelle. Description du manoir de Lezoualc'h en 1913 : « Sur le bord de la route départementale de Pont-Croix à Cléden-Cap-Sizun, à un kilomètre environ du bourg de Goulien, s'élève le vieux manoir de Lezoualc'h, à l'orée d'un vallon descendant en pente douce vers le village de Kergonvan, en la commune de Goulien. Une haute muraille, toute couverte de lierres, en grande partie écroulée, cerne le domaine le long du chemin. Un portail au cintre surbaissé donne accès à la cour intérieure inégale, au pavage défait. A gauche, s'élève le bâtiment principal, édifice du XVIème siècle, composé d'un grand corps de logis à deux étages, flanqué sur le derrière d'un pavillon carré surmonté d'un toit aigu. L'intérieur n'offre rien de remarquable sauf un grand escalier en pierre de taille et la monumentale cheminée du rez-de-chaussée. Les autres bâtiments, entourant la cour, sont tous de construction moderne. Il y a quelques années, la vieille demeure était encore parée de sa ceinture de vieux arbres qui en faisaient un site assez charmant ; mais, hélas ! un exploiteur avide a passé par là et l'antique manoir apparaît maintenant triste, nu et solilaire ! Le vieux figuier tordu, plus que centenaire qui décorait l'entrée, a été abattu ; le taillis et le bois de haute futaie ont disparu ; le parc et les jardins ont été convertis en labour ; il ne reste aucune trace du colombier ni de la chapelle domestique. Le moulin existe toujours, tout proche, mais transformé, modernisé » (Daniel Bernard)  ;

Voir   Ville de Goulien (Bretagne) " Les seigneurs successifs de la seigneurie de Lezoualc'h ".

Voir   Ville de Goulien (Bretagne) " Le fief et la juridiction de la seigneurie de Lezoualc'h ".

Voir   Ville de Goulien (Bretagne) " La vente de la terre de Lezoualc'h ou Lezoualch sous la Révolution ".

9 moulins dont le moulin à eau de Kervoën, de Brehonnet, de Kervongan et les moulins à vent de Kerbeulec, de Kervongan, de Coetgoarlan,…

A signaler aussi :

des vestiges de la villa romaine de Kermaden ;

la stèle de la chapelle Saint-Laurent (âge du fer). A noter que non loin de la chapelle, près du village de Kerlan, est un tumulus exploré le 19 Juillet 1882 par M. P. du Chatellier, et dans le quel on a trouvé beaucoup de fragments d'amphores gallo-romaines et une urne cinéraire romaine, enfermée dans une cassette en bois ;

le fuseau de l’église Saint-Goulven (âge du fer) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de GOULIEN

- Autret, Sr. de Lezoualze (ou Lézoualc'h) : d'or à cinq trangles ondées d'azur ; devise : Dre ar mor.

- Rospiec, Sr. du Menesclisson : d'azur à la croix d'or cantonnée de 4 merlettes de même ; devise : Fidei et amoris.

- Jouhan, Sr. de Mesmeur et Lesmoualc'h : de sable au sautoir d'or.

 

A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de Goulien sont mentionnés :

Le sieur de Lesoualch, présent, en estat d'archer ;

Yvon Clisson, sieur du Mené, en son nom et comme garde de Jehan Clisson, mineur, sieur de Keralio, présent pour luy et son dict mineur, faict vingt archers.

(à compléter)

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