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EVRAN

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La commune d'Evran (pucenoire.gif (870 octets) Evrann) est chef lieu de canton. Evran dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de EVRAN

Evran vient, semble-t-il, soit du gaulois « equo » (eau), soit du gaulois « eburo » (if).

Evran est un démembrement des anciennes paroisses primitives de Plouasne (territoire situé au sud du Linon et à l'est de la Rance) et de Plesder (territoire situé au nord du Linon).

Les premières références à Evran remontent en 1156, lorsque l'évêque de Saint-Malo confirme au prieur du monastère de Léhon la possession de l'église Saint-Pierre d'Ivran, et en 1182, lorsque son église est concédée aux moines du prieuré Saint-Magloire de Léhon.

Ville d'Evran (Bretagne).

Evran (Ewram) apparaît aussi dans une charte de 1182 énumérant les biens des Templiers (un village de l'Hôpital existait jadis au sud du bourg) et dans une charte de 1196 en faveur de l'abbaye de la Vieuville, mentionnant un certain Hugues de Ewram, père de Geffroy cité quant à lui en 1213 (Gaufridus de Ewran). En 1198, le prieur de Léhon, près de Dinan, et Robert de Broons, eurent un différent au sujet des dîmes d'Evran, que chacun d'eux revendiquait. Il paraît que les prétentions du prieur étaient seules fondées, car les dîmes lui restèrent sans partage.

Ville d'Evran (Bretagne).

Evran est mentionné comme paroisse dès 1241 dans une charte du prieuré Saint-Magloire de Léhon. Dans un aveu de Gervais de Goin, prieur commendataire de l'abbaye de Léhon, et daté de 1557, on trouve mentionné : « ...... Item en la paroisse de Evran y a aultre fief appellé le bailliaige de Evran ouquel sont hommes et teneurs Anthoine Chesnel, seigneur de la Chapperonnaye, Jehan Pyel, Thomas Pyel, Jehan Pitrel, Jehan Barré et aultres et vault ledit bailliaige de revenu par chacun an, par deniers, trois solz, six deniers et par froment de pris, mesure et apprécy de ladite court de Dynan, quinze boisseaulx sept godetz froment. .... ». En 1359, Bertrand Du Guesclin est attaqué près d'Evran par des troupes anglaises, bien supérieures en nombre : l'avantage demeura à Robin Adar, qui commandait les Anglais, et Bertrand fut fait prisonnier.

Ville d'Evran (Bretagne).

L'ancienne paroisse d'Evran appartient, sous l'Ancien Régime, au diocèse de Saint-Malo. Elle dépendait de la subdélégation et du ressort de Dinan. Le roi y possédait plusieurs fiefs. La cure était présentée par un religieux de Léhon. Evran élit sa première municipalité au début de 1790. Après la Révolution de 1789, Saint-Judoce est réuni à la paroisse d'Evran, mais il en est détaché en 1803, et forme aujourd'hui une commune distincte. « L'église d'Evran fut donnée au milieu du XIIème siècle à l'abbaye de Léhon par Jehan, évêque de Saint-Malo. La délimitation entre les paroisses d'Evran, de Saint-Judoce et de Saint-André-des-Eaux, fit l'objet d'une ordonnance de Mgr. Le Mée, le 29 mai 1849 » (R. Couffon).

Ville d'Evran (Bretagne).

Le territoire de la commune d'Evran subit plusieurs modifications :

- par l'ordonnance du 7 septembre 1840, Evran cède à Saint-André-des-Eaux : le village de Penhouët et une partie de la vallée de la Rance, en échange d’une enclave contenant les villages de Saint-René, la Garenne et les Rompais ;

- par la loi du 2 juin 1844, Evran cède à Saint-Judoce : une enclave comprenant les villages de la Morlais et de Pont-Téniac, une enclave comprenant les villages de la Cour-aux-Moines, le Champ-Siran, Champsavoy, la Rue, le Tertre, Courtil-Melot et les Champs-Brunet, en échange des villages du Bout-du-Pont, la Ricollais, le Champ-Hervé, le Champ-Berthelot, Beauvais, Guibourg, le Cordon Blanc, le Haut-Breil, la Garde et l’enclave du Haut-Rufflay ;

- par la loi du 6 avril 1934, Evran perd la partie nord de son territoire, qui forme la commune des Champs-Géraux ;

On rencontre les appellations suivantes : Eccl. S. Petri de Ivram (en 1156), Ivran (au milieu du XIIème siècle), Euuram (en 1162), Eccl. Beati Petri de Evran (en 1181), Evran (en 1182, en 1187), Ewram (vers 1196), Euvran, Evran (en 1213), Evran (en 1258, vers 1330).

Ville d'Evran (Bretagne).

Note 1 : A la fin de 1359 ou au début de 1360, Du Guesclin est fait prisonnier au Pas d'Evran par les troupes anglaises. Le 24 juillet 1363, par le Traité des Landes d'Evran, Charles de Blois et Jean de Monfort se mettent d'accord sur le partage du pouvoir ducal en Bretagne.

Note 2 : Renseignements statistiques. - Superficie : 4.265 hectares. Population. - En 1778 : 139 baptêmes, 66 décès, 20 mariages. - En 1795 : 60 naissances, 38 mariages, 44 décès. - Vers 1755: 2.000 communiants. - Ogée: 2.600. - En 1790 : 3.316 habitants, dont 966 hommes, sur lesquels 399 citoyens actifs ; 1.007 femmes et filles, et 1.344 personnes des deux sexes au-dessous de 18 ans. (Archives des Côtes-d'Armor, série L, papiers administratifs du district de Dinan, non cotés). - En 1800 : 3.246 h. — En 1804 : 3.573. — En 1838 : 4.069. — En 1851 : 4.273. – En 1870 : 4.420 — En 1889 : 4.080. - En 1912 : 3.634. — En 1922 : 3086. Il serait, aussi intéressant qu'utile de rechercher et d’expliquer les raisons pour, lesquelles Evran a perdu environ 1.300 habitants depuis 1870, car l'histoire d'Evran à ce point de vue serait, en: raccourci, celle de notre Département. Impôts. — En 1778 : 738 contribuables, dont 348 payant moins de 3 livres. — Capitation en 1770 : 3.816 livres 19 sols ; en 1789 : 2.958 l. 17 s. — Vingtièmes en 1787: 4.895 l. 2 s. ; en 1789: 4.895 l. 2 s. Fouages en 1767 : 1.006 l. 17 s. ; en 1789 : fouages extraordinaires et droits ajoutés, 980 l. 9 s. ; fouages ordinaires : 674 l. 14 s. ; soit 52 feux et demi ; garnisons et droits ajoutés, 171 livres 2 sols 3 deniers. — En 1802: impôts fonciers, 17.749 frs ; impôts personnels et mobiliers, 1.867 francs.

Note 3 : Clergé d'Evran antérieur à 1793 : Adam, André, Aribart, Avril, Bailleul, Bétuel, Le Bigot, Boucher, Boullart, Bréhault, Le Breton, Brionne, du Chastel, Chatton, Chauchart, Chesnel de la Chapronnais, Conen, Courond, Damar, Davy, Denieul, Denoual, Desgraviers-Coupraut, Faisant, Falloux, Favereau, Gabillart, Gallais, Gallée, Garel, Gaultier, Le Gendre, Gernigon, Gouëon, Le Grand, Grignart, Grison, Guérin, Guinel, Hamon, Haultière, Leau, Legault, Lemier, de Lesquen, Lorit, Mainguy, Mesnage, Nicolas, Oger, Poquet, Primault, Rativel, Regeard, Regnaud, Rehaud, Rillet, Robiou, Le Roux, Sanson, Sebille, Vetier, de la Vigne et d'Yvignac  (voir registres paroissiaux d'Evran).

Note 4 : la commune d'Evran est formée des villages : les Champs-Géraux, la Touche, la Daviais, le Mottais, la Haute-Rivière, La Moinerie, Saint-Geffroy, etc ...

Ville d'Evran (Bretagne).

Voir   Ville d'Evran (Bretagne) " Le doyenné d'Evran durant la période révolutionnaire ".

Voir aussi   Ville d'Evran (Bretagne) " La paroisse d'Evran durant la Révolution "

Voir aussi   Ville d'Evran (Bretagne) " Faits divers concernant l'ancienne paroisse d'Evran "

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PATRIMOINE de EVRAN

l'église Saint-Pierre (1827-1848), déjà sous ce vocable en 1156, construite et modifiée par l'architecte Joseph Delion (vers 1827), puis par l'architecte Jean Baptiste Delarocheaulion (vers 1847). En forme de croix latine, elle comprend un clocher extérieur avec tribune, une nef avec bas côtés de six travées, sur lesquels, de deux en deux, s'ouvrent entre les contreforts des chapelles actuellement occupées par les confessionnaux ; un transept, un choeur, de deux travées droites et d'une pentagonale, entouré d'une carole. L'édifice actuel comprend plusieurs campagnes : sur plans dressés par Delion, appareilleur à Rennes, et datés du 5 février et 28 décembre 1827, l'on refit la nef et ses bas côtés, travaux exécutés entre janvier et juillet 1828 par Michel et Cocheril, entrepreneurs à Dinan. Le choeur et le transept furent exécutés, sur projet dressé par Delarocheaulion, architecte à Dinan, et daté du 28 février 1847, par Cormao et Lecomte, entrepreneurs. La bénédiction de l'église fut faite le 23 septembre 1851. Enfin, le plan de la tour fut dressé par M. Meslay, architecte à Saint-Brieuc, le 19 janvier 1860. Le choeur date de 1848. Le clocher-porche date de 1867. La croix du clocher est posée le 19 novembre 1873. " Mobilier : Maître-autel en marbre et statues autour du chœur de Barré ; chaire (1893) exécutée par Aubert, de Romillé, et semblable à celle de Pleudihen. ; lutrin XVIIIème siècle ; statues modernes de saint Guillaume et saint Yves " (R. Couffon). Le retable de la Vierge (dans la chapelle Nord) date de la seconde moitié du XIXème siècle. La chapelle Sud comporte un retable dédié à sainte Anne. La chaire, oeuvre du sculpteur Pierre Aubert, date de 1890. On y voit plusieurs statues de 1850, oeuvre du sculpteur Jean Baptiste Barré : Christ de la Résurrection, saint Pierre et saint Paul. L'un des vitraux, oeuvre des maîtres verriers Megnen, Clamens et Bordereau, date de 1889, et représente le Christ à genoux, recevant le baptême des mains de saint Jean Baptiste. L'enfeux de Beaumanoir se trouve "dans le choeur proche le balustre", celui de Champsavoir se trouve "dans le choeur", celui des Champsgeraux se trouve "dans la chapelle des Champsgeraux", celui de la Chapronnais, se trouve "sous son banc", celui de la Folye se trouve "dans le choeur du côté de l'Evangile", celui du Mottay se trouve "dans la chapelle du Mottay", celui de la Rouvraye se trouve "sous son banc". [Note : l'autel de Saint-Julien est cité dès 1635, l'autel du Rosaire est cité dès 1661, l'autel de Saint-Yves est cité dès 1663, dans les registres paroissiaux] ;

Eglise d'Evran (Bretagne). Eglise d'Evran (Bretagne).

la chapelle de Bon-Secours. Edifice de plan rectangulaire avec chevet arrondi. Cette chapelle avait été construite en 1821 par le comte de Boishue pour commémorer un secours providentiel accordé à Mlle. de Lorgeril, de Pleugueneuc, le 1er mai 1821. Elle fut incendiée le 20 novembre 1891 par un malfaiteur voulant s'emparer des aumônes. M. de Boishue, persuadé que l'incendie avait été allumé par haine de sa personne, ne voulut pas la relever. M. Berthelot, recteur d'Evran, lui demanda l'autorisation de le faire (R. Couffon) ;

la chapelle Notre-Dame des Champs-Géraux. Edifice rectangulaire, avec adjonction d'une chapelle au nord, chevet à pans coupés. Elle est fort ancienne et était primitivement rectangulaire. Le 15 septembre 1704, les seigneurs de Champs-Géraux firent reconstruire la longère nord qui tombait en ruines, refaire la charpente et restaurer complètement la chapelle, travaux exécutés par Pierre de la Vigne, maître charpentier et entrepreneur d'Evran. En 1818, elle fut agrandie d'une petite chapelle au nord et d'une sacristie. Mobilier : Maître-autel du XVIIIème siècle avec Christ ressuscitant ; statue du XVIIIème siècle de saint Pierre (R. Couffon) ;

la chapelle de la Touche ou Saint-Joseph (XVII-XVIIIème siècle), située au manoir de la Touche et restaurée en 1874. Edifice de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés. Il date du XVIIème siècle, et a été restauré en 1874. Le 28 septembre de cette dernière année, il fut bénit à nouveau et dédié à saint Joseph. Mobilier : Bénitier armorié (R. Couffon) ;

de nombreuses chapelles aujourd'hui disparues : - la chapelle de la Haute-Rivière ; - la chapelle de Coatquen (ou Coaqueux) ; - la chapelle Sainte-Madeleine de Beaumanoir (transportée dans l'un des pavillons du château, datant de 1628, après démolition de l'ancienne) ; - la chapelle de la Daviais (vendue le 5 mars 1791 et détruite. Citée dès 1673) ; - la chapelle de la Falaise ; - la chapelle de la Lande de Tournay ou Saint-Léonard des Coudrelles (elle est mentionnée dès le XVIème siècle) ; - la chapelle du Rouvray (ou Rouvraye) ; - la chapelle de Bélineu ou Rétineuc (mentionnée dès 1691, elle fut convertie en grange au XIXème siècle, puis détruite) ; - la chapelle de Champ-Savoy ou de la Chaperonnais (elle est citée dès 1662) ; - la chapelle Saint-Maudez du Mottay (édifice de plan rectangulaire, XIXème siècle) ; - la chapelle Saint-René, détruite au XXème siècle (édifice fondé par le seigneur de la Ferronnays et datant des XIVème et XVIème siècles. Elle possédait un sacraire armorié en pierre) ; - la chapelle de Thellosoux (elle est encore mentionnée au XVIIIème siècle) - la chapelle Evesque (mentionnée au XVIème siècle) ;

Voir aussi   Ville d'Evran (Bretagne) " Les anciennes chapelles d'Evran "

la croix Macquerel (XV-XVIème siècle), située dans l'avenue du Mottay ou route de Plesder. Situé jadis entre le hameau des Petites-Pâtures et le hameau de la Planche, il est décidé de la déplacer en 1900 ;

le château de Beaumanoir (1212) édifié par la famille Beaumanoir, détruit au XVIème siècle lors des guerres de la Ligue, puis reconstruit en 1628 par la famille Peschart (François Peschart qui était conseiller au Parlement de Bretagne) sur les plans de l'architecte Thomas Poussin. En 1200, le château primitif appartenait à Hervé de Beaumanoir, qui en compagnie de Guy de Thouars, d'Alain de Penthièvre, de Payen de Malestroit, de Josselin de Rohan, de Pierre de Lohéac, de Guillaume de Montfort, d'Olivier de Dinan, d'André de Vitré, de Geoffroy et Guillaume de Fougères, d'Hervé de Beaumortier, d'Alain de Châteaugiron, d'Harsculphe de Raiz, d'Eudon du Pont, de Guillaume du Plessis, de Bernard de Machecou, et de tant d'autres seigneurs bretons, prit les armes à la nouvelle de l'assassinat commis par Jean-sans-Terre sur la personne du jeune Arthur, duc de Bretagne et neveu de l'assassin. Avant 1350, il avait passé aux mains de Robert, seigneur de Beaumanoir, de Merdrignac et de la Hardouinaye, époux de Marie de Dinan, maréchal de Bretagne, gouverneur de Josselin pour Charles de Blois, vainqueur enfin, le 27 mars 1351, dans ce duel gigantesque que l'on nomme le Combat des Trente. Il devient en 1700 la propriété de la famille de Langle, dont une branche portera le nom de Langle-Beaumanoir. De 1702 à 1947, le château est entre les mains de la famille de Langle-Beaumanoir (ou l'Angle de Beaumanoir). La toiture du logis est remaniée au XIXème siècle. Une porte monumentale, datée de 1628, est entourée de deux tours carrées : le fronton en arc brisé comporte les armoiries de la famille de Langle-Beaumanoir. L'édifice est vendu au département en 1963 et devient un institut de rééducation. L'institut d'aide à l'enfance qui l'occupait depuis 1969 a fermé ses portes en 1978 et le château a été loué à l'hôpital psychiatrique Saint-Jean de Dieu de Léhon. Le château a été délaissé par la direction de cet hôpital en 1993, et le Cercle Culturel Rance-Linon s'y est installé, avec l'accord du Conseil général. Enfin, Beaumanoir a été racheté, en 2011, par M. Fabrice Constantin, qui en a rénové une grande partie (des travaux restent à faire) et a transformé l'aile droite en galerie d'art. Il accueille en 2012 des peintres ukrainiens reconnus (Vadym Korzhenko et Kateryna Svirgunenko), une photographe française (Marie Bechaux), ainsi que la collection privée de M. Constantin (toiles russes et ukrainiennes). Si des travaux restent à entreprendre, il sera sans doute un lieu incontournable d'ici quelques années ;

Ville d'Evran (Bretagne) : château Beaumanoir.

le château du Mottay ou Mottais (XVI-XIXème siècle), propriété, en 1480, de Jean de Broon ou Broons (époux, en secondes noces, de Marguerite Bodin) puis d'Olivier Chauchart en 1516. L'édifice est en grande partie reconstruit après un incendie au XIXème siècle ;

Ville d'Evran (Bretagne): château du Mottais.

l'ancien presbytère (1606), situé à Bétineuc. La date de 1606 est gravée sur un linteau ;

le manoir de l'Aumône (XVIIème siècle). Il possède une tour carrée. Propriété de la familles Robiou, puis de la famille Le Forestier au XVIIIème siècle ;

le manoir de la Roche-Leau (XVIIème siècle), situé à La Roche. Propriété au XVIIème siècle de la famille Leau ;

l'ancienne maison (1612), située à La Ville-Thual et édifiée par François Bréhault (prêtre en 1644 à Evran), dont le nom apparaît à droite de la porte ;

le manoir de la Touche (XVIIème siècle), ancienne propriété de la famille Leau de La Touche ;

Ville d'Evran (Bretagne) : manoir de la Touche.

le moulin du Mottay (1882). Ce moulin, détruit par un incendie en 1878, est reconstruit à la fin du XIXème siècle. Propriété de la famille Ferron, puis de la famille Guérin à la fin du XIXème siècle. Le moulin de Brisse (1516), près de la Ville-Gromil ;

A signaler aussi :

le colombier du manoir de La Garde (XVIIème siècle) ;

le puits de La Lande Orice (XVIIIème siècle) ;

le four à pain de Le Bas-Breil (XVIIIème siècle) ;

l'oratoire de la croix-Bigot (1975), situé au lieu-dit "Le Fougeray" et oeuvre de Henri Chollet. Cet oratoire est dédié à Notre-Dame de Lourdes ;

Ville d'Evran (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de EVRAN

En 1351, Jean III de Beaumanoir, maréchal de Bretagne et ambassadeur de Charles de Blois, participe au combat des Trente. D'après la réformation de 1513, il y avait dans cette paroisse deux manoirs nobles du nom de Beaumanoir : l'un appartenant à Jean de Laval, seigneur de Châteaubriant, et l'autre appartenant à Charles de Beaumanoir, seigneur du Besso. Les vicomtes du Besso descendaient de Robert de Beaumanoir, troisième fils du maréchal de Bretagne. Jean de Beaumanoir, seigneur du Bois-Billi, épousa Marie Briboulle, dame de Lavardin, et fut fait maréchal de France par Henri IV. Son frère, Henri Charles, fut lieutenant-général en Bretagne : il épousa en première noces, Marie d'Albert de Luines, et, en secondes, Louise de Noailles, qui lui donna deux fils, dont l'un fut évêque du Mans et l'autre évêque de Rennes. La postérité masculine de Jean de Beaumanoir a pris fin à la mort d'Emmanuel Henri, marquis de Lavardin, tué à la bataille de Spire, en 1703.

La Mottay et la Haute-Rivière sont, après le château de Beaumanoir, les maisons les plus importantes de la commune d'Evran. Le Mottay avait moyenne justice, et appartenait à Chauchart d'Argentel, en 1780.

Les maisons nobles d'Evran étaient : le château de Champ-Savoy (haute, moyenne et basse justice) qui appartenait aux seigneurs Grignard de Champ-Savoy de 1346 jusqu'à la Révolution. Les Champs-Géraux (haute justice) qui appartenait à M. Lanjamet avant 1789. Linvalan (haute, moyenne et basse justice) qui appartenait à M. de Closrivière Picot, à la même époque. Le Mottay (moyenne justice) qui appartenait à M. Chauchart d'Argentel. Le Chapronais (moyenne justice). Créchenaut et la Loudouère.

Les nobles à Evran. - En 1429 : « Raoul du Creux. - Olivier de la Villve Mores. - J. Lemoigne. - Charles Chastel. - J. Rouaud. - J. Greignard (Grignard). - Bertrand Rouaud. - Olivier Le Blanc ». En 1472 : « Charles Chastel... Jehan Rehault... Bertrand Chesnel... Raoulet Rouault... Ollivier Thomasse... Macé Bertier... Jean des Vertiers... Jean Juguel... Jean Grignard... Ollivier de la Croix... Berthelot Martin... Jean Bourdin, pauvre ; Dom Jean Gicquel ; Jean Bouridy ; Jean Breton, Louis du Fournel ; Geoffroy Le Breton » (D'après Des Salles).

Grignart ou Grignard, sr. de Champsavoy, en Evran, — de la Hunaudière, en La Chapelle-Blanche, — de la Lande-Josse, — du Pont-Harouart, paroisse de Saint-Judoce, — des Verreries, — de Trémédern, en Guimaëc, — de la Jéhardière, — baron de la Musse, en Baulon, sr. de la Ville-Guihart, en Sérent, — de la Touchelais, en Savenay. Ancienne extraction. — Onze générations en 1668. — Réformes et montres de 1428 à 1513 en Evran, Pleurtuit, Saint-Judoce, Saint-Hélon et Epiniac, évêchés de Saint-Malo et Dol. Blason : De sable, à la croix d'argent, cantonnée de 4 croissants de même. Devise : En elle je mets mon espoir. Robert, vivant en 1360, épouse Jeanne du Tertre. — Jeannot, leur fils, écuyer dans une montre de 1380, marié à Jeanne Costard. — Philippe, commandeur de Saint-Lazare, en 1612. — Trois pages du roi et une dame de Saint-Cyr, de 1737 à 1787.

Voir   Ville d'Evran (Bretagne)° " Les familles et seigneurs d'Evran d'après les registres paroissiaux ".

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 14 nobles d' Evran :

Macé BERTIER de Hamelinaye (50 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Guillaume CHARRETIER (25 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Charles CHASTEL de la Rouverage (60 livres de revenu) ;

Bertrand CHESNEL de Chapronnaye (100 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan DE BROON du Mottay (400 livres de revenu) : défaillant ;

Georgette DE TROUDELAIN de Tellosec, représentée par Guillaume DE MAUNY, son mari (10 livres de revenu) : comparaît armé d’une jusarme ;

Jehan DE VERRIERES de la Boulaye (25 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Jehan GICQUEL de le Fournet (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Dom Jehan GICQUEL (5 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan GRIGNART de Champ-Savoy (10 livres de revenu) : comparaît revêtu d’une robe ;

Berthelot MARTIN (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une pertuisane ;

Jehan REHAULT de Coeturial (30 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Raoul ROUAUD de Champ-Géraud (60 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Olivier THOMASSE de Normandaye (30 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

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