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De Beaumanoir. — Citée les 19 septembre 1666, 1er avril 1685, 22 juillet 1691, 7 juin 1698, 17 mai 1701, 2 octobre 1701, 9 juin 1703, en 1708, etc... — Dédiée à sainte Magdeleine, est, croyons-nous, la même que la chapelle de la Madeleine citée le 6 novembre 1770. — Elle existe encore, en 1908, dans un des pavillons d'entrée du château de Beaumanoir.

du Besso. — Collégiale, citée les 12 novembre 1695 et 8 janvier 1706. — Intéressante chapelle des XIVème et XVème siècles, située en Saint-André-des-Eaux et décorée de belles sculptures en pierre.

de Bétineuc. — Citée les 29 décembre 1690, 15 avril 1692, 21 décembre 1694, 4 février 1898 et 10 octobre 1700. — N'existe plus en 1908.

de Champsavoir. — Citée en 1693, les 16 juillet 1702 et 15 novembre 1759. — A disparu, mais on en voit encore l'emplacement près du manoir de Champsavoir, aujourd'hui en Saint-Judoce.

des Champsgeraux. — Citée les 24 août 1657, 21 février 1669, 31 décembre 1673, mars 1674, 2 janvier 1675, 11 novembre 1677, 18 janvier 1680, 17 novembre 1693 et 8 juin 1698. — Existe encore en 1908, mais a, croyons-nous, été reconstruite.

de la Chapronnais. — Citée en 1662, le 23 janvier 1674 et le 2 mai 1733. — A disparu.

de la Daviais. — Citée les 31 décembre 1673 et 1er décembre 1703. — A disparu.

de la Falaize. — Citée les 26 décembre 1657 et 1er juin 1700. — A été démolie, mais on en voit encore la place près du manoir de la Falaise qui est du XVIème siècle.

du Fournet. — Citée le 24 octobre 1677. — Existe encore dans la cour du manoir du Fournet, aujourd'hui en Saint-Judoce.

du Mottay. — Citée les 21 octobre 1669, 14 octobre 1670, 23 juin 1673 et 4 janvier 1676. — Cette chapelle était située, croyons-nous, dans l'église d'Evran. — Une chapelle domestique existe encore près du château du Mottay.

de Notre-Dame de Bonsecours ou chapelle de Coatquen. — Cette chapelle, fondée vers le milieu du siècle dernier dans la forêt de Coëtquen, au bord de la route de Dinan à Combourg, est très vénérée dans le pays ; elle à été plusieurs fois cambriolée, même incendiée par les malfaiteurs. On a érigé tout auprès un petit édicule dont la partie supérieure est, considérée comme le reste d'un monument mégalithique renversé lors de la création de la route près duquel il se trouve.

de la Rouvraye. — Citée les 26 mai et 20 octobre 1697 et le 3 août 1701. — N'existe plus avant 1908.

de Saint-Léonard. — Ou oratoire de Saint-Léonard de la Lande du Tournay, cité le 8 mars 1702 ; est peut-être la même que la chapelle de Bétineuc. — N'existe plus avant 1908. — Une tradition dit que la lande du Tournay ou du Tournoi fut ainsi nommée à la suite d'une bataille livrée par du Guesclin, alors simple écuyer, à un parti anglais, en 1352. Hay du Chastelet et Oger rapportent que le vaillant breton, écrasé par le nombre, malgré une défense héroïque, dut se rendre au capitaine Rolin Adas ou Robin Adar, et que ce champ de bataille était si révéré que les habitants le laissaient inculte par respect pour les morts qui furent enterrés en cet endroit. J'ai moi-même entendu dans mon enfance de vieux habitants d'Evran donner la même raison de l’abandon de cette lande qui n'a commencé à être mise en culture que depuis une quinzaine d'années. Quelquefois aussi la tradition associe au souvenir de Bertrand du Guesclin celui du traité, pour le partage de la Bretagne, passé en 1363 à Evran, entre Charles de Blois et Jean de Montfort, mais que Jeanne de Penthièvre refusa de sanctionner. Les vieux récits dont je me fais l'écho disaient en effet que, les deux armées s'étant rencontrées, les évêques de Dol et de Saint-Malo les séparèrent et obtinrent des chefs un arrangement célébré par un tournoi. — Quelle que soit la véritable origine du surnom de cette lande, il s'y est évidemment passé un fait militaire qui a beaucoup, frappé l'imagination populaire et dont la date remonte évidemment aux guerres de la succession de Bretagne.

de Saint-René. — Citée le 31 décembre 1684 et 8 décembre 1697. — Très bien conservée, mais sécularisée. — Curieux monument des XIVème et XVIème siècles, fondé par les seigneurs de la Ferronnays dont on y voit les armoiries. On y remarque surtout un édicule en pierre placé du côté de l'Évangile, près du maître-autel et ayant servi à conserver les vases et ornements sacrés.

de Thellossoux. — Citée le 2 décembre 1722. — N'existe plus déjà en 1908.

de la Touche. — Citée les 21 décembre 1701, 18 octobre 1704 et en 1753. — Fondée près du manoir de ce nom, au XVIIème siècle, très bien conservée et récemment restaurée vers le début du XXème siècle.

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