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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE D'EVRAN |
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L'adjectif formé sur le nom d'Evran est evrannais (J O, 4 mars 1909).
Evran porte pour armes d'azur à dix billettes d'argent, posés 4, 3, 2 et 1. Ce sont les armes de la maison de Beaumanoir, telles qu'elles figurent sur un sceau de 1379 (Dom Lobineau, n° CLVI). Elles avaient été peintes en 1885 dans la salle du Conseil général de l'ancienne préfecture.
Evran est mentionné comme paroisse dès 1241 dans une charte du prieuré Saint-Magloire de Léhon. Cette paroisse appartenait au diocèse de Saint-Malo sous l'Ancien Régime. Sa première municipalité a été élue au début de 1790. Le territoire de la commune a subi trois modifications :
1) Par l'ordonnance du 7 septembre 1840, Evran a cédé à Saint-André-des-Eaux : a) Le village de Penhouët ; b) Une partie de la vallée de la Rance au sud du ruisseau de Guinefort ; en échange d'une enclave contenant les villages de Saint-René, la Garenne et les Rompais ;
2) Par la loi du 2 juin 1844, Evran a cédé à Saint-Judoce : a) Une enclave comprenant les villages de la Morlais et de Pont-Téniac ; b) Une partie d'enclave comprenant les villages de la Cour-aux-Moines, le Champ-Siran, Champsavoy, la Rue, le Tertre, Courtil-Melot et les Champs-Brunet ; en échange de : a) Les villages du Bout-du-Pont, la Ricollais, le Champ-Hervé, le Champ-Berthelot, Beauvais, Guibourg, le Cordon Blanc, le Haut-Breil et la Garde ; b) L'enclave du Haut-Rufflay ;
3) Par la loi du 6 avril 1934, Tyran a perdu la partie nord de son territoire communal, qui a formé la nouvelle commune des Champs-Géraux.
La commune possède plusieurs monuments intéressants :
1) Le château de Beaumanoir, propriété du département des Côtes-du-Nord , qui y a établi en novembre 1969 un Institut de rééducation. Il a été construit dans la première moitié du XVIème siècle. Toutes les façades et toitures du château et des communs ont été classées monument historique le 23 avril 1965. La porte d’entrée, les deux tours carrées et le mur qui relie la porte aux tours ont été inscrits sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 21 novembre 1925 ;
2) La croix Macquerel (XVIème siècle), dans l’avenue du Mottay, a été inscrite sur l'inventaire supplémentaire le 12 octobre 1964 ;
3) Le château du Mottay, construit au XVIème siècle. Il appartient encore à la famille Chauchart du Mottay qui en porte le nom ;
4) La chapelle de la Touche, construite au XVIIIème siècle et restaurée en 1874 ;
5) Dans l'église Saint-Pierre, construite en 1828 et bénie le 23 septembre 1851, la chaire, exécutée en 1893 par Aubert, est en instance de classement.
Voici les principaux événements qu'a retenus l'histoire d'Evran :
1) Le traité des landes d'Evran (12 juillet 1363). Ce traité, par lequel Charles de Blois et Jean de Montfort se partageaient le pouvoir ducal en Bretagne, ne fut pas confirmé par Jeanne de Penthièvre et ne reçut pas d'exécution ;
2) Le 8 novembre 1799, une des bandes de Chouans commandés par Saint-Régent pilla la mairie d'Evran et détruisit les archives de la municipalité.
Les personnages connus ayant un rapport avec Evran se rattachent tous au château de Beaumanoir et surtout à la famille de ce nom, parmi laquelle on pourrait citer bien d'autres illustrations que les suivantes :
1) Robert de Beaumanoir, maréchal de Bretagne pour Charles de Blois. Fait prisonnier par les Anglais en même temps que le duc son maître à la bataille de la Roche-Derrien en 1347, il n'apparaît plus dans les documents à partir de cette date ;
2) Jean, sire de Beaumanoir, neveu du précédent, homme de guerre et diplomate. Chef des Bretons au combat des Trente en 1351, il mourut en 1366 ou 1367 ;
3) Louis-Joseph-Théophile, marquis de Langle-Beaumanoir, né à Evran le 11 avril 1802, sous-préfet de Quimperlé de 1838 à 1842, député du Finistère de 1842 à 1846, conseiller général des Côtes-du-Nord de 1848 à 1852, décédé en 1878 ;
4) Tristan-Louis-Anne, marquis de Langle-Beaumanoir, né en 1828, officier de marine, sous-préfet de Cholet (1867), de Coutances (1870), révoqué (1870), préfet des Côtes-du-Nord (1877), démissionnaire (1877), sénateur des Côtes-du-Nord (1885), décédé en cours de mandat en 1895.
(Bulletin d'informations des maires).
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