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ERQUY

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La commune d' Erquy (pucenoire.gif (870 octets) Erge-ar-Mor) fait partie du canton de Pléneuf-Val-André. Erquy dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de ERQUY

Erquy vient du gallois "argae" (barrage) ou de l’ancien breton "argeen" (haie). Reginea ou Reginca, ancienne cité romane, semble être mentionnée à tort par certains historiens comme figurant sur des cartes anciennes à l'emplacement d'Erquy (Table de Peutinger, dessiné par un moine en 1265 à partir d'une copie des IIIème-VIème siècles). On tend plutôt aujourd'hui à placer Reginca (ou Rheginea) sur l'estuaire de la Rance (Ille-et-Vilaine).

Ville d'Erquy (Bretagne).

Erquy est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Pléneuf. Erquy est mentionné dès 1167 sous le nom de « parrochia de Erque » dans les chartes de l’abbaye de Saint-Aubin-des-Bois (Anc. év. III, 39). Le bourg d'Erquy se construit au XIIème siècle, autour de l’église et d’une motte féodale. La chapelle Saint-Michel, installée sur un îlot accessible à marée basse, semble avoir été fondée par les cisterciens de Saint-Aubin-des-Bois, à une date inconnue. En 1249, Haïssa, épouse de Bertran Paignon, lègue 12 deniers à l'église de la Roche au Nai.

L'abbaye bénédictine de Saint-Jacut, dont la date de fondation n'est pas connue, probablement antérieure de 3 siècles à celle de Saint-Aubin-des-Bois, possède aussi des biens à Erquy depuis au moins le XIème siècle. Comme à Pléhérel (Fréhel) le site où se trouvent ses possessions prend le nom de l'Abbaye (Moinerie dans le cas des possessions de l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois). Les moines conservent le fief de l'abbaye avec la tenue du Saint-Sépulcre, la tenue de la Longraye et la tenue de la Ville aux Fermes : ces tenues rapportent en 1711 : 12 boisseaux de froment et 24 sols. Une grande partie du fief de l'abbaye est vendue en 1569 par l'abbé de Saint-Jacut, Louis de Saint-Méloir, pour payer une taxe de 900 livres de rente imposée à l'abbaye par Catherine de Médicis pour combattre les Protestants. Ce prieuré tombe à une date inconnue entre les mains des laïcs : Jean Le Ribault, sieur de l'Abbaye (décédé avant 1560). L'abbé de Saint-Jacut garde jusqu'en 1789 une juridiction de moyenne justice, dont le siège est à l'abbaye même.

Port d'Erquy (Bretagne).

Les Templiers et les Hospitaliers avaient jadis des possessions au sud de la chapelle du Saint-Sépulcre et la Corderie (siège d'une ancienne léproserie), au nord-est, au lieu-dit "les Hôpitaux". Il s'agit semble-t-il des donations mentionnées en 1182 et faites par les frères Manasac.

Sous l'Ancien Régime, la paroisse d'Erquy fait partie du diocèse de Saint-Brieuc ; elle a pour ressort Saint-Brieuc et pour subdélégation Lamballe. MM. Visdeloup, de Rieux, Guyon et de la Moussaye en étaient les seigneurs lorsque éclata la Révolution. La cure était à l'alternative. Erquy élit sa première municipalité au début de 1790.

Villas d'Erquy (Bretagne).

Lors des nominations aux succursales en 1803, à Erquy, l'évêque désigne M. François Mauffray et l'y maintient malgré les observations du préfet dont voici le résumé : « On ne peut oublier que M. Mauffray a été convaincu au mois de nivôse an XI, d'avoir refusé les sacrements au nommé Séraphin Rault, parce qu'il ne consentait pas à rendre les biens nationaux qu'il avait acquis. Ce fait annonce les principes de ce prêtre » et le préfet demande en conséquence qu' « Erquy soit confié en de meilleures mains ». A quoi Mgr. Caffarelli répond « que l'abbé Mauffray a été pleinement justifié de cette accusation par la démarche de son maire qui après avoir dressé le procès-verbal, est venu trouver le préfet et en a reconnu le faux ».

On rencontre les appellations suivantes : Par. de Erque (1167), Erque (en 1219, en 1223, en 1226, en 1233, en 1235), Erqueio (en 1235 et 1260), Arque (en 1237), Arqueio (en 1245, en 1256), Herqueio ou Herqueium (en 1278, vers 1330), Erquey (en 1282), Herqueyo (en 1298), Erqui (en 1358, en 1420, en 1427, en 1430, en 1480, en 1514), Erquy (en 1458, en 1516, en 1583, archives des Côtes d'Armor, 1E 1529).

Ville d'Erquy (Bretagne).

Note 1 : le 16 mars 1796 un combat naval oppose des navires anglais et français dans la rade d'Erquy.

Note 2 : la commune d'Erquy est formée des villages : Tuero, le Val, les Hôpitaux, Ville-Josselin, Ville-Orin, Quelard, Saint-Sépulcre, l'Abbaye, Saint-Aubin, le Verger, la Couture, Ville-Denais, le Bois-Regnault, l'Hôtel-Morin, la Marchatte, la Ville-Bourse, la Moinerie, le Pussoir. Mention parmi les villages de Saint-Quereuc, ancienne grange de l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois. En 1234, la villa Saint-Maclou, en Erquy, fut donnée à la même abbaye et est dite : Villa Maclovii de Sancto Carroco. Saint-Aubin possédait une autre grange à Erquy : Saint-Cano ou Saint-Queneuc, ainsi que les deux métairies de la Moinerie.

Ville d'Erquy (Bretagne).

Voir   Ville d'Erquy (Bretagne) " Le cahier de doléances d'Erquy en 1789 ".

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PATRIMOINE de ERQUY

l'église Saint-Pierre et Saint-Paul (XIIIème-XVème-XIXème siècle). Edifice dont la nef comporte d’abord une vaste travée, flanquée au nord du clocher et au sud d’une salle, puis de cinq travées avec bas côtés. Elle est terminée par le choeur, il n’y a pas de transept. L’édifice actuel date de la fin du XVIIIème siècle et des premières années du XIXème. La longère nord a été en effet reconstruite vers 1787, la sacristie en 1818, la longère sud et son bas côté en 1828 ; enfin la vieille tour et le pignon ouest furent démolis par François Vautier, maître maçon, suivant devis du 12 avril 1841, et reconstruits en 1845, suivant plans de Joseph Le Chatelier, visés par l’architecte du département, M. Lorin. La croix fut placée au sommet le 11 août 1847. L’on a conservé l’ancienne fenêtre du choeur, qui, suivant une enquête de 1434, avait été construite entre 1412 et 1431, sur l’ordre de Geffroy du Quellenec sr. de Bienassis. " Bien que les comptes de la fabrique indiquent la reconstruction des longères en 1787 et 1818, il semble que les longères anciennes aient été soit remontées avec les matériaux anciens sur le plan ancien, soit plutôt conservées dans le nouvel édifice après restauration. L’on s’expliquerait mal autrement que les cinq grandes arcades nord et une de celles du midi soient en plein cintre tandis que les quatre autres sont en arc brisé ; et, surtout, que l'on ait conservé au-dessus de ces arcades des fenêtres étroites et très largement ébrasées vers l'intérieur, qui n’ont plus aucun rôle depuis la construction des bas côtés actuels, qui les aveuglent. L’ensemble de ces arcades et des portions de murs les surplombant est à rapprocher de Saint-Martin de Lamballe et dénote le début du XIIème siècle ou même l’extrême fin du XIème siècle " (R. Couffon). Mobilier : Bénitier du XIIème siècle ; statues anciennes de saint Pierre, saint Paul, saint Michel, saint Sébastien ; maître-autel datant de 1837, dû à Joseph Le Chatelier, et stalles de la même époque ; chaire de 1830, due à Loyer, sculpteur d'Etables. Le pignon Ouest est édifié en 1420 par le seigneur de Bienassis. Le côté Nord date de 1767 et de 1887, celui du midi date de 1810 et de 1830. La clocher date de 1845. On y trouve un bénitier qui date du XIIème siècle. Les retables datent de 1719 et 1727. Le retable du maître-autel (1719) est l'oeuvre du menuisier Yves Nabucet et du peintre Augustin Guernion (de Lamballe) : il est orné des statues de saint Paul, saint Pierre, saint Sébastien et saint Nicolas. Un second retable, qui date de 1727, est l'oeuvre du menuisier Yves Nabucet et du peintre Le Moigne : il provient de la chapelle privée de la Ville-Cour et représente la vie de saint Mathurin ;

Eglise d'Erquy (Bretagne).

Voir   Ville d'Erquy (Bretagne) " Délibération de la paroisse d'Erquy consentant à céder un enfeu au seigneur de Bienassis ".

la chapelle Notre-Dame des Marins (1867). Cette chapelle est édifiée à l’emplacement de la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix ou des Sept-Saints. Ruinée sous la Révolution, la chapelle est reconstruite en 1867 et bénie en août 1867. " De plan rectangulaire. La réfection de la chapelle ancienne fut décidée en 1861. La pose de la charpente du nouvel édifice eut lieu le 27 juin 1863 et sa bénédiction par Mgr. David en août 1867. Deux ans plus tard, en septembre 1869, le même prélat fit don à la chapelle du reliquaire renfermant les reliques des sept saints de Bretagne, puis le 15 septembre 1872 bénit la croix du placitre due à Hernot. Le campanile ne fut achevé qu’en 1885. Mobilier : Autel moderne dû à Le Merer et datant de décembre 1872" (R. Couffon) ;

Chapelle des Marins de la ville d'Erquy (Bretagne).

la chapelle Saint-Michel de Rochecoul (1880-1881). Petit édifice rectangulaire édifié sur l'îlot Saint-Michel, en remplacement d'une chapelle ayant appartenu dès le XIIIème siècle aux moines de Saint-Aubin-des-Bois. Elle est bénie le 9 octobre 1881. Le clocheton est surmonté d'une statue de saint Michel terrassant le démon ;

Chapelle Saint-Michel de la ville d'Erquy (Bretagne).

la chapelle Saint-Pabu (1888). Edifice rectangulaire commencé le 2 juin 1887 et achevé fin janvier 1888. Il fut bénit le 7 juillet 1888 ;

les anciennes chapelles aujourd'hui disparue : - la chapelle du Saint-Sépulchre, en ruines vers 1935-1939. C’était un édifice du Temple relevant de la Croix Huis, membre de Carentoir. - la chapelle de Saint-Aubin, détruite. Elle existait encore au XVIIIème siècle. - la chapelle de Bienassis, détruite. Elle était à l’extrémité nord du château, face au jardin ;

la croix de l'Abbaye ;

le château de Bienassis ou Bien-Assis (XVème siècle et 1620-1708), édifié par Jean 1er du Quélenec (ou Quélennec ou Quéleneuc) en 1434. Le logis aurait été bâti pour Jean vicomte du Faou, amiral de Bretagne sous Jean V et complété au cours du XVème siècle. Propriété successive des familles Visdelou de Bienassis, Quellénec ou Quélenec, la Marck (prince souverain allemand) en 1727 et Aremberg (gendre du comte La Marck et aïeul de la princesse Elisabeth d'Autriche, dite "Sissi"). Détruit durant les guerres de la Ligue, il est restauré au XVIIème (agrandi en 1620) et au XVIIIème siècles par la famille Visdeloup (François Louis Visdelou de La Ville-Théart), après l'avoir racheté en 1765 au prince d'Arenberg. Confisqué sous la Révolution, il est transformé en prison vers 1793. En 1796, il devient la propriété du général Valletaux. Montjarret de Kerjégu (Jules de Kerjégu), amiral et Sénéchal du département, l'achète en 1882 au petit-fils de Jean André Valletaux (général d'Empire). Les deux tourelles (XV-XVIIème siècle), à l'Est du château sont les seuls vestiges de l'édifice construit à l'origine par Geoffroy du Quélenec ;

Nota 1 : Le seigneur de Bienassis qui perdit son procès contre la maison de Rieux-Vaucler, aussi bien au sujet de ses prétendus droits sur St-Jacques que sur Saint-Alban, était lui-même un puissant personnage. La belle résidence dont le comte de La Marck était alors le châtelain a eu ses bons et ses mauvais jours. En 1590, les ligueurs, commandés par le marquis de Chaussin, venaient assiéger le Guémadeuc. Ils ne purent le prendre qu'au bout de quelques heures, bien qu'ils fussent au nombre de six cents et qu'ils eussent deux pièces de canon. Sans perdre de temps, ils mettaient le siège devant Bienassis, qu'ils prirent aisément et pillèrent. « Cette terre était (1590) possédée par la maison de Visdeloup, où elle était entrée par le mariage de Françoise de Quélénec, dame de Bienassis, avec Gilles de Visdeloup, seigneur de la Goublaye. Elle passa dans celle de La Marck par le mariage de Marie-Anne-Hyacinthe de Visdeloup, héritière de Bienassis, avec le comte de La Marck. Louise-Marguerite, leur fille unique, l'apporta au prince d'Aremberg, son mari, qui la vendit en 1765 à M. de la Villethéart-Visdeloup » (Ruffelet. — Annales briochines. Mahé, 1771). La maison de la Villethéart s'en vit déposséder à la Révolution, et cette belle terre devint bien national. C'est ainsi qu'elle a été aliénée et, depuis, revendue. Bienassis, le mieux conservé des trois châteaux du pays (Guémadeuc, Vauclair, Hunaudaye), est sans contredit la seule résidence qui puisse attirer l'attention du touriste. Il a gardé ses douves, ses murs crénelés ; il a conservé son aspect féodal et il a vraiment grand air dans sa masse imposante et l'alignement de ses larges avenues. La période révolutionnaire, en l'enlevant à ses maîtres, ne lui a pas imposé d'autres flétrissures ; l'âme des revenants qui, assure-t-on, visite nos vieilles demeures doit s'y retrouver encore comme au temps des Quélénec, des La Marck et des Visdeloup (texte
d'un ancien rédacteur à la chancellerie).

Château de Bienassis (Bretagne).

les deux manoirs de Langourian (XVème siècle et vers 1700) ;

le manoir de Longueraie ou Longueraye (XVIème siècle). Il possédait jadis une chapelle privée et appartient à Olivier Garrouet en 1440, à Pierre Garrouet en 1514 et en 1536 ;

le manoir de la Ville-Rogon. Autrefois appelé "La Ville-Dolluners". Il appartient à Bertrand Rogon en 1514 ;

le manoir des Landes (XV-XVII-XIXème siècle). Propriété de Pierre Raoul en 1427, de Julien Rouxel et de son épouse Béatrix Raoul en 1514, de Jehan Bérard en 1536. Propriété successive des familles Raoul, Bérard, La Villéon, Trégouët, Chastel de La Rouaudais et au XIXème siècle, de François Le Pomellec. Ce dernier restaure le manoir au XIXème siècle ;

le manoir des Moineries ou de la Moinerie du Portail. Il y avait jadis deux terres surnommées "Mouenerie ou Moinerie". En 1514, l'une appartient à Jacques de La Chetay et l'autre appartient aux abbés de Saint-Aubin-des-Bois en Plédéliac. En 1536, la "Moennerie de Saint-Erreuc" (Saint-Quéreuc) appartient aux abbés de Saint-Aubin-des-Bois et La "Moennerie-aux-Hospitaulx" (Les Hopitaux) appartient à dom Jacques de Lastaye ;

la fontaine Notre-Dame des Bruyères. Un ancien lavoir est situé à proximité de la fontaine ;

9 moulins dont les moulins à eau de la Hunaudais, aux Moines, de l'Islet, de Moque-Souris, de la Gaume, de Quilard, de Bienassis, du Travers, de Truquais, de la Garenne ;

A signaler aussi :

le dolmen et cairn de la Ville-Hamon (époque néolithique) ;

le four à boulets du cap d'Erquy (1794). Il était jadis destiné à chauffer les boulets à rouge de telle sorte qu'ils puissent incendier les navires anglais qui tentaient d'attaquer la ville d'Erquy. On y voyait aussi jadis trois batteries de canons ;

le corps de garde dit "des trois pierres" (1744) ;

le camp romain ou oppidum du cap d'Erquy (âge du fer) ;

la villa du Pussouer ou Pussoué (époque gallo-romaine) ;

Carrières de la ville d'Erquy (Bretagne).

 

Carrières de la ville d'Erquy (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de ERQUY

En 1410, la terre de Bienassis est achetée par Jean du Quélenec (ou Quélennec), vicomte du Foû, pour son fils Geoffroy, qui construit une première forteresse. Ce château passe par alliance entre les mains de la famille Visdelou de La Goublaye, puis, en 1727, au comte de La Marck, prince souverain allemand, puis au prince d’Arenberg. En 1765, le prince d'Arenberg vend le château à François-Louis Visdelou de La Ville-Théart. Il sera acheté en 1796, par le général Valletaux et en 1882 par Jules de Kerjégu.

Les maisons nobles d'Erquy étaient : Le Longrais (basse justice) qui appartenait, en 1370, à Olivier Garrouet, puis en 1500 à Geoffroy, l'un des gentilshommes de la reine Anne, et en 1680 à un autre Garrouet, et plus tard à M. de Boisgelin. En 1400, la Moinerie appartient à l'abbaye de Saint-Aubin d'Angers.

En 1490, le château de Bienassis, avec haute justice, appartenait à J. de Quélennec. Ploret, avec haute justice, appartenait à M. de la Villethéart. Langouriant, avec haute justice, appartenait à M. de la Moussaye de Carcouët. Villegoure, avec moyenne justice, à M. Gouyon de Vaurouault. La Salle Thaudoury, avec haute justice, à M. de la Fruglaye de Lourmel. La Vieuville, avec basse justice, à M. le Blanc de Quisqueret. Ainsi que les maisons nobles de Lislette et Geslin.

Lors de la réformation du 12 octobre 1426, sont mentionnés plusieurs nobles d'Erquy : Perrot Audouart et son fils, Thomas de Saint-Meloir, Agaisse de La Goublaye, Jean Courmaut ou Comaut (en 1427) ou Connant (en 1427), Jean de Saint-Meloir, Guillaume Gueheneuc, Pierre Raoul, Pierre de Lission ou Delission (en 1427), Jean de Saint-Meloir, Mathelin Pinel, Roland de Saint-Meloir, Thomas du Gouray, Roland André, Roland Phelippes, Guillaume Predet, Olive Collet, Olivier Denys ou Denis.

Lors de la réformation du 29 juillet 1440, sont mentionnés plusieurs nobles d'Erquy : Bertrand de Plorethe, Geffroy de Quelenec, Jean de Saint-Meloir, Jean Le Felle, Thomas de Saint-Meloir, Jean Rogon, Guillaume Raoul, Roland Rogon, Jean de Saint-Meloir, Pierre Raoul, Bertrand de Saint-Meloir, Jacques de La Goublaye, Pierre de Lision, Olivier Rieu, Roland Phelippes, Thomas de Cargret, Roland de La Houssaye, Roland Couraut, Pierre Couraut, Olivier Graslen, Mathelin Pinel et Guillaume Piedet. D'autres se disent nobles : Olivier Denis, Jehan Audoart, Pierre Audoart, Roland du Temple et Pierre Robert.

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Erquy :
– Jean de St-Méloir, homme d’armes etc.. à 5 chevaulx.
– Alain du Quélenneuc, homme d’armes etc.. à 5 chevaulx.
– Guillaume Le Felle ; sa fille tient tout et est mariée à Mathurin Madeuc, fils Alain, qui est de l’ordonnance du Duc.
– Olivier Garrouët, par Alain Garrouët.
– Rolland Rogon.
– Béatrix Raoul, par Jean Vallo.
– Marie Briand, par Jean Blondel.
– Jean de Kergu, tant pour lui que pour Jean de Saint-Méloir, du Travers.
– Pierre Rogon.
– Pierre Riou.
– Olivier Raoul.
– Olivier des Rondiers.
– Jeanne de la Goublaye.
– Les mineurs Rolland de la Houssaye, par Alain de la Houssaye.
– Rolland de la Tousche.
– Lancelot Phélippes.
– Guillaume et Jean Courault.
– Rolland Gesril, en robe.
– Jacques de Saint-Meloir.
– Clément Raoul, à pied.
– Jean Courault.
– Rolland, Olivier et Guillaume Denis.
– Robert Kergu.
– Geffroi Raoul.
– Guyon Héliguen.

Lors de la réformation du 9 mars 1536, sont mentionnées plusieurs maisons nobles d'Erquy : Le Plessix et Ville-es-Mares (à Julien de Ploerrec, sieur de Plorec), Langourian (à Jehan de Saint-Denoual), Bien-Assis, le Fougeray, Saint-Quéreuc, la Marhatte et Ville-Houix (à Jehan du Queleneuc), Bosq-Regnault (à Jacques de Lyvyon), La Longueraie (à Pierre Garrouet), La Motte-Verte (à Christophe de Saint-Meler ou Meloir), Beaumont (à Jehan Millon), La Ville-Josselin (à Jacques Le Moene, sieur de Beauregart), La Ville-Tréhen (à Jehan de Saint-Meler ou Meloir), La Ville-Cour et Le Pusset (à Jehan Gouyon, sieur du Vaurouaud), L'Islet (au sieur de Vauclair, en Plémy), Les Landes (à Jehan Berard), Saint-Quéreuc ou Moennerie de Saint-Erreuc (à l'abbé du couvent de Saint-Aubin-des-Bois, en Plédéliac), Les Hopitaux ou Moennerie-aux-Hospitaulx (à dom Jacques de Lastaye), La Vallée (à Jehan de La Motte), Guegende (à Jacques Visdelou).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 26 nobles d' Erquy :

Marie BRIEND (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Guillaume COURAULT (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan COURAULT (10 livres de revenu) : comparaît revêtu d'une robe ;

Jehan COURAULT (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;

Robert DE KERGRET (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;

Jehan DE KERGUTAULT (100 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Jehanne DE LA GOUYBLAYE (4 livres de revenu) ;

Alain DE LA HOUSSAYE (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;

Roland DE LA TOUSCHE (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Olivier DE RONDIERS (6 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;

Jacques DE SAINCT MELOIR (5 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;

Jehan DE SAINCT MELOIR (200 livres de revenu) : comparaît en homme d'armes ;

Roland DENIS (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Alain DU QUELINEUC de Bienassis (200 livres de revenu) : comparaît comme homme d'armes ;

Olivier GARROUET (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Roland GERRIL (12 livres de revenu) : comparaît revêtu d'une robe ;

Guyon HELIGUEN (4 livres de revenu) ;

Mathurin MADEUC de le Vaurouault (200 livres de revenu) : excusé comme appartenant à une compagnie d'ordonnance ;

Lancelot PHILIPPES (5 livres de revenu) : comparaît revêtu d'une robe ;

Béatrice RAOUL (70 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Clément RAOUL (5 livres de revenu) : porteur d'une salade (casque) et comparaît armé d'une jusarme ;

Geoffroy RAOUL (4 livres de revenu) ;

Olivier RAOUL (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Pierre RIEU (5 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et comparaît armé d'une pertuisane ;

Pierre ROGON (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Roland ROGON (40 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et comparaît armé d'une jusarme ;

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