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LE GENERAL VALLETEAU OU VALLETAUX (1757-1811)

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Jean-André Valleteau (ou Valletaux), sieur de la Plante, dit « La Côte », né le 23 novembre 1757 à Hiersac (Charente), mort le 23 juin 1811 à Quintanilla-del-Valle (Espagne), est un général et homme politique français de la Révolution et de l’Empire, tué au combat pendant la guerre d'indépendance espagnole. Il a épousé, en 1802, mademoiselle Marie-Thérèse Rouxel de Maisonneuve, fille d'un négociant armateur au Légué (port de Saint-Brieuc). De ce mariage nait une seule fille, Marie-Thérèse, qui a épousé, en 1826, François Le Pomellec (1793-1853), armateur et maire de Saint-Brieuc, chevalier de la Légion d'honneur, membre du Conseil général du département des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor) et président de la Société d'agriculture. En 1796, Valletaux achète le château de Bienassis, bien national depuis la Révolution, revendu moins de cent ans plus tard par la famille Le Pomellec, ses descendants en 1880 à l'amiral Jules de Kerjégu.

Le général Valleteau ou Valletaux (1757-1811).

En compulsant les registres municipaux de Lamballe, nous avons remarqué qu'il y était fait mention, en plusieurs endroits, du général Valleteau (ou Valletaux). Il y est question notamment d'un séjour que fit celui-ci dans cette ville durant les premiers mois de l'an IX. Cela nous a donné l'idée d'évoquer le souvenir de cet officier dont la carrière s'écoula en majeure partie dans notre département. En effet, il y commanda les troupes républicaines durant les troubles de la Chouannerie et devint sous le Consulat l'un de ses députés. Nous avons donc essayé, avec les renseignements puisés dans les registres de la mairie de Lamballe [Note : Registre des délibérations du Conseil général de la commune de Lamballe, série D. — Registre de correspondance de la municipalité] et ceux que nous avons pu recueillir dans divers journaux et ouvrages de l'époque, voire de celle qui suivit, de retracer rapidement les principaux traits de la vie de cet ancien lieutenant de Hoche qui fut, à vrai dire, une des figures intéressantes de son temps.

I.

Jean-André Valleteau naquit à Hiersac (Charente) le 23 novembre 1757 [Note : Et non en 1758 comme l'a dit Habasque (Notions, t. III, p. 108. Témoin la pièce suivante : Mairie d'Hiersac (Charente). Le vingt-trois Novembre mil sept cent cinquante-sept, à neuf heures du soir, est né à Hiersac Jean-André Valleteau, fils de André Valleteau et de Marie Valleteau. Certifié conforme au registre : Mairie d'Hiersac. le 31 Mars 1914. Cachet de la Mairie. Le Maire, J. MAUFRAS]. Après avoir étudié la médecine pendant quelque temps, il céda à son goût pour la carrière des armes et s'enrôla dans le régiment d'Aunis. Il y était adjudant-sous-officier lorsqu'en 1792, il s'engagea dans la garde constitutionnelle de Louis XVI. Après le licenciement de cette force, il prit le commandement d'un bataillon de volontaires de son département qui le voulait pour chef. Son avancement fut dès lors rapide. En effet, deux ans après, il était à la tête d'une demi-brigade et assistait au siège de Bois-le-Duc oit il fut blessé. Général de brigade en 1795 et envoyé dans l'Ouest avec des troupes tirées de l'armée du Nord, il prit en Pluviôse de la même année le commandement, de l'arrondissement militaire de Saint-Brieuc. A ce moment la situation était franchement mauvaise. L'agitation régnait dans les campagnes et les royalistes devenaient de plus en plus hardis. En Frimaire précédent, au nombre de trois à quatre cents, ils étaient entrés dans la petite ville de Jugon. avaient abattu l'arbre de la Liberté et pillé deux voitures chargées d'équipements pour la 17ème demi-brigade. Le 5 Nivôse suivant., sur la route de Lamballe à Saint-Brieuc, ils avaient capturé un convoi de 104 bœufs escorté par vingt-cinq grenadiers. Ils avaient tué un de ces derniers, « mais n'avaient pu emmener que 16 bœufs, à cause des mauvais chemins et parce qu'ils furent aussitôt poursuivis par la garde nationale de Lamballe et des détachements de la garnison » [Note : Mémoire au Comité de Salut public, de Sûreté générale et au représentant Boursault. (Registre des délibérations du Conseil général de la commune de Lamballe, séance du 20 Nivôse an III)].

Ces événements ainsi que les attentats qui se commettaient journellement dans le pays étaient bien faits pour émouvoir inquiéter les autorités départementales. L'arrivée d'un chef aussi diligent et énergique que Valleteau ne pouvait manquer de les rassurer, de les pousser à l'adoption de mesures de défense dont la plus importante fut la mise en état de siège du département après l'affaire de la Ville-Mario [Note : 200 chouans armés auxquels s'étaient joints des bandes accourue de Plaintel, Ploufragan, avaient occupé le château de la Ville-Mario, en Trévéneuc, dans le but de favoriser un débarquement d'armes, et de munitions que devaient faire les Anglais au palus de Plouha. Attaqués le 16 Mars par 200 hommes de la garnison de Saint-Brieuc et les troupe cantonnées au Portrieux, ces chouans furent mis en déroute, après avoir perdu plusieurs des leurs]. Précaution indispensable alors que l'on était dans l'attente d'un débarquement des Anglais sur nos côtes. La chose faillit se produire en Germinal suivant. Le 24 de ce mois, en effet, une flottille de 15 ou 16 frégates et corvettes vint mouiller dans la baie de Saint-Brieuc. Les troupes républicaines accourues en grand nombre sous les ordres du général Valleteau. « qui jouit dans ce pays d'une grande confiance » dit l'auteur d'une lettre adressée de Saint-Brieuc au Moniteur (Numéro du 13 Floréal an III) en imposèrent aux Anglais qui s'éloignèrent de la côte et, après avoir manœuvré quelque temps dans la baie, reprirent la route de Jersey et de Guernesey.

La descente éventuelle des Anglais sur les côtes du département n'était pas à ce moment la seule préoccupation de Valleteau. Celui-ci, comme les autres chefs de l'armée républicaine, avait le vif désir de voir renaître la tranquillité dans ce pays depuis si longtemps ravagé par la guerre civile. « Ayant étudié l'esprit des campagnes, Valletaux, dit Habasque (Notions. III, p. 108), ne tarda pas à reconnaître que si on rouvrait les temples, les campagnes rentreraient dans l’ordre. Il insista sur ce point auprès de Hoche qui partagea son avis, et les églises furent rendues au culte ». Il nous semble qu'Habasque, qui a négligé de dire où il s'était documenté, exagère le rôle joué par Valleteau dans cette affaire de la réouverture des églises. Il y a tout lieu de croire cependant que ce dernier fut du nombre de ceux qui jugeaient cette mesure nécessaire, urgente [Note : « La clôture des temples, écrivait la municipalité de Lamballe, fait des milliers de mécontents, pour ne pas dire de contre-révolutionnaires, surtout dans les campagnes, et des centaines de patriotes expient chaque jour par la mort cette erreur en politique. On s'est persuadé que tous les Français sont des philosophes et on s'est bien trompé. Les chouans tirent tout le parti possible de notre maladresse et nous savons qu'ils s'en vantent. Ils ont l'impudence de faire des proclamations dans les campagnes comme nous en faisons dans les villes. Leurs chefs portent des croix d'or sur la poitrine. Ils disent les tenir du pape, et avec ce prestige, ils commandent et se font obéir ». Mémoire au Comité de Salut public, de Sûreté générale et au représentant Boursault. Registre des délibérations du Conseil général de la commune de Lamballe. Séance du 20 Nivôse an III].

C'est ce que finit par admettre la Convention qui, dans la séance du 11 Messidor suivant, sur la proposition de Lanjuinais, décréta le libre exercice du culte. Loi malheureusement tardive et qui ne donna pas les résultats que l'on espérait, à cause peut-être des événements qui suivirent. En effet, quelques jours après le vote de la Convention, la flotte anglaise mouillait en baie de Quiberon et les émigrés débarquaient « sur les grèves désolées de Carnac ».

Dès la réception de cette grave nouvelle, le général Valleteau, avec les troupes disponibles du département, avait été envoyé dans le Morbihan. Il prit part à tous les combats dont fut le théâtre la presqu'île de Quiberon, et par sa belle conduite durant la journée du 28 Messidor, mérita les félicitations du général en chef [Note : V. Le Moniteur du 13 Thermidor an III. — A l'attaque du fort Penthièvre (3 Thermidor), Valleteau commandait la colonne du centre. V. Le Moniteur du 15 Thermidor].

Rappelé dans le département des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor), envahi par l'armée rouge [Note : Ainsi appelée parce que les chouans qui la composaient avaient un uniforme rouge et des fusils fournis par les Anglais. Ce corps, fort d'environ 4.000 hommes, avait été détaché de l'armée royaliste avant l'investissement de la Falaise pour prendre les républicains à revers, mais son chef Pontbellanger, qui avait succédé au marquis de Tinténiac, tué à Coëtlogon, au lieu d'exécuter cette manœuvre, suivit les ordres de l'agence royaliste de Paris et se dirigea vers Saint-Brieuc], il mit Saint-Brieuc en état de résister à une attaque des royalistes [Note : Il forma à cet effet un petit camp, au tertre de Buette, près de la ville. Ch. Le Maout (Annales armoricaines, p. 377)], attaque qui ne se produisit pas. En effet, ceux-ci ayant appris à Châtelaudren le désastre de Quiberon, évacuèrent cette localité, et, par suite de la mésintelligence qui régnait parmi leurs chefs, ne tardèrent pas à se débander.

Le danger disparu, l'agitation n'en persista pas moins dans nos contrées et Valleteau dut prendre des mesures propres à la faire cesser. C'est ainsi qu'en Frimaire an IV, il signa une proclamation ordonnant le désarmement des communes rurales [Note : Registre des délibérations du Conseil général de la commune de Lamballe (séance du 6 Nivôse an IV)]. Le 7 Pluviôse suivant, il en publiait une autre enjoignant à tout citoyen sortant de sa commune de se munir d'un passeport renouvelable chaque mois (Registre de correspondance de la municipalité de Lamballe).

A quelque temps de là, durant l'accalmie qui fit en Thermidor lever l'état de siège dans le département, le général Valleteau quitta le service, se faisant délivrer un congé illimité. Un peu plus tard, il se maria [Note : Il épousa Mlle Marie-Thérèse Rouxel, fille d'un armateur du Légué]. L'année précédente, il avait acheté la terre de Biénassis, vendue comme bien national, et dont le château de ce nom, vaste et belle demeure seigneuriale du XVIème siècle, se voit encore à 2 kilomètres du bourg de Pléneuf.

L'insurrection de 1799 devait faire sortir Valleteau de sa retraite. Nous ne pouvons dire à quel moment il reprit du service. Toujours est-il qu'au commencement de l'an IX il était à Lamballe, où il y avait alors une assez forte garnison et où la présence d'un chef énergique. avisé et connaissant le pays était nécessaire à cause de l'état troublé dans lequel se trouvaient les communes environnantes. Celles-ci, en effet, étaient parcourues sans cesse par des bandes peu nombreuses mais généralement composées d'hommes « qu'aucune espèce de parti ne dirigeait » (Registre de correspondance de la municipalité de Lamballe, Lettre du 23 Nivôse an IX au citoyen Barbé Marbois, conseiller d'Etat), et qui, après avoir fait leur soumission, avaient repris les armes et se livraient entièrement au brigandage, ainsi qu'il arrive souvent à la fin des guerres civiles. Le plus redoutable de ces derniers, le nommé Jean Tardivel, mourut des suites de blessures reçues dans une rencontre avec les gendarmes de Plancoët et de Matignon, à la ferme de la Guérivais, en Quintenic (2 Frimaire) [Note : Dans une lettre de la municipalité de Lamballe au préfet des Côtes-du-Nord, à la date du 4 Frimaire, se trouve le passage suivant : « Le général Valleteau, à, qui on a rendu compte de l'affaire de Quintenic, étant à Saint-Brieuc, pourrait vous en procurer de plus amples détails. Je crois cependant qu'il ignore la mort de Tardivel ». (Registre de correspondance de la Municipalité)]. Sa mort hâta la dispersion de ces bandes, et par suite ramena le calme dans le pays.

 

II.

En Germinal an X, le général Valleteau fut compris par le Sénat conservateur parmi les membres destinés à remplacer le cinquième sortant du Corps législatif [Note : Fut nommé également Beslay, homme de loi, membre du Conseil d'arrondissement de Dinan, Côte du-Nord (sic). — V. Le Moniteur du 8 Germinal an X]. Homme d'action surtout, il était, à dire vrai, peu fait pour les fonctions de législateur. A une autre époque, sous un autre régime, il se serait peut-être intéressé aux travaux parlementaires, mais sous l'Empire où, jusqu'en 1807, le rôle de la Chambre consista uniquement à voter sans discussion les projets de loi présentés par le Gouvernement, il ne pouvait manquer de se lasser de l'existence terne et monotone des députés d'alors.

Aussi en 1808, les Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor) faisant partie de la série sortante [Note : Nous lisons ce qui suit dans L'Almanach impérial de 1806 : « Série 3. Année de sortie 1808. Valleteaux. Côtes-du-Nord à Saint-Brieuc, rue Neuve-des-Petits-Champs, Hôtel de Vendôme ». Les autres députés des Côtes-du-Nord étaient alors Beslay, dont nous avons parlé plus haut, et Couppé, président du Tribunal criminel de Saint-Brieuc, ce dernier nommé par le Sénat conservateur en Nivôse an XII (V. Le Moniteur du 14 Nivôse an XII). Brélivet, nommé également à cette date, était décédé en 1805], il ne voulut pas se présenter devant le Collège électoral de ce département et demanda à être remis en activité. Envoyé dans le Nord de la France, puis dans l'Est, il fut nommé en 1809 commandant de la place de Hanau. En 1810, il obtint de passer en Espagne où la guerre, devenue nationale, était, de plus en plus dure et acharnée. Mis à la tête d'une brigade chargée de combattre les insurgés des Asturies, que commandait le Marquesito [Note : Don Juan Porlier capitaine-général des Asturies, surnommé el Marquisito « par allusion à sa naissance et à sa petite stature », était le fils naturel de Don Antonio Porlier, marquis de Bonamar, ancien ministre de la cour de Madrid. Il était considéré comme un des généraux les plus actifs de l'armée espagnole. (v. Biographie nouvelle des Contemporains, t. 17, p. 8)] ; il eut avec ces derniers plusieurs engagements qui tournèrent à notre avantage. Notamment le 29 novembre 1910, sur la route de Miranda à Belmonte, où avec 1.500 hommes il attaqua et mit en déroute 6.000 Espagnols, et, en mars 1811, à Puelo « montagne escarpée », défendue par plusieurs milliers de guérillas et qui fut enlevée à la baïonnette (Victoires et Conquêtes). Le 23 juin suivant, il trouva une mort glorieuse à Quintanelle del Valle, non loin d'Astorga, dans un combat contre un corps d'insurgés galliciens. Ceux-ci n'étaient guère moins de 7.000 et Valleteau n'avait que trois bataillons et une soixantaine de chasseurs. Entraîné par ses tirailleurs et jugeant l'action trop engagée pour exécuter un mouvement de retraite, malgré son infériorité numérique, il ordonna l'attaque. L'ennemi fut complètement défait et laissa 600 morts sur le champ de bataille. « Cette affaire brillante, dit Le Moniteur (Numéro du 5 août 1811), honore les derniers moments du général Valletaux tué à la fin du combat. Il a vu en mourant la défaite de l'ennemi ».

Valleteau fut inhumé sur les bords de la rivière d'Orvigo, où il campait le matin même de l'action. Comme Hoche, Kléber, Desaix et tant d'autres généraux de l'époque révolutionnaire et napoléonienne, il repose en terre étrangère. N'est-ce pas le cas de répéter cette phrase de Michelet à propos de l'héroïque Caffarelli du Falga qui, blessé mortellement à Saint-Jean-d'Acre, fut enterré sous les murs de cette ville : « Ainsi la France mit partout ses enfants ».

NOTE.

Durant son séjour à Lamballe, le général Valleteau fut la cause involontaire d'un incident qui a été consigné dans un des registres municipaux et qui eut pour conséquence un échange de lettres entre le préfet Boullé et Antonin Bésuchet, maire de cette ville.

Voici le récit de cette curieuse anecdote : Le général Valleteau avait perdu un jeune chien auquel il tenait beaucoup. Un soir, croyant l'avoir entendu aboyer chez un de ses voisins, le citoyen Gallais, il le réclama à la femme de ce dernier. Celle-ci le reçut fort mal, l'injuria grossièrement. Fort mécontent d'un semblable accueil, le général s'en plaignit au maire qui, le 23 Vendémiaire an IX (V. le Registre des délibérations du Conseil général de la commune de Lamballe), prit un arrêté condanmant la femme Gallais à vingt-quatre heures de prison. Cette dernière ne prit pas bien la chose et fit ses doléances au préfet, lequel demanda des explications au maire de Lamballe. La missive préfectorale ne plut pas sans doute à ce magistrat qui répondit par une lettre un peu vive dont voici le passage essentiel :

« La citoyenne Le Gallais était dans le cas prévu par le 7ème paragraphe de l'article 606 du Code des délits et peines, et, si, usant du droit que me donnait l'article 606 de cette loi, je me déterminai à la punir de la moindre peine, c'est parce qu'elle est mère de famille et que, sous ce rapport, je me suis permis d'excuser autant que possible un moment d'égarement. Il y aurait indubitablement acte d'arbitraire ou pour mieux dire incompétence de ma part si j'avais condamné la citoyenne Gallais pour cause de la discussion qui existait entre le général Valletaux et elle relativement au chien réclamé par le premier et par elle contesté, mais non l... Quoique très peu versé dans les connaissances administratives, j'en possède assez pour savoir qu'il ne m'appartient pas de prononcer dans une querelle de ce genre ou de toute autre espèce.

La citoyenne Gallais a été très mal conseillée de me dénoncer dans cette circonstance ; il fallait attendre quelques motifs plus fondés ; mais fort d'une conscience sans reproches, invariablement déterminé à faire tout le bien qui dépendra de moi, à faire respecter les lois ou actes de l'autorité supérieure, incapable de rougir d'aucun acte volontaire, je déclare franchement que j'avouerai sans crainte les erreurs que le seul défaut d'expérience dans l'exercice des fonctions administratives pourrait me faire commettre ».

Il y a tout lieu de croire que les choses en restèrent là, car, dans la suite, on ne trouve plus de traces de cette affaire dans le registre municipal.

(Par M. A. Botrel).

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