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Attaque de Nantes par les Vendéens et Cathelineau.

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Jacques Cathelineau, né au Pin-en-Mauges le 5 janvier 1759 et mort à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) le 14 juillet 1793 a été généralissime des armées vendéennes pendant la Révolution française, voiturier de profession. Il est souvent surnommé "le Saint de l'Anjou".

La Convention, prise au dépourvu par la violence et la soudaineté du soulèvement en 1793, n'eut d'abord que des forces très insuffisantes et de qualité moyenne à opposer aux insurgés. Elle constitua rapidement diverses unités militaires et s'efforce de cinconscrire le mal en isolant le reste du pays du foyer d'incendie qui venait de s'allumer à la fois au sud de la Loire, dans l'Anjou, le Poitou et la Vendée. Faute de bonnes troupes retenues sur les frontières du pays, elle dut utiliser les gardes nationaux et les volontaires qui se trouvaient disponibles dans les garnisons de l'Ouest. Elle put réunir vers la fin de Mars 1793 environ 50.000 hommes.

La Convention se faisait illusion, en croyant qu'il suffirait d'opposer aux rebelles une force armée, pourvu que elle fusse animée de l'esprit révolutionnaire et de la mystique de la liberté. Le résultat ne se fit guère attendre. Chacune des colonnes fut assaillie et battue séparément par les armées vendéennes, qui surent profiter de l'aubaine et utiliser les avantages de leur connaissance du pays pour passer à l'offensive avec la supériorité du nombre. En Avril 1793 les troupes républicaines, mal organisées et souvent mal commandées, furent vite ébranlées par la violence soudaine des premiers chocs et battues successivement à Chémillé par d'Elbée, à Beaupreau et aux Aubiers par de la Roche Jacquellin. Humilié de ces premiers échec, le Comité de Salut public, résolut de vaincre à tout prix, et forma trois nouvelles armées en fin d'Avril. C'est ainsi qu'arriva de Bretagne à la tête des soldats des Côtes de Brest, Canclaux. Il venait appuyer Jean Michel Beysser, qui commandait déja la place de Nantes. Qu'avaient ils comme soldats ? Huit à dix mille hommes (Archives départementales, L. I., Série L349).

Chef vendéen Cathelineau. François-Athanase Charette de la Contrie
Cathelineau Charette

En face d'eux se trouvaient les Vendéens du Marais environ dix mille hommes que commandait Charette. Ils venaient surtout des cantons de Legé, de Machecoul et des bourgs de Vendée qui entourent Challans, auxquels viendront se joindre les gars du pays de Retz sous les ordres de la Cathélinière. Ils occupaient toute la région située au-delà du lac de Grand-lieu et de la Rivière l'Ognon. Au Sud-Est de Nantes sur la route qui conduit à Clisson, entre la Louée et la Croix Moriceau campait l'armée de Lyrot environ huit mille hommes. Tous marcheront ou combat groupés par paroisse, sous les ordres de chefs élus par eux et choisis dans leurs rangs, en prenant comme emblème en guise d'uniforme un morceau d'étoffe blanche sur laquelle se détache en rouge le Sacré Coeur surmonté d'une croix. Sans devenir de vrais soldats, ils vont combattre comme des héros. Ils resteront des paysans attachés à leur glèbe, et entre deux engagements ils retourneront revoir leur ferme, pour y saluer et serrer dans leurs bras leurs femmes et leurs enfants.

Chef vendéen Elbée. Chef vendéen Bonchamp.
Elbée Bonchamp

Le 31 Mars 1793 c'était la fête de Pâques. Les soldats de Lyrot souhaitaient célébrer cette journée en famille et remplir leurs obligations pascales dans leur église paroissiale. Leurs chefs indécis encore sur les objectifs militaires à atteindre consentirent à les voir s'éloigner. Ils avaient ainsi pour le plupart regagné leurs demeures, promettant de reprendre les armes au premier signal. A vrai dire cette décision comportait des dangers, L'ennemi pouvait en profiter pour mener à bien une action punitive contre ceux qu'ils jugeaient devoir être pour eux des ennemis à redouter. C'est d'ailleurs ce qui arriva. Profitant de la nuit du 2 au 3 Avril, une colonne républicaine partie de Nantes gagna Saint Jacques et par Embreil atteignit de très bonne heure dans la matinée le bourg du Loroux. On savait que des patriotes étaient enfermés dans la chapelle Saint Laurent au milieu de cette localité. Le but de ce coup de mains était de les délivrer. Le projet réussit, mais déjà l'alarme était donnée. Craignant d'être coupés sur la route du retour et d'être pris dans une souricière, si les gars du Loroux parvenaient à détruire le "Pont de l'Ouan". Ils se replièrent précipitamment en direction de Haute Goulaine et Vertou. Un coup de mains des rebelles les attendait sur la route de Clisson aux environs de la Plée. Ils durent leur abondonner quelques uns des prisonniers délivrés per eux quelques heures plus tôt (Archives Peigne, Presbytère de Loroux-Bottereau).

10 AVRIL. Le coup de mains du Loroux avait ramené à leurs postes les hommes de Lyrot. Leur nombre même avait augmenté. Aussi les Représentants du Peuple décidèrent de tenter contre eux une expédition plus importante. Elle fut confiée à un Vertavien, Alexandre Coeslier, commandant à Nantes la garde Nationale. Laissons-le nous conter lui-même cette expédition militaire. (Archives départementales, L. I., Série L345 et L542).

"J'ai reçu ce jour, l'ordre de me porter avec mes hommes sur la Louée pour exécuter un projet prometteur de gros avantages. Je suis parti de Nantes le Mercredi 10 Avril vers 8 H du matin, à la tête de miliciens bien disposés à exécuter les ordres reçus et à remplir dans l'obéissance la mission qui nous avait été confiée. Nous marchions sur trois colonnes, celle du Centre étant sous mon commandement, celle de droite était sous les ordres du Commandant Idlinger, celle de Gauche était commandée par Touchard. Nous suivions la route qui va de Nantes à Clisson, sans rencontrer la moindre résistance. A 400 pas environ du village de la VILLE au BLANC, à un quart de lieue de la Louée la colonne commandée par Idlinger fut attaquée subitement par les brigands. Les nôtres ripostèrent. C'est alors que j'appris par mon aide de camp envoyé avec quatre cavaliers à la découverte de l'ennemi, que nous avions déjà deux blessés grièvement atteints. Mais ce qui est pire encore .. que certains gardes nationaux par indiscipline empêchaient cette colonne de poursuivre sa marche, parlant tout bonnement de battre en retraite. Cette nouvelle allait-elle m'empêcher de donner le signal de l'attaque générale, qui devait surprendre et bousculer les brigands. On me fit savoir que la colonne Idlinger se repliait sur moi. J'arrivais en ce moment au carrefour des chemins qui conduisent à droite sur Vertou, à gauche sur le Loroux par Embreil. La colonne de Touchard progressait toujours et attendait le signal de l'attaque. Je donnais comme consigne à cette colonne de gauche de s'avancer en direction de la Châteigneraie de Haute Goulaine, espérant qu'elle arriverait à réaliser les bons résultats escomptés. Touchard poursuivit son avance et réussit à prendre, à désarmer et à tuer Bézier, le chef des brigands de Haute Goulaine. Là finit notre opération. Nous devions emmener avec nous comme prisonniers une dizaine de paysans dont une femme. Deux d'entre-eux furent pris les armes à la main.

Détails plus affligeants pour nous, la révolte de nos miliciens et leur conduite odieuse au cours de cette opération, que je vous ferai connaître bientôt de vive voix. Il est temps je crois que l'on fasse à nos hommes une proclamation solennelle pour les inviter à avoir plus de courage ; pour que cessent ces désordres, car ils font souffrir nos braves frères blessés dans cette tournée de la Louée. Le 11 Avril 1793 Alexandre Coeslier ".

Ce témoignage écrit par l'un des chefs les plus estimés de la Milice Nantaise, prouve bien la médiocre valeur des volontaires qu'il avait la mission de conduire au combat. Ils pouvaient être, affirme le Colonel de Balagny dans son ouvrage "Kléber et les Mayençais en Vendée", que des soldats improvisés, d'autant plus instables qu'ils manquaient de discripline et d'instruction militaire. C'est la raison pour laquelle ils ne justifièrent pas au début les espérances qu'on avaient fondées sur eux.

Chef vendéen Cathelineau. Chef vendéen Jacquelin.
     
Chef vendéen Bonchamp. Chef vendéen Elbée.
     

Les journées qui suivirent furent plus calmes. Il y eut ici ou là quelques engagements sans gravité, un certain nombre de maisons et de fermes furent cependant incendiées, ce gui jeta un juste affolement dans le bourg de Vertou. Déjà plusieurs familles avaient fui leurs demeures pour se refugier à Nantes chez des Parents ou des Amis. Il faudra attendre le 20 Juin pour connaître un engagement plus sérieux. Ce jour-là le Général Beysser devait quitter. Nantes à la tête de 2.400 hommes désirant mener une attaque importante contre les soldats de Lyrot.

Dès le matin il gagna le faubourg Saint Jacques, où il scinda son armée en deux colonnes. La première devait se diriger directement vers le Loroux, la seconde avait pour mission d'attaquer de front le camp fortifié de la Louée, où se trouvaient réunis plus de deux mille insurgés. L'une et l'autre leurs objectifs atteints devaient opérer un mouvement en tenailles pour tenter d'encercler les rebelles. En tête de chaque colonne se trouvaient des cavaliers chargés de découvrir les avant-postes ennemis. Sur la route qui conduit au Loroux la première colonne ne rencontra aucune résistance. Les chemins étaient déserts et les brigands un instant aperçu s'étaient soudainement éclipsés (Archives Peigne, Presbytère de Loroux-Bottereau).

Ils se trouvaient embusqués dans les fourrés et les oseraies qui bordent les marais aux environs d'Embreil. La colonne des Bleus à peine passée fut prise à revers, attaquée sur tous les fronts à la fois. La lutte s'engagea sévère. C'est pour l'armée de Beysser la déroute et pour ses soldats beaucoup de victimes. Une partie s'enfuit vers la Loire. Quelques-uns la traversèrent à la nage, en face de Sainte Luce. L'ordonnance du Général y trouva la mort.

Beysser aura-t-il plus de satisfaction dans sa seconde colonne, celle qui marche vers la Louée. Là encore la partie n'est pas facile. Prévoyant que l'engagement allait être sévère, il a fait appel au dernier moment aux miliciens de la Légion Nantaise. Ce rapport du Général Canclaux écrit le 27 Juin au ministre de la guerre à Paris, fournit un document exceptionnel pour juger cette affaire : "Le 20 Juin Beysser a fait à la Louée uns attaque désastreuse pour nos troupes. Après avoir enlevé presque sans pertes plusieurs postes retranchés des rebelles, il s'est trouvé soudain cerné par eux. Il a pu se faire jour avec sa cavalerie et opérer ainsi sa retraite, laissant un certain nombre de prisonniers entre les mains des brigands et surtout beaucoup de morts.

Parmi eux se trouvaient trois chefs de la Légion Nantaise, ce qui va particulièrement affecter la ville de Nantes. Il a dû abandonner par ailleurs sur le terrain une pièce de campagne dont l'avant-train s'était rompu et qui est tombée aux mains de l'ennemi. J'ai dû protèger sa retraite et empêcher un vrai désastre. J'ai pu arriver à contenir les rebelles à environ une lieue de Nantes. Ils y sont restés toute le soirée et une partie de la nuit. Depuis ils continuent chaque jour de menacer la ville, qu'il nous est particulièrement difficile de défendre.. signé CANCLAUX".

C'est au cours de cette journée tragique que devait disparaître le Commandant Alexandre Coeslier. Venu à la tête de la Légion Nantaise pour porter main-forte à cette seconde colonne il fut trompé dans sa marche en avant par un guide infidèle. Il tomba dans un piège, ses hommes furent cernés et durent pour pouvoir se dégager livrer un dur combat au-delà de la Plée. Coeslier reçut en ce moment une balle dans les reins.

Beysser arrivait là et le prit dans ses bras "Ne t'occupe pas de moi, lui dit le blessé. Je meurs pour la République. Quant à toi sauve tes canons et surtout prends soin de mes hommes".

Le soir même de cette journée, dans les champs et les fermes qui bordent la Louée, on pansait les blessures, on recueillait les morts..

Comme le signale Canclaux dans la lettre citée plus haut, Nantes se sent menacée et dans la ville règne une atmosphère de terreur. Après la prise de Mâchecoul par Charette et celle de Saumur par la Grande Armée, les nantais savent que leur tour est venu et ils s'y préparent fièvreusement. Le Maire Baco incarne la résistance civile. Le Général Canclaux est chargé d'organiser les forces militaires. Avec des moyens de fortune ils s'emploient l'un et l'autre à faire face. On élève des fortifications au débouché des grandes voies d'accès. On barricade les rues et sur les hauteurs de la ville on installe quelques batteries. Environ douze mille hommes se trouvent là rassemblés. Chacun sait, que la prise de Nantes serait interprêté comme le glas de la Révolution.

Le 24 Juin la Municipalité reçoit l'ultimatum que les Chefs Vendéens avaient rédigé à Angers. On mettait la Ville de Nantes en demeure de se rendre. En cas de refus, elle serait livrée à une exécution militaire.

Comment se présentaient les rebelles ? Cathelineau et d'Elbée étaient à la tête de douze mille hommes. Bonchamps en commandait sept ou huit mille. De Lyrot en avait environ six mille et Charette huit à dix mille. L'attaque eut lieu le 29 Juin. Elle commença de grand matin. Charette installa dès deux heures ses batteries dans les faubourgs de Pont Rousseau et commença une heure plus tard la canonnade de la Ville par-dessus la Loire. Lyrot de son côté prit position près du faubourg Saint Jacques et fit de même. La division de Bonchamps arriva sur la route de Paris avec quelques heures de retard. Cathelineau, quant à lui, devait attaquer par la route de Rennes, mais pour passer la rivière de l'Erdre, il dut remonter jusqu'à Nort. Il n'atteignit Nantes que vers dix heures du matin. Ce retard imprévu devait avoir des conséquences désastreuses. Le pire était sans doute le manque de communications entre les différentes armées. Les unes et les autres étaient coupées par des rivières.

Tandis que Bonchamps progressait depuis sept heures du matin dans le faubourg Saint Donatien, Cathelineau n'entra en action qu'en fin de matinée (Père Michel Gasnier, Vie de Jacques Cathelineau - 1957).

Il fit placer une batterie sur les hauteurs de Barbin dont le feu fit des ravages dans les rangs des Republicains. Mais l'ennemi riposta et Cathelineau dut demander à ses hommes de "s'égailler" dans les quartiers de Vannes et de Rennes, une tactique qu'il aimait employer. Se cachant derrière les haies et les murs des jardins, ils avancèrent ainsi peu à peu. Canclaux prévoyant que l'heure était décisive dirigea lui-même le combat. Deux chefs étaient face à face luttant pour un idéal différent mais avec la même bravoure. La lutte devint de plus en plus meurtrière. Cathelineau était navré de voir tomber tant de soldats. Il voulut en finir et lança vers la place Viarmes un dernier assaut. Un bond encore et ils seraient au coeur de la ville.

Attaque de Nantes en 1793 par les Vendéens.

Les balles crépitent. Cathelineau est toujours à la tête de ses hommes. Un savetier du quartier qui tiraillait de sa fenêtre, l'aperçoit et l'ajuste. Une balle part et le frappe à la poitrine. Cathelineau tombe. On se précipite vers lui, on veut le relever. Il demande que sans lui on continue le combat. Mais les siens ne se sentent plus le courage de poursuivre la lutte. Ils rétrogradent en désordre à travers les champs et les jardins qu'ils viennent à peine de conquérir. La victoire qui était à leur portée leur échappe. Par la blessure de Cathelineau, les Vendéens perdent une bataille et les Nantais trouvent leur salut.

D'Elbée essaya de regrouper les fuyards. C'était peine perdue. Il jugea bon devant ce désarroi de faire passer l'Erdre à sa division au cours de la nuit. Tous les autres chefs ignoraient encore le désastre et continuaient le combat jusqu'au lendemain matin. Les uns après les autres, comprenant que la partie était perdue, se retirèrent dans l'accablement. Pour une fois la victoire espérée n'était pas venue couronner leurs efforts.

Le 14 Juillet 1793 dans l'humble maison de son village au Pin en Mauges, Jaques Cathelineau, celui qu'on appelait déjà "le Saint de l'Anjou" rendait son âme à Dieu. Tous les vendéens prirent conscience ce jour-là qu'ils venaient de subir un grand désastre, pire qu'une défaite militaire. Il avait exercé sur ces paysans devenus des soldats, même sur ses adversaires un ascendant quasi superstitieux.

Maison du général Cathelineau.

Il occupait dans l'armée vendéenne la première place au moment de sa mort. Il savait parler à tous, avec modestie et fermeté, aussi quand il émettait un avis il était écouté. On appréciait la rectitude de ses vues et le rapidité de son jugement.

CATHELINEAU

L'échec de Nantes par les Vendéens avait incité les chefs Républicains à déclencher une offensive partant de Saumur en direction de Cholet. Les soldats de Westermann et de Santerre rencontrèrent les divisions de Bonchamps revenant de Nantes le 5 Juillet près de Châtillon. Ce fut pour les premiers un véritable désastre. Ils perdirent près de 5.000 hommes et plus de 50 canons. Les Vendéens poursuivirent les fuyards jusqu'aux "Pont de Cé".

Chef vendéen Cathelineau. Tombeau du chef vendéen Cathelineau.
     

La Vendée restait debout et partout menaçante. Telle était la situation en ce mois d'Août où vont s'engager à Vertou de durs combats. (A. Jarnoux).

Voir   Vertou " Vertou dans la tourmente en août-septembre 1793 ". 

Note : L’abbé Alfred Jarnoux (1900-1991), ordonné prêtre en 1925, a occupé divers postes de vicaire avant d’être chargé de la paroisse de Vertou en 1950 et de l’aumônerie du collège du Loquidy en 1960. A côté de sa charge pastorale, l’abbé Jarnoux, nommé chanoine honoraire en 1954, s’est toujours intéressé à l’histoire et a mené à terme diverses études qui ont connu l’édition.

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