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TRELIVAN

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La commune de Trélivan (bzh.gif (80 octets) Trelivan) fait partie du canton de Dinan-Ouest. Trélivan dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TRELIVAN

Trélivan vient du breton « treb » (village) et, semble-t-il, du nom d’un saint.

Trélivan est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plumaudan. Dans les chartes de Saint-Magloire de Léhon, il semble que les églises Saint-Magloire de Trélivan et Notre-Dame de Coëtmeur existent dès 1156. L'église de Trélivan aurait été donnée au XIIème siècle par l'évêque de Saint-Malo au prieuré de Saint-Magloire de Léhon, avec l'église de Sainte-Marie de Comur (du village de Quameur). La propriété de ces deux édifices (" ecclesia de Trelivan " et " ecclesia Sancte Marie de Choimur ") est confirmée au prieuré Saint-Magloire de Léhon en 1187 par l'évêque de Saint-Malo (Charte datée de 1187).

Dans une charte du prieuré de Saint-Magloire de Léhon, datée de 1156, on peut lire : « Jean, évêque de Saint-Malo, confirme à Durand, prieur de Léhon, les églises de " Sainte-Marie de Léhon, Saint-Pierre de Ivran, Saint-Juvat, Saint-Laurent de Tréveron, Saint-Malo de Blusweli, Saint-Melaine de Trélivan, Sainte-Marie de Coesmur, Sainte-Brigide de Tregavou ", ainsi que les cimetières, chapelles, dîmes, etc. Cette confirmation fut ratifiée par Josce, archevêque de Tours » (Blancs-Manteaux, XXXIX, 209).

En 1181, dans un traité passé entre Saint-Magloire de Léhon et Saint-Magloire de Paris sont mentionnées " ecclesia de Trelivon cum omnibus decimis " et " ecclesia B. Marie de Coesmur cum decimis et dominio ejus ".

Trélivan a le titre de paroisse dès 1266 : " Noverint universi quod coram nobis officiali Macloviensi gerente vices specialiter in hac parte reverendi patris Symonis, Dei gracia Macloviensis episcopi, constituti Robertus, Floria, Margarita et Johanna liberi Petrone filie quondam defuncti Bernardi Lerestif corporaliter juraverunt quod bona fide tenebunt et observabunt composicionem inter priorem de Lehonio, ex une parte, et dictam Petronam, ex altera, super baillivia de Coymor de terra et hominibus dicti prioris, et super domanio monachorum de Coymor, in parrochia de Trelivan ; et super clauso de Tonnelesche, sito in parrochia de Lehonio, et super aliis contencionibus inter easdem partes motis factam, prout in lictera ipsius domini episcopi super dicta composicione confecta et sigillata continetur. Et tenuit se dicta Petrona coram nobis penitus pro pagata de viginti quinque libris quas idem prior eidem Petrone solvere tenebatur per dictam composicionem ; juraverunt eciam dicta Petrona et dictus Robertus coram nobis quod super predictis baillivia et domanio non aliquam litteram seu cartam, preter illas que in nostra presencia dirupte fuerunt de consensu parcium predictarum. Et renunciaverunt dicti Robertus et Petrona pro se et suis omnibus aliis cartis, concedentes quod pro nullis habeantur si quas habeant super baillivia et domanio supradictis. In cujus rei testimonium, de consensu dictorum Roberti et Petrone, dedimus eidem priori presentes litteras, sigillo Macloviensis curie sigillatas. Datum die jovis post Trinitatem, anno Domini M° CC° sexagesimo sexto " (Anciens Evêchés, IV, 372).

A signaler aussi qu'au lieu-dit Coymor ou Choimor (en 1266), localisé par un acte dans la paroisse de Trélivan, des moines établissent un prieuré. Le prieuré-cure de Trélivan relève du prieuré de Léhon jusqu'en 1777. Quant au prieuré de Quameur, il n'a, semble-t-il, qu'une existence éphémère (il n'existe plus en 1557). Voici un aveu de Gervais de Goin, prieur commendataire de l'abbaye de Léhon, et daté de 1557 : « ...... Item en la paroisse de Trelyvan y a des deppendences dudit prieuré une mestairie appelée la mestairie de Cresnet avec l'amplacement d'une chappelle située près le grand chemin qui conduict de la ville de Dynan à la ville de Bron et contient environ quarante journaulx de terre desquelles la pluspart sont terres landilles et est de revenu chacun an de sept livres de rente. Item ung fief et bailliaige appelée le bailliaige de Cresmene ouquel sont hommes maistre Guy de Soicy, Jehanne Gillier et ses enffans, Jacques Vallée, Eonnet Floury, Guillaume Floury, Jehan du Bourbaillye, Josselin Lebreton, Yvon Lucas, Pierre Hervé, Jehan Chenu et sa femme, Guillaume Lebret, Guillaume Aureille, Pierre Lebreton et ses enffans, Jehan Lebret, Hamon Macé, Jehanne Morin et plusieurs aultres qui doibvent les rentes et revenuz audict bailliaige qui vault chacun an, par deniers six livres neuf solz six deniers. Et par froment à l'apprécy de la dite court de Dynan, six mynes troys boisseaulx neuf godelles. .... ».

Cette paroisse appartient au diocèse de Saint-Malo et élit sa première municipalité au début de 1790. L'ancienne paroisse de Trélivan dépendait jadis de la subdélégation et du ressort de Dinan. La cure était présentée par les moines de Léhon. Durant la Révolution, la paroisse de Trélivan dépend du doyenné de Saint-Malo-de-Dinan.

Trélivan semble lié au développement du château de Vaucouleurs (propriété d'Alain Espinay). Supprimée comme paroisse en 1792 et réunie à Vildé-Guingalan, Trélivan retrouve son ancien statut en 1803 et se voit rattacher Aucalceuc, jusqu'en 1820 (ordonnance du 16 mars 1820).

On rencontre les appellations suivantes : Eccl. S. Melonii de Trelivan (au milieu du XIIème siècle), Trelivan (en 1182, en 1187, en 1266).

Ville de Trélivan (Bretagne).

Note 1 : Renseignements statistiques.Superficie : 1.109 hectares. Population. — En 1778 : 16 baptêmes, 8 mariages, 11 décès. — Pouillé de la Bastie : 300 communiants. Ogée, en 1778 : 600 communiants. — En 1790 : 525 habitants, sur lesquels 164 hommes, dont 83 citoyens actifs et 156 femmes et filles au-dessous de 18 ans. (La journée de travail estimée 12 sols). — En 1795 : 12 naissances, 8 mariages, 10 décès, pour 665 habitants. — 1838 : 641. — En 1851 : 726. — En 1870 : 764. — En 1880 : 894. — En 1890 : 831. — En 1913 : 721. — En 1922, : 643. — Chiffres désolants qui démontrent combien la dépopulation sévit lourdement sur cette paroisse depuis quarante ans. Impôts. — En 1778 : 124 contribuables, dont 66 payant moins de 3 livres. — En 1770 : capitation, 357 livres 12 sols ; en 1790 : 301 l. 6 s. — En 1767 : fouages, 205 l. 18 s. ; En 1700 : 363 l. 3 s. — Vingtièmes : En 1787 : 599 l. 17 s. ; en 1790 : 599 l. 17 s. On signale le défrichement d'une douzaine de journaux de terre en landes, de 1782 à 1784 (A. Lemasson).

Note 2 : la commune de Trélivan est formée des villages : le Tertre, la Peuvrie, la Rivonnais, la Tourtelais, la Guerche, Haute-Pirotais, le Val, le Pairay, la Pouldais, Ville-ès-Nouveaux, Grande-Métairie, la Gauridais, la Sevestrais, la Roussais, les Douves, la Renaudais, Ville-ès-Rolands, la Forestrie, Quamur, Linache, Bougaud, la Douetaie, la Bouillie, la Touchois, la Cochaie, la Bouvraie, etc ...

Voir aussi   Ville de Trélivan (Bretagne) " La paroisse de Trélivan durant la Révolution "

Voir   Ville de Trélivan (Bretagne) " François-Jérôme Tournois, prêtre natif de Trélivan, mis à mort par les colonnes mobiles en 1796 ".

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PATRIMOINE de TRELIVAN

l'église Saint-Magloire (XVème siècle), restaurée en 1840-1842 (suivant les plans de l'architecte Jean Marie Ramard) et en 1932 (suivant les plans de l'architecte dinannais Duguenet). Cette église a remplacé une église primitive attestée en 1156 et dédiée semble-t-il à saint Melaine ou saint Méloir (Melonii). En forme de croix latine avec clocher-mur, elle a été bâtie sur les plans de M. Jean-Marie Ramard, approuvés le 22 novembre 1838. Elle porte l'inscription : « Eglise bâtie en 1840. M. J. Hallouët, maire, M. Plessix, recteur. Bienfaitrice : Mme Beslay. Architecte : M. Jean-Marie Ramard ». En reconstruisant le clocher, en 1932, l'on a trouvé dans l'une des poutres un document ainsi conçu : « Année de grâce 1841. Gloria in excelsis Deo et in terra pax hominibus bonoe voluntatis nec non salus plurima invenienti et legenti : Priez, s'il vous plaît, Dieu pour les défunts et en particulier pour ceux qui ont bâti l'église de Trélivan. Cette église a été bâtie par les soins de M. Joseph Plessix, Recteur, natif de Lancieux, Hallouet, maire. Les travaux furent dirigés par M. Ramard, de Dinan, et exécutés par Julien Trohiard, de Plélan-le-Petit, charpentier, et Placide Ecolan, de Guenroc, et Joseph Roland, de Languenan, maçon. Requiescant in pace ». En 1845, la sacristie, la tribune et le pavage n'étaient pas terminés. Le 9 novembre 1902, l'on bénit les vitraux de Laigneau ; enfin, en 1932, l'on reconstruisit le clocher sur les plans de. M. Georges Dugenet, architecte à Dinan (R. Couffon). Un portail remployé du XVème siècle comporte un écusson aux armes de la famille de Guitté, qui possédait jadis Vaucouleurs. Elle abrite plusieurs statues dont celle de saint Magloire ;

Eglise de Trélivan (Bretagne).

le château de Vaucouleurs (XVI-XVIIème siècle). En 1248, Alain d'Espinay, marquis de Vaucouleurs, participe à la croisade menée par Saint Louis. En 1410-1440, le domaine appartient à Guillaume de Guitté. En 1427, le duc Jean V y convoque le ban et l'arrière-ban de la Bretagne, afin de faire front aux Anglais. Propriété de Jean Robert en 1440 et de Jacques Le Porc en 1480. Au XVIème siècle, au moment de la reconstruction du château, le domaine appartient à Guy de Guitté et à son épouse Jacquemine de Boisrioult. Plus tard, il passe entre les mains de la famille de Derval. En 1780, cette terre possède un droit de haute justice et appartient à M. de Bruc ;

Trélivan (Bretagne) : château de Vaucouleurs.

la ferme du Quameur (XVIème siècle). Il s'agit de l'ancien manoir de Coëtmeur (ou Coitmeur), qui appartenait jadis à l'abbaye de Léhon. On trouvait autrefois à côté de cet édifice une chapelle dédiée à Sainte-Marie et qui était une église au XIIème siècle. En effet, elle est mentionnée dès 1156 parmi les biens de Léhon et était déjà détruite au milieu dit XVIème siècle. " Cette chapelle, située sur le bord de la route de Dinan, en Trélivan, n'existait plus en 1543 ; mais on mentionnait encore le bailliage de Coëtmeur : en 1262 et 1266, les deux petis prieurés de Coëtmeur et de Saint-Uriac étaient affermés à la même personne " (Geslin de Bourgogne) ;

la croix de Linache ;

l'ancien presbytère (XVIIIème siècle), situé place de l'église et édifié par le recteur Pierre Hannier (inscription gravée dans la pierre) ;

la maison du Val (XVème siècle) ;

la maison (XVIIIème siècle), située place de l'église ;

2 moulins ;

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ANCIENNE NOBLESSE de TRELIVAN

Les maisons nobles de Trélivan étaient : en 1440, Vaucoulé ou Vaucouleurs, la Salle-Bardoul qui appartient à Jean Robert, Bouecoiles qui appartient à Robin Garance, le Val qui appartient à Pierre de la Vallée et Coësmur qui appartient au prieuré de Léhon.

Les nobles à Trélivan l'an 1445. — « G. de Guitté, au manoir de Vaucoulleurs. — Robin Garence, au manoir de Boucoille — Le prieur de Léhon, au manoir de Coesmur. — P. de la Vallée, au manoir du Val. — La Salle-Bardoul, qui fut à J. Robert » (D'après Des Salles).

Nobles en 1472 : « Jean de Rosnyvinen, sieur de Vaucouleur » et « Jacques Guarante ; maistre Guillaume de la Vallée... » (D'après Des Salles).

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 2 nobles de Trélivan :

Marie LAMBERT, veuve de Jacques GARENCE (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;

Jacques LE PORC, sr de Vaucouleur (1000 livres de revenu) : excusé comme appartenant à la maison du comte de Laval ;

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