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Bienvenue chez les Trédréziens et Locquémois

TREDREZ - LOCQUEMEAU

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La commune de Trédrez Locquémeau (bzh.gif (80 octets) Tredraezh-Lokemo) fait partie du canton de Plestin-les-Grèves. Trédrez-Locquémeau dépend de l'arrondissement de Lannion, du département des Côtes d'Armor (Trégor - Bretagne)

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREDREZ-LOCQUEMEAU

Trédrez vient de l'ancien breton "treb" (village) et "traez" (grève, sable). Locquémeau vient du breton "lok" (lieu consacré) et de saint Kémo ou Quémeau.

Trédrez-Locquémeau (Trédrez et son ancienne trève de Locquémeau) est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Ploumilliau.

La paroisse de Trédrez existait dès 1284, date à laquelle saint Yves en fut nommé recteur (de 1284 à 1292). Cette paroisse est aussi mentionnée vers 1330 (lors du procès de canonisation de Saint-Yves). En effet à cette époque " Geoffroy Jubiter, recteur de l'église de Trédrez, âgé de 50 ans " (témoin n° 30) dépose lors de l'enquête sur la vie de Saint Yves.

Erigée en commune à la Révolution, son église (dédiée autrefois à saint Laurent, diacre et martyr romain du IIIème siècle) est fermée jusqu'en 1806, et devient alors succursale de Saint-Michel-en-Grève. Elle ne retrouve son ancien statut qu'en 1826.

Bourg de Trédrez (Bretagne)

 

Bourg de Trédrez (Bretagne)

 

Bourg de Trédrez (Bretagne)

Locquémeau fut fondé vers le VIème siècle par Quémeau (ou Kémo en breton) venu de l’île de Bretagne avec d’autres religieux et des chefs de clans qui peuplèrent et organisèrent l’Armorique. Le nom lui-même de Locquémeau remonte environ au XIème siècle : il signifie « Monastère de Quémeau », loc vient du latin locum et désigne en Bretagne un lieu de culte, monastère, prieuré ou simple chapelle. A proximité de l’église se trouve d’ailleurs le lieu dit Manac’hti (monastère). Locquémeau relevait jadis de l'abbaye cistercienne du Relecq en Plounéour-Ménez (Finistère). Saint Kémo avait jadis une chapelle à la limite de Trédrez et de Ploumilliau et sa fontaine passait pour avoir la vertu de guérir clous et furoncles. La paroisse appelée « Treff » dès 1426 était une succursale de celle de Trédrez. Des registres paroissiaux (baptêmes, mariages, sépultures) y sont tenus jusqu’à la Révolution. Cette paroisse était bornée au nord et à l’ouest par la Manche, à l’est par la paroisse de Ploumilliau, au sud ses dernières dépendances étaient le château de Coatrédrez, les fermes de Pors ar c’hoad, Tossenn Al Lann, Kerguenven, Convenant Baron (où l’on peut voir apparemment au pignon de la maison dans une petite niche une statuette de Saint Quémeau) et enfin Kersalic.

Bourg de Locquémeau (Bretagne)

L'ancienne paroisse de Trédrez, y compris sa trève de Locquémeau, faisait partie du diocèse de Tréguier. Elle dépendait de la subdélégation et du ressort de Lannion. La cure était à l'alternative. En 1790, le recteur Charles Roverc'h est élu premier maire de la commune de Trédrez.

On rencontre les appellations suivantes : Tresdretz, Treydretz et Tredrez (vers 1330), Tredrez (fin XIVème siècle), Trefdrez, Tredraez (en 1426), Tredrez (en 1444 et en 1461).

Voir aussi la situation des paroisses de Trédrez et Locquémeau durant la Révolution.

La sardinerie de Locquémeau (Bretagne)

Note 1 : Trédrez avait comme succursale sous l'Ancien Régime la paroisse de Locquémeau, appelée "Treff" dès 1426. Par ordonnance du 23 juillet 1828, la commune de Trédrez a cédé à celle de Saint-Michel-en-Grève une partie du bourg de cette dernière commune et les villages suivants : Kernevez, Toul-ar-Voinic, Bec-ar-Chra et Tachen-Besquello.

Note 2 : la commune de Trédrez est formée des villages : Lan-ar-Spernen, Lyonver, Rozmeur, Kernenec, Kerbabu, Kerprigent, Kerbuzic, Kerham, Kersalic-Huelan, Kervorgan, Kerbiriou, Kerouguel, les Restes, Kerautret, Kerespartz, Kerguervouen, Coat-Trédrez, Rigourhaut, Toul-an-Lan, etc...

Note 3 : Récit recueilli à Trédrez à propos de vipères que le peuple nomme aspics, qui, paraît-il, " ont des ailes et de petites cornes, dont la morsure est terrible, et qui se dressent sur la queue, droits comme des chandelles, avant d'attaquer l'homme. Une prairie proche du manoir de Coat-Tredrez en était, soi-disant, envahie. A l'époque des foins, à peine entendaient-ils le bruit de la pierre à aiguiser sur les faux, qu'ils arrivaient menaçants au-devant des faucheurs. Pour effectuer leur travail, les ouvriers n'avaient qu'un seul recours, c'était d'emmancher leurs outils à l'envers, présentant ainsi le tranchant vers l'extérieur et forçant les reptiles à la retraite " (D. J. Giraudon).

Note 4 : Liste non exhaustive des recteurs de TREDREZ : Jean Mevel jusqu’en 1716. - René Henry (1716-1731). - Du Pré (1731-1753). - Noble Julien le Frotter de Kerhingant (1753-1771), recteur de Plouégat-Moysan. - Noble Jean le Joliff, en contestation avec Charles Roverch à partir de 1772, etc ...

Voir aussi   Ville de Trédrez-Locquémeau (Bretagne) " Saint Yves, recteur de Trédrez "

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

PATRIMOINE de TREDREZ-LOCQUEMEAU

L'EGLISE de Locquémeau fut élevée au XVIème siècle, dans le style gothique. L’enclos paroissial est délimité par un mur de granit taillé (classé le 16 octobre 1922). A l’entrée principale, près de l’ancien presbytère (XVIIème siècle) s’élève un calvaire aujourd’hui mutilé, représentant du côté nord, face à l’église, le Christ, du côté sud la Vierge et l'enfant; sur les deux autres faces, deux Saints. Le seigneur de Coatrédrez est patron et fondateur de l'église de Locquémeau où il était premier prééminencier. L'église a été classée le 20 mars 1922.

Au milieu du cimetière, l'Eglise du XVIème siècle est bâtie en granit dans le style gothique. Des fenestrages du XVème siècle y ont été réemployés. Sur la façade méridionale, le porche principal est surmonté d'une secrétairerie où se réunissait jadis le conseil de fabrique. Parmi les gargouilles qui ornent cette façade on remarque particulièrement le singe à droite du porche. Sous le porche, la clé de voûte est frappée aux armes de la famille de Coatrédrez : « d’or à un lion de gueules ». Au dessus de la porte principale est une Piéta polychrome. A droite du porche, contre le transept, a été bâtie en 1702 la sacristie (date gravée sur une pierre d’angle). Au dessus de la fenêtre on peut lire le nom du Recteur de Trédrez, Jan Mevel, qui fit les travaux.

Entre le porche et le clocher se trouve un reliquaire d’attache à quatre arcades en accolades.

Sur la façade occidentale, le clocher-mur, typique de la région de Lannion, a été bâtie en 1703 (par le recteur Jean Mevel) comme en témoignent les petits clochetons Renaissance. Le clocher est flanqué d’une tourelle permettant d’y accéder.

L'Eglise en forme de tau, possède deux nefs à cinq travées à arcades en arc brisé soutenues par des piliers octogonaux armoriés. Le plafond lambrissé rappelle la forme d'une coque de navire. Entraits et sablières sont sculptés de figures humaines, d'animaux fantastiques et de motifs végétaux. Au fond de la nef les Fonts Baptismaux en granit datent du XIVème siècle. Ils sont entourés d’une balustrade hexagonale en bois peint. Les colonnes torsadées ont dû supporter un dais, aujourd’hui disparu. Sur le côté droit de la nef, près d’un autel de pierre, la statue de bois du Christ surmonté d’un dais remonte au XVIème siècle, il surmontait jadis un jubé aujourd’hui disparu. Dans la nef et le chœur, des maquettes offertes par les paroissiens rappellent la vocation maritime de Locquémeau. A la croisée du transept les sablières s’achèvent par des blochets sculptés. Ils représentent des personnages en costumes du XVIème siècle.

Les vitraux (1995) sont une création de Gérard Lardeur, maître verrier à Paris. Leur couleur bleue et le rythme des vagues, prés des fonts baptismaux, rappelle l'eau du baptême. Dans le transept, ils transmettent simplement la lumière aux autels colorés, tandis que le symbole de la sphère illustre la vocation de l'Humanité. Au sud, près du Christ la trame des filets rappelle que Locquémeau est un village de pêcheurs.

Les travaux de restauration exécutés au XXIème siècle ont permis de mettre à jour trois niches et un sacraire (lequel servait au XVIème siècle à déposer les calices), ainsi que des fresques et des armoiries des seigneurs de Coatrédrez.

Les trois autels datent du XVIIIème siècle ; ornés à profusion de décors floraux colorés, de colonnes, d'angelots, ils se rattachent au style baroque.

L’autel principal : à sa gauche la statue en prêtre de Saint Quémeau auquel est dédié l'église. A droite la statue de Saint Yves qui fur recteur de Trédrez de 1284 à 1292. Le maître-autel, qui date du XVIIIème siècle, a été restauré en 2001 par Christian Karoutzos d'Issoire.

L’autel de droite : il est dédié à la Vierge dont la statue est au centre avec l'Enfant Jésus. De part et d’autre Sainte Anne et Saint Joachin (ou Joachim). A droite dans l’angle on remarque la petite statue de Saint Fiacre, un saint populaire en Bretagne, protecteur des travaux des champs. De chaque côté de l’autel sur deux panneaux sculptés et peints seraient représentés des seigneurs qui protégèrent l'Eglise et qui commandèrent sans doute cet autel. Face à l’autel il faut noter la magnifique sablière sculptée de pampres de vigne. Le retable, qui date du XVIIème siècle, a été restauré par l'atelier Le Berre de Sizin. Le statuaire a été restauré en 2005 par l'atelier Le Goel de Bieuzy-les-Eaux.

L’autel de gauche : autrefois dédié à Saint Yves. Cet autel, qui date du XVIIème siècle, est surmonté d’une grande toile représentant la Cène ; à gauche, de l'autel se trouve une petite statue de Saint Kirio qui eut jadis sa chapelle près de la plage qui porte son nom. La sablière au dessus de cet autel représente une scène de chasse ; à gauche le chasseur avec sa trompe, au centre le lièvre poursuivi par trois chiens. Plus à gauche, entre la poutre et le pignon une scène exceptionnelle orne la petite sablière : une sirène se peigne en se regardant dans un miroir. La statue de Saint-Quémeau (de l'autel principal) ainsi que l'autel latéral nord ont été restaurés par Le Goël de Bieuzy-les-Eaux en 2004, et la toile de la Cène a été restaurée en 2004 par l'atelier Erguillère (ou Arguillière) de Paris.

l'église de Locquémeau (Bretagne)

Nota 1 : la chapelle de Locquemeau relevait avant la Révolution de l'abbaye du Relec (ou Relecq). En forme de T, elle comprend une nef avec bas côté nord de cinq travées et adjonction postérieure de deux chapelles en ailes. Elle date en majeure partie du XVIème siècle, avec clocher-mur du début du XVIIIème siècle, sans doute édifié en 1703 lors de la construction des ailes, et possède ses sablières primitives. L'amortissement du gable du porche sud est encore tout gothique avec gargouilles traversées par les pinacles de charge. La chapelle a été classée le 20 mars 1922. Mobilier mentionné en 1940 : Autels du début du XVIIIème siècle ; statues anciennes de saint Quémeau, saint Yves, sainte Vierge, sainte Anne, saint Joachim, saint Kyrio et Crucifix sous un baldaquin. Sous le porche, Vierge de Pitié avec console aux armes des du Parc (R. Couffon).

Nota 2 : " Dans la maîtresse vitre de l'église tréviale de Locquemeau, les armes des Coëtredrez étaient en supériorité, de même que dans les deux vitres des deux côtés. Au-dessous immédiatement, dans le rétable du maître-autel des deux côtés, se trouvaient les armes des seigneurs du Parc, de même que dans les fonts baptismaux. Dans la vitre qui éclairait l’autel, du côté de l’épître, les armes des Coëtredrez étaient en supériorité, ainsi que dans les deux roses au-dessous. Sur le pignon de la sacristie, en dehors, les armes des du Parc étaient en relief et en pierre ; et à l’intérieur dans la boisure et en litre ou lizière. Dans la nef de cette église, les armes des Coëtredrez étaient en alliance avec d’autres armes, dont on ne trouve pas la description. Lesdits seigneurs étaient donc les premiers prééminenciers et fondateurs des deux églises de Trédrez-Locquémeau " (A. B.).

Voir aussi   Trédrez-Locquémeau " Prééminences de l'église Saint-Kemo de Locquémeau "

Voir aussi   Locquémeau " Description de l'église de Locquémeau "

 

l'église de Locquémeau (Bretagne)

 

le calvaire de Locquémeau (Bretagne)

 

l'église de Locquémeau (Bretagne)

L’EGLISE Notre-Dame de Trédrez (autrefois église Saint-Laurent - 1500 et 1699) fut élevée vers 1500. L'église actuelle est bâtie sur les fondations d'une autre, plus ancienne, dans laquelle avait officié saint Yves. De style gothique flamboyant, elle offre les deux caractéristiques architecturales inventées par Philippe Beaumanoir : le clocher-mur et l'abside à noues multiples. La charpente est l'oeuvre de Jean Jouhaff. Le bras sud du transept est restauré en 1699, et un collatéral couvert de voûtes en staff est ajouté du même côté au milieu du XIXème siècle. La flèche, abattue en 1881, est refaite à l'identique. A l’intérieur, riche mobilier : baptistère (XVIème siècle), Christ en croix (XIIIème siècle), bannière de procession (XVIIème siècle), groupe Sainte Anne, la Vierge et l'Enfant (XVème siècle), sablières et blochets sculptés, etc…. L’ossuaire (gothique flamboyant du XVIème siècle), le mur et plusieurs croix complètent l’enclos paroissial de Trédrez. Les statues du porche en bois polychrome, représente les 12 apôtres entourant un Christ en majesté, elles datent de la fin du XVIIIème siècle. Le retable de Notre-Dame « Fleur de Jessé », représente le couronnement de la Vierge Marie par les anges du ciel (en bois polychrome datant du XVIème siècle). Le seigneur de Coatrédrez est patron et fondateur de l'église de Trédrez où il possédait jadis toutes les prééminences, tant du fait de la seigneurie de Coatrédrez que celle du Rest acquise en 1508.

Paroisse ancienne de l'évêché de Tréguier, puis de Ploumilliau, elle fut fermée à la révolution. Réouverte au culte en 1806, elle est alors une trêve de Saint-Michel-en-Grève et redevient paroisse en 1826. La paroisse et l’église sont placées sous le vocable de Notre-Dame. L’ancienne église était placée sous le vocable de Saint Laurent, dont on peut admirer une très belle statue en bois polychrome. L’église a été classée monument historique le 19 janvier 1911. L'ossuaire (début XVIème siècle) et le mur du cimetière de l'église Notre-Dame, inscrits le 6 mars 1925. La croix de chemin situé non loin a été inscrite le 22 décembre 1927.

Eglise de Trédrez (Bretagne)

 

Eglise de Trédrez (Bretagne)

 

Eglise de Trédrez (Bretagne)

Nota 3 : Paroisse ancienne de l'évêché de Tréguier. L'église, fermée pendant la Révolution, fut rendue au culte le 20 novembre 1806, à la suite de la demande adressée au Ministre par Mgr Caffarelli le 3 septembre précédent, mais comme simple annexe, avec Locquémeau, de Saint-Michel-en-Grève, retenue comme église principale à cause du passage de la diligence. Elle fut érigée à nouveau en succursale le 7 mai 1826. L'église Notre-Dame fut autrefois dédiée à saint Laurent. — Elle est en forme de croix et comprend une nef avec bas côtés de cinq travées dont une, au sud, occupée par le porche, un transept et un choeur. L'édifice actuel a été construit sans nul doute par l'atelier de Philippe Beaumadoir ainsi que le montrent son clocher-mur et son chevet à noues multiples si caractéristiques. Sa construction date de l'an 1500, comme l'indiquent sur un pilier l'inscription bretonne suivante : AN BLOAS MIL PEMP CANT AU DIT AN TI-M.N A RENOVELAT (En l'an 1500 cet édifice se renouvelait), et sur une sablière de la nef l'inscription suivante en lettres gothiques : JOUHAFF (puis coeur et équerre entrelacés) h(o)c f(e)c(i)t M. v(c) ihesus, maria. Ce Jehan Jouhaff, charpentier connu, avait fait, entre autres, la charpente de la librairie de la cathédrale de Tréguier en 1484. L'aile sud du transept, ou choeur du Rosaire, fut bâtie en 1679 ; et le bas côté ajouté en 1865. Ce dernier travail fut exécuté par un maçon de Trédrez, nommé Le Bellec, et est curieux par ses voûtes domicales. La flèche, détruite dans la nuit du 10 au 11 février 1881, fut refaite identique à l'ancienne. L'église est voûtée en bois avec abouts des blochets décorés d'angles saillants. La plupart des angelots des sablières sont modernes. L'un tient une banderole portant l'inscription : « Hegarat person (recteur) », un autre : « Pius Papa Nonus », un autre : « L. M. D. CCC. L. VIII. (l'an 1858) ». Les sablières portent les armes mi-parti d'Yves de Coetredrez et de sa femme Marguerite Le Moine et celles d'Yves de Coetredrez et de sa femme Jeanne de Poulmic. L'église a été classée le 19 janvier 1911.

Nota 4 : Mobilier mentionné en 1940. Il est très riche. Sous le porche, statues en pierre de Notre-Seigneur, de sainte Anne, de la sainte Vierge et des douze apôtres, statues de la fin du XVIIème ou début du XVIIIème siècle ; vantail en bois sculpté de la porte du début du XVIème siècle, classé ; à l'intérieur : baptistère du XVIème siècle avec baldaquin du XVIème siècle, classé ; piscine du XVIème siècle ; autels latéraux avec panneaux du XVIIème siècle. Du côté de l'épître : le Christ souffleté, le Couronnement d'épines, Jésus tombant sous sa croix, Mise au tombeau ; du côté de l'Evangile : les Cinq plaies. La table de l'autel de la Sainte Vierge est en pierre et le bord est décoré de deux poissons affrontés dont l'un tient une clef dans la bouche. Statues anciennes : saint Laurent, Vierge avec arbre de Jessé (XVIème siècle), classée, saint Antoine, saint Yves, saint Sébastien, saint Richard. Cloche en bronze du XVème siècle, classée ; Bannière du XVIIème siècle, en velours brodé représentant, d'un côté, le Saint Sacrement avec des anges adorateurs, de l'autre la sainte Vierge. Dans les vitraux modernes : saint Brieuc, saint Guillaume, saint Tugdual, saint Yves, saint Quemeau, saint Corentin. Le calvaire du cimetière portant un poisson en bosse sur le socle (R. Couffon).

Nota 5 : " La nef de l’église paroissiale de Trédrez était, en 1748, construite en demi-queue de lampe et éclairée de trois vitres, en haut desquelles les seules armes de Coëtredrez (Coëtedrez) se trouvaient en supériorité, tant en plein qu’en alliance, ainsi que dans les deux chœurs qui accompagnaient la nef des deux côtés du maître-autel. En dehors de l’église les mêmes armes étaient gravées en haut du frontispice du portique midi, au-dessus du cadran. Dans la vitre qui éclairait les fonds baptismaux et qui était d’une construction plus récente que le reste de l’édifice, se voyaient encore les armes des seigneurs du Parc en alliance avec : d’argent à une croix de sable mêlée d’argent. Au-dessus de la même vitre, encore les mêmes armes en alliance, en relief et en pierre de taille. Au milieu du chœur, il y avait six tombes de pierre de grain, « armoyées » des armes de Coëtredrez. Au rez-de-chaussée, et pour la fréquentation des caveaux qui étaient en-dessous, il y avait un escalier, du côté de l’épître, plancheié et couvert pour la fréquentation du public. Dans la vitre qui éclairait le chœur du Rosaire [Note : ce chœur, suivant une inscription portée en peinture sur le lambris, avait été bâti en 1679], on voyait du côté de l’épître, les armes des seigneurs du Parc qui étaient encore seules " (A. B.).

Voir aussi   Trédrez-Locquémeau " Prééminences de l'église Notre-Dame de Trédrez "

Voir aussi   Trédrez " Description de l'église de Trédrez

Anciennes bannières de l'église de Trédrez (Bretagne)

La chapelle de Coatrédrez (fin du XVIIème siècle). Il s'agit d'une chapelle privée. Les statues de saint Jean et saint Richard de l'église en proviennent ;

L'ancienne chapelle Saint-Kyrio, disparue. La statue du saint est dans la chapelle (église) de Locquémeau.

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LES CALVAIRES, FONTAINES de TREDREZ-LOCQUEMEAU

La campagne de Trédrez-Locquémeau est parsemée de petits monuments de caractère. Plusieurs calvaires méritent l’attention : celui de Kroas an Herry, près de Coatrédrez, celui de Kerbiriou, celui de Kroas ar Bodeg, au bourg de Trédrez (XVIIIème siècle). La croix de Kerhan.

Parmi les fontaines, ont peut citer celles de la Vierge, de Saint-Yves et de Saint Laurent au bourg de Trédrez, de Saint Kirio, près de la page de Kirio, celle de Saint Kémo, près de la ferme de Kerbabu. Mais il y aussi d’autres fontaines plus modestes telles que : Keravilin, Kerbrigent, Kervogan, Guerewen…

Les moulins à eau de Kerbuzic et de Coat-Trédrez.

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ANTIQUITES DRUIDIQUES de TREDREZ-LOCQUEMEAU

La commune de Trédrez-Locquémeau renferme trois menhirs de 4 à 5 mètres de haut : Toull al lann, Lann Saliou et Lianver et un cairn (monument classé) qui surplombe Roskoualc'h (classé le 7 juillet 1982). L’un des menhirs est à droite et près de la grande route qui conduit de Lannion à Saint-Michel-en-Grève ; l’autre, plus près du bourg, non loin du chemin vicinal qui conduit à Lannion.

On y voit aussi deux fortifications carrées appelées Ty-Goech (époque gallo-romaine) : l'une est Ty-Goech-Coz, l'autre est Ty-Goech-du-Dourven.

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ANCIENNE NOBLESSE de TREDREZ-LOCQUEMEAU

Plusieurs hameaux ont conservé de belles demeures anciennes : Kerdépot (l'une de 1680, et l'autre de 1633), Kerbiriou (XVIIème siècle), Kerbuzic, Rosmeur, Kerbabu, Kerham, Kersalic, Kerouguel, Le Rest…

Trédrez avait pour maisons nobles : Kerbuzic, Coatrédrez (ou Coëtredrez) et Lostanvern.

Les Lostanvern ou Lostanpern, sieurs dudit lieu, portaient : d’argent à la barre de sable, accostée de deux merlettes de même. Les Lostanvern (de) étaient seigneurs dudit lieu, en la paroisse de Botsorhel et de Keroulas, en la paroisse de Trédrez.

La seigneurie de Kerbuzic (en Locquémeau) exerçait sa juridiction au bourg de Saint-Michel-en-Grève. Elle est mentionnée en 1651, 1672 et 1762. Les Kerbuzic étaient seigneurs dudit lieu en Locquémeau, de Kerdu (en Ploumilliau), de Keranglaz (en Ploubezre) et de Kerlaouënan (en Ploulec'h). Il apparaissent dans les réformations et montres de 1463 à 1543, dans les paroisses de Ploumilliau et Locquémeau. Les armes étaient " De sable fretté d'or, un annelet de même en chef ". Cette famille s'est fondue dans la famille Coëtanscours. Poulart Raoul, écuyer, seigneur du Rest et Trorozec, épouse Marguerite de Kerbuzic, veuve de Jacques de Coatanscour (Archives Côtes-d'Armor E2829). En 1583, il demeure au manoir de Kerbuzic (paroisse de Locquémeau - Archives Côtes-d'Armor E2891). Charles de Boiséon, marquis de Coatnizan (époux de Anne Gabrielle Thomé) possède la seigneurie de Kerbuzic en 1708 et en 1717, qu'il a acquis de Paul de Coatanscours. En 1762, cette seigneurie est entre les mains de Jacques Yves Joseph Quemper, comte de Lanascol.

La seigneurie de Coatrédrez possédait jadis un droit de haute justice qui s'exerçait à Saint-Michel-en-Grève où se trouvait également sa prison. Cette seigneurie est unie à celle de Saint-Michel en Grève, vers 1508. La famille de Coatrédrez a fourni un évêque (Hugues de Coëtrédrez) au siège de Tréguier, en 1453. Son mérite et ses vertus le firent élever au cardinalat. Il résigna son siége à Jean de Coëtquis, et partit pour la capitale du monde chrétien, afin d’y seconder le souverain pontife dans les affaires de l’église. Il est mort dans son manoir de Coat-Trédrez, et il a été inhumé dans la cathédrale de Tréguier, du côté de l’évangile en 1468. La seigneurie de Coatrédrez est propriété de Guyomarch de Coatrédrez vers 1283. Cette seigneurie, au main de la branche aînée des Coëtrédrez, passe ensuite entre les mains de la famille du Parc (au XVIIIème siècle, suite au mariage de Françoise de Coatrédrez avec Louis du Parc de Locmaria), de la famille Goësbriand (suite à la donation de la terre à Louis Vincent de Goësbriand) et de la famille Le Pelletier (ou Le Peletier) en 1766. A signaler que Pierre de Coëtrédrez était chevalier de l'ordre en 1610 et qu'Hervé, juveigneur, épousa en 1389 (?) Margelie de Boiséon, famille issue de Lanmeur, et leurs enfants prirent les noms et armes de Boiséon. Les Coëtrédrez (de) avaient pour armes " D'argent au lion de gueules, écartelé de Charuel " et étaient seigneurs sudit lieu, du Rest et de Penault (en la paroisse de Trédrez), de Trogorre (en la paroisse de Loguivy), de Keradennec et de Kerbisquin. Ils apparaissent dans les réformations et montres de 1481 à 1543, en la paroisse de Trédrez. Construit au XVème siècle, le château de Coatrédrez est un des plus anciens châteaux des Côtes d’Armor. Il offre tous les caractères du château breton : corps principal en L, avec tour polygonale dans l’angle, puits, cour fermée avec double porte, charretière et piétonnière, pigeonnier, chapelle. Les armes de la famille de Coatrédrez (« d’or à un lion de gueules ») se voient sur les églises de Trédrez et de Locquémeau.

Manoir de Trédrez-Locquémeau (Bretagne)

Quelques édifices à citer :

- le château de Coatrédrez ou Coat-Tredrez (XVème - XVIème siècle). Propriété d'Yvon (ou d'Yves) de Coattredrez, né vers 1475, sieur du dit lieu, en la paroisse de Trédrez [Note : - Fils de Jean de Coatredrez né en 1350 et de Isabeau de Launay née en 1350 et mariée en 1370. - Petit-fils de Hervé de Coatredrez (1330-1389) et de Anne de Keranrais mariée vers 1350 et décédée en 1360. - Arrière petit fils de Jean de Coatredrez et de Catherine de Lostanguern, dame de Keroulas, mariée vers 1330]. Il était l'époux de Marie Le Moine (ou Moyne), dame de Trogriffon (originaire du Léon), et meurt en 1546. Il était patron, fondateur et premier prééminencier de l'église paroissiale de Trédrez reconstruite en 1500 et de l'église tréviale de Locquémeau. Il disposait en 1481 d'un revenu noble de 400 livres (Nassiet M. : Dictionnaire des feudataires ...). Dès la fin du XVème siècle, il semble s'être engagé dans le commerce maritime et dans la piraterie [Note : On le soupçonne même d'être le commanditaire ou le maître d'oeuvre avec le sieur de La Haye de la construction d'une grande "caraque" dans un chantier naval situé, dit-on, sans preuve, entre Lannion et Saint-Michel-en-Grève dans la juridiction du seigneur de Coattredrez]. En effet en 1489, le sieur de Coattredrez avait pris part à la prise d'un navire marchand espagnol et avait fait des prisonniers [Note : Lettre de Pierre de Rohan, lieutenant général du roi en Bretagne, à M. de Kerousy, 18 décembre 1489 : " Monsieur de Kerousy et mes autres commis de Lantreguier, je me recommande à vous ; j'ai été adverti que un navire chargé de marchandises appartenant aux Espagnols a été pris et arresté par aucuns de ce quartier de par delà pour la suspicion de la guerre et division que l'on murmure être entre le Roy et le Roy d'Espagne ...... J'envoye ce gentilhomme sieur Diego de Gnace de par delà pour que vous et luy, mes commis, mettez le dit navire, marchandies de dedans, et gens qui sont, en ma main, et le tout arrestez et faites mettre en seure et bonne garde jusque à savoir si justement ou injustement la prise et arrêt sont faits et ordonnés. Le sieur de Coetredrez s'est fort avancé de prendre gens prisonniers audit navire, ainsi qu'on m'a dit, sans premier me le faire savoir ; je ne sais si c'est vrai ; je serais marri qu'il l'eust fait " (D. Morice, t. III, col. 655-656)]. A la montre de l'évêché de Tréguier en 1503, il " luy est enjoint au premier mandement comparoir à estat de lance garnie a cinq chevaux deuement montés et armés " (Archives des Côtes d'Armor, 1 C 184 et 74 J 49. "La famille de Coatredrez était jadis l'une des plus puissantes de l'archidiacre de Plougastel, elle apparaît dans nos annales avec Guyomard de Trédrez vivant en 1283 dont le petit fils Jean épousa avant 1336 Catherine de Lostanguern, dame de Keroulas en Trédrez. Leur fils Hervé sire de Coatredrez eut pour femmes : 1° Anne de Keranrais morte en 1360, puis 2° Margilie de Boiseon héritière du dit lieu en Lanmeur. De ce second mariage vient Hervé de Coatredrez qui releva le nom de sa mère et fut la tige d'une nouvelle lignée de Boiseon. Du premier lit Jean Sgr de Coatredrez époux d'Isabelle de Launay. leurs descendants s'allièrent à des maisons d'un rang non moins distinguées, les Tyvarlen et les Poulmic en Cornouailles, et les Le Moyne en Léon" (Dépêche de Brest le 12 février 1932) ;

Manoir Coatredrez de Trédrez-Locquémeau (Bretagne)

- la maison de Kerbiriou (XVIIème siècle);

- les colombiers de Kerhuic (XVI-XVIIIème siècle, remanié au XIXème siècle), de Coat-Trédrez (XV-XVIème siècle) et du Rest;

- le corps de garde du Dourven (XVIIème siècle);

- le site de briquetterie de Rossen-Rouz (âge de fer) à Locquémeau.

En 1710, dans un " Rolle de répartition de la somme de treize mil sept cent trente livres qui doit estre imposée sur touttes les seigneuries et fiefs ecclésiastique et laïques de l'évesché de Tréguier " (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, C 3479), on trouve mentionnées à Trédrez la seigneurie de Coatrédrez et dépendances au sieur marquis de Locmaria (60 livres) et à Locquémeau (Locquemo) la seigneurie de Querburic au sieur de Coettanscours (10 livres).

Lors de la Réformation des fouages de 1426, le sire de Coettredrez est cité à Locquemeau (Loquemeau). On y mentionne aussi plusieurs lieux-dits : Ker Naut, Ker an Cam, Ker Buzic, Le Palut, Quivilhezre, Manach Ty, Rue an Puen.

Lors de la Réformation des fouages de 1426, Jehan de Roslogot est cité à Trédrez (Trefdraez). On y mentionne le manoir du Rest (appartenant à Lancelot le Chever, exploité par Guillaume Saliou) et aussi plusieurs lieux-dits : Ker Mor Guen, Ker Urgoez, Run Goulhen, et les confrairies de Loc Mychael, de Kerongar et Ker Periou. Dans la confrairie de Loc Mychael sont cités Guillaume le Gaigner, Guillaume Merer, Jehan le Goff, Guillaume le Goff, Jehan Glascou, Yvon le Gallou, Alain Guillou, ainsi que les veuves de Jehan Olivier, de Yvon le Goff, et une fille an Bescontic.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Tréguier de 1481, on comptabilise la présence de 4 nobles de Trédrez-Locquémeau (alors qu'en 1426, on ne comptabilisait que 2 nobles) :

Jehan COETTREDREZ (20 livres de revenu), porteur d'une brigandine, comparaît en archer.

Henri COETTREU de Kerthepault ou Kerdépot (80 livres de revenu), porteur d'une brigandine, comparaît en archer.

Yvon KERBUZIC (220 livres de revenu), porteur d'une brigandine, comparaît en archer.

Yvon COETTREDREZ du château de Coettredrez (400 livres de revenu), comparaît comme homme d'arme.

 

Dans une "Montre" de Tréguier en 1503 (Archives Départementales des Côtes d’Armor, 1 C 184 et 74 J 49), plusieurs nobles de Trédrez sont mentionnés :

- Yvon de Coettedrez sieur dudit lieu comparu à pied en robe "et luy est enioint au premier mandement comparoir à estat de lance garnie à cinq chevaux deuement montés et armés".

- Jean Le Maistre comparu à cheval en brigandine et pour luy et son fils "et luy est enioint comparoir à estat d’archer deuement accoustré au premier mandement".

 

Les Maistre (le) apparaissent dans des Réformations et Montres, entre 1481 et 1513, à Saint-Michel-en-Grève et Trédrez. Leur blason porte " D'argent à deux fasces de gueules accomp. de trois tourteaux de même ; un greslier de sable, lié en sautoir entre les dites fasces ".

Les Parc (du), seigneurs dudit lieu et de la Motte (en Gouray), de Kerret, de Penanrue et de Kerradennec (en Guerlesquin), baron de Bodister, seigneurs de Coëttredrez (en Trédrez), de Lezenor (en Ploulech), Trogorre (en Loguivy-Plougras) apparaissent dans des Réformations et Montres, entre 1423 et 1543. A noter que la branche aînée des Coëtredrez s'est fondue dans du Parc-Locmaria. Leur blason porte " D'argent à trois jumelles de gueules " (sceau 1371). Devise : " Vaincre ou mourir ".

Les Pelissier, seigneurs du Quelennec (en Trédrez) portent " D'Azur au lion d'argent, une bande d'or brochant ; alias : de gueules au lion éviré d'or ". Antoine, procureur génèral au Parlement de Grenoble en 1560, bisaïeul de Georges qui s'établit en Bretagne, où il épousa vers 1660, Françoise du Parc, dame du Quelennec.

Les Coëtanscours (de), seigneurs dudit lieu (en Plourin), de Kerbuzic (en Trédrez-Locquémeau), de Kerduff (en Ploumilliau), de Launay (en Ploubezre) portent " D'argent au chef endenché de Gueules ". Aliette de Coetanscours, qui résida à Kerbuzic, avait épousé Rannou de Tréléver, veuf de Jehanne du Quillidien, qu'il avait épousée en 1383.

Les Corre (le), seigneurs de Kerbuzic (en Trédrez-Locquémeau) portent " De sable fretté d'or, qui est Kerbuzic ; au chef de gueules, chargé d'un cerf d'or ".

Les Coettreu. Il s'agit certainement d'une branche de la famille Coettrieux (de) qui portent " D'argent à l'arbre de trois branches de sinople accompagné de trois quintefeuilles de gueules ".

Les Chever (le), seigneurs du Rest (en Trédrez) portent " De gueules au croissant d'argent surmonté de trois mâcles du même ". Lancelot le Chever (fils de Merien le Chever et de Marie de Kersaliou, fille de Rollant et de Marie Toupin ?), qui est mentionné en 1426 comme propriétaire du Rest, réside à Prat et fait exempter le métayer du Rest (Guillaume Saliou).

(inspiré en partie de "Côtes-du-Nord, histoire et géographie de toutes les communes du département – tome 4 paru en 1859" (B. Jollivet)).

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