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TREBEDAN

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La commune de Trébédan (bzh.gif (80 octets) Trebêran) fait partie du canton de Plélan-le-Petit. Trébédan dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREBEDAN

Trébédan vient du breton « treb » (village) et de saint Petran, moine de l'abbaye de Landévennec et disciple de saint Guénolé. Il est le père de saint Patern.

Trébédan est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plélan. Un document de 1182, mentionne le territoire de Trébédan (Trepartan), comme bien des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Ce bien relève du Temple de La Nouée, à Yvignac.

Trébédan (Trebedraon) est cité dans une charte de l'abbaye de Boquen en 1232, lors d'une donation, d'un certain chevalier nommé Bertrand Lovel et ses fils, d'un quartier de froment à prendre dans sa dîme de Trebedraon. : " Universis, etc., Clemens, Dei gracia Dolensis ecclesie minister humilis, salutem in Domino. Noverit universitas vestra quod Bertrannus Lovel, miles, concedentibus filiis suis videlicet magistro Guillelmo Lovel, clerico, et Hamone Lovel, milite, dedit Deo et beate Marie de Boquian et monachis ibidem servientibus unum quarterium siliginis ad mensuram venalem Dinani, annui redditus ; et assignavit illis in decima sua de Trebedraon : dicti vero monachi concesserunt dicto Bertranno et heredibus ejus quidquid juris habebant in feodo Ruellani Langevin, militis, defuncti, ex donatione Ermangart, relicte Gaufridi de Caupanone defuncti, ex donatione Gaufridi filii dicte Ermangart pro dicto quarterio siliginis. Nos vero in hoc consentientes ut ratum et stabile ; etc. Actum anno gratie millesimo ducentesimo trigesimo secundo " (Anciens Evêchés, III, 236).

La paroisse de Trébédan, mentionnée vers 1330, appartient, sous l'Ancien Régime, au diocèse de Dol et s’est formée au détriment de la paroisse primitive de Plélan-le-Petit. L'ancienne paroisse de Trébédan avait pour subdélégation et pour ressort Dinan. La cure était à l'ordinaire. En 1648, le pape et l'évêque nommaient encore à leurs mois. Le bénéfice était de 260 livres. Trébédan élit sa première municipalité au début de 1790.

On rencontre les appellations suivantes : Trepartan (en 1182), Trebedraon (en 1232), Trebedan (vers 1330), Trebeden (à la fin du XIVème siècle), Trebidan (en 1667).

Ville de Trébédan (Bretagne).

Note 1 : la commune de Trébédan est formée des villages : le Frêne-Martel, la Ville-Colas, Launay-Gicquel, Ville-ès-Quémas, Quéraul, Ville-Boudenier, Cardure, la Ville-Claire, la Haute-Ville, la Lucassière, le Fournil, la Hêche-Boreux, la Ville-Hervé, la Rue-Baron, les Landes, la Rivière, etc ...

Note 2 : Renseignements économiques et statistiques. — Superficie : 1.094 hectares, 71 ares. Population. — En 1778 : 13 baptêmes, 4 décès, 1 mariage (Arch. I.-et-V., C 1417). — En 1795 : 14 naissances, 12 décès, 10 mariages. — En 1790 : 376 habitants dont 86 hommes sur lesquels 80 citoyens actifs, la journée de travail cotée 12 sols, 83 femmes et filles, 207 personnes des deux sexes au-dessous de 18 ans. — L'an XII (1803-1804) : 412 habitants. — En 1838 : 456 h. — En 1851 : 468 h. — En 1873 : 486 h. — En 1880 : 451 h. — En 1913 : 512 h. — En 1922 : 457 h. Impôts. — En 1778 : nombre de contribuables : 104 ; payant moins de 3 l. : 40. — Capitation en 1770 : 302 l. 7 s. — En 1790 : 287 l. 17 s. — Vingtièmes en 1287 : 487 l. 4 s. — En 1790 : 477 l. 17 s. — Fouages en 1767 : 101 l. 15 s. — En 1790 : 163 l. — L'an XII (1802-1803), impôts fonciers : 1.290 frs ; impôts mobiliers : 210 frs.

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PATRIMOINE de TREBEDAN

l'église Saint-Germain (1826-1849). Elle est en forme de croix latine et porte sur le pignon ouest la date de 1827. A la fin du XVIIIème siècle, l'église était en très mauvais état. Dès 1761, d'ailleurs, le pignon était dit « vicieux et menaçant d'une chute imminente », aussi le général de la paroisse décida-t-il, le 13 décembre de cette dernière année, d'intervenir auprès du commandeur de la Nouée, gros décimateur, pour les réparations indispensables. En 1826, on voulut agrandir l'église, alors rectangulaire, par l'adjonction de deux chapelles en ailes et la construction d'un clocher avec tribune ; mais, au cours de ces travaux, le pignon, qu'un architecte avait déclaré solide, s'écroula, et l'on s'aperçut que la charpente était pourrie. Il fallut reconstruire, travaux exécutés sous la direction de M. de Lorgeril qui passa les marchés nécessaires à des artisans du pays. Primitivement, les deux fenêtres de la côtale nord n’existaient pas, elles furent percées en 1846. La sacristie fut construite en 1849 sur les plans de M. Martin, architecte (R. Couffon). La chaire, due à Jean Plessis, maître menuisier de Dinan, date de 1769. L'autel, style XVIIIème, date du XIXème siècle. L'église possède dans le pavage une tombe datée de 1597. Les fonts baptismaux comportent deux cuves en granit. L'église abrite les statues de saint Germain et saint Petran (ou Pétrok) ;

Eglise de Trébédan (Bretagne).

Voir   Ville de Trébédan (Bretagne) " La paroisse de Trébédan ".

Voir   Ville de Trébédan (Bretagne) " Le clergé de Trébédan ". 

la chapelle Sainte-Anne du Chalonge (XVIIIème siècle), dédiée à Notre-Dame de Nazareth. Elle était autrefois sous le vocable de sainte Anne. Edifice de plan rectangulaire avec clocher à l'angle sud-ouest du portail. Il remonte au XVIIIème siècle et a été complètement restauré en 1927. Elle abrite une statue ancienne de sainte Anne ;

Ville de Trébédan (Bretagne) : chapelle de Chalonge.

la croix du cimetière (XVIIIème siècle ;

la croix du bourg ;

le château du Chalonge (XVIIIème siècle), édifié par Louis-Pierre-Marie de Lorgevil, puis propriété de la famille de Salins. Le fronton est orné des armes des Lorgeril et des Hay des Nétumières en haut-relief. Ce château est dit aussi le Chalonge-Trébédan ou le Chalonge-Lorgeril. En 1260, le château du Chalonge appartient à Olivier, chevalier, seigneur du Chalonge. Il possédait jadis une haute justice et était la propriété du comte de Muée avant de passer aux mains de la famille de Lorgeril. En 1517, Guy du Chalonge est abbé de la Vieuville, au diocèse de Dol. Il assiste aux Etats de Nantes en 1539, et meurt le 4 février 1540. Ce château a vu naître, en 1811, M. Hippolyte de Lorgeril, poète écrivain et homme politique, directeur du journal "l'Impartial de Bretagne ;

Ville de Trébédan (Bretagne) : château de Chalonge.

le manoir de la Ville-Colas (XVème siècle) ;

le manoir de Cardubé (XVIIIème siècle) ;

la ferme de l'Ecoublière (XVIIIème siècle) ;

les moulins à eau de l'Ecoublière, de la Ville-Baudouin ;

Ville de Trébédan (Bretagne) : château de Cardubé.

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ANCIENNE NOBLESSE de TREBEDAN

La terre noble de Nadai appartient à Guyon Noël, en 1500. En 1356, Henri Noël figure à une revue comme écuyer, sous les ordres du chevalier Cheruel. Le 16 août 1380, Lucas Noël paraît, en qualité d'écuyer, à Saint-Malo-de-l'Isle, à la montre de Jean de Beaufay. Le 17 mai 1380, il est à la montre de Thibaut de la Motte, au Mans. En 1420, Yvon Noël est arbalétrier dans l'armée de Jean de Penhouët, amiral de Bretagne. En 1590, Jean Noël est un des ligueurs qui s'entendent pour livrer Saint-Malo au parti.

Les autres terres nobles de Trébédan étaient : en 1500, Bois-Passemalet qui appartenait à G. Le Puroux, Lescoublière qui appartenait à Jean Le Salle, Haute-Ville qui appartenait à Jean Lambert.

 

LES NOBLES A TRÉBÉDAN LORS DE LA MONTRE DE 1472. — Jean Bouan, sieur du Chalonge, en brigandine, bras couverts et haiche, et Guillaume Chavoine, archer en brigandine à 3 chevaux. — Josselin du Chalonge, sieur du Chalonge, par Ollivier son fils, archer en brigandine, et Guillaume Martré, jusarmier en brigandine à 3 chevaux. — Jean Lambert, par Olivier Hervuet, archer en brigandine. — Guillaume Martel, non comparu. (D'après des Salles : Evesché de Saint-Malo, anciennes Réformations, op. cit., p. 319).

 

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 6 nobles de Trébédan :

Tristan DU CHALLONGE du Chalonge (200 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan LAMBERT de Hauteville (50 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;

Héritier Bertrand LENFFANT (40 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan PAON ou PARON (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Jocelin ROBERT (40 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan BOUAN (180 livres de revenu) : comparaît revêtu d'une robe ;

 

Lors d'une réformation de l'évêché de Dol en 1513 (rapport fait par Robin, chevalier, et Jean Loget et Olivier Robert, élus), sont mentionnées à Trébédan les personnes et maisons nobles suivantes :

Messire Jehan Le Felle, seigneur de Lescoublière ;

Jean Lambert, sgr. de Hautte-Ville, possède la métairie de Bouaige ;

Vincent Bouan, sgr. du Challonge, fils de Jehan ;

François du Challonge, sgr. du Challonge, tient la métairie du Launay ;

Jeanne Johan (ou Jouhan), veuve de feu Renaud Pont, et Marie Pont, femmes nobles, possèdent la maison noble de la Morinaye ;

Guillaume Le Lepvroux, sgr. du Boays-Passemalet, tient heritages roturiers ;

Guyon Nouel (duquel Jacques Roland, seigneur du Noday était curateur) possède héritages en roture.

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