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LA PAROISSE DE TREBEDAN

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Renseignements ecclésiastiques. — Le nom de Trébédan, cure de l'ancien diocèse de Dol, apparaît pour la première fois dans l'histoire dans un Pouillé de l'an 1330, publié par Longnon. Cette paroisse relevait, en 1789, de la grande officialité de ce nom et du doyenné de Bobital, dont au moins un de ses recteurs, messire Hervé Nédelec, fut pourvu du titre au cours du XVIIIème siècle. Il décéda le 22 juillet 1750.

La cure de Trébédan était à l'ordinaire, c'est-à-dire que le pape et l'évêque disposaient du bénéfice chacun en leurs mois. Il est vraisemblable qu'à la terre du Chalonge-Trébédan était attaché le titre de seigneur de la paroisse, laquelle est placée sous le patronage de saint Germain, évêque d'Auxerre.

Le recteur déclarait, le 26 décembre 1790, que, pour son traitement, il levait la moitié des dîmes à la douzième gerbe et que son revenu consistait en 76 boisseaux de seigle à 6 l., soit 456 l. ; 86 bx de blé noir à 3 l, soit 240 l. ; 50 bx d'avoine à 50 sols, soit 125 l., plus 36 l. pour les pailles et 80 l. par ailleurs, ce qui formait un total de 937 l. Sur cette somme, il lui fallait défalquer 195 l. pour les frais de récoltes et ses impôts, ce qui lui réduisait son traitement à 742 l.

En 1802, on signalait l'église de Trébédan comme en « mauvais état et ne servant à rien ». On remarque encore dans l'église actuelle de Trébédan les statues de bois de saint Germain et de saint Pétrok, ainsi qu'une belle statue de pierre représentant un moine tenant un livre à la main et la copie d'une peinture figurant saint Jérôme se macérant.

Avant la Révolution, Trébédan possédait au moins deux fondations : l'une de 30 sols de rente, due à la fabrique, l'autre de 6 l., créée en faveur du recteur le 27 novembre 1710 sur une partie de la métairie de la Ville-Hervé et le pré aux Prêtres.

Le 14 thermidor an II (1er août 1794), le presbytère de Trébédan, qui n'a pas subi beaucoup de changement depuis cette époque, fut loué au citoyen Jacques Marvereau que nous avons déjà vu à Trélivan.

Le 27 mai précédent, on avait vendu pour 240 l. une partie du mobilier de l'église de Trébédan. Le 24 août suivant, on inventoria à Dinan, avant de l'expédier à la Monnaie, comme provenant de Trébédan : un pied de ciboire et son couvercle et un pied de calice, pesant ensemble 2 marcs 1 once 3 gros et demi d'argent blanc ; un encensoir et sa navette, pesant 4 marcs 4 gros et demi aussi d'argent blanc ; un ostensoir, une coupe de ciboire, une patène et une coupe de calice, pesant 4 marcs 5 onces 1 gros d'argent doré.

La Révolution supprima Trébédan comme centre paroissial, tout au plus devait-on y ériger une succursale, mais le manque de prêtres constitutionnels et la persécution religieuse, qui devint de plus en plus aiguë, firent crouler tous ces projets avant leur mise en exécution.

Nous regrettons que le manque de documents nous oblige à clore si tôt l'article que nous consacrons à cette localité.

(A. Lemasson).

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