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Communauté religieuse des Carmes à Saint-Pol-de-Léon.

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Il ne s’agit point, comme précédemment pour les Minimes et les Ursulines, de rapporter de toutes pièces l'établissement à Saint-Paul (Saint-Pol de Léon) des Religieux Carmes (aussi bien les documents feraient-ils défaut), mais simplement de rassembler quelques notes sur une première période de l’existence de ce couvent, un des plus importants du pays, puis de relater la grande restauration de ses édifices, au début du XVIIème siècle.

De Fréminville écrit que le monastère fut fondé en 1328 (Antiquités de la Bretagne, p. 55).

En 1348, dit le Père Toussaint de Saint-Luc (Mémoire sur l’état du Clergé de Bretagne).

D’après le Père Cyrille Le Pennec (Le dévot Pèlerinage du Folgoat), les Carmes se seraient installés à Saint-Paul « quelques années avant que les miracles de l'innocent Salaün n’advinssent », et la reine Anne put apprendre comment ces religieux avaient divulgué ces miracles et enflammé tout le peuple de servir la Vierge et l’honorer, et sollicité tous les ordres du pays d’y bâtir une chapelle [Note : On sait que la reine Anne affectionnait fort l'Ordre des Carmes. Elle voulut même que son coeur fût déposé à leur couvent de Nantes].

Mais l’indication du P. Cyrille Le Pennec n’apporte pas grande lumière, étant données et sa propre imprécision, et l’incertitude qui règne touchant la date de la mort de Salaün. Suivant les auteurs, en effet, cette date varie de 1350 à 1370.

En tous cas : 

1° Il ne semble pas qu’en 1348, Jean IV ait été en situation de fonder un couvent dans le Léon ;

2° Ce qui est surtout décisif, c’est la note suivante, trouvée par M. le chanoine Peyron, aux Archives du Vatican :

23 Mars 1353 : Permission aux PP. Carmes de s’établir dans la ville ou diocèse de Léon, et d’y bâtir une chapelle avec un cimetière, un campanile avec une cloche, et des bâtiments claustraux pour douze frères du dit ordre.

On peut donc, avec vraisemblance, placer vers 1355, la fondation du couvent des Carmes de Saint-Paul.

27 Juin 1376 : Des Archives du Vatican : Concession d’indulgences à ceux qui visiteront, lors de certaines fêtes, l'église de Notre-Dame du Mont-Carmel, hors les murs de Léon, pourvu qu’on y fasse quelque aumône pour la réparation de cette église.

Que cette église, toute neuve, ait eu besoin de réparations, cela tient à ce que Saint-Paul (Saint-Pol) venait d’être dévastée par la guerre. Du Guesclin y avait placé une garnison française, peu après son entrée en Bretagne, en 1373. Mais le duc Jean IV, allié des Anglais et revenu d'Angleterre en 1375, s’étant emparé de Roscoff et Saint-Paul, toute la garnison française fut passée au fil de l’épée.

16 Janvier 1381 : Au surplus, la chose est dite expressément dans une nouvelle concession de 1381 : « L’église et la maison des Pères du Mont-Carmel, près les murs de Léon, ayant été endommagées par les guerres, des indulgences sont accordées à qui contribuera à les restaurer ».

Parmi les personnages nobles dont les largesses contribuaient à des établissements de ce genre, il en est que leur générosité permettait de saluer du titre de fondateurs ou bienfaiteurs insignes de ces couvents. A qui revenait ce titre pour les Carmes de Saint-Paul ?

Les Seigneurs de Kermavan, grande et ancienne maison de l'Evêché de Léon, s’en disaient fondateurs.

Voici vraisemblablement à quel propos leur prétention eut l’occasion de se manifester, jusque devant les tribunaux.

Le 21 Mars 1578, sur la requête de Messire Rolland de Neufville, Evêque de Léon, le Parlement ordonna que ceux qui avaient droit et étaient en possession d’armoiries et vitres dans les églises de l’évêché, eussent à les faire réparer dans trois mois et à les entretenir à l’avenir, faute de quoi les fabriques les remplaceraient par des vitres de verre blanc, avec défense d’y apposer ci-après aucunes armoiries. Lequel présent arrêt fut lu au prône, en langue vulgaire, à trois dimanches consécutifs [Note : Archives Départementales, H. 223. — Le 14 Février 1649, Messire Nicolas Filmon, prêtre et chanoine de Léon et fabrique de l’église cathédrale, demande à Mgr. de Rieux, de remettre cet arrêt en vigueur].

A la suite de cet arrêt, diligence fut faite, sans doute un peu partout, pour la restauration des armoiries et écussons, et des conflits analogues à celui que nous relatons, purent surgir.

Nous donnons des fragments de l’enquête faite à cette occasion par un de MM. les Juges de Quimper, à l’instance du Seigneur Evêque de Léon, pour faire voir que le marquis de Kermavan n’était point fondateur du couvent des Carmes.

Ce procès-verbal fournissant d’autres indications assez intéressantes, nous les reproduisons, puisque l’occasion s’en offre.

Lundi 18 Août 1578 : Louis de Treguain [Note : Vers 1590, nous trouvons encore un Philippe de Treguain, lieutenant au siège présidial de Quimper (Chanoine Moreau : Histoire de la Ligue en Bretagne, p. 580)], lieutenant particulier au siège présidial de Quimper, déclare être parti ce jour-là (18 Août), pour Saint-Paul, ville distante de seize lieues.

Le surlendemain, dans l’auditoire et le tribunal d’icelle, requérant Messire Hamon Le Jacobin, procureur, et Révérend Père en Dieu, Rolland de Neufville, demandeurs, ont été assignés haut et puissant seigneur Louis de Kermavan, et puissante Dame Jeanne de Goulaine, sa mère [Note : Si elle était veuve, c’était depuis peu, puisque l’an 1577, le 22 Septembre, son mari, Maurice de Carman, et elle, marient leur fille Claude à François de Maillé, père de Charles de Maillé, « l’homme le plus aimable du monde » (Kerdanet : Vie des Saints, p. 103 et 126). Le 30 Juillet 1593, faisant son testament au château de la Forest, près Hennebont, Jeanne de Goulaine lègue aux Carmes un convenant appelé Kernezec, et six parcs appelés Parcou-an-Traïnel, le tout en la paroisse de Tregondern, le convenant affermé 120 livres par an à Hamon Sallou ; à charge pour le couvent de célébrer 52 grand'messes par an, pour la fondatrice et ses enfants, tous les jeudis (Archives Départementales, H. 227)], Jean Philippe, Jean Martin, Robert Morice, et consorts défendeurs.

Ledit Jacobin a présenté à témoigner pour lui, vénérables messire Hervé Hamon, Frère Jean de Kermenguy, prieur des Carmes, Hervé Morice, gouverneur de l’église Saint-Pierre.

En cette audience, Guillaume de Keranroux, gentilhomme ordinaire de le maison de Kermavan, remontre que la Dame de Kermavan est retenue, pour affaire urgente, en son château de Kermavan [Note : Peut-être le château situé en Kernilis, dont parle M. le chanoine Peyron], distant d’environ sept grandes lieues, et requiert qu’on remette l’assignation.

23 Août 1578 : Le nommé Philippe déclare : que le Seigneur Evêque a fief amorti ès sept paroisses du Minihy, mais qu’il y a autres Seigneurs qui y ont pareillement fief, entre autres le Seigneur de Kermavan ; ne lui souvient des autres, ni savoir quel est le Seigneur supérieur ès églises étant aux dites paroisses.

Dit n’avoir entendu dire qu’en la chapelle de Croix-Batz qui est la principale église de Roscoff, le dit Evêque ni ses prédécesseurs aient été fondateurs ou patrons ; avoir ouï dire au contraire que le Seigneur de Kermavan et ses prédécesseurs en sont fondateurs et que ses armoiries étaient en une petite chapelle, au lieu où la dite église a été depuis construite.

Aussi dit que le dit Evêque a officiers exerçant sa Cour en ladite ville de Saint-Paul, savoir : sénéchal, bailli, lieutenant, greffier d’office et civil, notaires et sergents, lesquels rendent justice, et pour le regard des amendes, confiscations, retraits féodaux, péages et despances, dit ne savoir à qui ils sont dus.

Et pour les lods et ventes, dit que l'Evêque n’a que le quart d’iceux, et le Seigneur de Kermavan les trois autres quarts.

Aussi jouit le dit Seigneur de Kermavan des devoirs de mesurage de toutes sortes de graines, charbon, sel et autres denrées que l’on décharge au Minihy, et aussi des poids et balances, et devoir de fardeaux de toile, pour les trois quarts [Note : Voir délibération des habitants, 26 Mai 1639].

Et pour le regard des pécheurs, connaît que le dit Evêque prend trois sous par mille de macqueraulx, hormis pour les pêcheurs et poissonniers demeurant au Minihy, et ce, depuis les trente ou quarante ans, ainsi qu’il a ouï dire [Note : Des bateaux normands venaient de Dieppe et Honfleur pêcher le maquereau près de l’île de Batz (Trévédy : Pêcheries et Sècheries de Léon et Cornouailles)].

Dès sa première connaissance, il voit la tombe enlevée du choeur du couvent des Carmes, en l’état qu’elle est à présent, sans aucune nouveauté.

A encore déclaré ledit Philippe, que, lorsqu’un délinquant était condamné à mort par les officiers de la dite Cour de Saint-Paul, le Seigneur de Kermavan envoyait partie de ses hommes pour le garder jusqu’à être exécuté.

Le dit Marzin dit avoir ouï dire que le Sieur Evêque ait aucun fief au dit Roscoff, et qu’il y a aussi autres Seigneurs qui ont aussi fief en iceluy bourg.

Dit qu’il voit les armoiries de Kermavan au Creis-Ker, en si haut lieu que ceux du duc, au bout occidental d’icelle église.

Dit avoir vu deux Evêques, derniers prédécesseurs du demandeur, lesquels n’ont oncques prétendu aucune supériorité par dessus le dit Seigneur de Kermavan.

Dit que le quart des lods et ventes appartient à l'Evêque, fors depuis cinq ans qu’il l’aurait aliéné à son procureur fiscal.

Louis, Sieur de Kermavan, dit que le demandeur est canoniquement pourvu Evêque de Léon, mais quant aux prééminences, prérogatives et supériorités, dit qu’elles n’appartiennent pas du tout au dit Evêque.

Dit que les prééminences des églises des Carmes, Saint-Pierre, Creisker, et la principale église de Roscoff, lui appartiennent à lui, Sieur de Kermavan, et a droit en plusieurs autres églises du Minihy.

Dit être fondateur des dites églises.

Dit n’être provost au dit Evêque, et que si ses hommes à lui, Sieur de Kermavan, ont gardé ou exécuté, au temps passé, des prisonniers jugés en la Cour de Saint-Paul, c’était parce qu’il n’était point permis au Sieur Evêque de faire exécuter des sentences de mort, obstant sa spiritualité et dignité.

Dit avoir gratuitement promis aux habitants de Roscoff, leur impétrer privilèges de foires et marchés, non pour autre cause que pour la bonne volonté qu’il a envers eux, comme étant ses vassaux.

Dit avoir entendu que l’on payait de sa maison quelque chose anciennement au dit demandeur et à ses prédécesseurs Evêques, mais ne sait combien, et n’était comme rente due par vassaux à Seigneur féodal, et prestations, mais en don, à l’homme de Dieu, et par aumône et charité.

Dame de Goulaine, mère du Sieur de Kermavan, déclare que la maison de Kermavan a fief, cour et juridiction en la pièce et seigneurie de Kerisuel, et aussi fief en la dite ville de Saint-Paul, Roscoff, Pempoul et Pouldu.

Dit aussi que messire Jean de Kermavan, évêque de Léon [Note : Elu évêque de Léon en 1503. Mort en 1514, au château de Seixploué, et enterré (du moins d’après A. G., p. 245), en la chapelle de Kermavan, en l’église de Plounévez-Lochrist], apposa ses armoiries ès dites églises de Saint-Paul, qu’il ne mit crosse et mitre que pour faire connaître que ladite maison de Kermavan y avait eu un évêque de Léon, et non pour vouloir attribuer la supériorité ès dites églises à l'Evêque (en tant que tel).

Dit que pour le devoir de cohuage, le Sieur Evêque jouissait au passé d’un quart. Mais voyant que ladite cohue allait en ruines et par terre, elle l’aurait fait réparer et par conséquent, doit en avoir, à l’avenir, l’entière jouissance.

Dit qu’elle et son fils n’ont guère habité le château de Kermavan, manoir du Bois, situé au diocèse de Léon [Note : Appelé aussi château de Maillé, paroisse de Plounévez. Antérieurement nommé Seixploué, c’est-à-dire sept paroisses, dans lesquelles s’étendaient la juridiction et comté de Maillé, savoir : Plounévez, Lanhouarneau, Saint-Vougay, Plouzévédé, Trézélidé, Cléder et Sibiril (Kernadet, Vie des Saints, p. 518)], mais à la pièce de la Forêt (Près d'Hennebont).

Ces dépositions verbales des témoins achevées, le juge va poursuivre de visu son enquête dans les différentes églises dont il a été question.

Nous ne retiendrons que ce qui a trait aux Carmes, où il y avait :

Dans l’église du couvent, une lisière tout à l’entour, contenant un écusson avec deux tours tournant sur une roue d’argent au champ d’azur, et deux lions d’azur en champ d’or, avec l’ordre du roi à l’entour, qui disent être les armoiries de Kermavan.

Puis en la grande vitre et principale, deux écussons avec les mêmes armoiries, l’un du côté de l'Evangile, l’autre du côté de l'Epître, portant en alliance les armes de la maison et seigneurie de Goulaine, trois léopards d’or en champ de gueules, et deux fleurs de lys d’or en champ d’azur.

Plus une tombe enlevée d’environ trois pieds au-dessus de terre, et sur la pierre tombale, un écusson écartelé avec les armes de Kermavan, et une ceinture autour où il y a un écrit : « Dieu avant » (devise des Kermavan).

Mêmes armes à l’entrée de la chapelle de Notre-Dame de Pitié, en cette même église [Note : Outre que l’église entière était dédiée à Notre-Dame, on y trouvait encore la chapelle de la Vierge, une autre chapelle de Notre-Dame du Folgoat, une troisième de Notre-Dame de la Pitié, à l’entrée du choeur, réservée à la confrérie de Saint-Crépin. Tout cela montre qu’à Saint-Pol comme ailleurs, le mot des historiens, au sujet de l'Ordre des Carmes, était bien vérifié : « Totus Marianus est »].

De même à l’entrée du dit chœur et chanceau.

Au-dessus de l’entrée de la chapelle de Notre-Dame de Lorette, faite l’an 1522, un écusson dans lequel il y a un lion rampant, que le Seigneur de Kermavan dit être les armoiries de sa maison.

Et des deux côtés de la fenêtre, par dehors la dite chapelle de Notre-Dame de Pitié, une lisière avec armes timbrées, représentant les armoiries de la maison de Kermavan.

Le sieur Jacobin observe alors que le présent procès vient justement de l’apposition de ces lisière et armoiries, faite depuis le décès du feu Seigneur de Kermavan dernier.

Dans le petit cloître, une maison donnant droit à la grande porte et principale entrée dudit couvent, dessus laquelle il y a deux petites tourettes, et est contiguë aux autres maisons du couvent, devant la pompe, laquelle maison appartient au Sieur de Kermavan.

Et en la grande salle du dortoir, au plus haut lieu du pignon, les armes de Kermavan, et dans un autre écusson les mêmes armes en alliance avec celles de Goulaine.

Armoiries nouvellement mises, dit le sieur Jacobin.

Aux lambris, au-dessus de la dite salle, un écusson en bosse de bois portant les armes de Kermavan avec alliance de la maison du Chastel.

Ecusson en bosse avec armes de Kermavan, au-dessus de la porte du colombier, et en alliance une croix dentelée qui est armes de Dynan.

Ledit Jacobin observe qu’au bas pignon de ladite église, par dedans, ne sont les armes de Kermavan, quoique tout fondateur d’église les y mette en bosse.

De plus, dans une vitre de la chapelle de Notre-Dame de Pitié, devers Septentrion, au deuxième panneau, sont écrits ces mots : « Monsieur Tromelin que fonda ce couvent à luy lors fust fourny le testament que avait fait en son vivant ».

A la suite de cette enquête, le prieur des Carmes Jean de Kermenguy, écrit à l'Evêque :

« Après avoir été interrogé et employé à témoin de votre part, pour le fait qui est entre vous et le Seigneur de Kermavan, me suis avisé de visiter les contrats de notre couvent, et ai trouvé une pièce qui fait directement contre ledit Seigneur de Kermavan, parce que la tombe appelée par cette dite pièce, la tombe du fondateur de l’église des Carmes, appartient au sieur de Tromelin comme il est évident par les armoiries apposées dessus la tombe ».

Dans une autre pièce du 19 Février 1489, en présence du prieur des Carmes, maître Jan Bosec, il est convenu avec Jan de Kersauzon qu’il aura tombe en l’église des Carmes, jouxte la tombe du fondateur de la dite église, et une note marginale ajoute : « La dite tombe est armoyée des armes de Traonmelin et non de Kermavan » (Archives Départementales, H. 226).

Il apparaît donc que les Carmes, quelles qu’eussent été les libéralités de la maison de Kermavan pour eux, n’accordaient point à ces Seigneurs le titre de fondateurs, titre qu’ils croyaient devoir réserver à un Seigneur de Tromelin. C’est pourquoi, dans le Cahier des Fondations, conservé dans leur sacristie, « sub clausura », ils écrivaient en 1662 :

« Les Seigneurs de Carman portent titre de fondateurs de notre couvent, sans qu’il conste en vertu de quoi, vu que les Religieux n’ont jamais rien touché pour le grand tombeau ni la ceinture de leurs armes à l’entour de l’église ; et ainsi, quand les fondations faites par ceux de cette maison seraient encore plus considérables, il semble que l’obligation des offices et messes (à desservir par ce couvent) ne saurait être plus grande, omnibus ex aequitate perpensis » (Archives Départementales, H. 227).

D’ailleurs, on lira un peu plus loin que « le couvent fut bâti par les anciens seigneurs, gentilshommes et peuple de ce pays ».

Ville de Saint Pol de Léon - Bretagne Voir Réfection du couvent des Carmes à Saint-Pol de Léon.

(Archives de l'Evêché).

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