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LA PAROISSE DE SAINT-THÉGONNEC SOUS LA RÉVOLUTION

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Le SERMENT des anciens curés et l'élection des nouveaux curés.

§ I. — LES ANCIENS CURÉS.

A l'aube de la Révolution, nous trouvons à la tête de la paroisse de Saint-Thégonnec, René-Marie Abjean, originaire de Plouguerneau, promu à ce poste en Novembre 1787 (voir la note qui suit). Il avait comme auxiliaires, Robert Tanguy, qui exerçait les fonctions de vicaire, depuis 1771, et trois autres prêtres qui desservaient des chapellenies, tout en prêtant souvent leurs services pour le ministère paroissial. Ces trois prêtres étaient : Jean-Hervé Drolac'h, nommé en 1779, Yves Rolland, en 1781 et Guy Cras, en 1782.

Note : L'abbé Abjean naquit à Plouguerneau en 1758, fut ordonné prêtre en 1782 et nominé curé du Minihy-Léon. Le 2 Août 1787, onze candidats prirent part au concours pour l'obtention de la cure de Saint-Thégonnec. L'abbé Abjean, malgré son jeune âge, fut choisi par le jury.

L'abbé Abjean n'eut pas occasion de marquer son court passage à Saint-Thégonnec, par des œuvres importantes. L'église et les bâtiments annexés ne réclamaient plus de travaux d'art. D'ailleurs, aurait-il eu les plus beaux projets que les évenements ultérieurs se seraient chargés de les réduire à néant. Il s'occupa, cependant, de la restauration des orgues et du pavé de l'église.

Le 4 Janvier 1789, une délibération du Corps politique nous apprend qu'un marché fut conclu avec le frère Florentin, de l'ordre des grands Carmes, pour remettre les orgues en bon état. Le devis de l'entremise montait à six cents livres. « Les Fabriques » devaient en outre payer la pension du Frère, pendant la durée de travail, et donner aux ouvriers qu'il emploierait le salaire en usage à l’époque. Ils avaient encore l'obligation de fournir les matériaux nécessaires pour la réparation des orgues.

Dans la séance du 8 Novembre de la même année, nous voyons le recteur faire approuver, par les délibérants de la paroisse, l'achèvement du pavé de l'église dont les travaux avaient commencé sous son prédécesseur, François Migeot.

Claude Le Naot, du village de Kéroriou, en Saint-Thégonnec, évinça pour l'adjudication, huit de ses concurrents, en s'engageant à exécuter le travail pour la somme de 594 livres. Le pavé était terminé au mois d'Août suivant.

Dans une autre séance, le recteur lut un arrêt du Conseil d'État, en date du 20 Novembre 1789, un décret de l'Assemblée Nationale du 27 du même mois et une lettre du 12 Novembre de l'évêque de Léon, invitant les Communautés et Fabriques à donner pour les besoins de l'Etat l'argenterie qui n'était pas nécessaire pour la décence du culte. Pour satisfaire à ce vœu, les délibérants donnèrent ordre à François Cottain, du village de Cozlen, et à Joseph Croguennec, de Penfau, marguilliers en charge de porter au plus proche hôtel des monnaies, les objets suivants qui constituaient l'argenterie dont l'église pouvait se priver sans grand préjudice ; quatre plats qui servaient à faire la quête, deux petites lampes, la plus petite des croix et toutes les bagues d'argent, offertes par les fidèles, à Notre-Dame de Vrai-Secours. Il s'agissait par ces dons d'aider l'Assemblée Nationale à rétablir l'équilibre dans le budget des finances. Le recteur et les délibérants n'hésitèrent point à faire à l'Etat le sacrifice de ce qu'on appelait : « le surplus de l'argenterie de l'église », comme ils souscriront le mois suivant à la contribution patriotique extraordinaire, dont le montant était le quart du revenu de chaque citoyen. Le message royal permettait aux citoyens qui ne possédaient pas un revenu imposable, de verser au Trésor la somme même la plus modique, et laissait aux autres la faculté de dépasser la quotité exigible. Voici, avec d'autres détails, pour les paroisses qui nous concernent, le montant de la contribution patriotique, pour les années 1790, 1791 et 1792.

Canton de Saint-Thégonnec (Archives départementales — Série L. Liasse 219) :

Saint-Thégonnec : Population : 3291 ; Citoyens actifs : 340 ; Contribution patriotique : 2696 livres.

Guiclan : Population : 2877 ; Citoyens actifs : 286 ; Contribution patriotique : 434 livres.

Canton de Pleyber-Christ (Plounéour-Ménez avait comme trève la paroisse actuelle de Loc-Eguiner) :

Pleyber-Christ : Population : 2765 ; Citoyens actifs : 308 ; Contribution patriotique : 10643 livres.

Plounéour-Ménez : Population : 3249 ; Citoyens actifs : 372 ; Contribution patriotique : 2839 livres.

L'Eglise n'avait pas hésité à sacrifier le surplus de son argenterie pour subvenir aux besoins de l'Etat. C'était là un sacrifice volontairement consenti ; mais dans la suite, l'Assemblée Nationale ne montrera pas les mêmes égards pour les biens ecclésiastiques. Le recteur et le Corps politique n'auront plus à délibérer au sujet des biens à céder à la Nation. Des lois et des décrets émanés de l'Assemblée Nationale confisqueront peu à peu les biens de l'Eglise. C'est la loi du 2 Novembre 1789, qui met les biens du clergé à la disposition de la Nation ; c'est la loi du 10 Février 1791 qui met en vente les immeubles affectés aux fondations pieuses ; c'est enfin la loi du 19 Août qui déclare tous les biens de fabrique, propriété nationale.

Les recteurs de Saint-Thégonnec et des paroisses environnantes virent-ils quelques-uns de leurs paroissiens s'enrichir des biens dits nationaux ? Il est permis d'en douter. Les premières ventes ne trouvèrent d'acquéreurs que chez les bourgeois et les gens de loi. L'enchère était encore trop élevée ; mais bientôt la dépréciation des assignats permettra d'acheter, à peu de frais, les biens d'église et surtout les biens d'émigrés, et il sera bien difficile d'empêcher les paysans d'entrer en scène. En attendant, les prêtres des paroisses allaient être appelés à payer de leur personne et à rendre témoignage de leur foi.

Le 26 Décembre 1790, parut la loi qui fixait le délai pour la prestation du serment à la Constitution civile du Clergé. Dans le courant de Janvier suivant, l'arrêt fut placardé au Chef-lieu du Département d'abord, puis aux districts et enfin aux villages. A partir de ce moment il ne restait plus que huit jours pour se mettre en règle avec la loi ! Tous les prêtres n'étaient pas cependant astreints au serment. Ne devaient le prêter que les ecclésiastiques dont les fonctions étaient rétribuées par la Nation, depuis la confiscation des biens du clergé. Dans cette catégorie se plaçaient, en particulier, les évêques, les curés et les vicaires, ainsi que les prêtres chargés d'un enseignement public. L'Assemblée avait voulu, pour donner plus d'éclat à l'acte de prestation du serment, qu'il eût lieu, le dimanche, à la Grand'Messe, en présence des fidèles et des autorités municipales.

Les paroissiens de Saint-Thégonnec, s'ils étaient curieux d'assister à pareille cérémonie, n'avaient, cependant, aucun doute sur l'issue de la réunion. Leurs prêtres, hommes de foi ardente et éclairée, ne transigeraient pas avec une loi, qu'au for de la conscience, ils jugeraient attentatoire aux droits de l'Église. Ils avaient eu soin, pour éclairer leurs fidèles, de manifester bien des fois à ce sujet leurs véritables sentiments. Mais que deviendraient après eux les âmes qui leur avait été confiées ? — Sur ce point, ils s'en rapportaient à la Providence. Ils ne pouvaient trahir leur foi pour rester à la tête d'un troupeau qui serait, sans doute plus tard, le premier à flétrir l'apostasie de ses pasteurs. — L'abbé Abjean, du haut de la chaire, après avoir terminé son prône, n'entortilla pas son refus de serment dans des phnases équivoques ou des formules pleines de réticence. S'il jura, ce fut pour déclarer qu'il ne prêterait pas le serment. Il signa ensuite son refus sur le registre que la Municipalité devait transmettre au District. Sa signature fut suivie de celle de son vicaire, Robert Tanguy. C'est ce que nous apprend le rapport de Dissez, procureur général du District de Morlaix. « En Léon, écrit-il, en date du 28 Février 1791, les curés les plus entêtés sont ceux de Saint-Thégonnec, Plouénan, Plougoulm qu'on accuse d'avoir déclamé contre la Constitution ».

Les prêtres des autres paroisses qui environnent Saint-Thégonnec se montrèrent également fidèles au jour de l'épreuve. Ces prêtres dont les noms méritent d'être retenus, sont : Mathurin-Hyacinthe Autheuil, recteur et Jézéquel, vicaire de Guiclan ; Grall, recteur de Pleyber-Christ et son vicaire Léveyer ; Jean Briand, recteur et Floc'h, vicaire de Plounéour-Ménez. Un nom seul fait tâche dans cette liste ; c'est celui de François Rioual, prêtre de Plounéour. Cet ecclésiastique n'occupait pas une charge rétribuée par la Nation. Il n'était pas tenu de prêter le serment. S'il le fit, c'est sans doute dans une arrière pensée d'intérêt personnel, dans l'espoir d'obtenir une cure, laissée vacante par ses confrères demeurés fidèles dans la foi. Son apostasie ne fut pas couronnée de succès. Nous le trouvons encore, le 25 Floréal an III (15 Mai 1795), comme simple ministre du culte et auxiliaire de l'ancien récollet, Guillaume Charles, dans l'administration de la paroisse de Plounéour-Ménez.

Références — P. de la Gorce, op. cit. tome I — Archives de l'église paroissiale de Saint-Thégonnec — Peyron. Documents. Tome 1. — Archives départementales. Série L. Liasses 72 et 219.

 

§ II. — ELECTION DES NOUVEAUX CURÉS.

Toutes ces paroisses que nous venons d'énumérer et dont les recteurs avaient refusé de prêter le serment furent déclarées vacantes. L'Assemblée Nationale avait bien taillé ; mais ce sera une autre affaire quand il faudra recoudre. Pour implanter le nouveau culte dans une paroisse, ce n'était pas suffisant d'avoir déclaré l'ancien recteur déchu de ses fonctions, il fallait encore lui trouver un remplaçant. Ce soin, la loi l'avait laissé aux assemblées électorales. C'est d'elles qu'allaient sortir les nouveaux pasteurs. Qu'étaient ces assemblées électorales auxquelles la Nation attribuait les mêmes droits que s'arrogeaient parfois les assemblées pieuses des chrétiens dans la primitive Eglise ?

« Une loi du 22 Novembre 1789, lisons-nous dans P. de la Gorce, avait conféré le droit d'être électeur dans les assemblées primaires à tout citoyen français majeur, de vingt-cinq ans, domicilié depuis un an dans le canton, non serviteur à gages et assujetti à une contribution équivalente à trois journées de travail. L'exercice du droit de vote serait subordonné à la prestation préalable du serment civique. Ces électeurs du premier degré, désignés sous le nom de citoyens actifs, nommeraient à raison de un pour cent les électeurs dit second degré, pris exclusivement parmi ceux qui acquittaient une contribution montant à la valeur de dix journées de travail. Ces électeurs de second degré, véritable corps politique, formeraient dans chaque département l'assemblée électorale. Ils se réuniraient dans leurs comices départementaux pour nommer les représentants du peuple ou les administrateurs du département, et dans leurs comices de district pour nommer les administrateurs ou fonctionnaires de district. C'est à ce corps politique qu'était réservé le choix des ministres du culte. Les évêques, hauts fonctionnaires, seraient élus par les électeurs de tout le département ; les curés, fonctionnaires moindres, par ceux du district » (P. de la Gorce, op. cit. Tome I. p. 210).

Dans le district de Morlaix, les premières opérations électorales eurent lieu tôt après le sacre d'Expilly ; mais ici, comme en beaucoup d'endroits, on dut, pour aboutir, convoquer à plusieurs reprises les électeurs. Plusieurs des élus se récusaient. Les uns ne voulaient pas quitter leur ancienne paroisse où ils vivaient en parfaite harmonie avec les habitants ; d'autres considéraient comme peu orthodoxe une élection faite par des électeurs sans mandat ; d'autres enfin, chose étonnante, ne réussissaient pas à obtenir l'agrément de l'évêque. Dieu sait cependant si Expilly se montrait difficile sur la valeur des candidats ! Parfois même les électeurs, faute de sujets, devaient ajourner leurs opérations. Il en fut ainsi pour bien des paroisses, et en particulier pour celle de Guiclan.

Le procès-verbal des assemblées électorales des 25 et 26 décembre 1791 constate qu'aucun prêtre n'avait posé sa candidature pour obtenir cette dernière paroisse. Le 4 novembre de l'année suivante, les électeurs, s'ils réussirent par dénicher un candidat, ne furent guère heureux dans leur choix. Leur élu, le sieur Cloastrou, se plaisait dans sa paroisse et déclara qu'il ne quitterait pas Lannéanou pour venir à Guiclan. Peut-être aussi craignait-il une réception plutôt froide de la part de ses nouveaux paroissiens ? Il restait donc à procéder à une nouvelle élection. Cette fois, les électeurs eurent soin de mieux prendre leurs précautions. Le candidat choisi par eux n'eut ni les mêmes scrupules ni les mêmes craintes que le recteur de Lannéanou. Le rapport du citoyen Raoul, procureur syndic du district de Morlaix, en date du 29 novembre 1792, nous donne les résultats de l'élection. Sur 52 votants, Le Bot obtint 37 voix et fut élu recteur de Guiclan.

Les paroisses de Saint-Thégonnec et de Pleyber-Christ n'attendirent pas bien longtemps pour être pourvues de recteurs et de vicaires qui avaient eu soin de se mettre en règle avec la loi civile. Les recteurs Abjean et Grall étaient connus pour leur vive opposition à la nouvelle Constitution du clergé. On craignit que, sous leur direction, leurs paroisses ne demeurassent trop hostiles aux idées révolutionnaires. Il était urgent de les remplacer dans leurs fonctions. L'assemblée électorale du mois d'avril 1791 dota la paroisse de Pleyber d'un recteur et d'un vicaire constitutionnels. Les nouveaux élus étaient Jean-François Le Febvre et Yves Clastrou. Le séjour Pleyeber ne plut pas outre mesure au vicaire, puisqu'au mois de juin suivant il fut remplacé par Laizet. Les registres de la paroisse laissent soupçonner que le recteur et son nouvel auxiliaire avaient su trouver ailleurs un dérivatif à l'antipathie de leurs paroissiens. Ils auraient tous deux été exclus d'une société de tempérance. Ils devaient souvent se faire remplacer dans l'accomplissement des fonctions de leur ministère.

Le 20 mars précédent, les électeurs du District réunis à Morlaix avaient procédé à l'élection du curé de Saint-Thégonnec, Ils avaient choisi le sieur François Allanet, originaire des Côtes-du-Nord. Fils de Joseph-Marie Allanet et de Anne Nicol, il était né à Camlez, près de Lannion, en 1742. Il devint vicaire de sa paroisse natale, puis chapelain à Guingamp, où il se trouvait lorsqu'éclata la Révolution. Ambitieux et infatué de lui-même, il était humilié de n'être, à l'âge de quarante-neuf ans, que simple chapelain. Ses talents lui permettaient de remplir un poste plus honorable, car aux dires du préfet Boullé, il était « théologien instruit, de bonnes mœurs, propre à remplir dignement des fonctions dans l'Eglise » (voir la note qui suit). Quand parut la Constitution civile du Clergé, il s'empressa de prêter le serment requis par la loi, afin de pouvoir donner libre cours à son ambition.

Note : Enquête faite en 1801 par Boullé, préfet des Côtes-du-Nord, sur le clergé de ce département, avant la nomination aux cures et succursales. — Voir Lemasson « Manuel pour l'étude de la persécution religieuse dans les Côtes-du-Nord, durant la Révolution française ». — Tome II, pages 23 et 204.

Le nouveau curé de Saint-Thégonnec attendit un mois avant de prendre officiellement possession de sa paroisse. Pendant ce temps, le service religieux s'était fait par les prêtres fidèles. La loi autorisait les prêtres réfractaires à continuer leurs fonctions jusqu'à l'arrivée de leurs successeurs. La dernière signature du recteur Abjean sur les registres mortuaires est du 29 avril 1791. Deux jours après, le jour même de son installation, Allanet appose sa signature au-dessous de celle de son prédécesseur.

Robert Tanguy qui, à l'exemple de son recteur, avait refusé de prêter serment à la Constitution civile, était censé par là même avoir renoncé à ses fonctions de vicaire. Il fallut pourvoir à la nomination de son remplaçant. Il n'était pas bon qu'Allanet fût laissé seul en face d'une population dont on redoutait les sentiments d'hostilité à l'égard du clergé intrus. Le 1er mai, les électeurs étaient de nouveau convoqués au chef-lieu du District et cette fois encore l'élu s'empressa d'accéder au vœu de l'Assemblée.

Le collaborateur d'Allanet s'appelait Guillaume Charles. C'était un ex-moine récollet du couvent de Cuburien de Morlaix. Né le 19 avril 1761, il avait fait sa profession religieuse én 1785. Quand parurent les lois révolutionnaires contre les Ordres monastiques, il se hâta d'en profiter pour jeter le froc aux orties. Il sortit de son couvent le 1er avril 1791. Il se mit à la disposition des assemblées électorales pour obtenir une paroisse, et au mois suivant, il était nommé vicaire à Saint-Thégonnec.

Il n'eut pas, comme nous le verrons, à se féliciter de son élection. Il ne guettait qu'une occasion favorable pour aller exercer son ministère dans une autre paroisse où il espérait être plus heureux.

Plounéour-Ménez attendait un nouveau recteur. Guillaume Charles avait donné assez de gages aux idées nouvelles pour croire que sa candidature ne serait pas mal accueillie des électeurs du district. Il s'offrit pour obtenir cette paroisse. Il fut élu recteur de Plounéour le 4 novembre 1792, et installé le 18 du même mois, ainsi que l'atteste le certificat délivré par la municipalité de cette commune. Il succédait dans cette paroisse à V. Pacé, que l'assemblée électorale de Morlaix avait élu l'année précédente.

Références — Registres et archives des églises de Saint-Thégonnec, Pieyber et Plounéour. — Peyron, op. cit. Tome I, p. 141. — Archives départementales — Série L. Liasse 97, 195, 220.

(F. Quiniou).

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