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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-MICHEL-DE-PLELAN

Saint-Michel-de-Plélan vient de l'archange Saint-Michel.

Saint-Michel-de-Plélan est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Corseul ou de Plélan. Saint-Michel semble avoir été érigé en paroisse succursale de celle de Plélan en 1617, avant de lui être à nouveau rattachée en 1792.

La paroisse de Saint-Michel-de-Plélan dépendait jadis du diocèse de Saint-Malo, de l'archidiaconé de Dinan et du doyenné de Poudouvre, au siège de Saint-Enogat. Saint-Michel-de-Plélan élit sa première municipalité au début de 1790. Réunie le 16 janvier 1804 à Saint-Maudez, puis encore à Plélan le 17 juillet 1805, elle en est distraite en 1826 (ordonnance du 17 mai 1826) pour former une seule paroisse avec celle de Saint-Méloir-des-Bois jusqu'en 1844 (ordonnance du 19 septembre 1844), où elle retrouve son autonomie. La circonscription de la commune de Saint-Michel-de-Plélan est modifiée par deux actes :

l'arrêté du 9 avril 1888 enlève à Saint-Michel-de-Plélan, les villages de la Leurais, le Vau-Besnard et le Tertre-Réaux, qui sont annexés à Saint-Méloir ;

la loi du 21 juin 1901 fait passer de Corseul à Saint-Michel-de-Plélan les villages de la Mare, l'Hôtel-Rieux, le Bézier, la Ville-Buzard, les Ruettes, les Biez, Peignehel, la Hautière et le Bois-Morin ;

Note 1 : la commune de Saint-Michel-de-Plélan est formée des villages : la Trinité, les Biez, le Tertre-Réaux, le Vaufeuillet, la Leurais, Quingaux, Quémignon, la Mare, Girault, le Miroir, etc ...

Note 2 : Renseignements ecclésiastiques. — La petite paroisse de Saint-Michel dépendait autrefois du diocèse de Saint-Malo, de l'archidiaconé de Dinan et du doyenné de Poudouvre au siège de Saint-Enogat. Au moment de la Révolution, c'était une trêve de Plélan-le-Petit, laquelle avait été « démembrée de son église-mère par acte de 1617, écrit le Pouillé de la Bastie. Il existe aussi, ajoute ce document, un autre acte de fondation de cette trêve en 1691. Elle se prétend paroisse et le procès qu'elle soutient à ce sujet est encore pendant. Elle est desservie par un curé inamovible et l’on y fait toutes les fonctions curiales sans exception ». Quoi qu’il en soit, les Archives de la Loire-Inf., B 228, conservent dans le registre du 1er semestre de 1629 de la chambre des Comptes de Nantes, un arrêt de ces magistrats « sur l’érection en corps de paroisse de Saint-Michel de Plélan et la séparation des rôles de fouages de ces deux localités, à la requête de François Gouyon, seigneur de la Ville-Roux ».

PATRIMOINE de SAINT-MICHEL-DE-PLELAN

l'église Saint-Michel (1857-1873), oeuvre de l'architecte Ramaré et de l'entrepreneur Pansart. L'église actuelle est construite sur les fondations de l'ancienne église. Edifice en forme de croix latine édifié sur les plans de M. Ramard, architecte de Dinan, par M. Pansart, entrepreneur de Jugon. Il est commencé au mois d'avril 1855 et bénit le 1er novembre 1857. Faute de moyens, le clocher est édifié plus tard. Les fonts baptismaux portent les armes dès de la Lande, sr. du Miroir. L'église abrite les statues de saint Michel et de saint François Xavier ;

Voir   " La paroisse de Saint-Michel-de-Plélan ".

Voir   " Le clergé de Saint-Michel-de-Plélan ".

la croix monolithique du cimetière (XVIIème siècle) ;

un bâtiment de ferme du XVIème siècle, situé dans le bourg ;

la maison des Vallées (1598). Sur la façade de la maison des Vallées, figurent la date de 1598 et un calice ;

ANCIENNE NOBLESSE DE SAINT-MICHEL-DE-PLELAN

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Saint-Michel-de-Plélan. Saint-Michel-de-Plélan dépendait autrefois de la paroisse de Plélan.

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