|
Bienvenue chez les Saint-Gillois |
SAINT-GILLES-DU-MENE |
Retour page d'accueil Retour Canton de Collinée
La commune de Saint-Gilles-du-Mené ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-GILLES-DU-MENE
Saint-Gilles-du-Mené vient de Saint-Gilles et du breton «menez» (montagne). Le patronage de Saint-Gilles est répandu au Xème siècle en Bretagne, après les premières croisades en raison du port de Saint-Gilles (Hérault) où meurt en 725 Saint Aegidius (Saint-Gilles).
Saint-Gilles-du-Mené est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plessala. Il est fort probable que l'église de Saint-Gilles de Tremelder ou Trelder mentionnée en 1163, parmi les possessions de l'abbaye de Saint-Jacut de l'Isle, soit celle du lieu.
La paroisse de Saint-Gilles-du-Mené est, sous l'Ancien Régime, une succursale de celle de Saint-Jacut-du-Mené (ancien prieuré-cure de l'abbaye de Saint-Jacut de l'Isle). Saint-Gilles est annexé à Saint-Gouéno en 1807, et devient paroisse en 1839 (ordonnance du 30 janvier 1839).
Durant la Révolution, la paroisse de Saint-Gilles-du-Mené dépend du doyenné de Gouray. La paroisse de Saint-Gilles-du-Mené élit sa première municipalité au début de 1790. Par l'ordonnance du 9 janvier 1828, le territoire de la commune est augmenté de trois fractions : a) les villages de la Touche, la Picaudais, le Perray, Kerillan en Plessala ; b) les villages de Bellevue et des Fossés en Plessala ; c) l'enclave de la Villain et du Mautray en Saint-Gouéno.
On rencontre l'appellation Eccl. S. Egidii de Tremeldero (vers 1163).
Note : la commune de Saint-Gilles-du-Mené est formée des villages : le Fraicheau, la Touche, la Picaudais, le Perray, Querilland, le Mautré, le Harillay, le Bosseny, le Gohy, le Bas-Breil, etc ...
Voir
" Le
cahier de doléances de Saint-Gilles-du-Mené en 1789".
PATRIMOINE de SAINT-GILLES-DU-MENE
l'église Saint-Gilles (1862).
La première pierre de l'église est posée le 2 juin 1862. Edifice en forme
de croix latine portant la date 1862 (1863 ?). "
La première pierre de l'édifice fut bénite le 2 juin 1862, et la dernière
pierre placée le 4 juillet 1863 par M. Léon Pierre-Charles, appareilleur
de toute l'église et de la tour, originaire de Pleyben. Le recteur d'alors,
l'abbé J. Chopin, le qualifie dans le registre de la paroisse : « homme
excellent, bon, doux, affable, pieux, réunissant toutes les qualités qui
concernent son travail ». Il décernait également les mêmes éloges à M.
Maignan, qui fut à la fois l'architecte et l'entrepreneur de l'église
" (R. Couffon). En avant de la nef, le
clocher occupe la largeur de celle-ci avec au nord la chapelle des fonts et
au sud le confessionnal. L'église abrite
une statue en bois de saint Gilles (XVIIème siècle) et de saint Pierre ;
la chapelle Saint-Louis (1894),
située à la Hutte-à-l'Anguille et édifiée par la
famille Lanascol. Très joli petit édifice de plan rectangulaire datant de
1894. Il a été dévasté par des vauriens en 1937, année en laquelle les
vitraux ont été brisés à coups de pierres, le campanile abattu, et la
porte enfoncée. Elle est mentionnée comme désaffectée en 1937 ;
l'ancienne
chapelle de Bocenit, détruite. Elle datait du XVème siècle ;
la croix de Kerfiac (XVIIème siècle) ;
la fontaine Saint-Gilles.
Son eau est réputée guérir la peur et la nervosité ;
le manoir de Bosny ou Bocenit
ou Bosseny (1717). Ce château a appartenu jadis au chef chouan Legris du Val (1767-1803), époux de
Louise le Texier de Bocenit. A noter que l'ancien château de la seigneurie
de Bosny (propriété de Alain de Bocenic, en 1480, et situé non
loin du manoir actuel) a aujourd'hui disparu ;
la ferme du Perray ;
la maison de la Touche
(XVII-XVIIIème siècle) ;
les moulins à eau des Coulées, des Loges, de la Villain, de
Bosseny, de la Ville-Hermel ;
Voir
"
Informations
diverses sur la ville de Saint-Gilles-du-Mené ".
ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-GILLES-DU-MENE
La période de l'Ancien Régime est marquée par l'importance de la seigneurie de Bosny (ou Bocenic).
Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz,
exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de
Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du
Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte,
Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye,
Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par
mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et
xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour
Saint-Gilles-du-Mené :
– Alain du Bocénic, homme d’armes à 2 archers bien
montés.
– Alain du Bocénic du Breuil, par Alain Daniel.
– Alain Le Borgne.
Les maisons nobles de Saint-Gilles-du-Mené, en 1514 : Bosny (à Thébaud de Bocenic), La Palnaie et Tres-le-Bois (à Thébaud de Bocenic), Le Breil (à François de Bocenic), la Ville-Basse (à Pierre Le Borgne).
En 1536, la Ville-Basse appartient à Henri Le Picart. Bosny, Palnaie ou Paumelaye, Tres-le-Bois, Breil-d'en-Bas et Breil-d'en-Haut appartiennent à Jehan de Bocenit.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 3 nobles de Saint-Gilles-du-Mené :
Alain DE BOCENIC (250 livres de revenu) : comparaît comme homme
darmes ;
Alain DE BOCENIC de le Breil (15 livres de revenu) : porteur
dune brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Alain
Le Borgne (6 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
© Copyright - Tous droits réservés.