|
Bienvenue ! |
INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE SAINT-GILLES-DU-MENE |
Retour page d'accueil Retour Ville de Saint-Gilles-du-Mené
Comme pour beaucoup d'autres Saint-Gilles, le nom-adjectif attaché au nom de Saint-Gilles-du-Mené est saint-gillois.
La paroisse, qui était, sous l'Ancien Régime, une succursale de celle de Saint-Jacut-du-Mené a élu sa première municipalité au début de 1790.
Par l'ordonnance du 9 janvier 1828, le territoire de la commune a été augmenté de trois fractions :
1) Les villages de la Touche, la Picaudais, le Perray, Kerillan en Plessala ;
2) Les villages de Bellevue et des Fossés en Plessala ;
3) L'enclave de la Villain et du Mautray en Saint-Gouéno.
Comme édifice, il faut citer le château de Bocenit, qui appartenait au chef chouan Legris du Val. A cette circonstance, Saint-Gilles-du-Mené doit d'avoir eu une histoire particulièrement mouvementée pendant la Révolution. On peut rappeler notamment les événements que voici :
1) Le 28 juillet 1795, les Chouans enlevèrent le courrier du district de Broons à son arrivée à Saint-Gilles-du-Mené et brûlèrent les archives de la municipalité ;
2) Le 3 août 1795, les colonnes mobiles (troisième bataillon de l'Ain) massacrèrent les hôtes et les serviteurs du manoir de Bocenit. Ils arrêtèrent Mme Legris du Val, femme du chef chouan, et sa nièce Joséphine Quintin de Kercadio. Celle-ci était connue pour avoir été mariée ou fiancée à Boishardy ;
3) Le 4 septembre 1795, les colonnes mobiles firent encore trois autres victimes dans la commune ;
4) Le 7 juillet 1801, les chouans Duros et Dieudonné, avec une troupe revêtue des uniformes d'une brigade de gendarmerie, firent une incursion chez Legris du Val, qui avait signé la paix avec la République, et fusillèrent un de ses serviteurs ;
5) Le 31 mai 1802, Dujardin et huit brigands tirèrent des coups de feu, à Bocenit, contre Legris du Val et Lenepvou de Carfort, son hôte. Tous deux, anciens chefs chouans, avaient accepté la pacification.
D'autres événements se rapportent à la dernière guerre :
1) Pendant l'occupation allemande, il y eut un maquis à Saint-Gilles-du-Mené à partir du 27 juin 1944. Ce maquis, établi d'abord à la Malhoure, se replia au Siac à la suite d'une attaque ennemie ;
2) Le 28 juillet 1944, le maquis F T P du Siac Saint-Gilles-du-Mené est attaqué près de la Ville-Hermel par les Feldgendarmen de Dinan et anéanti ;
3) Un autre combat, moins meurtrier, a eu lieu entre F F I et Allemands le 5 août 1944.
(Bulletin d'informations des maires).
© Copyright - Tous droits réservés.