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SAINT-CONNAN

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La commune de Saint-Connan (bzh.gif (80 octets) Sant-Konan) fait partie du canton de Saint-Nicolas-du-Pélem. Saint-Connan dépend de l'arrondissement de Guingamp, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-CONNAN

Saint-Connan vient du nom d’un moine d’origine armoricaine, disciple de saint Cadoc et/ou de saint Cadvan, établi dans l'île d'Ely (Bardsey island).

Saint-Connan est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Pligeaux. La seigneurie de Saint-Connan (Conani terram) est signalée en 1142, comme ayant été donnée à l’abbaye cistercienne de Coatmalouen (ou Coat-Mallouen) par Alain Le Noir, père du duc Conan IV qui confirme la donation en 1156 et en 1166 (Mor., Pr. I, 641).

Vue générale de la ville de Saint-Connan (Bretagne).

Saint-Connan est une ancienne paroisse succursale de Saint-Gilles-Pligeaux. Elle dépendait de l'évêché de Quimper et avait pour subdélégation Corlay et pour siège royal Saint-Brieuc. Durant la Révolution, la paroisse de Saint-Connan dépendait du doyenné de Saint-Nicolas-du-Pélem. La première municipalité est élue au début de 1790. Pendant la Terreur, Saint-Connan porte le nom de Roc-Connan (arrêté du district de Guingamp en date du 16 février 1794).

Saint-Connan devient une paroisse à part entière dès 1804. Par l’ordonnance du 14 décembre 1836, Saint-Connan s’est agrandi des villages de Creniel, Pradou, la Villeneuve, Lescanic et Cosquer, et cela, au détriment de Saint-Gilles-Pligeaux. En échange, Saint-Connan a cédé à Saint-Gilles-Pligeaux, les villages de Kerhoué, de Bossant et du Jarnay.

On rencontre les appellations suivantes : Sanctus Conanus (en 1156-1166), treffve Sainct Chorentin (en 1535-1536). Sous l’Ancien Régime, on trouve les formes suivantes : Saint-Connen, Saint-Conan ou Saint-Connan.

Ville de Saint-Connan (Bretagne).

Note 1 : Le 27 juin 1142 est fondé par le comte Alain Le Noir l'abbaye Notre-Dame de Coatmalouen (ou Coat-Mallouen), de l'ordre de Cîteaux, sur le territoire de Saint-Connan (alors paroisse de Saint-Gilles-Pligeaux). En novembre 1719, le marquis de Pontcallec, chef de la conjuration qui porte son nom, trouve refuge dans l'abbaye de Coat-Mallouen.

Note 2 : la commune de Saint-Connan est formée des villages : Creniel, Coldabry, Kerbellec, la Ville-Neuve, Kerdraou, etc...

Ville de Saint-Connan (Bretagne).

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PATRIMOINE de SAINT-CONNAN

l'église Saint-Corentin (XVIème siècle). En forme de croix latine, elle remonte à diverses époques, Le pignon midi de l'aile sud du transept et une partie de cette aile datent du XVIème siècle ; le choeur et l'aile nord datent du XVIIIème siècle ; tout le reste date du XIXème siècle. Ces derniers travaux, exécutés sur les plans de M. Angier, furent adjugés le 24 octobre 1867 à MM. Louis et Pierre Hervé, de Saint-Gilles-Pligeaux. La verrière, oeuvre de l'atelier Rault, date de 1933 et porte l'inscription " En souvenir de M. Derrien, ancien recteur Lavenan maire 1933 ". L'église abrite un tableau de la Nativité qui date du XVIème siècle. Statues anciennes de la sainte Vierge, saint Corentin, saint Guillaume et saint Yves. La statue de la " Vierge à l'Enfant ", en bois polychrome, date du XVIIème siècle ;

Note : "Saint-Connan (ou Saint Conan) avait pour patron primitif le saint de ce nom, qui vivait au VIème siècle, et était compagnon de saint Cadoan (ou Cadoc). Ce n'est que dans un temps assez peu éloigné qu'on lui a substitué saint Corentin. — Cette église fut toujours sous la dépendance de l'abbaye de Coëtmalouen depuis la cession faite par Alain Le Noir, et ratifiée par Conan IV. Les armes de l'abbé, tenues par deux anges, sont placées au-dessus du porche, il ne reste de l'ancienne église que la chapelle sud, qui rappelle le XVIème siècle. Les seigneurs de la Villeneure avaient là des droits et prééminences, peut-être comme seigneurs de Pligeaux, et leurs armes étaient peintes dans une vitre. Des réparations inintelligentes, faites en 1832, obligent aujourd'hui de la reconstruire en l'agrandissant" (M. L. Audo - 1864).

Eglise de Saint-Connan (Bretagne).

la chapelle du Logo ou Notre-Dame-des-Septs-Douleurs (XVème siècle et 1771), restaurée en 1771. De la chapelle primitive, il ne subsiste que la fenêtre Nord, murée, et les ouvertures situées au sud de l'édifice. " Edifice dont la partie ouest remonte au XVIème siècle et la partie haute au XVIIIème siècle, ainsi que l'indique l'inscription : F. P. MAREC PROCUREUR 1771. Elle renferme les statues anciennes de la sainte Vierge (2), saint Nicolas, saint Jacques, saint Philippe " (R. Couffon). Cet édifice était jadis une dépendance de l'abbaye de Coatmalouen (située à Kerpert et fondée en 1142) comme le rappellent des blasons sculptés que l'on peut encore voir ;

Note : "A un kilomètre de l'Etang-Neuf, près le village de Locmaria, on trouve la chapelle du Logo, dédiée à Notre-Dame des Sept-Douleurs. C'était une dépendance de Coëtmalouen ; plusieurs familles y avaient leur enfeu. Au-dessus de la porte principale, on voit encore l'écusson d'un abbé, tenu par deux anges, et sommé d'une mitre, il est de forme carrée et porte trois hermines en chef, une fleur de lys en abîme. Plusieurs autres écussons sont posés çà et là dans la muraille, sans ordre et quelquefois renversés. — Cette chapelle a subi des réparations faites, à diverses époques, par des ouvriers ignorants. On remarque encore dans la partie sud une fenêtre qui semble être du XIIIème siècle ; c'est un reste de la chapelle bâtie primitivement par les religieux de l'abbaye. Près du choeur et en face de l'autel, il y a plusieurs pierres tombales ; les écussons sont tellement frustes, qu'un ne sait à quelle famille les attribuer" (M. L. Audo - 1864).

l'ancienne chapelle Sainte-Barbe, située jadis près de l'Etang-Neuf et aujourd'hui détruite. Elle existait encore au XVIIIème siècle ;

Note : "Le village de l'Etang-Neuf, appelé simplement l'Etang au XVIème siecle, avait sur le bord de lit chaussée une petite chapelle dédiée à Sainte Barbe. Une croix de bois rappelle son emplacement. Près de Sainte-Marie, à l'extrémité du bois de Saint-Bernard, les religieux avaient élevé un oratoire en l’honneur de leur glorieux père ; les voyageurs le saluaient en allant à Guingamp ; ses débris ont servi à la construction d'une ferme. Ainsi disparaissent trop souvent les monuments de la piété de nos aïeux" (M. L. Audo - 1864).

l'ancienne chapelle Saint-Yves, à Guernevé, aujourd'hui détruite ;

l'ancienne chapelle Saint-Bernard, près de Sainte-Marie de Coëtmalouen, aujourd'hui détruite. Elle existait au XVIIIème siècle ;

les croix du Logo (XVIIIème siècle) et de Crénonen (1782) ;

la croix de Coatmalouen (ou Coat-Mallouen) (1950) ;

la croix de Coat-ar-Belleguès ;

le manoir de Villeneuve (XVII-XVIIIème siècle). Il remplace un ancien château fort qui avait jadis une chapelle privée dédiée à saint Yves ;

le manoir de Coatmalouen (1950). Il comporte des éléments de l'ancien château incendié par les Allemands en 1944 ;

Château de Saint-Connan (Bretagne).

la fontaine Saint-Corentin, située route de Senven-Léhart ;

la fontaine du Logo ;

les maisons de Creniel (1750) et du bourg ;

Abbaye de Coatmaloen (Bretagne).

A signaler aussi :

plusieurs menhirs (à Coldabry, au Logo, à Villeneuve, à Coat-ar-Belleguès) de l’époque néolithique ;

l'allée couverte de Parc-Kerdic (près de Coldabry) ;

le puits de Coat-Mallouen (XVIème siècle) ;

l'étang de Saint-Connan ;

les sources du Trieux.

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-CONNAN

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Saint-Connan. Saint-Connan dépendait jadis de Saint-Gilles-Pligeaux.

(à compléter)

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