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QUISTINIC

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La commune de Quistinic (bzh.gif (80 octets) Kistinid) fait partie du canton de Plouay. Quistinic dépend de l'arrondissement de Lorient, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de QUISTINIC

Quistinic vient du breton « kistin » (châtaigne).

Vers le XIème ou XIIème siècle, des habitants de Bubry viennent s’installer dans une zone forestière et la défrichent. Cette zone défrichée donnera lieu à l'établissement d'une zone habitée.

La paroisse de Quistinic dépend de la seigneurie de Kéménet-Héboé (qui dépend de la juridiction de Hennebont). Au XVIIème siècle, la communauté parisienne des Mathurins s’établit sur le territoire. Quistinic est érigé en commune en 1790.

On trouve l'appellation Questinic (en 1448).

Ville de Quistinic (Bretagne).

Note : Le territoire de Quistinic est limité naturellement par le Blavet à l'est et au sud ; il touche au nord Melrand et Bubry, à l'ouest Lanvaudan, au sud Languidic, à l'est Baud et Saint-Barthélemy. En 1891, sa superficie est de 4295 hectares, qui produisent comme ailleurs, du grain, des pommes et du foin ; mais on y trouve aussi des landes assez étendues. En 1891, la population est de 2378 habitants. Le bourg est à 16 kilomètres de Plouay et à 27 de Lorient. Le pays est traversé par la route de Baud à Guémené ; sur le côté nord de cette route, au point le plus élevé du territoire, se trouve un tertre de forme conique, ayant 20 mètres de diamètre et 4 mètres de hauteur : sa position culminante et l'absence d'une douve circulaire font présumer que c'est un tumulus plutôt qu'une motte féodale : une fouille, faite en 1894 par M. Martin, y a mis à découvert une urne avec des cendres. De la période romaine, il restait naguère, au nord du village de Poblay-le-Ners, un retranchement de forme à peu près circulaire, dont le diamètre moyen était de 45 mètres. Les Bretons vinrent s'établir ici au VIème siècle, et donnèrent à presque toutes les localités des noms tirés de leur langue. Le nom de Quistinic lui-même est breton et signifie un lieu planté de châtaigniers, une châtaigneraie. Au moyen âge, Quistinic fit partie de la grande seigneurie d'Hennebont ou de Kemenet-Héboé, et plus tard de la châtellenie de Pontcallec. (Voir Berné). C'est peut-être à cette période qu'il faut rapporter des restes de fortifications, situés à l'extrémité d'un mamelon, auprès du village da Glayo (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Ville de Quistinic (Bretagne).

Voir   Ville de Quistinic " Les prêtres de Quistinic pendant la Révolution ". 

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PATRIMOINE de QUISTINIC

l'église Saint-Pierre (1749-1752). L'église actuelle de Quistinic a remplacé, de 1749 à 1752, une église plus ancienne dont on ne sait pas grand chose. Il s'agit d'un vaste édifice en forme de croix latine, dans le style de la Renaissance pseudo-classique. Le clocher a été édifié à la même époque. La flèche de la tour-porche date de 1894. Le retable de 1685 a été remanié en 1871 par le sculpteur Le Brun de Lorient. Le Brun est aussi l'auteur des statues de saint Pierre, saint Sébastien, saint Charles de Borromée, ainsi que de la Vierge à l'Enfant et de la statue de sainte Anne et la Vierge ;

Eglise de Quistinic (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale est dédiée à saint Pierre, qui est en même temps le patron du territoire, suivant l'usage général. Cet édifice, construit de 1749 à 1752, est en forme de croix latine. Ses deux chapelles latérales, garnies de retables en 1784, sont dédiées à la Sainte Vierge et à saint Joseph, à sainte Anne et à saint Bieuzy. La tour, plus large qu'épaisse, supporte une flèche construite en 1894. Les chapelles publiques sont les suivantes. — 1° Saint-Mathurin, au bourg, siège d'un grand pèlerinage, qui, chaque second dimanche de mai, attire une affluence considérable de fidèles des paroisses voisines. La tour a été commencée en 1784, et la chapelle a été complètement reconstruite en 1892, sur les plans de M. Brisacier. — 2° Notre-Dame du Cloître, à 3 kilomètres au N. N. E. du bourg, n'a rien de remarquable ; on peut rapprocher son nom de celui du Cloître en Pluméliau. — 3° Saint-Tugdual, au village de ce nom, à 4 kilomètres vers le nord-est. — 4° Locmaria, à 2 kilomètres au nord-est du bourg ; belle construction en grand et moyen appareil, en forme de croix latine et en style ogival flamboyant. La porte occidentale en plein cintre, décorée d'ornements de la renaissance et datée de 1574, supporte une tour carrée à flèche polygonale. Dans le dallage de la nef, se voit une pierre tombale, avec un reste d'inscription gothique de 1488. On voyait autrefois, près de la chapelle, un cercueil de granit, qui a été brisé depuis. — 5° Saint-Jean, au village du Temple, à 4 kilomètres vers l'est, sur les bords du Blavet. C'était jadis le siège d'une aumônerie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, mentionnée dès 1160 par le duc Conan IV : Eleemosina de Kistinic Blaguelt (Pr. I. 638). Cet établissement, appelé Temple, par suite d'une confusion assez fréquente dans le diocèse, fut annexé plus tard à la commanderie du Croisty. Sa dotation fut aliénée avant la Révolution, et sa chapelle, restée seule, devint paroissiale. — 6° Saint-Roch, à 2 kilomètres à l'est du bourg, sur le bord de la route de Baud. — 7° Sainte-Barbe, à 3 kilomètres au sud-est, remarquable par sa position sur une hauteur. — 8° Saint-Guénolé, au village de Locunolé, à 3 kilomètres du bourg vers l'ouest. Le village de Saint-Quion pourrait bien avoir eu jadis une chapelle, dédiée à saint Guyon. On en pourrait dire autant du village de Locunohen, et soupçonner par suite l'existence de saint Guénolé ou d'un nom approchant. En fait de chapelles privées, il n'y avait que celle de Villeneuve. Les frairies étaient, en dehors du bourg, N. D. du Cloître, Saint-Tugdual, Locmaria, Saint-Jean, Saint-Roch, Sainte-Barbe et Saint-Guénolé. Les chapellenies étaient : — 1° Celle de la Trinité, fondée vers 1540 par le recteur Guillaume de la Villeneuve, chargée de 3 messes par semaine, et dotée du fonds de treize tenues. Suivant un aveu de 1783, le seigneur de la Villeneuve retira le fonds des treize tenues, et ne laissa qu'une petite maison, un jardin et un parc, situés à Locmaria, et appartenant encore à la fabrique. — 2° Celle de la Forêt, fondée par les seigneurs de ce lieu en Languidic, desservie dans leur chapelle, et dotée en partie d'une tenue à Kerguy, et d'une autre au Temple, en Quistinic. Ces biens furent vendus en 1802 et 1806. Le recteur, à la libre nomination du pape ou de l'évêque, était seul gros décimateur de sa paroisse jusqu'en 1579. Une ordonnance épiscopale unit alors les dîmes de Quistinic au nouveau collège de Vannes, et réserva au recteur le presbytère, le casuel et une pension de 70 livres, à laquelle furent jointes ensuite les novales. En 1757, son revenu net était évalué à 550 livres. Quistinic était du doyenné d'Héboé ou des Bois, et de la sénéchaussée d'Hennebont. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Bubry et du district d'Hennebont. Son recteur, Etienne Nicolas, refusa le serment en 1791, et fut supplanté par un intrus, mais il resta caché dans le pays ; arrêté en novembre 1798, il fut déporté à l'ile de Ré, où il mourut. L'un de ses prêtres, J. Olivier, comparut en 1794 devant le tribunal révolutionnaire et fut condamné à la réclusion. Toutes ces violences révoltaient la population ; un soulèvement était à craindre, quand le 8 mai 1795 la paroisse fut surprise et désarmée par un détachement républicain. Quistinic passa dans l'arrondissement de Lorient en 1800, et dans le canton de Plouay en 1801 : ce qui subsiste encore (J-M. Le Mené - 1891).

Eglise de Quistinic (Bretagne).

Voir aussi   Ville de Quistinic (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Quistinic et ses recteurs"

la chapelle de Locmaria (1488-1574). Une tombe du dallage de l'édifice indique la date de 1488. La date de son achèvement (1574) est gravée sur le portail occidental. La chapelle comprend une nef, un transept et un choeur à chevet plat. Un arc triomphal à plusieurs rouleaux, pénétrant dans des colonnes engagées, sépare la nef du transept. Au carré du transept et aux croisillons, des naissances d'arcades semblent attendre une voûte qui ne fut jamais construite. Les fenêtres ont des réseaux flamboyants et la décoration des contreforts et de la porte méridionale est encore flamboyante. Par contre le portail occidental, en plein cintre, flanqué de pilastres reliés par un fronton rectangulaire, indique l'influence du style Renaissance, ainsi que le clocher carré à flèche polygonale qui le surmonte. Le clocher est flanqué, au Sud, d'une tourelle d'escalier cylindrique. La tour date de 1572-1574. Un banc de pierre extérieur entoure l'édifice. La chapelle est couverte d'une charpente fruste. La fenêtre du chevet, en partie bouchée, conserve quelques fragments de vitraux du XVIème siècle ;

la chapelle du Temple ou chapelle Saint-Jean (XVIème siècle), édifiée par les Hospitaliers de Saint-Jean-Baptiste au village du Temple. C'était le siège d'une aumônerie des Hospitaliers de Saint-Jean, mentionnée dès 1160. L'édifice actuel rectangulaire, très fruste, ne semble pas antérieur au XVIème siècle ;

la chapelle Notre-Dame-du-Cloître (1638), reconstruite au XVIIIème siècle, dans un lieu isolé. Cette chapelle est placée à l'origine sous la protection des seigneurs de la Villeneuve-Jacquelot. L'entrée présente un fronton sculptés ;

la chapelle Saint-Mathurin (XVIIIème siècle), édifiée par la communauté des Mathurins. Selon la légende, Mathurin est chargé par le pape d'évangéliser la Gaule au IVème ou Vème siècle. La chapelle est reconstruite en style gothique, au bourg de Quistinic, en 1892. On n'a conservé que la base du clocher commencé en 1784 ;

la chapelle Saint-Guénolé (XVIème siècle), située au village de Locunolé et mentionnée en 1930. Elle est de plan rectangulaire. Elle abrite une statue en bois de saint Guénolé (XVIIIème siècle, l'abbé est mitré, tenant un livre ouvert dans la main gauche) ;

l'ancienne chapelle Sainte-Barbe (fin du XVIème siècle). Il s'agit d'un édifice de forme rectangulaire mentionné en 1930 ;

l'ancienne chapelle Saint-Tugdual (XVIIIème siècle), située au village de Saint-Tugdual et mentionnée en 1930 ;

la croix de la chapelle de Locmaria (1704) ;

la croix de Coët-Organ (XVIIème siècle). Sur cette croix sculptée se trouve une inscription "Jubilé 1951" et la date de 1669 ;

le calvaire Saint-Mathurin (XVIIIème siècle). Il possède une petite statue de saint Mathurin en habit d'évêque ;

la croix de Locunéhen ou Locnéhan (XVIIIème siècle). Cette croix commémore la mort en 1795 du prêtre martyr Jean Ollivier qui a refusé de prêter serment à la Révolution ;

le hameau de Poul-Fétan (XVI-XVIIème siècle). Il s'agit d'un ensemble de sept chaumières réhabilitées ;

la fontaine Saint-Mathurin (XVIIème siècle). Une voûte, surmontée d'un fronton triangulaire, abrite dans trois niches les statues de saint Pierre, la Vierge et saint Mathurin. Un muret entoure la fontaine ;

le lavoir Saint-Pierre (XVIIème siècle) ;

le château de la Villeneuve-Jacquelot (vers 1530). Siège de la seigneurie de la Villeneuve en 1411. Sa juridiction s'étendait sur 27 paroisses, avec haute, moyenne et basse justice. Le manoir actuel date du XVI-XVIIème siècle (le vestibule porte la date de 1660) . Seule subsiste de l'ancien édifice la tour carrée. L'héritière de la Villeneuve épouse en 1647 Louis Jacquelot de La Motte (Anjou), conseiller du roi au Parlement de Bretagne. Une chapelle est édifiée non loin du manoir en 1638. Propriété de la famille Magon de La Vieuxville en 1950 ;

Château de Quistinic (Bretagne).

le manoir de Kerrarec (XVème siècle), situé route de Lanvaudan. En 1400, cette terre noble dépend des seigneurs de Kernivinen de Bubry ;

le manoir de Kerguenal. On y voit un colombier sur la façade. Propriété de la famille Carré ;

le four à pain de Locmaria (XVIIIème siècle) ;

le moulin de Talnay ;

Lavoir de Quistinic (Bretagne).

A signaler aussi :

des traces d’habitation de l’âge du fer ;

le tumulus de Locnéhan (âge du bronze). Une croix y a été érigée au XIXème siècle par le curé de la paroisse de Quistinic ;

la source surnommée « Trou du loup » ;

Chapelle Saint-Roch de Quistinic (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de QUISTINIC

Les seigneuries de Quistinic, dans les temps modernes, étaient :

1° La Châtaigneraie, vers le nord ;

2° Guernpéronno, au nord-est, à Guillaume Coetdon en 1400.

3° Kerarvet, au sud-ouest au sieur de Saint-Nouay en 1400.

4° Kerbelzic, au nord-est aux Saint-Pezran en 1640.

5° Kerbréhoet, vers le nord-est.

6° Keriquello, au nord et près du bourg.

7° Kerméze, au nord-ouest.

8° Kermiaut, au nord-est.

9° Kermoel, au sud-ouest.

10° Lénioten, au sud-est.

11° Le Léhart.

12° Penvern, au nord-est.

13° Pratmeur, au sud-ouest aux Le Hen, puis aux Baud.

14° Talhoet-Duchentil.

15° Tallené, au sud-ouest.

16° Villeneuve-Jacquelot, du nom de ses propriétaires.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 12 nobles de Quistinic :

Guillaume de LA VILLENEUFVE (400 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque) ;

Bonnabes de KEROUALIC (30 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque) ;

Jehan BILZIC (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque) ;

Allain de LA VILLENEUFVE (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Jehan LANGOURLA (15 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une javeline ;

Guillaume de KERHUELLIC (20 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque) ;

Geffroy LEHAN (15 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade, comparaît armé d'une épée ;

Jehan, fils Guillaume KERBOUZIC ou KERBOUTIER (20 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan GUILLERMO (10 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée ;

Yvon GUILLERMO (10 livres de revenu) : excusé pour maladie ;

Yves de LANGOURLA (40 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque) ;

Jehan COETDOR (10 livres de revenu) : défaillant ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 14 nobles de Quistinic :

Guillaume de LA VILLENEUFVE : porteur d'une brigandine, les bras couverts, harnois de jambes et hache ;

Henry de BAUD : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan de KEROALLIC (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan BILSIC (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan LANGOURLA (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Les héritiers Yves de LANGOURLA (15 livres de revenu), remplacés par Jehan Le Doucet : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume de KERHUELLIC (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Allain LEHEN (13 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une pertuisane ;

Jehan GUILLERMO (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan GUILLERMO, le vieux (15 livres de revenu) ;

Vincent BILSIC : porteur d'une brigandine ;

Jehan KEREZROU : porteur d'un paltoc, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan GUILLERMO : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une pertuisane ;

Yvon GUILLERMO : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une pertuisane ;

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