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LE QUIOU

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La commune de Le Quiou (pucenoire.gif (870 octets) Ar C'haeoù) fait partie du canton d'Evran. Le Quiou dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE du QUIOU

Le Quiou vient du breton « keou » (haie).

Le Quiou est un démembrement de la paroisse primitive de Plouasne. C'était primitivement une chapelle de Ploasne, mentionnée en 1130 : capella Sancte Marie de Caïhou. Elle est donnée par Donoald, évêque d'Aleth à Marmoutiers, avec le consentement d'Alain de Dinan.

Ville de Quiou (Bretagne).

Au milieu du XIIème siècle (vers 114x), la chapelle Notre-Dame du Quiou (capella Sancte Marie de Caihou) est mentionnée en Plouasne, d’après une charte du prieuré Saint-Malo de Dinan (Anciens évêchés. IV, 403). C'est à ce titre qu'elle figure dans deux actes où l'évêque d'Aleth (Saint-Servan) confirme la possession de l'église de Plouasne et des chapelles qui en dépendent à savoir celles du Quiou, de Longaulnay et de Saint-Pern, à l'abbaye de Marmoutier. Dès 1450, le Quiou est une paroisse, dans le diocèse de Saint-Malo.

L'ancienne paroisse du Quiou dépendait jadis de la subdélégation de Montauban et du siège royal de Dinan. La cure était présentée par l'évêque. Durant la Révolution, la paroisse du Quiou dépendait du doyenné d'Evran. La première municipalité du Quiou est élue au début de 1790.

On rencontre les appellations suivantes : Cap. S. Marie de Caihou (vers 1140), Cap. de Chaio (en 1187), Eccl. Par. de Gueou (au XVème siècle), Queou (en 1472), Le Queo (en 1480), Le Quiou (en 1631).

Château de Quiou (Bretagne).

Note 1 : Renseignements Statistiques et Economiques. — Superficie : 506 hectares. Population. — En 1778 : 17 baptêmes, 9 sépultures, 2 mariages (Archives d'Ille-et-Vilaine, C 1416). — En 1795 : 12 naissances, 10 sépultures, 8 mariages (Archives des Côtes-d'Armor, série L). Vers 1755 : 300 communiants ; en 1778 : 500, d'après Ogée. — En 1790 : 507 habitants, dont 97 hommes, sur lesquels 41 citoyens actifs, la journée de travail estimée 10 sols ; 117 femmes et filles au-dessus de 18 ans ; 293 personnes des deux sexes au-dessous de 18 ans. — En 1802-1803 : 501 habitants. — En 1838 : 419. — En 1850 : 436. — En 1870 : 532. — En 1889 : 512. — En 1912 : 552. — En 1923 : 437 habitants. Ainsi cette commune a perdu 70 unités sur le chiffre qu'elle atteignait en 1790. Impôts. — En 1778 : 127 contribuables, dont 81 payant au-dessous de 3 livres. — Capitation en 1770 : 312 livres 14 sols ; en 1790 : 277 l. 9 s. — Vingtièmes en 1787 : 1.166 livres 8 sols ; en 1790 : 917 l. 19 s. — Fouages en 1790 : 304 l. 14 s. — Total des impôts payés en 1790 : 1.495 livres. — Impôts en 1803 : fonciers, 1.995 frs ; mobiliers, 215 frs. Au total : 2.210 francs.

Note 2 : la commune de Quiou est formée des villages : les Mares, la Vicomté, la Hazardière, le Pas-du-Hac, Tréveleuc, les Bignons, Mauny, Ville-Mahé, les Recettes, la Busardière, les Bois, les Vieilles-Cours.

Voir aussi   Ville du Quiou (Bretagne) " La paroisse du Quiou durant la Révolution "

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PATRIMOINE du QUIOU

l'église Saint-Lunaire ou Notre-Dame (1864-1865), oeuvre de l'architecte Jean Baptiste Delarocheaulion et de l'entrepreneur Jean Marie Commereuc (ou Commerreuc) d'Irodouer. La première pierre est posée et bénite le 29 mai 1864. L'église, en forme de croix latine, est achevée le 10 décembre 1865. L'édifice comporte une nef sans bas-côtés ainsi qu'un chevet à pans coupés. L'église, qui est bénie le 18 septembre 1866, abrite une statue en bois polychrome de la Vierge (XVIIIème siècle). Parmi les statues modernes, celles de saint Lunaire, second patron. Dans la chapelle des fonts, au sud du clocher, l'on a conservé une piscine du XVème siècle ;

Eglise de Quiou (Bretagne).

la chapelle de Tréveleuc (XVIème siècle). Il s'agit d'un édifice de forme rectangulaire. Propriété de Pierre de Plumaugat en 1480 et de Jehan de Plumaugat en 1583. Désaffectée depuis 1793 et servant de cellier ;

l'ancienne chapelle des Vieilles-Cours, mentionnée en ruines en 1940 ;

la croix du Hac (XVème siècle), située au château du Hac ;

la croix de chemin (1771), située à la Cour-Neuve ;

la fontaine Saint-Lunaire (1938), située à La Saudrais-du-Quiou. La statue est l'oeuvre du sculpteur Arthur Guéniot ;

le château du Hac (XIV-XV-XVIIème siècle), oeuvre de l'architecte Etienne Le Tur (ou Le Fur) et reconstruit vers 1445 pour Jean Hingant, chambellan et conseiller des ducs Jean V et François Ier. Le château est modifié à la fin du XVIIème siècle et complètement restauré entre 1927 et 1936 par Etienne Paillard. On y trouve une chapelle privée (oratoire au premier étage de la tour nord du château, désaffecté en 1940). Propriété de la famille Hingant (au XVème et au XVIème siècles). Les Du Hac étaient une très ancienne famille. En 1356, le 1 janvier, Jamet Du Hac figure comme archer, à la montre d'Olivier de Montauban, dans la ville de Dinan. Le premier mars 1359, Jehan Du Hac, signe, en qualité de secrétaire d'état de Charles de Blois, duc de Bretagne, vicomte de Limoges, seigneur de Guise et du Maine, une lettre qui fait rendre à Maurice Du Parc 5000 écus d'or, que ce seigneur avait prêtés pour la délivrance du prince et de ses enfants. Le 1er août 1371, Bertrand Du Hac figure dans la montre de Du Guesclin à Caen. Le 15 juin 1477, on remarque un sieur Du Hac à la tête des gens d'armes de la maison du vicomte de Rohan ;

Ville de Quiou (Bretagne) : château du Hac.

 

Ville de Quiou (Bretagne) : château du Hac.

le manoir de la Ville-Gohen (XVIIIème siècle) ;

le moulin à eau de Monmuisson ;

A signaler aussi :

la découverte, près du château du Hac, de deux urnes funéraires de l’âge du bronze ;

les empreinte (fossiles, roche, pierre) de la mer des Faluns ;

des vestiges de l'époque romaine ;

un four à chaux de 1892. Les fours à chaux du Quiou, qui exploitaient les calcaires de Tréfumel, ont été fermés au début de 1975 ;

Ville de Quiou (Bretagne) : les fours à chaux.

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ANCIENNE NOBLESSE du QUIOU

La paroisse du Quiou est le berceau, à la Renaissance, de Jean Hingant, seigneur du Hac, grand chambellan et ambassadeur du duc de Bretagne François Ier à la cour d'Ecosse.

Les nobles au Quiou en 1513. — « Charles Hingant tient... le lieu et maison du Hac. — Charles de Beaumanoir, seigneur du Besson, tient la vicomté de Maumusson... et la Corgnerais... — Gilles de Plumaugat, esc., sr. de Treveleuc, possède... le dit lieu... noble de toute ancienneté. — Olivier Raigeart, esc., sr. du Coudray, tient la métairie de Mauny. — Jean Tremigon, esc. sr. du dit lieu, tient la métairie des Champs. — Charlotte Lemouaine... dame de la Busardière, tient la maison et métairie du Cron, noble d'ancienneté. — Pierre du Guernen... tient le dit lieu noble » (D'après Des Salles).

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 5 nobles de Le Quiou :

Jehan BEHERON de Corquerie (15 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan DU GUEMEN : comparaît revêtu d’une robe ;

Eustache HINGANT du Hac (1500 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan LE MOUENNE de le Cran (30 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Pierre DE PLUMAUGAT de Tréveleuc (60 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

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