Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LES SIRES DE LA HUNAUDAYE A LA COUR

  Retour page d'accueil      Retour page "La baronnie de la Hunaudaye"      Retour page "Ville de Plédéliac"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

En 1402, la duchesse de Bretagne qui avait épousé le Roi d'Angleterre, et sur le point de quitter son duché, confia la tutelle de ses enfants mineurs au duc de Bourgogne qui devint régent de Bretagne. A cet arrangement était intervenu le sire de la Hunaudaye, témoin et parent.

Ce fut à cette occasion que fut fondée, du nom de la paroisse où elle se réunissait, la Confrérie d'Argentré, dite de la Sainte Vierge, plus politique que dévote puisque cette ligue des patriotes bretons avait pour but le secours réciproque contre tout Prince étranger, contre tout ennemi public ou privé. En tête des fondateurs on remarquait les noms de Guillaume et de Louis de Sévigné.

Le jour même du traité de Sablé, le 8 mai 1421, le Dauphin, pour récompenser les bons services de Richard de Bretague, lui donne le comté d'Estampes. C'était le nouveau comte d'Estampes qui avait sauvé la Dauphine, alors qu'elle était exposée, à Paris, à tous les périls.

Richard, sans perdre de temps, lève des compagnies. Le duc de Bretagne, de retour dans son duché, en confirme le commandement au comte d'Estampes, fait ratifier le Traité par ses Etats et nomme les capitaines, parmi lesquels le sire de la Hunaudaye, destinés à marcher à la tête des troupes du comte.

Le couronnement de François Ier de Bretagne eut lieu en 1442, en présence d'une cour brillante. Les sires de Rieux, de Montafilant, de Châteaubriant et de la Hunaudaye étaient au nombre des membres de la Haute Noblesse Bretonne. Le 7 décembre de cette année eut lieu la cérémonie, à la cathédrale de Rennes.

Pendant la messe, le duc, revêtu d'un habit et d'un manteau de pourpre doublés d'hermines, se mit à genoux et l'évêque lui « mit sur la tête un bonnet de velours fourré d'hermines, une couronne enrichie de pierreries, et une épée nue dans la main droite » (Dom Morice. — Tome II, Livre X).

A la suite de la cérémonie eut lieu une procession, le duc marchant sous un dais porté par quatre bacheliers ; au retour à la cathédrale, il fut dit une messe pendant l'offertoire de laquelle, François fut fait chevalier par le connétable de Richemont.

En 1453, le sire de la Hunaudaye et le sire de Vaucler étaient à la tête de compagnies d'hommes envoyées en Guyenne en renfort aux troupes du Roi.

Le 16 novembre 1455, l'évêque de Nantes bénit, « dans la chapelle des Lices le mariage du comte d'Estampes et de la princesse Marguerite de Bretagne, en présence du duc et des duchesses, etc., des sires de Rieux et de la Hunaudaye, etc... La jeune princesse avoit sur la tête un cercle d'or enrichi de pierreries et une robe traînante soutenue par Madame de Penhoët. Le duc la conduisit à l'offrande, et la ramena à sa place. L'amiral de Bueil portait le cierge du comte d'Estampes, et le sire du Gavre celui de la princesse » (Dom Morice. — Tome II, Livre X) .

Dom Morice nous apprend que le sire de la Hunaudaye avait été consulté, à titre de parent, avant la conclusion de ce mariage (Dom Morice. —Tome II, Livre).

La Cour de Bretagne tantôt alliée à la Cour de France et tantôt son ennemie voyait sans cesse ses querelles intérieures envenimées par l'influence de ses puissants voisins. Un Légat dut même intervenir, de la part du Pape, pour rétablir la paix entre les princes bretons et leurs évêques, encouragés dans leur rébellion par la politique française. Le Cardinal de Coëtivy qui, en 1456, était venu en Bretagne lors de la canonisation de saint Vincent Ferrier, mort à Vannes en 1419, fut chargé par le Saint-Père de rappeler aux prélats de ce pays qu'ils ne relevaient pas seulement de Rome, mais qu'ils dépendaient de leurs ducs, « temporellement ».

Le Légat, titulaire de l'évêché de Dol, se montra moins récalcitrant que les simples évêques. Il se reconnut sujet du duc, pour le temporel de son église, en qui, en raison du caractère dont Alain de Coëtivy était revêtu, faisait ressortir le côté mesquin de l'opposition épiscopale de Bretagne.

(un ancien rédacteur à la chancellerie).

© Copyright - Tous droits réservés.