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PAIMBOEUF

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La commune de Paimboeuf (pucenoire.gif (870 octets) Pembo) est chef lieu de canton. Paimboeuf dépend de l'arrondissement de Saint-Nazaire, du département de Loire-Atlantique.

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PAIMBOEUF

Paimboeuf ou Paimbœuf vient, semble-t-il, du breton "pen" (fin) et du scandinave "boos" (exploitation agricole) ou d'après une légende de "pen bo" (tête de bœuf, en breton). Faut-il rappeler que sur les îles de la région vivaient jadis des troupeaux de bœufs sauvages. La Borderie évoque même une citadelle, le château de Warock puis de Coratinalen situé dans un lieu appelé Pen Oc'hen qui aurait évolué en Pen Bo, nom que l'on retrouve au XIIème siècle.

Paimboeuf n'est, au XIIème siècle, qu'un petit hameau, simple îlot coincé entre deux bras de la Loire, vivant de pêche, d'agriculture et d'élevage, qui prend l'importance d'une ville qu'au XVIIème siècle. Le mouillage de Paimboeuf est signalé dès 1483 (par "le routier" de Pierre Garcie). A noter qu'au XVIème siècle et XVIIème siècle Paimboeuf était considéré comme une île. En effet, Louis XIV, dans des lettres patentes de 1682, désigne encore cette localité par les mots de bourg ou île de Paimboeuf.

Ville de Paimboeuf ou Paimbœuf (anciennement en Bretagne).

A partir de 1650, Paimboeuf devient un avant-port de Nantes (pour, entre autre, la traite des Noirs appelés "bois d'ébène") : l'accès du port de Nantes devenant de plus en plus difficile, les plus gros bâtiments doivent mouiller à Paimboeuf (il sert surtout de station de délestage en 1639). L'activité du port de Paimboeuf croit avec l'essor du commerce de Nantes vers les Iles. A la veille de la guerre de Sept Ans, il serait arrivé à Paimboeuf, "année commune", "100 navires des Iles, 25 de Marseille, 250 de l'étranger, dont la plupart sont hollandais, et 1200 barques". Pendant longtemps Paimboeuf n'est qu'une ville de matelots et d'ouvriers : "Paimboeuf n'est qu'un village composé d'hostelleries et de cabarets pour la commodité des équipages". Ce n'est qu'à la fin du XVIIIème siècle que nombres d'officiers marchands élisent domicile à Paimboeuf : en 1767, il n'y a qu'une quinzaine de capitaines établis en ville, alors qu'on en relèvent trente-sept en 1789. Un môle y est construit en 1782 et les remparts qui entourent la ville de Paimboeuf datent de 1796. A noter que l'ouverture des bassins de Saint-Nazaire, en 1856, est le signal de la décadence de ce port.

Ville de Paimboeuf ou Paimbœuf (anciennement en Bretagne).

La police de la ville appartenait à la juridiction seigneuriale du marquisat de La Guerche. La paroisse Saint-Louis de Paimboeuf est fondée en 1763. C'est seulement en 1761 que les Paimblotins (habitants de Paimboeuf) obtiennent l'érection en paroisse autonome des deux trèves du Haut et du Bas Paimboeuf. Avant cette date, les habitants dépendaient de deux autres paroisses plus éloignées qu’étaient Saint-Père-en-Retz (pour le Haut-Paimboeuf) et Sainte-Opportune (pour le Bas-Paimboeuf). Comme la ville était partagée entre deux paroisses, chacune avait fait construire sur l’îlot une chapelle : Notre Dame de Pitié pour Saint-Père-en-Retz (en 1667) et Saint Louis pour Sainte-Opportune-en-Retz.

Ville de Paimboeuf ou Paimbœuf (anciennement en Bretagne).

Une brigade de maréchaussée n'est établie à Paimboeuf qu'en 1770 : dès 1692, on y dénonçait les "désordres et démêlés". Durant la Révolution, plusieurs fois les royalistes tentent de prendre Paimboeuf, mais les "bateaux armés" qui défendent la ville et sont commandés par le capitaine de corsaires Jacques François gardent l'intégrité de l'île. Le 13 mars 1793, 1500 à 2000 paysans, sous les ordres de Danguy de Vue veulent y entrer de force, mais ils sont arrêtés et dispersés par la garde nationale. Le 2 mai 1793, nouvelle tentative, et, cette fois, c'est Charette qui commande, mais Paimboeuf est alors gardé par deux bataillons du 60ème de ligne, à la tête desquels était Macdonald. Charette revient deux fois à la charge avant de se retirer. Un incendie a lieu dans le port de Paimboeuf, les 10 et 11 juin 1795, détruisant, entre autre, plusieurs navires : l'Aurore, le Saint-Nicolas, la Mère-Chérie, le Simple,....

Ville de Paimboeuf ou Paimbœuf (anciennement en Bretagne).

Note 1 : liste non exhaustive des maires de la commune de Paimboeuf : Jean René Reliquet (le 12 mars 1790), Louis Brelet (le 21 novembre 1791), René Lehuédé (le 12 mars 1795), Mathurin Gantreau (le 19 juin 1800), Fabien Gabou (le 20 septembre 1804), Mathurin Gantreau (le 27 janvier 1807), Pierre Aubert (le 27 janvier 1815), Chapuis (le 29 août 1816), Balthazar Huguet (le 27 avril 1817), Mathurin Gantreau (le 4 février 1826), Constant Boudet (par intérim, le 10 avril 1832), Jean Bessard (le 19 juin 1832), Jean Nicolas Philippe (le 13 février 1840), Jacques Baudet (le 14 septembre 1840), Constant Riou (le 14 mars 1848), Florent Gariou (le 28 septembre 1870), Marie Perio (le 16 janvier 1875), Florent Gariou (le 15 mars 1878), Lucien Guichet (le 8 août 1887), Charles Querbez (le 15 juin 1891), François Galard (le 15 mai 1904), François Saugeras (le 17 mai 1908), Alexandre Delhome (le 23 janvier 1911), Léon Paumier (le 13 décembre 1919), Savinien Buzy (le 28 juillet 1928), Pierre Le Meur (le 11 novembre 1931), Charles Gautier (le 17 mai 1935), Albert Chassagne (le 15 mars 1959), Ferréol Prezelin (le 20 mars 1971), Jean Louison (le 21 mars 1977), Philippe Caillaud (le 10 juin 1995).

Ville de Paimboeuf ou Paimbœuf (anciennement en Bretagne).

Note 2 : Instruction publique à Paimboeuf. — Vers l'année 1700, l'école des garçons était tenue par un sieur Daniel Lemée, et l'école des filles par Mlle. Mespot (Brevet du recteur – Archives départementales, G 56). A la fin du même siècle, on ne comptait pas moins de quatre maîtres et deux maîtresses (Notes de M. Flandrin de Saint-Père-en-Retz). Ce personnel n'était pas trop nombreux pour une ville aussi considérable que Paimboeuf. Sa population atteignait, en 1781, près de 9.000 habitants (L. Maître).

Ville de Paimboeuf ou Paimbœuf (anciennement en Bretagne).

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PATRIMOINE de PAIMBOEUF

l'église Saint-Louis (1874-1912), œuvre des architectes Alexis et Lucien Douillard. A l’emplacement de l’église actuelle, se trouvait jadis l’ancienne chapelle Saint-Louis construite en 1710. Agrandie au cours du XVIIIème par la construction de deux ailes en 1763 et en 1766, cette chapelle est malmenée par la Révolution qui la transforme pour moitié en salle de réunion et pour l’autre en grenier à blé. L'église actuelle est complètement achevée en 1912 après plusieurs interruptions du chantier. Le chemin de Croix date du XIXème siècle. Le maître-autel, daté du XVIIIème siècle, provient de l'abbaye de Buzay : il est fait de 14 marbres précieux d'Italie (dont du marbre de Carrare) et acheté en tant que bien national en 1792. Ce maître-autel avait été commandé à Rome, pour l'abbaye de Buzay, par le R. P. Le Loup, prieur de cette célèbre abbaye, de 1740 à 1766. Le tableau intitulé "Mort de Saint-Louis", œuvre du peintre Alexis Douillard, date du XIXème siècle. Situé au fond de l’abside circulaire (derrière l’autel) le tableau est en deux parties : - a) En haut le Christ " dans la gloire " apparaît bénissant le monde. Deux anges le supportent, deux présentent la palme et la couronne, d’autres jettent des fleurs, - b ) En bas, le tableau représente la mort de Saint Louis (patron de la paroisse) sur les plages de Tunis le 25 août 1270. Le roi agonisant va recevoir l'Eucharistie. Autours de lui tout le camp est rassemblé : filles et fils de France (dont le futur Philippes III), le clergé, les soldats valides et blessés. On voit encore dans l'église un Ex-Voto de 1901, une statue en bois sculptée de Saint Clément pape (protecteur des marins) et une toile gigantesque représentant la pêche miraculeuse, don de Napoléon III ;

Eglise de Paimboeuf ou Paimbœuf (anciennement en Bretagne).

 

Eglise de Paimboeuf ou Paimbœuf (anciennement en Bretagne).

 

Eglise de Paimboeuf ou Paimbœuf (anciennement en Bretagne).

la chapelle Saint-Charles (1704), située Place de l'Hôpital et édifiée grâce à un don de la compagnie des Indes. Le retable Saint Charles Borromée (1538-1584, archevêque de Milan) date de 1721 : il est offert à la suite d'une épidémie de peste en 1720 ;

Chapelle de Paimboeuf ou Paimbœuf (anciennement en Bretagne).

l'ancienne chapelle Notre-Dame-de-Pitié, édifiée en 1052 et aujourd'hui disparue. Il ne restait au début du XXème siècle comme souvenir que deux têtes d'anges encastrées dans le mur de façade de l'hôtel du Lion-d'Or, place du Marché ;

le calvaire du Bas - Paimboeuf (1926) ;

Calvaire de Paimboeuf ou Paimbœuf (anciennement en Bretagne).

l'Hôpital Général (1696-1750), situé place de l'Hôpital et fondé par Louis XIV. L'hôpital de Paimboeuf a fonctionné dès 1697 au Haut-Paimboeuf. Soutenus par l'évêque de Nantes et l'intendant de Bretagne, " les prêtres, officiers et habitants de Paimboeuf " avaient obtenu la fondation faisant valoir " que les matelots et ouvriers qui tombaient malades à la rade de Paimboeuf n'y trouvaient aucun soulagement " (arrêt du Conseil d'Etat du 2 décembre 1695). Trop éloigné de la rade, l'Hôpital est transféré ensuite au Bas-Paimboeuf, suite à une donation de la duchesse de Lesdiguières, le 20 mars 1704. L'édifice est agrandi en 1750 ;

L'hôpital de Paimboeuf ou Paimbœuf (anciennement en Bretagne).

la maison (fin XVII-XIXème siècle), située au n° 7 quai Eole. Elle a hébergé autrefois un orphelinat ;

la maison (fin XVII-XIXème siècle), située aux n° 17-18 quai Eole ;

la maison (fin XVII-XIXème siècle), située au n° 20 quai Eole ;

la maison (fin XVII-XIXème siècle), située au n° 28 quai Eole ;

le presbytère (XVIIIème siècle), situé au n° 17 rue de l'Eglise ;

l'Hôtel de Ville (XVIIIème siècle), situé au n° 1 quai Eole et œuvre de l'architecte Bourgerel ;

les moulins de Garnier, de Pierre, de Grasset, etc.... ;

A signaler aussi :

le menhir de Pierre Pointue (époque néolithique), situé à la métairie du Petit - Paimboeuf ;

Menhir de Paimboeuf ou Paimbœuf (anciennement en Bretagne).

le phare du Port (1854), situé au Port. Il est électrifié depuis 1913 ;

Gare de Paimboeuf ou Paimbœuf (anciennement en Bretagne).

  

La Corderie de Paimboeuf ou Paimbœuf (anciennement en Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de PAIMBOEUF

La métairie de Bois-Gautier (située à un demi kilomètre Sud-Sud-Est, fut, croit-on, le château de Penochen connu dès le XIème siècle et qui aurait servi d'habitation de plaisance au comte de Nantes, Hoël.

(à compléter)

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