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MAEL-CARHAIX

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La commune de Maël-Carhaix (pucenoire.gif (870 octets) Mêl-Karaez) est chef lieu de canton. Maël-Carhaix dépend de l'arrondissement de Guingamp, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MAEL-CARHAIX

Maël-Carhaix vient de « maël » (Saint gallois) et de « Carhaix ».

Maël-Carhaix est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Maël (ou de Plouguer). Maël-Carhaix (Medle) est cité dès 1264 (dans un document faisant mention de Droco, recteur de Medle), puis s’écrit Mezle en 1317. Mezle est cité en 1368 comme appartenant au diocèse de Quimper et en 1405-1407 (dans les lettres de Jean V, n° 97 et 512). Kerléan ou Kerléau (noté Keranleanou en 1574) était jadis le siège d'un ancien prieuré de l'abbaye Saint-Sulpice-la-Forêt de Rennes. La paroisse prend le nom de Mezle-Carhaix au XVIIIème siècle. La forme Maël-Carhaix apparaît dès 1790.

Vue de la ville de Maël-Carhaix (Bretagne).

Maël-Carhaix, autrefois Mezle-Carhaix, est une ancienne châtellenie du ressort de Carhaix. L’église, qui est moderne, renferme quelques écussons provenant des verrières de l’ancienne église. Il y a deux chapelles en Maël-Carhaix : la chapelle priorale de Kerlean et celle de Saint-Quignerec. D’après d’anciens aveux, le château de Mezle devait être une forteresse considérable. Elle appartint longtemps aux du Chastel.

Maël-Carhaix, était, avec titre de châtellenie, un membre de la baronnie de Rostrenen. Cette seigneurie avait jadis un droit de haute, moyenne et basse justice qui s'exerçait en Kergloff, Mezle et Plusquellec. Elle possédait des fourches patibulaires à 4 pots près de l'étang du château de Mezle et des prééminences dans l'église paroissiale, ainsi que les chapelles de Querléon (Kerléan) et Sainte-Catherine en Mezle (Maël-Carhaix). Ce fief a appartenu successivement aux familles de Mezle, du Chastel (XIV-XVIIème siècle), Budes du Tertre-Jouan (acquêt de 1652), Jégou de Kervillio (XVII-XVIIIème siècle), de Rougé du Plessis-Bellière, de Lorraine-Elbeuf et Gicquel du Nédo (acquêt de 1785).

Vue de la ville de Maël-Carhaix (Bretagne).

L'ancienne paroisse de Maël-Carhaix dépendait de l'évêché de Quimper, de la subdélégation et du ressort de Carhaix. Elle relevait du roi au moment de la Révolution. La cure était à l'ordinaire. Maël-Carhaix élit sa première municipalité en 1790. Role des décimes en 1774. Le Cam recteur : 54 livres 13 sols 7 deniers. La Fabrice : 11 livres 1 sol 6 deniers. Le Sacre : 3 livres 2 sols 16 deniers. Le Rosaire : 1 livre 5 sols. Saint-Meylard : 1 livre 5 sols. La Trinité : 1 livre 5 sols.

On rencontre les appellations suivantes : Medle (en 1264), Mezle (en 1317, vers 1330, en 1368, en 1487, en 1535-1536, en 1591), Mesle (en 1591), Mesle Kerhaes (en 1670), Mezle-Carhaix (en 1777), Maële (en 1783).

Vue de la ville de Maël-Carhaix (Bretagne).

Note 1 : En 1619, le marquis de Pontcallec, en fuite après l'échec de sa conspiration, se réfugie au presbytère de Maël-Carhaix.

Note 2 : Maël-Carhaix, le 23 juillet 1675. - Révolte des Bonnets Rouges. — Attroupements et menaces chez Mathieu Hamon, sieur de Kerguerezen, demeurant au village de Quenquis-Saliou, paroisse de Maël-Carhaix. Les paysans ont recours au notaire, Guillaume Jouan qui venait d'ailleurs de rédiger un acte analogue entre le sieur de Kervilio et ses vassaux, et « estait obligé d'escrire ce qu'ils lui dictoient, d'article en article, crainte de leur furie... ou bien que les Bonnets rouges les fussent venu mettre à feu et à sang ». Ledit acte rédigé, il doit toujours, sur les mêmes injonctions, en faire trois copies et les porter au Quenquis-Saliou où les paysans « obligèrent ledit Hamon et consorts de les signer, ce qu'ils furent contraints de faire, crainte de leur furie, les menaçant des Bonnets rouges et dict que Marie-Anne Hamon, l'une d'eux qui signa, signa les larmes aux yeux » (J. Lemoine).

Note 3 : la commune de Maël-Carhaix est formée des villages : Le Fertey, Kervouache, Kervennou, Kergilot, Kerguemarec, Kerdoupin, Kervaconan, Cocornet, Kerviaderien, Quinquis-Saliou, Pempoullou, Kernostis, Junubic, Gouervrach, Quilliou, Suzanne, Landelazec, Kerléan, Roscoat, Kerborou, Quenecouret, Kerougar, Keroguiou, Kerlarc'hant, Kerquelhouit, Kerconan, etc... Parmi les villages : Saint-Quignerec (Saint-Guignenec, d’après Loth).

Vue de la ville de Maël-Carhaix (Bretagne).

Voir   Ville de Maël-Carhaix (Bretagne) " Le doyenné de Maël-Carhaix durant la période révolutionnaire ".

Voir   Ville de Maël-Carhaix (Bretagne) " Les meuniers d'autrefois à Maël-Carhaix ".

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PATRIMOINE de MAEL-CARHAIX

l'église Saint-Pierre (XVIIIème siècle). En forme de croix latine, elle comprend une tour extérieure, une nef avec bas côtés de quatre travées, un transept et un choeur accosté de deux chapelles ouvrant également sur les ailes. La tour datée de 1760, outre le nom des fabriques, porte à sa base le nom des architectes : MAISTRES H(ONORE) AUBER ET A(NTOINE) GUIBER (Honoré Auber et Antoine Guiber). Le reste de l'église, édifié sur les plans de Le Guerrannic, date de 1889-1894. " Mobilier : Autels latéraux du Rosaire et de la sainte Trinité du XVIIème siècle ; bénitier daté de 1720 ; statues anciennes de la sainte Trinité, saint Joseph, saint Agnès, saint Jean-Baptiste, saint Roch ; maître-autel moderne de E. Le Goff, vitraux de Laigneau " (R. Couffon). On y voit un bénitier de 1720 et on y a replacé, dans une verrière moderne (XXème siècle), les anciens blasons des familles de Cabournais de Kergonan et Guynement de Pennanec'h. Dans d'autres verrières se voient les armes de la famille du Chastel, anciens seigneurs de la paroisse de Maël-Carhaix, et de la famille Huon de Penanster (écartelées Huon et Guesno de Penanster) ;

Eglise de Maël-Carhaix (Bretagne).

l'ancienne chapelle de Sainte-Agnès de Kerbourn, aujourd'hui détruite ;

l'ancienne chapelle Sainte-Catherine, près du bourg, aujourd'hui disparue ;

l'ancienne chapelle Saint-Mélard de Landelazec, aujourd'hui détruite. Elle est encore mentionnée en 1774 au village de Landelazec ;

l'ancienne chapelle de Saint-Guignerec, située jadis au village de Guignerec et aujourd'hui disparue ;

l'ancienne chapelle de la Trinité (XVIème siècle), aujourd'hui détruite. Les matériaux ont servi à la construction de la nouvelle église paroissiale en 1889 ;

l'ancien prieuré de Kerléan (ou Kerlean), ancienne dépendance de l'abbaye bénédictine de Saint-Sulpice-la-Forêt (près de Rennes), aujourd'hui disparu. Il n'est plus représenté que par une statue de Notre-Dame ;

le château de Quenquis-Saliou (1651 et 1714). Il possède un cadran solaire (1680). Ancienne propriété de René Guezno (ou Guesno) de Penanster, major de la 7ème légion de Georges Cadoudal en 1798 et chef de l'insurrection royaliste du Morbihan pendant les Cent Jours ;

Château de Maël-Carhaix (Bretagne).

l'ancien manoir de Kergonan. Propriété, au XVIème siècle, de la famille de Cabournais (originaire de Cléden-Poher) ;

l'ancien manoir de Pennanech. Ancienne propriété de la famille Guynement ;

les maisons de Landelazet ou Landelazec (1565), de Goas-ar-Goll (XVIème siècle), du bourg (1643 et 1666), de Kerhoualet (1765) ;

le calvaire du cimetière (XVème siècle). Il provient de la chapelle de Kerlean, ancien prieuré de Saint-Sulpice de Rennes ;

6 moulins dont les moulins à eau de La Lande, Kerforn, Kergoriou, de Maël,… ;

Bourg de Maël-Carhaix (Bretagne).

A signaler aussi :

une borne milliaire (IIème siècle), située place de l'Eglise ;

l'ancien château de la seigneurie de Mezle, situé jadis près du moulin de Maël. Propriété de la famille du Chastel. Ce château est annexé en 1731 à la baronnie de Rostrenen. Ses ruines étaient encore visibles au XVIIème siècle. Il était entouré d'une enceinte flanquée de quatre tours et de douves profondes ;

Nota : L'ancienne paroisse de Mezle était une châtellenie qui appartenait de temps immémorial à l'illustre famille du Chastel et relevait du Roi : c’est probablement pour cela qu’on l’appelait Mezle-Carhaix, à cause de la cour royale qui existait dans cette ville. En 1652, cette seigneurie fut vendue ainsi que celles de Glomel et de Moëllou, par madame Yolande de Goulaine, femme de messire Claude, marquis du Chastel, et autorisée par lui, à messire Christophe Budes, seigneur du Tertrejouan, conseiller et garde des sceaux au Parlement de Bretagne, cousin du maréchal Budes, connu sous le nom de Guébriant. Six ans plus tard, en 1658, ledit seigneur du Tertrejouan transporta à messire Gilles Jégou, seigneur de Kervillio, Paule, Kerjean, etc., son beau-frère, les terres et seigneuries de Mezle, Glomel et Moëlou, et la juridiction de Mezle fut réunie à celle de Glomel par lettres patentes, à la date de 1681, obtenues par messire Henri de Rougé, marquis du Plessis-Bellière, qui avait épousé Françoise-Pétronille Jégou, dame de Glomel, Paule, Mezle et Kerjan, fille unique de messire Claude Jégou, fils du précédent, président aux enquêtes du Parlement de Bretagne. Le marquis de Rougé fut grand-père de la duchesse d'Elbeuf qui réunit toutes les seigneuries indiquées ci-dessus à la baronnie de Rostrenen qu’elle vendit en 1785 à M. le comte du Nédo, duquel elles passèrent par succession à M. le comte de Guichen qui les a vendues en 1836 à M. le vicomte de Saisy. Les seigneurs de Mezle sont fondateurs et patrons de l’église paroissiale de Mezle qui fut rebâtie en 1630, et de la chapelle de Sainte-Catherine, qui n’existe plus. Ils avaient seulement droit d’armoiries dans la chapelle de Notre-Dame de Kerlin, aussi dans la même paroisse. La prise de possession, du 11 mars 1658, de la seigneurie et châtellenie de Mesle, « par escuier Allain Jégou, sieur de Bressillien, fils puisné de messire Gilles Jégou, seigneur du Kervillio, » qui, chargé de le représenter, et accompagné de M. Yves Lohou, lieutenant de Carhaix, constate dans le procès verbal, que s’étant rendus « sur les lieux où estoit autrefois le chasteau dudict Mezle dont les ruines sont visibles, paroissant avoir eu quatre tours alantour d’une ceinture de six piedz d’espoisseur de murailles, les douves grandement profondes, de sorte qu’il estoit eslevé sur une motte et au pied duquel entier chasteau ruiné, avons aussi vu un grand estang avecque sa chaussée au dessoubs d’iceux, un moulin, etc., de plus, nous ont les dits procureurs monstré l’applacement et vestiges d’un vieux colombier ruiné quy paroist encore à deux à trois cents pas dudict chasteau, etc. ». L’auteur de cette notice continue ainsi : La seigneurie de Mezle avait droit de haute justice. Les patibulaires à quatre pots étaient placés au nord de l’étang de l’ancien château. La chapellenie ou prieuré de Sainte-Catherine fut fondée par Yves du Dresnay qui était chanoine de Cornouaille et recteur de Mezle. Mre. Henry Floch en était chapelain en 1544. Mre. Bertrand Boulaye, en 1638. Mre. Julien Chapron, en 1668. Mre Halligon, clerc tonsuré de la ville de Rennes, en 1705, qui donna sa démission la même année. Depuis, les recteurs de Mezle ont joui des terres qui en dépendaient, car déjà à cette époque la chapelle était en ruine, et n’a pas été rétablie depuis (Emmanuel-Joseph de Saisy).

aqueduc gallo-romain (IIème siècle) de Keroguiou. Long de 27 kilomètres, il a alimenté jadis en eau potable Vorgium (Carhaix) ;

Gare de Maël-Carhaix (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de MAEL-CARHAIX

La seigneurie de Mezle a longtemps appartenu à la famille du Chastel (puis a été annexé à la baronnie de Rostrenen en 1731). En 1658, Alain Jégou, sieur de Bressilien, prend possession de la seigneurie et châtellenie de Mezle.

DROITS DE LA SEIGNEURIE DE MEZLE. EXTRAIT DE L’AVEU DU 23 FÉVRIER 1619 (Archives de la baronnie de Rostrenen) « Pour et à cause desquelles terres et seigneuries cy-devant rapportées led. seigneur de Mezle est en possession d’avoir juridiction sur ses hommes et sujets à foi, domaniers convenanciers, et les contraindre aux jugements d’icelle de faire procéder devant les officiers, comme sénéchaux, baillif, et lieutenant, et procureur, greffier, notaires tabellions et sergents, que peut et est en possession de créer et instituer aux dations tutelles et curatelles et confection d’inventaire, de recueillir les déshérances et successions de bâtards descendants en ses dites juridictions terres et seigneurie et contraindre ses hommes et sujets d’être sergents forestiers et de recevoir de bailler leur rapport cueillette desd. deniers, et audtour et rang de lever les taux et amandes de lad. seigneurie court et juridiction de Mezle, même est en possession d’avoir sceaux des contrats et actes de tous autres droits de juridiction et de justice ; a justice patibulaire à quatre pots en ladite paroisse de Mezle et en la trêve de Kergloff et aussi en l’ancienne trêve de la paroisse de Plusquellec. Même a ledit seigneur de Mezle pareil droit de juridiction que dessus en sa terre et pièce de la Roche-Droniou située en ladite paroisse de Plusquellec au proche fief de la seigneurie de Callac. Sur tous lesquels hommes tant de fief qu’à domaine cy-dessus lesdits seigneur et dame déclarants ont, tout ainsi qu’ont eu leurs prédécesseurs, droit de justice haute et basse, et moyenne, et pouvoir d’établir sénéchaux, alloués, lieutenants, procureurs d’office, greffiers, notaires et tabellions et autres officiers. Laquelle juridiction s'exerçoit anciennement au bourg paroissial de Mezle en l’auditoire qui y étoit lors batti proche le cimetière, immédiatement après l'audiance de la cour de Duault qui lors s’y exerçoit et à présent, et depuis l’annexe de ladite juridiction de Duault à celle de Carhaix, lad. juridiction de Mezle s’exerce générallement en l’auditoire au siège roial de Carhaix, immédiatement après l’issue de l’audiance de lad. cour roïale, et ont les juges de lad. juridiction de Mezle droits d’assise dans les sièges de Messieurs les juges roïaux après qu’ils ont sorti. Davantage a ses patibulaires à quatre pots en la paroisse de Mezle situés au nord de l’étang de l’ancien château de Mezle » (Aveu de 1681).

LES SEIGNEURS DE MEZLE. Les DU CHASTEL : Fascé d’or et de gueules de six pièces. (Devises : VAILLANCE DU CHASTEL, et MAR CAR DOUÉ).

1. TANGUY DU CHASTEL, fils puisné de Tanguy, seigneur du Chastel, capitaine, de Brest, qui embrassa le parti de Jean de Montfort, battit, Charles de Blois à la Roche-Derrien, en 1347, et, de Tiphaine de Plusquellec, devint seigneur de Mezle en épousant Gabrielle, dame de Mezle, héritière de sa maison. Il écartela dès lors ses armes de celles de Mezle qui étoient : de gueules à trois mains dextres appaumées d’hermines, d’où :

2. HENRI DU CHASTEL, Ier du nom, seigneur de Mezle, vivant en 1374, marié à Marie de Coëtgoureden, d’où :

3. HENRI DU CHASTEL, IIème du nom, seigneur de Mesle, marié à Isabeau de Kermellec, fille et héritière de Jean de Kermellec, seigneur de Châteaugal (en Landeleau), chevalier, chambellan du duc [Note : Jean de Kermellec fut, en 1423, l’un des ambassadeurs envoyés par le duc de Bretagne aux ducs de Bedfort et de Bourgogne. (D’or à la fasce de gueules, qui est Penhoët, accompagné de trois molettes de même) (Sceau 1363)], et de Catherine de Languenvez, d’où :

4. LOUIS DU CHASTEL, chevalier, seigneur de Mezle, Châteaugal, La Roche-Droniou, Rosquigeau, etc., vivait en 1473. Il épousa Isabeau de Bouteville, d’où :

5. HENRI DU CHASTEL, IIIème du nom, seigneur de Mezle et de Châteaugal, marié à Jeanne de Quélen, fille d'Yvon, seigneur de Quélen et du Vieux-Chastel d’où :

6. JEAN DU CHASTEL, Ier du nom, seigneur de Mezle et de Châteaugal, devint chef de sa branche par la mort de Louis, son aîné, tué à Ravenne en 1512, et de Henri décédé sans alliance ; il fut marié à Catherine de Ploeuc, fille de Vincent de Ploeuc, seigneur du Tymeur, et de Jeanne de Rosmadec, d’où quatre enfants.

7. ANTOINE DU CHASTEL devenu, par la mort de son frère Jean, l’aîné, lequel avait été marié à Marie du Bot de Pouleriguen (paroisse de Gourin) et par celle de Charles du Chastel, leur fils, mort jeune, seigneur de Mezle et de Châteaugal, épousa Marie Le Scaff [Note : Ne pas confondre ces le Scaff avec les le Scanff, seigneurs du Dréortz (en Priziac), du Pélineuc, de Château d’Assis, de Brécillien et de Paule. Les le Scaff, seigneurs de Kerriel, portaient : de gueules à la croix d’or frettée d'azur], fille unique de Jean, seigneur de Kerriel, et de Jeanne de Kergoët.

8. FRANÇOIS DU CHASTEL, chevalier, seigneur de Mezle, Châteaugal, Kergoët, La Roche-Droniou, etc., gouverneur de Quimperlé pendant la Ligue, mourut en 1599. Il fut marié 1° à Marie de Keroulas ; 2° à Catherine de Quélen, fille d'Yves de Quélen, seigneur de Saint-Bihi, et de Jeanne Jourdren. Elle avait épousé en premières noces, Yves de Guer, seigneur de la Porteneuve. Marie, sa sœur, épousa Auffret de Kergoët, seigneur de Tronjoly, en Gourin ; 3° à Anne de Kerouzéré.

De Marie de Keroulas, trois enfants :

A. VINCENT DU CHASTEL seigneur de Mezle, Châteaugal, Keroulas, Kergoët, marié à Jeanne de Guer, fille d'Yves de Guer, seigneur de La Porteneuve, et de Catherine de Quélen. Il mourut en 1615.

B. TANGUY DU CHASTEL, fils puîné de Marie de Keroulas, tué an siège d'Ostende, en 1602.

C. MAURICETTE DU CHASTEL, leur soeur, devenue dame de Keroulas, épousa Maurice du Rusquec, mort sans enfants, en 1620, puis, l’an 1626, Jacques de Visdelou, seigneur du Hilguy, et mourut en 1627, et fut inhumée dans le choeur des Carmélites de Quimper.

De Catherine de Quélen, François du Chastel eut deux fils : Auffray qui suit, et Jean, seigneur de Kergoët, et trois filles dont l’aînée seule fut mariée à François de Penmarch, seigneur de Coetenez.

9. AUFFRAY DU CHASTEL, seigneur de Mezle, Châteaugal, etc., succéda à son frère aîné dans ces seigneuries, et prit alliance avec Renée de la Marche, fille unique de René, seigneur dud. lieu (en Braspartz), et de Bodriec (en Loqueffret), et de Françoise du Plessix, dame de Kerminihy et de Missirien. Il fut père de :

10. CLAUDE DU CHASTEL, marquis du Chastel, de la Garnache, de Goulaine et de Mezle, comte de Beauvoir-sur-Mer et seigneur de Mezle, de Châteaugal, Kergoët, Glomel, Le Granec, La Marche, Kerminihy. Il épousa : 1° Sainte Budes, fille unique de Julien Budes, seigneur de Blanchelande, et d'Anne Arrel, dame de Kermarquer, le 1er octobre 1639 ; mariage cassé six ans après, en 1646 [Note : Elle se remaria l’année suivante à Charles Auzeray, seigneur de Courvaudon] ; Claude du Chastel se remaria, le 1er octobre 1647, à Yolande de Goulaine, fille aînée de Gabriel, marquis de Goulaine, et de Claude de Cornulier, morte, en 1696 , âgée de 70 ans, sans postérité. Claude du Chastel mourut à Port-Louis, et fut inhumé dans le choeur de l’église de Notre-Dame, le 22 octobre 1688. Il était âgé de 68 ans.

Depuis le 29 novembre 1652, les châtellenies et seigneuries de Mezle, Glomel et Moëllou avaient été vendues par Yolande de Goulaine au nom de Claude du Chastel, son mari, et avaient d’abord été acquises par Christophe Budes, seigneur du Tertrejouan, puis cédées par celui-ci à son beau-frère, Gilles Jégou, seigneur de Kervillio, de Kerjan et de Paule qui en fit le retrait féodal.

La continuation des seigneurs de Mezle se trouvant dans la notice sur Glomel, ou peut la suivre là, et voir leur liste :

GILLES JÉGOU DE KERVILLIO, seigneur de Kerjan, Paule, Glomel,  mort en 1676.

CLAUDE JÉGOU, vicomte de Kerjan son fils, président aux enquêtes du Parlement de Bretagne, seigneur de Glomel, Moëllou, et Mezle, mort en 1678.

FRANÇOISE-PÉTRONILLE JÉGOU, sa fille unique, mariée à Henri-François de Rougé, marquis du Plessis-Bellière, morte en 1728, dame de Paule, Kerjan, Glomel, Moëllou, Mezle.

LOUIS DE ROUGÉ, marquis du Plessis-Bellière, son petit-fils, mort en 1634, seigneur de Paule, Kerjan, Glomel, Moëllou et Mezle.

CATHERINE-INNOCENTE DE ROUGÉ, sa soeur, duchesse d'Elbeuf, baronne de Rostrenen, dame de Paule, Kerjan, Glomel, Moëllou et Mezle, vendit tous ses biens en 1785 au comte du Nédo (Comtesse du Laz).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Maël-Carhaix.

A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de Maël-Carhaix (Mesle-Carhaix) sont mentionnés :

Jehan du Chastel, sieur de Mesle ;

Yvon Gueguen, sieur de Kergequel, représenté par Guillaume le Bahezre son garde, dict qu'il est sous l'esdict ;

Charles du Drezit, sr. de Kerforn, représenté par Pierre du Drezit son fils aîné, dict faire pique sèche ;

Jehan Péran, default ;

Catherine Kervechen, représentée par Louis Lesmaës son fils, qui dict estre sous l'esdict ;

Maistre Guillaume Guynamont, présent en personne, dict estre exempt à cause de son office de lieutenant de Carhaix ;

Jehan Penquelen, default ;

Mahé Rabacou, default ;

Yvon Lorguel, default.

(à compléter)

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