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MADEMOISELLE DE GONDY PRIEURE GÉNÉRALE DU CALVAIRE. — SA MORT.

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D’abord sous-prieure du Calvaire de Machecoul, la Mère Marie Catherine Antoinette de Sainte-Scholastique de Gondy fut ensuite nommée prieure de ce monastère, charge qu'elle occupa pendant trois ans (L'Allouette, p. 32). « On la fit venir à Paris pour être supérieure au Calvaire du Marais, et au même Chapitre, elle fut élue assistante de la Congrégation ; elle ne le fut qu'un an. La mort de la Mère Générale étant arrivée, elle fut choisie pour en remplir la place en 1678, le 28 septembre, étant âgée de trente ans moins deux mois. Quoique les constitutions demandent trente-trois ans, les supérieures jugèrent que le grand nombre des voix qui l'avaient élue lui en donnaient la dispense, qui ne pouvait être accordée à une personne qui eût plus de mérite et de capacité. Ce sont les termes dont se servirent les supérieures en déclarant son élection Canonique ». Elle remplit cette charge à différentes reprises, c'est ce que nous indique un document précieux conservé aux Archives de la Loire-Inférieure (Registre du Calvaire (de Nantes), H. 447, in-fol., 363 feuillets). Le 9 septembre 1686 elle est confirmée comme Prieure Générale ou Directrice ; de même au chapitre du 20 août 1689. Au chapitre du 9 septembre 1692, la Mère Marie-Magdeleine de la Passion, dite Crenan, fut élue Directrice en place de la Mère de Gondy ; celle-ci fut nommée première assistante. Au chapitre de 1695, ces deux mêmes occupent leurs charges précédentes. En 1698, le chapitre nomme la Mère de Gondy troisième assistante ; le 11 octobre 1701 elle est première assistante. Elle devient de nouveau Supérieure Générale le 9 septembre 1704 ; elle fut confirmée dans cette charge le 27 août 1707, le 16 août 1750 et le 16 août 1713.

Le registre cité plus haut donne quelques confirmations de prieures faites par la Mère de Gondy, nous en citons un comme exemple.

« Confirmation de la Révérende Mère Anne de la Sainte-Vierge en la charge de Prieure de ce Monastère du du Calvaire de Nantes.

Aujourd'huy 4 septembre 1689, toute cette communauté estant assemblée au chapitre en la manière ordinaire la Révérende Mère Marguerite-Aymée de la Trinité, Souprieure de cette maison a fait faire lecture de la confirmation que notre Tres Révérende Mère Directrice a donnée de l'élection et du choix que le conseil de l'Ordre a fait de la Révérende Mère Anne de la Sainte-Vierge pour continuer la charge de Prieure dans nostre dit Monastère, en suitte de quoy, elle a esté conduitte processionnellement au chœur chantant le TE DEUM, à la fin duquel retournée au chapitre toutes les Sœurs l'ont esté saluer et embrasser et luy voüer derechef leurs obéissances et soumissions dont et de tout ce que desus iay dressé le presant acte et soussigné des doyennes ce 5 septembre 1689.

Copie de l’acte de commission.

Nous Sœur Marie Catherine Anthoinette de Sainte-Scolastique, humble Directrice et Supérieure Généralle des Religieuses Bénédictines de la Congrégation de Nostre-Dame de Calvaire.

A la Révérende Mère Anne de la Vierge, salut en nostre Seigneur et bénédiction.

Nous vous déclarons par les présentes que vous avez esté eslevée canoniquement par les suffrages du conseil général de nôtre Congrégation pour continuer la charge de Prieure en nôtre Couvent du Calvaire de Nantes jusques au terme de trois ans accomplis, Nous vous enjoignons d'accepter cette ditte charge par le méritte et en vertu de la sainte obéissance qui vous donne le soin des âmes de la ditte communauté, et l'administration du temporel selon la forme prescritte par nôtre Sainte Règle et par nos Constitutions. Nous ordonnons aussi à nos bones Sœurs du dit Couvent qu'elles vous obéissent come à leur Supérieure légitime ainsy qu'elles y sont étroitement obligées de la part de Dieu. Fait en nôtre monastère du Calvaire de la Crucifixion au Marais du Temple à Paris ce vingt septième aoust mil six cent quatre vingt neuf. Sœur Marie Catherine Anthoinene de Sainte-Scolastique. Et scellé du grand sceau de l'Ordre. Sœur de la Trinité, souprieure doyenne. Sœur Marguerite de Sainte-Mechtilde, doyenne. Sœur Marie de Sainte-Magdeleine, doyenne. Sœur Jeanne de Jésus Maria, secrétaire ».

Nous connaissons peu de chose sur les rapports de la Mère de Gondy avec le Calvaire de Machecoul, pendant son généralat. C'est d'abord la nomination d'une Prieure de ce Calvaire : cet acte se trouve aux Archives de la Loire-Inférieure [H. 440 (Liasse), 4 pièces, papier], le voici : « Nous Souprieure et doyenne de cette Communauté du Calvaire de Machecoul certifions que Ma Révérende Mère Marianne de Saint-Benoist, ditte Guesbin, est elüe canoniquement Prieure de cette Comunauté du mois d'aoust dernier par le Conseil de l'Ordre et le comandement de Madame de Gondy de Rais, Supérieure Généralle du nostre Congrégation de Calvaire. En foy de quoy nous signons cet acte fait le 12 janvier mil sept cent one. Sœur Françoise de l'Assomption, Souprieure et doyenne. Sœur de Saint-Renée, celerière doyenne. Sœur Maturine de Saint-Hilarion, Mère du Séminaire. Sœur Marie de Saint-Honoré, secrétaire » [Note : Les Archives de la Loire-Inférieure n'ont que les documents suivants sur le Calvaire de Machecoul, H 440 (Liasse), 4 pièces, papier. 1711-1786. Calvairiennes de Machecoul. — Certificats d'élection pour la prieure et la procureuse, chargées de toucher les termes des rentes. — Instances en paiement d'une rente de 323 livres due aux orphelines du Petit-Calvaire, par les fermiers du duchié de Retz (1786)].

Les Calvairiennes avaient recueilli avec un respect tout filial les lettres que leur adressait la Mère de Gondy ; la bibliothèque Nationale en possède un exemplaire (Suppl. fr. Ms. 3,933). L'une de ces lettres est adressée au Calvaire de Machecoul. Il est étonnant qu'aucun savant n'ait signalé jusqu'ici ce manuscrit. On n'y trouve pas, il est vrai, les caquetages de Madame de Sévigné, ni les agréables mondanités de la charmante abbesse de Fontevraut, Gabrielle de Mortemart-Rochechouart, la docte traductrice du banquet de Platon, l'amie des lettres et de la philosophie, la sœur de Mesdames de Montespan et de Thianges, mais on y goûte la piété sérieuse de Madame de Chantal. Voici donc le titre de ce manuscrit et la table de ce qu'il renferme : « Lettres Généralles écrites à la Congrégation du Calvaire aux principalles festes de l'année avec des discours et lettres particulières par la très sainte et illustre Révérende Mère Marie-Catherine-Antoinette de Sainte-Scolastique de Gondy, petite fille de Madame d'Orléans, fondatrice de cet Ordre. Elle a esté 26ème Supérieure Généralle de nostre Congrégation et est descédée au Calvaire Saint-Germain le 31 juillet 1716, dans la pratiq' de toutes les vertus chrestienne et religieuse avec le regret universel de toutes les personnes qui avaient le bonheur d'estre sous sa conduite ».

IN MEMORIA AETERNA ERIT JUSTUS

Ce manuscrit contient :
1° Douze lettres générales à la Congrégation du Calvaire sur la fête de Noël.
2° Une lettre sur la fête de la Circoncision.
3° Deux lettres sur la Semaine-Sainte.
4° Trois lettres sur la Compassion de la Vierge.
5° Huit lettres sur la fête de Pâques.
6° Une lettre sur l'Ascension et la Pentecôte.
7° Six lettres sur la fête de la Pentecôte.
8° Sept lettres sur la fête de l'Assomption.
9° Trois lettres pour le jour auniversaire de la fondation de la Congrégation du Calvaire.
10° Sept lettres sur la fête de tous les Saints de l'année.
11° Une lettre pour servir de sujet d'oraison à la fête des saints de l'Ordre de Saint Benoît.
12° Une lettre en envoyant à la Congrégation celle de Mgr du Bourg sur la pauvreté, 3 septembre 1711.
13° Discours de la Mère de Gondy à une novice quand elle lui demande la profession.
14° Discours sur l'obéissance.
15° Lettre à la communauté de Saint-Germain.
16° Lettre au premier Calvaire.
17° Lettre au Calvaire d'Angers.
18° Lettre au Calvaire d'Issoudun.
19° Lettre au Calvaire de Chinon.
20° Lettre au Calvaire de Cucé (Rennes).
21° Lettre au Calvaire de Saint-Brieuc.
22° Lettre au Calvaire de Saint-Cyr (Rennes).
23° Lettre au Calvaire de Mayenne.
24° Lettre au Calvaire d'Orléans.
25° Lettre au Calvaire de Machecoul.
26° Lettre au Calvaire de Redon.
27° Lettre au Calvaire de Nantes.
28° Lettre au Calvaire de Quimper.
29° Lettre au Calvaire de Saint-Malo.
30° Lettre au Calvaire de Tours.
31° Lettre au Calvaire de Vendôme.
32° Lettre au Calvaire de Morlaix.
33° Lettre à une Religieuse qui avait de la peine à accepter une charge.
34° Lettre à une Novice sur le détachement.
35° Lettre à la même après sa vêture.
36° Lettre à une Religieuse sur la Communion.
37° Lettre à une Religieuse pendant ses dix jours.
38° Lettre à une Religieuse sur l'esprit de pénitence.
39° Lettre à une Novice qui allait faire profession.

Lettre adressée au Monastère de Machecoul :
« MES RÉVÉRENDES MÈRES ET CHÈRES SŒURS,
Je reçois du bon cœur les assurances de vostre joye quoyq' je n'en puis ressentir de me voir encore dans la place où je suis, les sentiments de vostre cœur vers moy me font plaisir parceq' je conserve toujours pour vôtre communauté une affection particulière, Dieu l'ayant formée à mon occasion, je croy vous devoir plus qu'aux aultres de nos maisons côme vous-mêmes me dittes me devoir aussy davantage. Ces sentiments, mes chères sœurs, pourraient estre naturels, mais il ne faut pas les laisser dans ce sens, il faut que cet attachement vous élève vers Dieu, dont vous devez voir l'ordre dans la place que j'occupe ; je suis bien aise de vous dire que ce sera par vostre fidélité à tous vos devoirs que je vous reconoisterez pour mes filles. C'est cette pratique exacte de toutes les observances que je désire de vous, parceq' c'est ce qui vous est le plus utille ; mais entre toutes vos obligations, attachez-vous à la mortification de vos désirs qui est nécessaire pour entretenir la paix dans les Communautés ; la charité ne peut subsister sans elle, et qu'est-ce q’ nous somme, sans la charité ? rien : c'est l'apostre qui vous en asseure. Les peines, les austérités, le martir, l'abandon de son bien, toutes ces œuvres sy excellentes ne sont rien sans la charité. Examinez, je vous en conjure, mes chères sœurs, sy l'affection que Vous sentez pour Dieu et le prochain a les qualités que l'apostre marque dalle le 13ème chapitre de sa seconde épitre aux Corinthiens : souvenez-vous sur toutes choses que cette vertu souffre tout, qu'elle n'est point jalouse et n'ayme point accomplir son propre désir, selon q' Saint Benoist le défend dans les instruments des bonnes œuvres, Occupez-vous souvent de ces vérités et les mettez en pratique, si vous voulez estre heureuses et contentes non seulement dans cette vie, mais dans l'éternité. C'est pour satisfaire aux lettres généralles que je n'ay pas faites dans les dernières festes que je me sers de cette occasion pour vous dire ce que je pense pour vostre bien que je désire ardemment. Je vous direz q' ma sœur m'a dit qu'elle a donné ordre qu'on vous donne deux tonneaux de froment ; je ne veux pas que vous le vendiez pour en acheter d'autre plus beau, il faut le mailler avec votre provision afinq' Dieu la bénisse, parceq' c'est une aumône qui vous est faite, autrement vous agirez contre l'esprit de religion et de pauvreté.

J'approuve, mes chères Sœurs, que vous amortissiez la dette que vous devez à Tours ; prenez 2000 livres de la dôte de vostre dernière professe et 400 livres q' j'y joindrez pour faire la somme, je les payrez sur ma pension du terme de la Toussaint ; j'ay crû aussy pour le bien de vôtre maison devoir continuer ma Révérende vôtre prieure, connaissant son mérite et la bonté de son cœur côme je sais vous devez le conoistre aussy. Je vous conjure de luy rendre vos devoirs d'union et de soumission côme sy c'estoit à moy-même. Je souhaite d'en estre témoin à ma visite ou je vous assurerez de vive voix de ma véritable amitié,
Je suis de tout mon cœur, etc... 1707 »
.

Nous allons terminer l'histoire de ses dernières années, en empruntant à L'Allouette ces pages édifiantes :
« La Mère Marie-Catherine-Antoinerre de Sainte-Scholastique de Gondy a passe près de quarante années dans la pratique exacte de toutes les austérités de la Règle, et presque dix avec bien des infirmités qu'elle a portées avec beaucoup de courage, ne se plaignant presque jamais, tous ses maux ne l'ont jamais empêché de servir la Congrégation, avec la même affection et le même zèle.

Ses infirmités augmentèrent le 25 novembre 1715 par un grand vomissement, un étonnement de tête continuel, par plusieurs fluxions de poitrine ; outre cela Dieu l'affligea encore par le prompt enlèvement de sa chère fille en Jésus-Christ, la Mère de Villeroy, Prieure du Calvaire, qui mourut au mois de décembre suivant, et par la perte de sa sœur la duchesse de Lesdiguières, qu'elle portait toujours dans son cœur, que Dieu retira du monde au mois de janvier de l'année suivante, ce qui augmenta considérablement son mal, d'autant plus qu'elle combattait continuellement les sentiments de la nature par les motifs de la foi dont elle était animée.

La dernière fluxion de poitrine dont elle fut attaquée lui fit tomber un grand dépôt sur les jambes, ce fut le dimanche dans l'octave de l'Ascension, 24 mai 1716...

Son Altesse Sérénissime Madame la Princesse, qui l'estimait l'étant venue voir, fut touchée de lui voir une méchante couverture fort vieille sur les épaules (car elle n'avait pas eu de couverture neuve depuis sa profession), elle lui envoya un manteau de laine brune, doublé de petit gris, mais la malade ne voulut point s'en servir qu'on ne l'eut dédoublé, disant qu'elle ne voulait point que son exemple introduisit dans la Congrégation l'usage de chose chère et délicate. Elle avait donné à une Converse une couverture neuve qu'on lui avait achetée depuis peu de temps.

Cette générale passa les huit mois de sa maladie dans une application entière à Dieu, ne s'occupant que de lui, le priant sans cesse de lui faire miséricorde...

On l'entendait aussi répéter les trois demandes qu'elle avait faites à Dieu tous les jours de sa vie, qui sont :
1° Faites-moi la grâce, ô mon Dieu, d'être toujours du petit nombre de vos élus ;
2° Faites, Seigneur, que je coopère à sus saintes grâces ;
3° Seigneur, faites moi la grâce de vivre et mourir pénitente,
Elle avait aussi pour devise ordinaire, ces paroles du psaume 72 : Mon bien est de ne m'attacher qu'à Dieu.

...... Sa maladie augmentant, elle demanda le Saint Viatique qu'elle reçut le jour de Saint Bonaventure, jour de sa vocation à la Religion, avec une foi et une piété des plus édifiantes. Le 29 juillet tous ses maux étant venus au dernier excès, le médecin ayant appris par les Religieuses qu'elle avait le corps écorché en beaucoup d'endroits, il voulut lui faire quitter son habit ; mais il ne fut pas possible de l'y faire résoudre, disant qu'elle estimait trop la grâce que Dieu lui avait faite de l'en avoir revêtue, pour le quitter jamais. Elle ne voulait pas même qu'on demanda à Dieu le rétablissement de sa santé ; elle ne souffrait les soins qu'on prenait d'elle que par obéissance, ne souhaitant point demeurer davantage sur la terre ; on croit même qu'elle disait dans son cœur : cupio dissolvi et esse cum Christo. C'est pourquoi elle demanda le Sacrement de l'Extrême-Onction qu'elle reçut avec le Saint-Viatique qu'on lui administra encore. Elle se joignit à toutes les prières qu'on fait ordinairement ; elle demanda pardon à toute la Congrégation et à la Communauté des fautes qu'elle disait avoir faictes dans la pratique des devoirs de la vie religieuse et des obligations particulières de sa charge, des peines qu'elle pouvait avoir données dans son gouvernement, ce qu'elle fit d'une manière si humble qu'on en fut pénétré de douleur. Une personne lui demanda si elle n'avait point de regret de mourir, elle lui répondit : « Dieu m'est témoin que je n'ai eu aucune attache à la vie, que je ne désire rien autre chose, sinon que sa volonté s'accomplisse sur moi ».

Elle a voulu être oubliée pendant sa vie et après sa mort, c'est par ce motif qu'elle n'a pas voulu permettre à une religieuse de sa maison qui peignait de faire son portrait, car elle savait que le Sage fait dire aux Justes, au chapitre XV de la Sagesse : Nous ne nous sommes point laissés séduire aux inventions dangereuses de l'art des hommes, au travail de la peinture. Elle craignait tout ce qui ressentait l'orgueil.

Elle passa le reste du jour fort accablée et pressée par une grande soif ; quand on lui donnait à boire, elle disait : « Vous pensez toujours à ma vie, laissez-moi penser à l'éternité ». Quand on lui demandait si sa soif ne s'appaisait pas, ne voulant pas mentir, car elle a toujours été opposée au mensonge, elle répondait : « Je serai bien heureuse de mourir par la soif que Jésus-Christ a voulu souffrir sur la Croix, pour marquer son désir de notre salut ». Cependant elle eut toujours une grande présence d'esprit : toute la nuit avant sa mort, elle fut fort agitée par de violentes douleurs ; elle demanda son confesseur, lui parla, et ensuite demanda qu'on lui dit les prières pour les agonisants. Un moment après, elle expira doucement n'ayant perdu la parole qu'avec la vie, environ à six heures du matin, le 31 juillet 1716, au Calvaire du faubourg Saint-Germain à Paris, âgée de 68 ans moins quatre mois, et de profession 49 et demi. Il y a lieu de croire qu'elle a été reçue au festin de l'Agneau, l'Epoux des Vierges ».

(R. P. Emmanuel de Lanmodez).

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