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LANRELAS |
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La commune de Lanrelas ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LANRELAS
Lanrelas vient du breton « lann » (fondation monastique). Le second élément de son nom reste à élucider.
Lanrelas est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plumaugat. Lanrelas est mentionné dès 1239, date à laquelle la dîme de Lescouet (ou Lescoët) est donnée à l'abbaye de Boquen par Anne de Merdrignac.
Lanrelas est une paroisse dès 1427 et dépend de lévêché de Saint-Malo. L'ancienne paroisse de Lanrelas dépendait de la subdélégation de Montauban et du ressort de Ploërmel. Durant la Révolution, la paroisse de Lanrelas dépend du doyenné de Broons. La première municipalité de Lanrelas est élue au début de 1790. Le village du Temple et la dédicace de l'église à saint Jean conforte l'idée de la présence autrefois des Templiers et/ou des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dans la région.
On rencontre les appellations suivantes : Lanrelaz (en 1239), Eccl. de Lanrelas (vers 1330), Lanrelas (en 1405), Par. d'Anrelas (en 1451), Lanrelas (en 1453), Lanrelay (au XVème siècle).
Note 1 : Pierre Robinaud de Saint Régent (ou Pierre Robinault de Saint-Régeant), chef chouan et lieutenant de Cadoudal, connu sous le nom de guerre de Pierrot, est né à Lanrelas le 30 septembre 1766. Il participe à l'attentat de la rue Saint-Nicaise (affaire de la Machine infernale le 24 décembre 1800) contre Napoléon Ier et meurt sur l'échafaud le 20 avril 1801.
Note 2 : la commune de Lanrelas est formée des villages : Clin-Julien, Bourrien, Ruaudel, l'Etang, la Chaumière, Lheume, le Houilnais-Mauny, la Ville-Neuve, la Bodinais, le Rocher, Chirpel, la Gironne, Ville-Geffroy, le Rohan, la Ville-Ody, Saint-Régent, la Brousse, Ville-Riellan, la Mare, la Borgnois, le Temple, la Tréponais, Lérusse, la Touche-ès-Piaudaux, Ville-d'Aval, Ville-Louais, etc ...
Note 3 : Renseignements économiques et statistiques : — Superficie : 2.941 hectares. Population. — En 1790 : 1.756 habitants, dont 350 hommes sur lesquels 250 citoyens actifs, la journée de travail cotée 15 sols ; 348 femmes et filles, 608 personnes au-dessous de 18 ans. — En 1802 : 1.442 habitants. — En 1837 : 1.701 h. — En 1850 : 1.591 h. — En 1870 : 1.801 h. — En 1880 : 1.763 h. — En 1890 : 1.902 h. — En 1913 : 1.669 h. — En 1921 : 1.751 h. Impositions. — En 1790 : Vingtièmes : 1.886 l. 8 s. — Capitation : 1.603 l. — Fouages : 636 l. Total 4.126 l. 11 s. — En 1802-1803 : impôts fonciers : 4.545 frs. — Impôts mobiliers : 675 frs, plus un vicaire à rétribuer : 300 frs.
PATRIMOINE de LANRELAS
l'église
Saint-Jean-Baptiste, construite entre 1589 et 1606 et
restaurée en 1680. L'église est fondée par les ducs de Montmorency. Elle
comprend une nef avec-bas côté sud de cinq travées et un choeur. L’édifice
actuel a été construit de 1589 à 1606, restauré en 1680 et très remanié.
Le choeur et la sacristie, détruits par un incendie dans la nuit du 11 au
12 mars 1812, furent alors reconstruits. La sacristie fut incendiée en 1830
et restaurée ; elle porte cependant toujours la date de 1606 et
l’inscription FAIT PAR Mre JEAN ROGER RECTEUR. Le clocher fut reconstruit
en 1846-1848 sur les plans de M. C. Ramard, par M. J.-B. Fleury ; il a été
restauré en 1926, ainsi que la toiture ; quatre chapelles ouvrant sur le
bas côté sud ont été supprimées (R. Couffon). Les fonts baptismaux datent du XVIIIème
siècle. Au chevet de l'église on voit un
fenestrage du XVIème siècle. L'église abrite un bénitier ancien, un
tableau du Rosaire du XVIIème siècle, et une statue en bois polychrome de saint Fiacre qui date du
XVIIème siècle ;
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Voir
" La
paroisse de Lanrelas
".
Voir
" Le
clergé de Lanrelas durant la Révolution
".
la chapelle Saint-Pierre du Temple (XVIIème siècle).
Cette chapelle avait été bénite le 21 septembre 1648, et une cloche (du nom
de Jeanne de Saint-Pierre) avait été bénite le 24 août 1665 (par le recteur
Isaac Dubois), mais ses murs étaient, en 1790, mentionnés comme menacés d’une ruine prochaine ;
les
anciennes chapelles aujourd'hui détruites ou disparues : - la chapelle de
la Chèze. Elle était située au sud de Saint-Régent et des mariages y
furent célébrés de 1598 à 1643. Le patron est ignoré ; - la chapelle
Saint-Jacques. Une cloche (parrain : Jacques Macé, sieur de la Brousse ;
marraine : Jacquemine Bellanger) avait été bénite le 30 juillet 1639 par le
recteur Pierre Macé. Dans le cimetière, elle est signalée en bon état en 1792 ;
- la chapelle Saint-Jean de Saint-Régent ou Regeant. Une cloche appelée
"Amaurye" (parrain : écuyer Esprit du Rocher, sieur de la Rallaie ; marraine
Amaurye Jan, dame de la Chesnaie en Broons) avait été bénite le 23 mai 1633 par
le recteur Pierre Macé. Elle possédait des fondations. Fort délabrée en
1792, les ruines se voyaient encore en 1910 ; - la chapelle Saint-Malo de
Guillerien. Elle avait été édifiée au XVIIème siècle ; - la chapelle
Saint-Malo des Pieux ou pieds de sauldre. Distincte de la précédente, elle
est dite ancienne chapelle du château, au village de Saint-Malo. Les
pierres en furent vendues à Broons, au XXème siècle (R. Couffon) ;
le calvaire du bourg (XVIème siècle), accolé à
léglise ;
la
croix de chemin (XVème siècle), située à Graslan ;
un socle de croix
(1665) situé à Saint-Régent ;
le manoir de Lanrelas (XVIIème siècle) ;
le manoir de La Touche-Mesléart
(1639). La famille Mesléart possède ce
manoir dès le XVème siècle ;
le manoir de Guillerien (XVIIIème siècle).
Propriété au XVIème siècle de la famille Derval (Guillaume de Derval, sieur de
Brondineuf, de Guyllerian et du Gayvon marié à Gillette des Déserts). Ce manoir
est au XVIIème siècle la propriété de Jean Henry (époux de François Gouault)
puis de la famille Guérin de la Grasserie (suite au mariage de Jeanne, fille de
Jean Henry et de François Gouault, avec Robert Guérin de la Grasserie). A la fin
du XVIIIème siècle Guillerien appartient à la famille de Saint-Pern de Ligouyer,
et à la fin du XIXème siècle, Guillerien appartient à la famille de la Haye de
Saint-Hilaire ;
4 moulins dont les moulins à eau de Mesléard, de la Roche,
de la Guenais, de Haute-Rive ;
A signaler aussi :
le menhir de la Glinais (époque néolithique) ;
la roche aux Géants (époque néolithique).
Voir
"
Informations
diverses sur la ville de Lanrelas ".
ANCIENNE NOBLESSE de LANRELAS
Jean du Chastellier d'Eréac reçoit par lettres du duc Jean IV la permission de fortifier sa motte de Brancien en Lanrelas. En 1382, ordre lui est donné de la remettre dans le même état qu'auparavant (La Borderie Hist. de Bret. IV, 117). Les ducs de Montmorency deviennent seigneurs de Lanrelas par héritage de la seigneurie de Branciban en Lanrelas.
Les maisons nobles de Lanrelas étaient : en 1229, les terres du Châtelier et et la Ville-Geffrais appartiennent à Alain Du Châtelier, seigneur de Lanrelas. En 1400, elles passent à Pierre Du Châtelier, qui épouse Jacquemine d'Acigné. Lanrelas possède aussi une haute justice qui appartient à M. de Saint-Pern. D'autres seigneuries sont à signaler : Guilerien (avec basse justice) appartenant à M. de la Bretonnière. La Touche-Mesléard (avec moyenne justice) appartenant à M. de Bruc. La Chèze appartenant en 1380 à Gui de la Bouexière. Le Guy-Rafflay appartenant à Amauri de la Touche-Mesléard. Saint-Regeant appartenant à Eon Guitté. Le Rocher appartenant à Guillaume Du Rocher, autre Saint-Régeant appartenant à Guillaume Roborin.
LES NOBLES A LANRELAS EN JUILLET 1427 d'après des Salles : Evesché de Saint-Malo, etc., op. cit., p. 110. — Le sieur du Chastelier. — Alain du Chastelier à son hostel et métairie à la Ville-es-Geffrais. — Mre Guy de la Bouexière à son hôtel et métairie de la Chèze. — Amauri, sr de la Touche-Meléart, à son Hôtel-Dieu (sic), y a un métayer. — Le même, à ses hôtels de Guy-Raffroy et de la Chèze, y a un métayer. — Eon Guillaume, à son hôtel de Saint-Rigean (sic), y a un métayer. — Jean Perigaut, à son hôtel du Bourg, y demeure. — Guill. du Rochay, à son hôtel du Rochay, y demeure. — Jehanne Rolland, à la Rallaie où elle demeure. — Guy Raborin, à son hôtel de Saint-Rigean, à cause de sa femme, y a un métayer. Huit nobles, 27 mendiants, 140 contribuants, 6 métayers. La paroisse à trois fiefs : de Montfort, de Beaumanoir et du Chastel.
Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 7 nobles de Lanrelas :
Pierre BARDOUL (20 livres de revenu) : défaillant ;
Eonnet BRISOURGUEIL : défaillant ;
Raoul DE MELESSE (25 livres de revenu) : porteur dune
brigandine et comparaît en arche ;
Yvonne DU ROCHAY (60 livres de revenu) : défaillant ;
Bertrand MELLEART de la Tousche (300 livres de revenu) : comparaît
comme homme darmes ;
Amaury PERRIGAULT (30 livres de revenu) : porteur dune
brigandine et comparaît en archer ;
Guillaume RABORIN (10 livres de revenu) : défaillant ;
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