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LA FAMILLE DU CHASTEL DE KERMINIHY

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Claude du Chastel, marquis de Mesle [Note : Il était qualifié « marquis du Chastel et de Mesle, de la Garnache et de Goulaine, comte de Beauvoir-sur-Mer, vicomte de Saint-Nazaire, baron de Gouarlot, seigneur de Chateaugal, Rosquijeau, Landreverzec, du Quelennec, du Kergoat, de Glomel, du Granec, de Kerminihy, de la Marche, de Bodriec etc. »]. — Claude du Chastel Mesle, dit le marquis du Chastel, né le 6 juin 1621, eut une existence très orageuse, et ce qui en est connu ferait désirer d’en connaître plus complètement les détails.

L’ancienneté de sa famille et une très grande fortune permettait d’espérer pour lui un avenir brillant ; en effet, deux fois il put s’allier aux plus nobles familles de Bretagne.

Il était très jeune encore quand un mariage avait été projeté pour lui avec Mauricette de Plœuc (Mlle. de Tymeur), dont les parents étaient Messire Sébastien de Plœuc, seigneur de Tymeur, et Marie de Rieux. La non-exécution de ce projet, dont nous ignorons la cause, laissa subsister entre les deux familles un levain d'hostilité qui eut des suites funestes. 

Les jeunes gens se marièrent chacun de son côté. Claude du Chastel épousa, le 10 octobre 1639 (à 18 ans), Sainte Budes [Note : Les armes de la famille Budes sont d’argent au pin de sinople fruité d’or, chargé d’un épervier de même, accosté de deux fleurs de lys de gueules], dame de Kermoguer et du Restmeur, nièce du maréchal de Guébriant. De son côté, Mlle. de Tymeur épousa, en 1644, Donatien de Maillé, marquis de Carman.

Le mariage de Claude du Chastel ne fut pas heureux. Guy Autret, cousin-germain de sa mère, recevant une lettre de son neveu qui lui annonçait que sa femme était grosse, écrit « qu’il en éprouve une joie indicible, tenant à grand honneur d’avoir par ce moyen un neveu qui est au même degré parent de Monsieur le maréchal de Guébriant ». La vanité si naïvement exprimée par Guy Autret ne fut pas satisfaite, car la nouvelle était fausse [Note : Dans cette même lettre, il félicite à l’avance Messire de Guébriant de sa nomination au rang de Maréchal, qui n’eut lieu que quelques jours plus tard. La très intéressante publication de M. le comte de Rosmorduc m’a fait connaître plusieurs lettres de Guy Autret qui avaient échappé à mes recherches].

Le ménage fut bientôt complètement désuni et la maréchale de Guébriant ne réussit pas à rapprocher les époux. Guy Autret reconnaît qu’il n’y a rien à faire qu’à dissoudre le mariage, en présence de la haine que la femme éprouve pour son mari que, dit-il, « elle accuse, à mon avis, sans sujet, de n’être pas assez mauvais jousteur » [Note : D’après une note trouvée à la Bibliothèque nationale il résulterait que sa femme l’avait fait déclarer impuissant]. Le mariage fut annulé au mois de mars 1646, par sentence contradictoire de l'Official de Cornouaille, et confirmée par arrêt.

Deux ans plus tard, Sainte Budes était remariée à Anzeré, seigneur de Courvaudon, conseiller au Parlement de Rouen, et Guy Autret partait de Lezergué avec son neveu Claude du Chastel, pour prendre des renseignements sur place au sujet d’un projet de mariage de ce dernier avec Yolande de Goulaine [Note : La famille de Goulaine, de Goulaine, diocèse de Nantes, est une des plus anciennes et des plus illustres de Bretagne. Ses armes sont partie d'Angleterre et de France].

Dans une lettre du 21 octobre 1647, le pauvre Guy Autret raconte ses tribulations « Messire Claude, marquis du Chastel et de Mesle, me vint enlever de Lezergué et me mena à Rennes, à Nantes et à Goulaine tretter de son mariage avecque dame Yolande de Goulaine, fille aisnée de Gabriel, marquis de Goulaine et de Claude Lecornulier. Nous avons trouvé tant de longueur et d’obstacle à ce mariage, que nous y avons employé près de deux mois de temps, le premier mariage du dit du Chastel avec dame Sainte Budes à présent dame de Courvaudon ayant obligé les parties à rechercher une infinité de précautions pour la sureté de celui cy. Pendant ce temps, il a fallu visiter les parents de la maîtresse dans le Poëtou et l'Aniou, ou j’ai voyagé pendant trois sepmaines »

Le mariage eut lieu le 29 septembre 1647. Yolande de Goulaine prit rapidement un grand empire sur son mari, beaucoup trop faible vis-à-vis d’elle, et le pauvre Guy Autret put voir, avant de mourir, combien avaient été insuffisantes toutes les précautions prises par lui pour assurer le bonheur de son neveu.

Avant d’entreprendre le récit des mésaventures survenues à Claude du Chastel dans son intérieur, il y a lieu de raconter son duel avec Donatien de Maillé, marquis de Carman, dont l’issue fut singulièrement tragique. La querelle se produisit au sujet d’une mouvance de fief sur un village dépendant du marquisat de Tymeur et voisin des terres du marquis du Chastel. Cette querelle fut peut-être bien envenimée par une sorte de rivalité rétrospective, car le marquis de Carman était le mari de Mauricette de Ploeuc qui avait été pour ainsi dire fiancée à Claude du Chastel. Ce dernier appuyait sa réclamation sur de « bons papiers », Maillé lui répondit grossièrement « de s’en t. .. le c. .. ». Ils s’injurièrent ; du Chastel défia son adversaire et un duel s’ensuivit. Les deux adversaires, accompagnés chacun de deux témoins, se rencontrèrent le 22 mars 1652, auprès du bourg de Berrien [Note : A 6 kilomètres au nord du Huelgoat].

Claude du Chastel avait avec lui Gabriel de Bouvans [Note : Bouvans, seigneur du Bois de la Roche, en Commana, de Keradenec] et Jan de Mescam [Note : Mescam, seigneur de Mescam en Lannilis, du Stangier]. Les témoins de Maillé étaient Jean Le Borgne [Note : Le Borgne de Kermorvan, en Plougasnou, seigneur des Salles] et le seigneur de Kerincu. 

Suivant une ancienne coutume, dont je ne connais pas d’exemple plus récent, les quatre témoins prirent part au combat, et il s’engagea un triple duel entre ces six gentilshommes.

Dès le premier moment, Bouvans désarme Kerincu et lui fait demander la vie. Kerincu refuse, et pendant la discussion trouve moyen de ramasser son épée et de fondre par derrière sur Bouvans, qui allait au secours de Mescam. Mais il manque son coup et Bouvans, se retournant, le met en fuite, le poursuit et le tue d’un grand coup d’épée dans le dos. 

Mescam était blessé par Le Borgne, il riposte et blesse à son tour son adversaire si grièvement que ce dernier mourut au bout de deux jours. 

Cependant les deux marquis continuaient le combat ; mais Maillé, qui avait reçu un grand coup d’épée au côté et perdait beaucoup de sang, fut bientôt forcé de rendre son épée. Bien qu’il eut été immédiatement soigné par le valet de chambre de Claude du Chastel, qui était chirurgien, il ne tarda pas à succomber aux suites de sa blessure.

Ainsi, par la mort des trois adversaires de Claude du Chastel, finit ce duel qui eut un grand retentissement en Bretagne.

Les parents des trois victimes protestèrent énergiquement, disant que Bouvans avait agi contrairement à toutes les règles du duel, qu’il était un véritable assassin et devait être fusillé et qu’on pouvait tomber sur lui « en armée ».

J’ignore quelle suite a pu être donnée à ces plaintes ; l’affaire a dû être étouffée probablement par le crédit du duc de Rohan, dont Claude du Chastel avait suivi le parti. En tous cas, il ne fut pas sérieusement inquiété.

Richelieu était mort, et dans la période des troubles de la Fronde le gouvernement royal avait peu de loisirs pour s’occuper des duels entre particuliers. Moins heureux que lui, son cousin François de Rosmadec, comte des Chapelles, avait été exécuté le 21 juin 1627, en place de Grève, pour s’être battu en duel à Paris, place Royale, en plein jour, le 12 mai 1627. Il était le second de François de Montmorency, comte de Boutteville, qui fut exécuté également.

Le second mariage de Claude du Chastel ne fut pas heureux, bien qu’il fût de sa part un mariage d’inclination. Il avait un million de biens en fonds de terre et prit pour ainsi dire sa femme « toute nue ». Les parents de la mariée avaient bien promis une dot de 20.000 écus, mais ils ne la payèrent jamais, car leur fortune était grevée de plus de 300.000 livres de dettes que leur gendre paya par la suite.

Claude fut assez longtemps sous le charme de sa femme, et plus tard, quand on l’accusa de magie, il disait d’elle « qu’elle était la magicienne qui l’avait ensorcelé ». Le fait est qu’avec peu de jugement il se désintéressa complètement de ses affaires, en donnant à sa femme une procuration générale pour les gérer.

Cela ne suffit pas à Yolande de Goulaine, qui avait entrepris d’éloigner Claude de sa famille, en lui faisant vendre successivement tous ses biens de Basse-Bretagne et transporter sa fortune dans le pays dont elle était originaire. Toutes ces négociations se faisaient sans qu’il intervint lui-même autrement que pour donner sa procuration à sa femme ou à quelqu’un de ses parents qu’elle désignait.

En décembre 1652, Guy Autret dut se transporter à Rosporden où « dame Yolande de Goulaine munie des procurations de son mari et de sa belle-mère, dame Renée, douairière de Mesle, vendit les tenues de Chateaugal, le Granec, les Isles-Crapado pour 250.000 livres, et la terre de Quélennec pour 50.000 livres, à Messire Jean du Chastel, seigneur de Coatengarz, chef de nom et d’armes du Chastel ».

La vente des biens de Bretagne avait produit, en 1652, 450.000 livres, qui furent  employés jusqu’à coucurrence de 350.000 livres à l’achat de la baronnie d'Ancenis, appartenant à César de Vendôme, duc de Mercœur et de Penthièvre, et à Françoise de Lorraine, son épouse. Yolande se réservait le surplus pour payer quelques dettes de famille, mais la baronnie d'Ancenis fut reprise par le vendeur, en vertu d’une clause de réméré, et la marquise du Chastel fit alors, en 1653, acheter, toujours avec une procuration de son mari, les terres de la Garnache et de Beauvoir-sur-Mer, pour la somme de 393.000 livres. Comme les 350.000 livres provenant de la vente d'Ancenis avaient été en partie encore employés au payement de dettes de la famille de Goulaine, elle fut obligée, pour payer cette acquisition, de faire contracter à son mari, en 1654, un emprunt de 130.000 livres.

En août 1656, eut lieu la vente de la terre de Kerminihy, qui était une propriété de Renée de la Marche, abandonnée par elle précédemment à son fils.

En 1658, nouvelle vente de Mesle, Glomel et Moëllien, à Messire Gilles-Jacques de Kervillio. La même année, la marquise, au moyen d’une procuration donnée à un de ses oncles par du Chastel, fait acheter à son mari, par démission, tous les biens dépendant de la terre de Goulaine, à la condition qu’il en paye les dettes, dont le chiffre était fort élevé, et qu’il accepte différentes clauses contre lesquelles du Chastel protesta plus tard, comme trop onéreuses, à savoir :

1° Le paiement d’une somme de 12.000 livres comptant ;

2° L’engagement de bailler, pour la dot de la cadette de la maison de Gouiaine, une somme de 100.000 livres, dont il paya effectivement 60.000 livres. Anne de Goulaine épousa en premières noces Sébastien de Rosmadec, en secondes noces N. de Francheville et mourut jeune, laissant une fille, Jeanne-Geneviève de Rosmadec qui hérita de Goulaine après la mort de sa tante Yolande. Anne avait encore un frère Louis jésuite et deux soeurs Marie et Charlotte religieuses, dont il n’est pas fait mention dans cet arrangement de famille] ;

3° Le paiement de toutes les dettes de la maison de Goulaine, montant à 300.000 livres ;

4° Une pension de 12.000 livres au seigneur et dame de Goulaine, ses père et mère.

En 1660, eut lieu la vente de la vicomté de Saint-Nazaire, à Messire Jean-Urbain de Carné ; enfin, en 1664, Mme du Chastel, non contente des avantages que lui avait faits précédemment son mari (d’après lui 500.000 livres environ), chercha à obtenir la démission générale de tous ses biens ; mais Claude, qui jusqu’alors avait toujours fini par céder aux exigences de sa femme, en présence de cette nouvelle exigence, pour la première fois de sa vie, ne voulut pas y consentir. Aussi, à partir de ce refus l'inimitié de Mme du Chastel se déclara ouvertement. Elle quitta son mari, et, tout en continuant de toucher les revenus de ses biens, refusa de revenir avec lui.

Toutefois, en 1666, dissimulant son ressentiment, elle se rapproche de lui et se fait donner une procuration encore plus étendue pour l’administration de ses biens pendant son absence [Note : Claude du Chastel habitait en ce moment à Paris, ne voulant pas, ou ne pouvant pas, revenir à Goulaine], procuration qu’elle fit proroger en 1668 par la cour de Rennes et dont elle se servit abusivement, d’après son mari, pour faire toute sorte de dégradations et notamment pour vendre les bois de la forêt de Bodriec.

Enfin, alléguant probablement de très graves reproches contre son mari absent, elle obtient, le 30 mai 1670, du Chastelet de Paris un jugement par forclusion, prononçant la séparation de biens. Les termes n’en sont pas connus, mais ils devaient être complètement à son avantage, d’après une pièce retrouvée à la Bibliothèque nationale, seul débris de la procédure par laquelle le marquis du Chastel, revenu en France, en appelait de ce jugement pris par défaut contre lui pendant une absence qu’il déclarait avoir fait pour le service du Roy. Il s’en expliquera, dit-il, en temps et lieux en pleine chambre.

Dans cette pièce, mémoire fort détaillé, du Chastel, par la bouche de son procureur, proteste contre les accusations de toutes natures portées contre lui : dissipation de biens, bigamie, polygamie, magie, etc., et il reproche à sa femme de n’être pas venu le voir pendant qu’il était à la Bastille. Au lieu de solliciter sa liberté, elle a préféré les délices de la province et faisait des railleries publiques de sa détention. Elle eut la dureté de le réduire à la plus grande misère, l’abandonnant sans ressources et, bien qu’il n’y eut pas séparation de corps, lui refusant l’accès du château de Goulaine, dans lequel elle s’était fortifiée, bien plus, détournant même de le faire, ceux qui pourraient l’assister. N'a-t-elle même pas été jusqu’à chercher à le faire assassiner par son écuyer. L’accusation de magie dit-il repose sur ce qu’il aurait fait la copie de quelques formules magiques ; mais il ne l’a fait que par simple curiosité, sans avoir aucune connaissance de ces choses, et il n’a jamais été inquiété à ce sujet. La dot de 20.000 livres de Mme du Chastel est intacte et, d’après la coutume de Bretagne, elle n’a pas droit au demi-douaire, par le fait qu’elle a quitté son mari.

Après avoir repoussé toutes les accusations de sa femme, du Chastel demande à la cour d’autoriser une information sur place pour lui permettre d’établir les faits qu’il allègue et de prescrire à la marquise du Chastel de rendre à son mari tous les titres de propriété qu’elle détient, titres sans lesquels il lui est impossible d’établir le chiffre de sa demande.

Dans cet abrégé de la requête, j’ai atténué les accusations portées contre Yolande de Goulaine, tentative d’assassinat, d’empoisonnement, etc. Il aurait été intéressant de savoir ce que la marquise répondit à son mari ; mais je n’ai rien pu trouver à ce sujet dans les archives de Paris et de Nantes que j’ai consultées, et M. le marquis de Goulaine m’a répondu que toutes les archives particulières de sa famille avaient disparu pendant la Révolution. 

Je n’ai pu davantage trouver dans les archives du Chastelet la trace du jugement qui a dû intervenir, car la séparation de biens a été certainement prononcée. La liquidation dut être longue et difficile, par suite des procès qui se multiplièrent et dont quelques incidents sont seuls connus. 

La vicomté de Saint-Nazaire avait été précédemment vendue à Urbain de Carné.

La terre de la Garnache fut adjugée, en 1675, à Pierre de Gondi, duc de Retz, moyennant 220.000 livres, chiffre contre lequel les créanciers du marquis du Chastel protestèrent, prétendant que cette terre valait plus de 400.000 livres ; elle avait été achetée 393.000 livres en 1653.

Claude du Chastel rentra en possession d’une partie de ses biens de Basse-Bretagne, possession bien précaire, car ses créanciers avaient obtenu la mise en vente de Missirien, Bodriec, La Marche, Rosquijeau et Quillymilin. Claude fit appel ; d’autre part, sa femme avait fait opposition sur les sommes à provenir de cette vente qui produisit 46.000 livres sur une mise à prix de 38.000. Il vécut encore quelques années, ruiné et probablement harcelé par ses créanciers qui n’avaient pas encore complètement désarmé plusieurs années plus tard [Note : Un arrêt du Parlement de Paris, du 16 janvier 1677, avait homologué la convention intervenue entre les créanciers du marquis du Chastel, et le directeur desdits créanciers poursuivant contre lesdits].

D’après la Biographie générale, le marquis serait mort à Port-Louis en 1668. Cette date doit être rectifiée. Voici la copie de son acte de décès : « Le vingt-deuxième jour d’octobre mil six cent quatre-vingt huit a été enterré dans le chœur de l'église Notre-Dame (de Port-Louis), le corps de Messire Claude du Châtel, chevalier marquis du Châtel, de la Garnache, etc., âgé d’environ soixante-huit ans ».

La marquise du Chastel, comme femme séparée de biens de Claude, marquis du Chastel, fournit en 1680-1681, la déclaration exigée pour la Réformation du domaine royal pour le marquisat de Goulaine, paroisses de Haute et Basse Goulaine, dont elle était devenue propriétaire comme fille unique et héritière de son père Gabriel de Goulaine, seigneur du Faouët, etc., et de Claude Le Cornulier.

Elle mourut le 1er juillet 1696, à l’âge de 70 ans, après avoir le 25 mai précédent fait une fondation en faveur de la paroisse de Haute Goulaine, consistant en une somme en principal de 7.182 livres placée sur les Etats de Bretagne [Note : Elle fut enterrée à Paris en l'église Saint Germain l'Auxerrois. Son épitaphe, qui a disparu, était placée au 2ème  pilier du milieu des bas côtés du choeur, à droite].

J’aurais maintenant pu terminer l'histoire du marquis et de la marquise du Chastel, si je n’avais voulu savoir quelle était cette mission dans Claude du Chastel s'était prévalu pour justifier son absence. Il avait été réellement incarcéré à la Bastille, le 16 août 1670, pour intrigues diplomatiques ; les aventures qui l'y ont conduit sont réellement bien extraordinaires (Villiers du Terrage).

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