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KERIEN |
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La commune de Kérien ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de KERIEN
Kérien vient du breton « Ker » (village) et de "Rien" (saint breton). Si l'on s'en rapporte à la tradition, la paroisse de Kerien (ou mieux Ker-Ian) devrait son nom à la petite chapelle Saint-Jean.
Kérien est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Pligeaux. Querrien (Kérien) était une paroisse succursale (ou trève) de Bothoa (aujourd'hui simple village de Saint-Nicolas-du-Pélem). Cette paroisse aurait été fondée entre le début du XIIème et la fin du XIIIème siècle, comme semble le prouver la présence d'une motte féodale nommée Cosquer-Jehan.
Saint-Norgant (Lanmorgant en 1205) a pour origine un ermitage et rappelle le souvenir d'un saint breton du nom de Morgant. La terre de Lanmorgant est donnée en 1205 à l'abbaye de Quimperlé, par Guillaume Gall. En 1879, une ordonnance épiscopale, non confirmée par le pouvoir civil, érigea Saint-Norgant en paroisse.
Durant la Révolution, la paroisse de Kérien (ainsi que Saint-Norgant) dépend du doyenné de Bourbriac. Le chef-lieu de la municipalité de Magoar est transféré à Kérien par arrêté de l'administration départementale du 28 janvier 1799. Kérien, devenu chef-lieu de canton, le reste jusqu'à l'arrêté du 27 octobre 1801.
On rencontre les appellations suivantes : par. de Querien en Quintin (en 1407), trefve Querien (en 1535-1536), Querrien (en 1543).
Note : la commune de Kerien est formée des villages : De Keréven, Cosquer-Jéhan, Kersaliou, Saint-Norgan, Coatentiec, Magouarou, Roc'h-an-Bley, Guernamanac'h, Roc'h-Glas-Bihan et Roc'h-Glas-Bras, Saint-Jean, la Ville-Neuve, Kerlégan, la Salle-Kerlégan, la Ville-Blanche, Goasily, Folviche, Kerohou, Cosquer-Gentil, Crec'h-Quéné-Bras et Bian, etc...
PATRIMOINE de KERIEN
l'église Saint-Pierre
(1836-1852). En forme de croix latine, elle comprend une nef, d'abord sans
bas côté, avec au nord chapelle des fonts face au porche sud, puis avec
bas côtés de deux travées, un transept et un choeur. L'édifice se compose de deux bas-côtés
s'arrêtant vers le milieu de la nef. L’édifice actuel a été construit
sur plans de M. Théophile Buhot-Launay, ingénieur à Guingamp, par des
ouvriers locaux Yves Pierre, maître maçon, et Jacques Simon, charpentier,
payés directement par la fabrique. La bénédiction de la première pierre
eut lieu le 9 octobre 1836 et celle de l’église en octobre 1838 ; la
sacristie porte la date de 1837. Le clocher, plus récent, fut édifié en
1852 ; enfin l’église a été restaurée en 1932 et 1933. De l’ancienne
église, l’on a conservé le porche Sud (XVIème siècle) semblable à
celui de Maël-Pestivien. " Mobilier : Statues anciennes, très beau crucifix,
sainte Vierge (2), Pieta (2), sainte Anne (XVIème), saint Laurent, saint
Loup, saint Isidore, saint François d'Assise provenant de Kergrist-al-lan ;
statue moderne de saint Corentin ; roue de fortune. Autels modernes de M.
Chamaillard, de Rostrenen, avec tableaux des retables de MM. Montfort, père
et fils, de Callac " (R. Couffon) ;
l'église
ou la chapelle Saint-Norgant Saint-Norgant (XIXème siècle). Saint-Norgant est une ancienne trêve de
Kerien érigée en succursale en 1879. En forme de croix latine. Au milieu
du XIXème siècle, la chapelle ancienne était en ruines et les plus belles
pierres servirent à la construction du presbytère de Kerien. Les gens du
quartier construisirent en 1868 l'église actuelle et un presbytère et
demandèrent en 1874 un desservant qui leur fut accordé en 1879. Les plans
de l'église furent dressés par M. Le Guilcher, de Bourbriac et l'entreprise
Flohic fut retenue pour les travaux. L'édifice
porte sur la longère sud la date de 1868, la sacristie date de 1880. La
première pierre fut posée le 25 mars 1868. Les parrain et marraine de la
cloche qui pèse 150 kg, sont Yves Jouan du Cosquer-Gentil et Marie-Anne Le
Magourou de Kersaliou Trou. L’église
est construite au centre d’un petit camp entouré de trois tranchées séparées
l'une de l'autre par un intervalle de cinq mètres environ. "
Mobilier : Statues anciennes de Notre-Dame et de saint Yves. Lors de la
destruction de l'ancienne chapelle, la statue de Notre-Dame fut transportée
dans l'église de Kerrien, puis sous le porche, puis dans l'ossuaire d'où
elle émigra dans la loge d'une pauvresse de Saint-Norgant, Marie Mouric,
avant de regagner la nouvelle église ; la statue de saint Yves avait été
transportée au Danouet, en Bourbriac. Maître-autel moderne (1912) de Elie
Le Goff ; vitrail moderne de A. Laigneau représentant saint Yves et le
pauvre " (R. Couffon) ;
la chapelle Saint-Jean-de-Pénity
(XVIIIème siècle), reconstruite vers 1846. Edifice rectangulaire avec
chapelle formant aile au midi, clocher mur. Elle a été diminuée et presqu'entièrement
reconstruite en 1846, date inscrite au chevet. Il
pourrait s'agir d'une ancienne possession des Hospitaliers de Saint-Jean de
Jérusalem. Statues ancienne de la sainte Vierge et de saint Jean-Baptiste.
Sur la fontaine voisine, inscription : F. F. PAR Mre H. GESTIN 1733 ;
les calvaires de Kerlégan
ou Kerlézan (XVIème siècle), de Bogué (XVIème
siècle), de Kerligan (XVIème siècle) ;
les croix de Kerlouet (XVIème siècle)
et de Langrenn (XVIIème siècle) ;
les
maisons de la Salle-Kerligan (XVIIème siècle) et de
Crech-Quenez-Bihan (XVIIème siècle) ;
A signaler aussi :
le tumulus de Langrenn (âge de bronze) ;
la stèle du Biniot (âge
du fer) ;
la motte féodale de Cosquer-Jehan (XII-XIIIème siècle) ;
le souterrain de Paou (âge
du fer) ;
l'allée couverte de Menez Crech-an-Arhan
(ou Creach-an-Archant) ;
les menhirs du bourg, de Kerligan, de Cosquer-Jehan ;
le
pont de Roudour Guezec (moyen âge) ;
ANCIENNE NOBLESSE de KERIEN
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, ainsi que dans le dictionnaire des feudataires des évêchés de Dol et Saint-Malo en 1480, on comptabilise la présence d'aucun noble de Kérien.
Voir
"
Les
fiefs et manoirs de Kérien (ou Quérien)
".
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