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LES FIEFS ET MANOIRS DE KÉRIEN (ou QUÉRIEN)

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La trève de Kérien, qui dépendait jadis de Bothoa, a pris son nom d'un saint venu d’Hypernie en Armorique, avec saint Ke, ou Quay, ou Collédoc, avec lequel il vécut à Cléder dans l'ancien pays de Léon et y mourut vers 495 ; cette dernière paroisse faisait partie du diocèse de Dol.

Kérien, aujourd'hui du canton de Bourbriac, est situé à l'extrémité ouest du vieux pagus ou pays de Quentin, sur les limites des anciens diocèses de Cornouaille et de Tréguier, et comme perdu sur le sommet des montagnes d'Arrhès. On retrouve encore, dans sa circonscription, plusieurs menhirs ; l'un près du village de Kerlegan ; et près de la motte féodale de Coz-Ker-Jan trois autres et un dolmen, devenu la base d'un calvaire, se distinguent parmi les grands cailloux ou rochers qui couvrent la croupe du Menez au Arc'hant. L'abbé Le Foll, recteur de Plésidy, a fouillé un tumulus dans cette paroisse, et a trouvé un crâne et une lame d'épée romaine, longue de 0 m. 20 centimètres ; il a prétendu y reconnaître des vestiges d'une voie, dont il n'a pu indiquer le tracé. L'église de Kerien, dédiée à saint Pierre a été rebâtie depuis quelques années ; une chapelle dediée à saint Jean, et connue sous le nom de Penity, existe encore.

Keryel. Ce lieu avait donné son nom à une famille très-ancienne. En 1200, Radulphe Keryel signait un échange fait avec Royer de la Zouche et Alain de Rohan. Les Keryel portaient un fasce de six pièces. Dans la montre de Cornouaille, en 1481, Yvon Keryel était archer dans la compagnie de Jéhan de Launay, sire de Plusquellec. En 1546, Louis Keryel et Guillemette de Quelen vendaient, devant la cour de Quintin, une partie de cette terre, tenue prochement de Kerguillau à Geoffroy de Coëtanluc. En 1555, Prigent Keryel vendait ce manoir à Henri Pezron et Anne Keryel son épouse. En 1584, Pierre Ruffault donnait un aveu.

Le Coz-Ker Coz-Ker-lan. En 1628, René de Kérénor et Marguerite Becmeur habitaient ce lieu. En 1646, Guillaume Poulmic, sieur de Grand-Isle, donnait un aveu pour le tiers de ce fief ; huit ans plus tard il échangeait sa portion d'héritage dans le Coz-Ker avec Yves de Kérénor pour un fief situé au bourg de Bourbriac. Cependant on voit en 1691 François de Poulmic faire un nouvel aveu pour ce manoir et pour des prééminences dans l'église de Kérien.

Kerligonan, ou Kerlegan. En 1500, Jéhan de Malestroit, seigneur de Keraer et de Beaucours, donnait aveu pour ce manoir, pour droit de moulin et autres. En 1660, Charles de Kérénor, sieur du Helloch en Bourbriac, faisait aveu pour le même lieu dont la maison était ruinée et pour prééminences d'église. Il prétendait avoir moyenne justice ; ce droit lui fut contesté par la cour de Quintin. En 1668, Christophe de Kérénor et Catherine Coupé, sieur et dame de Kerligonan, voyaient saisir leur terre du Botgouez en Bourbriac ; elle fut vendue 3600 livres à l'audience publique des causes civiles de la juridiction royale de Morlaix ; Bernard de Kérénor en devint adjudicataire. 22 ans plus tard, Christophe Hamon, sieur de la Haie, donnait un aveu pour Kerligonan.

Kerguyomarch était aux Combout. Pierre du Rochcuëzre épousa en 1481 Marguerite de Combout. En 1536, Charles de Combout se présentait à la montre de Cornouaille ; il possédait aussi Lohenec et Lorsbihan.

Le Castel, métairie noble située au bourg, appartenait en 1651 à Pierre Gourdel, sieur de Kerjean.

Saint-Norgan ou Lanorgant, manoir noble, était à la famille de la Boëssière, Guillaume de la Boëssiare portait plainte contre Yves Connan, son colon, qui l'avait battu jusqu'à effusion de sang. Marie Etienne, veuve de François de Bizien du Lezard a donné un aveu pour ce lieu. Les Kérénor se qualifiaient seigneurs de Saint-Norgant.

D'après un aveu de Henri, abbé de Coëtmalouen, donné en 1452, les enfants de Geoffroy Pevenou et Guillaume Penhoët devaient 32 sous 6 deniers de rente censive hypothéqués sur leurs héritages situés entre la terre de Geoffroy de Rochglaz et de Marguerite de Kérilan. Le même abbé possédait un convenant au village de Rochglaz.

Le Vez-Bras ou Crechquevebras était en 1536 à un Penhoat, sieur de Crameur.

Dans une réformation de la noblesse, en 1536, conservée dans les archives du marquis de Robien, on trouve Guillaume Le Tout, sieur de Luhédec, et Peuril ou Pouerel, sieur de Kerrugat. Il est également fait mention des manoirs de Kerlouespern et de Kermounesen. Toutes ces maisons ont disparu.

(M. L. Audo).

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