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LE PAYS NANTAIS ET LES GUERRES DE LOUIS XIV

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Les Hollandais dans la Baie de Bourgneuf et à Noirmoutier (1674).

Pendant la guerre de Hollande (1672-1678), une flotte hollandaise de 80 voiles, soutenue par deux frégates apparut dans la Baie de Bourgneuf, cinglant vers l’île de Noirmoutier. Après avoir jeté l’ancre en face de l’île le 9 juillet 1674, les Hollandais attaquèrent au lever du soleil. Ils étaient 8.000 ; les insulaires, en très petit nombre, ne pouvaient espérer aucun secours. La ville fut canonnée violemment, et malgré la résistance des habitants, elle tomba bientôt au pouvoir de l’ennemi.

Le château fut démantelé, deux tours rasées, le beau bois de la Chaise coupé. Les habitants n’ayant pu fournir la contribution de 80.000 livres qui leur fut imposée, quelques-uns d’entre eux furent emmenés comme otages à Amsterdam où ils restèrent prisonniers pendant 2 ans. Louis XIV dut prescrire une levée de deniers pour fournir les 14.000 livres qui manquaient encore. Quand la flotte leva l’ancre pour abandonner la baie (le 22 juillet), de Beauvoir à Mindin, il y avait échelonnés sur la côte, plus de 60.000 hommes, mais que pouvaient-ils contre une flotte armée (d'après l'abbé Baconnais).

 

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Pendant la guerre de la Ligue d’Augsbourg.

Le 25 septembre 1688, Louis XIV fit saisir tous les bateaux hollandais ancrés en Loire. Ces vaisseaux furent vendus quelques mois après. Cette violation brutale du droit des gens ne devait pas porter bonheur au port de Nantes. Le commerce de cette ville subit des pertes énormes du fait des corsaires étrangers embusqués à l’embouchure de la Loire. Les grandes flottes ennemies elles-mêmes croisaient sans cesse sur nos côtes. On dut relever les fortifications de l’entrée de la Loire, depuis longtemps négligées.

La guerre, cependant, se poursuivait acharnée de part et d’autre. Chaque jour des prisonniers arrivaient à Nantes, provenant des captures faites en mer. On les internait au château.

Nantes joua un rôle important pendant l’expédition d'Irlande, et fut chargée par Louvois de faire parvenir dans ce pays des armes, des munitions et des vêtements, apportés par la Loire de Saint-Etienne ou du Nivernais. On fréta dans ce but tous les vaisseaux disponibles, même les bateaux suédois et danois ancrés en Loire. Quand les armateurs refusaient, leurs navires étaient saisis de force par ordre du roi (d’après E. Gabory).

 

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Pendant la guerre de succession d'Espagne.

La guerre de la succession d'Espagne fut désastreuse pour le commerce. Les mers étaient infestées de flottes anglaises. Les navires chargés de sel avaient une peine infinie à se faire jour au milieu de leurs vaisseaux. Une frégate à destination de Dunkerque et sortie de la Loire sous l’escorte de vaisseaux du roi dut même rebrousser chemin et rentrer en hâte à Brest.

Tous les navires de commerce destinés aux colonies étaient armés en guerre. Les colonies affamées étaient une charge pour la France, au lieu de lui venir en aide. Des bâtiments nantais leur portaient autant que possible des vivres et des habits.

Comme pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, le château de Nantes regorgeait de prisonniers, anglais surtout. La nourriture de ces prisonniers coûtait fort cher, et les fournisseurs eurent souvent de la peine à se faire payer.

Les prisonniers français et anglais étaient échangés à Dinan. On donnait 15 à 20 hommes pour un officier, selon sa qualité ou son rang. Les prisonniers français en Angleterre ne furent pas souvent traités avec une humanité parfaite. Ils étaient enfermés dans des prisons basses, fétides, malsaines. Beaucoup y mouraient ; quelques-uns, perdant la tête au sein de leurs souffrances, s’enrôlaient, pour en finir, dans les rangs étrangers. Ceux qui étaient ramenés en France arrivaient dans le plus affreux dénuement. Presque nus, sans pain, sans argent, ils étaient souvent obligés de demander l’aumône (d’après E. Gabory).

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